GIOTRIF
Les gammes de produits
Remboursable
Sur prescription seulement
Forme :
Comprimé pelliculé
Catégories :
Cancérologie et hématologie, Antinéoplasiques, Autres antinéoplasiques, Inhibiteurs des protéines kinases, Afatinib
Principes actifs :
Afatinib
Cancer bronchique non à petites cellules localement avancé ou métastatique avec mutation active de l'EGFR, Cancer bronchique non à petites cellules localement avancé ou métastatique
Adulte de plus de 18 ans . Traitement à dose réduite en cas d'effets indésirables (implicite)
1 comprimé par jour au même moment de la journée.
A avaler entier avec de l'eau.
Voie orale
CONTACTER IMMEDIATEMENT LE MEDECIN en cas de :
- diarrhée,
- éruption cutanée (ampoules),
- essoufflement, nouveau ou qui s'aggrave soudainement, s'accompagnant éventuellement d'une toux ou d'une fièvre,
- fortes douleurs à l'estomac ou aux intestins, fièvre, frissons, nausées, vomissements, raideur abdominale ou ballonnements,
- rougeur, douleur ou sécheresse de l'oeil, nouvelle ou qui s'aggrave, augmentation du larmoiement, vision floue, sensibilité à la lumière.
EVITER le port de lentilles de contact pendant le traitement.
NE PAS consommer de produits à base de millepertuis (Hypericum perforatum).
EVITER l'exposition au soleil ou aux UV: port de vêtements protecteurs et de crème solaire avec un indice élevé.
PRUDENCE en cas de conduite de véhicules ou d'utilisation de machines (possible apparition de symptômes affectant la vision, par exemple rougeur et/ou irritation de l'oeil, sécheresse oculaire, larmoiement, sensibilité à la lumière ou affectant la capacité de concentration et de réaction).
Pour les femmes en âge de procréer, il est recommandé d'utiliser une méthode de contraception efficace pendant le traitement et pendant au moins 1 mois après la prise de la dernière dose de ce médicament.
Conjonctivite
Cystite
Déshydratation
Dyspepsie
Hypokaliémie
Insuffisance rénale
Sécheresse oculaire
Dysgueusie
Perte de poids
Rhinorrhée
Chéilite
Pyrexie
Atteinte rénale
Spasme musculaire
Troubles unguéaux
Augmentation de l'aspartate aminotransférase
Augmentation de l'alanine aminotransférase
Syndrome d'érythrodysesthésie palmoplantaire
Kératite
Pancréatite
Perforation gastro-intestinale
Affection pulmonaire interstitielle
Syndrome de Stevens-Johnson
Nécrolyse épidermique toxique
Acné
Stomatite aphteuse
Ulcération buccale
Dystrophie unguéale
Eruption bulleuse
Eruption vésiculeuse
Prurit généralisé
Exfoliation cutanée
Onycholyse
Inflammation de la muqueuse buccale
Toxicité unguéale
Onychomadèse
Modification de la couleur des ongles
Affection du lit unguéal
Onychoclasie
Ongle incarné
Erosion de la muqueuse buccale
Acné pustuleuse
Gerçure cutanée
Stries unguéales
Ongle de couturière
Onychogryphose
Résumé du profil de sécurité
Les types d'effets indésirables étaient généralement associés au mécanisme d'action de l'afatinib d'inhibition de l'EGFR. Le résumé de tous les effets indésirables est présenté dans le tableau 2. Les effets indésirables les plus fréquents étaient la diarrhée et les événements cutanés (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi) ainsi que la stomatite et la paronychie (voir aussi tableaux 3, 4 et 5). En général, une réduction de dose (voir rubrique Posologie et mode d'administration) a conduit à une baisse de la fréquence des effets indésirables fréquents.
Chez les patients traités par GIOTRIF une fois par jour à la dose de 40 mg, la dose a été diminuée en raison des effets indésirables chez 57 % des patients de l'essai LUX-Lung 3 et chez 25 % des patients de l'essai LUX-Lung 8. L'arrêt du traitement dû à une diarrhée et à une éruption cutanée/acné était respectivement de 1,3 % et 0 % dans l'essai LUX-Lung 3 et de 3,8 % et 2,0 % dans l'essai LUX-Lung 8.
Des effets indésirables de type PID ont été rapportés chez 0,7 % des patients traités par afatinib. La survenue de bulles, de vésicules et d'exfoliations cutanées a été rapportée, y compris de rares cas suggérant un syndrome de Stevens-Johnson et une nécrolyse épidermique toxique, bien que dans ces cas il y avait d'autres étiologies possibles (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Liste des effets indésirables
Le tableau 2 résume la fréquence des effets indésirables de tous les essais dans le CBNPC et des données issues de l'expérience acquise après la mise sur le marché de GIOTRIF à des doses de 40 mg ou de 50 mg par jour en monothérapie. Les termes suivants sont utilisés pour classer les effets indésirables par fréquence : très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100, < 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100) ; rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000) ; très rare (< 1/10 000). Dans chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre de gravité décroissante.
Tableau 2 : Résumé des effets indésirables par catégorie de fréquence
6 Comprend sécheresse cutanée, crevasse
7 D'après les données issues de l'expérience acquise après la mise sur le marché.
8 Comprend trouble unguéal, onycholyse, toxicité pour les ongles, onychoclasie, ongle incarné, ongle ponctué, onychomadèse, altération de la couleur des ongles, dystrophie unguéale, striures unguéales et onychogryphose
Description des effets indésirables sélectionnés
Les effets indésirables très fréquents chez les patients traités par GIOTRIF apparus chez au moins 10 % des patients ayant participé à l'essai LUX-Lung 3 et LUX-Lung 7 sont résumés dans les tableaux 3 et 4 par grade selon les critères communs de toxicité du National Cancer Institute (National Cancer Institute-Common Toxicity Criteria : NCI-CTC).
Tableau 3 : Effets indésirables très fréquents dans l'essai LUX-Lung 3
Tableau 4 : Effets indésirables très fréquents dans l'essai LUX Lung 7
1 Comprend paronychie, infection unguéale, infection du lit de l'ongle
2 Comprend cystite, infection des voies urinaires
3 Comprend hypokaliémie, potassium sanguin diminué
4 Comprend rhinorrhée, inflammation nasale
5 Comprend stomatite, stomatite aphteuse, inflammation de la muqueuse, ulcération buccale, érosion de la muqueuse buccale
6 Comprend le groupe de termes préférentiels liés à l'éruption cutanée
7 Comprend prurit, prurit généralisé
8 Comprend dermatite acnéiforme, acné
Anomalies des tests de la fonction hépatique
Des anomalies ont été observées pour les tests de la fonction hépatique (comprenant une augmentation de l'ALAT et de l'ASAT) chez les patients ayant reçu 40 mg de GIOTRIF. Ces augmentations ont été principalement transitoires et n'ont pas entraîné l'arrêt du traitement. Des augmentations des ALAT de grade 2 (> 2,5 à 5,0 fois la limite supérieure de la normale [LSN]) sont survenues chez < 8 % des patients traités par ce médicament. Des augmentations de grade 3 (> 5,0 à 20,0 fois la LSN) sont survenues chez < 4 % des patients traités par GIOTRIF (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Description d'effets indésirables sélectionnés
Les effets indésirables très fréquents chez les patients traités par GIOTRIF et survenus chez au moins
10 % des patients traités dans l'essai LUX-Lung 8 sont résumés dans le tableau 5 en fonction de leur grade NCI-CTC (National Cancer Institute-Common Toxicity Criteria).
Tableau 5 : Effets indésirables très fréquents dans l'essai LUX-Lung 8*.
* Signalant la fréquence des patients présentant des effets indésirables de toute cause
1 Comprend paronychie, infection unguéale, infection du lit de l'ongle
2 Comprend stomatite, stomatite aphteuse, inflammation de la muqueuse, ulcération buccale, érosion de la muqueuse buccale, érosion de la muqueuse, ulcération de la muqueuse
3 Comprend un groupe de termes préférentiels liés à l'éruption cutanée
4 Comprend acné, acné pustuleuse, dermatite acnéiforme
Anomalies des tests de la fonction hépatique
Des anomalies des tests de la fonction hépatique (comprenant une augmentation de l'ALAT et de l'ASAT) ont été observées chez les patients ayant reçu 40 mg de GIOTRIF. Ces augmentations ont été principalement transitoires et n'ont pas entraîné l'arrêt du traitement. Des augmentations de l'ALAT de grade 2 et de grade 3 sont survenues, respectivement, chez 1 % et 0,8 % des patients traités par GIOTRIF (voir la rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration - voir Annexe V.
Voir plus
Femmes en âge de procréer
Par mesure de précaution, il doit être recommandé aux femmes en âge de procréer d'éviter une grossesse pendant le traitement par GIOTRIF. Des méthodes de contraception adéquates doivent être utilisées pendant le traitement et pendant au moins 1 mois après la dernière dose.
Grossesse
Sur la base de leur mécanisme d'action, tous les médicaments ciblant l'EGFR sont susceptibles d'avoir des effets nocifs sur le fœtus.
Les études menées chez l'animal avec l'afatinib n'ont pas indiqué d'effet toxique direct ou indirect sur la reproduction (voir rubrique Données de sécurité préclinique). Les études menées chez l'animal jusqu'à des niveaux de doses létales pour la mère n'ont pas mis en évidence de signes de tératogénicité. Les manifestations indésirables n'ont été observées qu'aux doses toxiques. Toutefois, les expositions systémiques atteintes chez les animaux étaient similaires ou inférieures aux niveaux observés chez les patients (voir rubrique Données de sécurité préclinique).
Il n'existe pas de données ou il existe des données limitées sur l'utilisation de ce médicament chez la femme enceinte. Le risque dans l'espèce humaine n'est donc pas connu. S'il est utilisé pendant la grossesse ou si la patiente débute une grossesse pendant ou après le traitement par GIOTRIF, celle-ci doit être informée du danger potentiel pour le fœtus.
Allaitement
Les données de pharmacocinétique disponibles chez les animaux ont montré que l'afatinib est excrété dans le lait maternel (voir rubrique Données de sécurité préclinique). Sur la base de ces données, il est probable que l'afatinib soit excrété dans le lait humain. On ne peut pas exclure le risque pour l'enfant allaité. Les mères doivent être informées qu'elles ne doivent pas allaiter durant la prise de ce médicament.
Fertilité
Il n'a pas été conduit d'études sur la fertilité dans l'espèce humaine avec l'afatinib. Les données non cliniques de toxicologie disponibles ont montré des effets sur les organes reproducteurs aux doses les plus élevées. Par conséquent, un effet indésirable de ce médicament sur la fertilité humaine ne peut pas être exclu.
Évaluation du statut mutationnel de l'EGFR
Lors de l'évaluation du statut mutationnel de l'EGFR d'un patient, il est important de choisir une méthode robuste et bien validée pour éviter les faux négatifs ou les faux positifs.
Diarrhée
Des cas de diarrhée, y compris de diarrhée sévère, ont été rapportés chez des patients traités par GIOTRIF (voir rubrique Effets indésirables). La diarrhée peut induire une déshydratation avec ou sans insuffisance rénale, ayant conduit au décès dans de rares cas. La diarrhée est généralement apparue au cours des 2 premières semaines de traitement. La diarrhée de grade 3 est le plus souvent survenue au cours des 6 premières semaines de traitement.
La prise en charge proactive de la diarrhée, avec une hydratation adéquate associée à l'administration d'anti-diarrhéiques, notamment au cours des 6 premières semaines de traitement, est importante et doit débuter dès l'apparition des premiers signes de diarrhée. Des anti-diarrhéiques (par exemple, lopéramide) doivent être utilisés et, si nécessaire, leur dose doit être augmentée jusqu'à la dose maximale recommandée autorisée. Des anti-diarrhéiques doivent être disponibles immédiatement pour les patients de manière à ce que le traitement puisse être initié dès les premiers signes de diarrhée et poursuivi jusqu'à ce que les selles liquides cessent pendant 12 heures. Les patients présentant une diarrhée sévère peuvent nécessiter une interruption du traitement par GIOTRIF et une réduction de la dose ou bien un arrêt du traitement (voir rubrique Posologie et mode d'administration). En cas de déshydratation, une réhydratation hydroélectrolytique intraveineuse peut être nécessaire.
Événements indésirables cutanés
Des cas d'éruption cutanée/acné ont été rapportés chez des patients traités par ce médicament (voir rubrique Effets indésirables). En général, l'éruption cutanée est de type érythémateux et acnéiforme léger ou modéré et peut apparaître ou s'aggraver sur les zones exposées au soleil. En cas d'exposition solaire, il est recommandé de porter des vêtements protecteurs et d'utiliser une crème écran solaire. Une prise en charge précoce (par exemple, avec des émollients, des antibiotiques) des réactions dermatologiques peut faciliter la poursuite du traitement par GIOTRIF. Les patients présentant des réactions cutanées sévères peuvent également nécessiter une interruption temporaire du traitement, une réduction de dose (voir rubrique Posologie et mode d'administration), une intervention thérapeutique supplémentaire et l'orientation vers un spécialiste de la prise en charge de ces effets dermatologiques.
La survenue de bulles, de vésicules et d'exfoliations cutanées a été rapportée, y compris de rares cas suggérant un syndrome de Stevens-Johnson et une nécrolyse épidermique toxique. Le traitement par ce médicament doit être interrompu ou arrêté en cas d'apparition de bulles, de vésicules ou d'exfoliations sévères (voir rubrique Effets indésirables).
Sexe féminin, faible poids corporel et insuffisance rénale sous-jacente
Une exposition plus élevée à l'afatinib a été observée chez les patients de sexe féminin, les patients avec un poids corporel plus faible et ceux avec une insuffisance rénale sous-jacente (voir rubrique Propriétés pharmacocinétiques). Cela pourrait entraîner une augmentation du risque de développement d'effets indésirables, en particulier diarrhée, éruption cutanée/acné et stomatite. Une surveillance plus étroite est recommandée chez les patients présentant ces facteurs de risque.
Pneumopathie interstitielle diffuse (PID)
Des cas de PID ou des effets indésirables de type PID (tels qu'infiltration pulmonaire, pneumopathie inflammatoire, syndrome de détresse respiratoire aiguë, alvéolite allergique), y compris des cas d'évolution fatale, ont été rapportés chez des patients recevant GIOTRIF pour le traitement d'un CBNPC. Des effets indésirables de type PID ont été rapportés chez 0,7 % des patients traités avec
GIOTRIF dans l'ensemble des essais cliniques (incluant 0,5 % de patients ayant présenté des effets indésirables de type PID de grade CTCAE ≥ 3). Les patients avec des antécédents de PID n'ont pas été étudiés.
L'examen approfondi des patients présentant une apparition aiguë et/ou une aggravation inexpliquée de symptômes pulmonaires (dyspnée, toux, fièvre) est nécessaire afin d'écarter le diagnostic de PID. Le traitement avec ce médicament doit être interrompu pendant l'exploration de ces symptômes. Si une PID est diagnostiquée, GIOTRIF doit être arrêté définitivement et un traitement adapté doit être initié si nécessaire (voir rubrique Posologie et mode d'administration).
Insuffisance hépatique sévère
Des cas d'insuffisance hépatique, dont certains d'évolution fatale, ont été rapportés lors du traitement par ce médicament chez moins de 1 % des patients. Les facteurs de confusion chez ces patients incluaient une maladie hépatique préexistante et/ou des comorbidités associées à une progression du cancer sous-jacent. Une évaluation régulière de la fonction hépatique est recommandée chez les patients présentant une maladie hépatique préexistante. Dans les essais pivots, des augmentations de grade 3 de l'alanine aminotransférase (ALAT) et de l'aspartate aminotransférase (ASAT) ont été observées chez 2,4 % (LUX-Lung 3) et 1,6 % (LUX-Lung 8) des patients traités par 40 mg/jour, avec des tests hépatiques initiaux normaux. Dans l'essai LUX-Lung 3, les augmentations de l'ALAT et de l'ASAT de grade 3 étaient environ 3,5 fois plus fréquentes chez les patients avec des tests hépatiques initiaux anormaux. Les augmentations de l'ALAT et de l'ASAT de grade 3 n'ont pas été observées chez les patients ayant un bilan hépatique initial anormal dans l'essai LUX-Lung 8 (voir rubrique Effets indésirables).
Une interruption du traitement peut s'avérer nécessaire en cas de détérioration de la fonction hépatique (voir rubrique Posologie et mode d'administration). Chez les patients développant une insuffisance hépatique sévère sous GIOTRIF, le traitement doit être arrêté.
Perforations gastro-intestinales
Des cas de perforation gastro-intestinale, dont certains d'évolution fatale, ont été rapportés lors du traitement par GIOTRIF chez 0,2 % des patients inclus dans l'ensemble des essais cliniques contrôlés et randomisés. Dans la majorité des cas, la perforation gastro-intestinale était associée à d'autres facteurs de risque connus, incluant la prise concomitante de médicaments tels que des corticoïdes, des AINS ou des agents anti-angiogéniques, des antécédents d'ulcère gastro-intestinal, une maladie diverticulaire sous-jacente, l'âge ou la présence de métastases intestinales aux sites de perforation. Chez les patients traités par GIOTRIF développant une perforation gastro-intestinale, le traitement doit être définitivement arrêté.
Kératite
Les patients présentant des symptômes aigus ou s'aggravant, tels qu'inflammation de l'œil, larmoiement, sensibilité à la lumière, vision trouble, douleur oculaire et/ou œil rouge, doivent être adressés rapidement à un spécialiste en ophtalmologie. Si un diagnostic de kératite ulcéreuse est confirmé, le traitement doit être interrompu ou arrêté. Si une kératite est diagnostiquée, les bénéfices et les risques de la poursuite du traitement devront être soigneusement évalués. Ce médicament doit être utilisé avec prudence chez les patients ayant des antécédents de kératite, de kératite ulcéreuse ou de sécheresse oculaire sévère. L'utilisation de lentilles de contact est également un facteur de risque de kératite et d'ulcération (voir rubrique Effets indésirables).
Fonction ventriculaire gauche
Une dysfonction ventriculaire gauche a été associée à l'inhibition de HER2. Les données des essais cliniques disponibles ne suggèrent pas que ce médicament entraîne un effet indésirable sur la contractilité cardiaque. Toutefois, ce médicament n'a pas été étudié chez les patients présentant des anomalies de la fraction d'éjection ventriculaire gauche (FEVG) ou chez ceux ayant des antécédents cardiaques significatifs. Chez les patients avec des facteurs de risque cardiaque et ceux qui présentent des pathologies susceptibles de modifier la FEVG, une surveillance cardiaque, y compris la mesure de la FEVG avant et pendant le traitement, doit être envisagée. Chez les patients qui développent des signes/symptômes cardiaques significatifs pendant le traitement, une surveillance cardiaque, y compris la mesure de la FEVG, doit être envisagée.
Chez les patients ayant une fraction d'éjection inférieure à la limite inférieure de la normale de l'établissement, une consultation en cardiologie ainsi que l'interruption ou l'arrêt du traitement doivent être envisagés.
Interactions avec la P-glycoprotéine (P-gp)
La co-administration de puissants inducteurs de la P-gp peut réduire l'exposition à l'afatinib (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Lactose
Ce médicament contient du lactose. Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.
Diarrhée sévère
Déshydratation
Exposition au soleil
Exposition aux UV
Réaction cutanée sévère
Eruption bulleuse
Eruption vésiculeuse
Exfoliation cutanée
Syndrome de Stevens-Johnson
Femme
Sujet de faible poids corporel
Insuffisance rénale légère à modérée
Affection pulmonaire interstitielle
Antécédent de pathologie pulmonaire interstitielle
Affection hépatique
Détérioration de la fonction hépatique
Antécédent d'ulcère gastroduodénal
Pathologie diverticulaire intestinale
Métastases gastro-intestinales
Perforation gastro-intestinale
Inflammation oculaire
Larmoiement
Sensibilité oculaire à la lumière
Vision floue
Douleur oculaire
Yeux rouges
Kératite ulcéreuse
Antécédent de kératite
Antécédent de kératite ulcéreuse
Antécédent de sécheresse oculaire
Port de lentilles de contact
Facteurs de risque cardiovasculaire
Baisse de la fraction d'éjection ventriculaire gauche
Patiente en âge de procréer
Insuffisance rénale (15 < Clcr < 29 ml/mn)
GIOTRIF a une influence mineure sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. Pendant le traitement, des effets secondaires oculaires (conjonctivite, sécheresse oculaire, kératite) ont été rapportés chez certains patients (voir rubrique Effets indésirables) ; ces effets sont susceptibles d'affecter la capacité des patients à conduire ou à utiliser des machines.
Interactions avec les systèmes de transport des médicaments
Effets des inhibiteurs de la P-gp et de la protéine de résistance du cancer du sein (Breast Cancer Resistance Protein : BCRP) sur l'afatinib
Les études in vitro ont montré que l'afatinib est un substrat de la P-gp et de la BCRP. Lorsque le ritonavir, puissant inhibiteur de la P-gp et de la BCRP a été administré (à 200 mg deux fois par jour pendant 3 jours), 1 heure avant une dose unique de 20 mg de GIOTRIF, l'exposition à l'afatinib a augmenté de 48 % (aire sous la courbe [ASC0-∞]), et 39 % (concentration plasmatique maximale [Cmax]). En revanche, lorsque le ritonavir a été administré simultanément ou 6 heures après 40 mg de
GIOTRIF, la biodisponibilité relative de l'afatinib a été respectivement de 119 % (ASC0-∞) et 104 % (Cmax) et de 111 % (ASC0-∞) et 105 % (Cmax). Il est donc recommandé d'administrer les puissants inhibiteurs de la P-gp (notamment mais pas exclusivement, leritonavir, la ciclosporine A, le kétoconazole, l'itraconazole, l'érythromycine, le vérapamil, la quinidine, le tacrolimus, le nelfinavir, le saquinavir et l'amiodarone) le plus à distance possible de la prise d'afatinib en respectant, de préférence, un intervalle de 6 heures ou de 12 heures par rapport à la prise de GIOTRIF (voir rubrique Posologie et mode d'administration).
Effets des inducteurs de la P-gp sur l'afatinib
Un prétraitement par la rifampicine (600 mg une fois par jour pendant 7 jours), un puissant inducteur de la P-gp, a diminué l'exposition plasmatique à l'afatinib de 34 % (ASC0-∞) et 22 % (Cmax) après l'administration d'une dose unique de 40 mg de GIOTRIF. Les puissants inducteurs de la P-gp (notamment mais pas exclusivement, la rifampicine, la carbamazépine, la phénytoïne, le phénobarbital ou le millepertuis [Hypericum perforatum]) sont susceptibles de réduire l'exposition à l'afatinib (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Effets de l'afatinib sur les substrats de la P-gp
Sur la base des données in vitro, l'afatinib est un inhibiteur modéré de la P-gp. Cependant, au vu des données cliniques, il est considéré comme peu probable que le traitement par GIOTRIF entraîne des modifications des concentrations plasmatiques d'autres substrats de la P-gp.
Interactions avec la BCRP
Les études in vitro indiquent que l'afatinib est un substrat et un inhibiteur du transporteur BCRP. L'afatinib est susceptible d'augmenter la biodisponibilité de substrats du BCRP administrés par voie orale (notamment mais pas exclusivement, la rosuvastatine et la sulfasalazine).
Effet des aliments sur l'afatinib
La co-administration d'un repas riche en graisse avec GIOTRIF a conduit à une baisse significative de l'exposition à l'afatinib en réduisant la Cmax et l'ASC0-∞ respectivement de 50 % et 39 % environ. Ce médicament doit être administré en dehors des repas (voir rubriques Posologie et mode d'administration et Propriétés pharmacocinétiques).
GIOTRIF_04092019_AVIS_CT17638
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Télécharger le documentNoyau du comprimé : Lactose monohydraté, Cellulose microcristalline, Silice colloïdale, Crospovidone, Magnésium stéarate, Pelliculage : Hypromellose, Macrogol 400, Titane dioxyde, Talc, Polysorbate 80, Hydroxyde d'aluminium
BOEHRINGER INGELHEIM FRANCE
100 - 104 Avenue de France
75013
PARIS
Code UCD7 : 9398808
Code UCD13 : 3400893988084
Code CIS : 67904083
T2A médicament : Non
Laboratoire exploitant : BOEHRINGER INGELHEIM FRANCE
Prix vente TTC : 1575.87€
Taux de TVA : 2.1%
TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Non
Base de remboursement : 1575.87€
Taux SS : 100%
Agréments collectivités : Oui
Code acte pharmacie : PH1
Date AMM : 25/09/2013
Rectificatif AMM : 31/03/2025
Marque : GIOTRIF
Gamme : Sans gamme
Code GTIN13 : 3400927565700
Référence LPPR : Aucune
Pas d'information disponible
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