EVIPLERA
Les gammes de produits
Remboursable
Sur prescription seulement
Forme :
Comprimé pelliculé
Catégories :
Infectiologie - Parasitologie, Antiviraux systémiques, Autres association d'antiviraux pour le traitement des infections HIV, Emtricitabine + Rilpivirine + Ténofovir disoproxil
Principes actifs :
Emtricitabine, Rilpivirine, Ténofovir disoproxil
Infection par le VIH
Adulte de plus de 18 ans . Infection par le VIH (implicite)
1 comprimé 1 fois par jour au cours d'un repas avec de l'eau.
A avaler entier sans croquer, écraser, ni couper.
Voie orale
Bien
qu'il ait été démontré que l'efficacité virologique d'un traitement
antirétroviral réduise sensiblement le risque de transmission du VIH
par voie sexuelle, un risque de transmission ne peut être exclu. Des
précautions doivent être prises conformément aux recommandations
nationales afin de prévenir toute transmission.
PREVENIR IMMEDIATEMENT le médecin en cas de :
- Respiration profonde et rapide, fatigue ou somnolence, nausées, vomissements, douleurs abdominales.
- Signe d'inflammation ou d'infection.
- Problèmes osseux.
PREVENIR le médecin en cas de :
- Raideur articulaire, douleurs articulaires (surtout au niveau des hanches, des genoux et des épaules), mouvements difficiles.
- Diarrhées, vomissements, nausées.
Utiliser une METHODE DE CONTRACEPTION efficace chez les hommes et chez les femmes.
NE PAS PRENDRE de préparations à base de plantes contenant du millepertuis (Hypericum perforatum).
PRUDENCE en cas de conduite de véhicules ou d'utilisation de machines (fatigue, vertiges et somnolence).
Distension abdominale
Douleur
Douleur abdominale
Dyspepsie
Fatigue
Flatulence
Hypertriglycéridémie
Urticaire
Dépression
Diminution de l'appétit
Eruption maculopapuleuse
Hyperglycémie
Neutropénie
Sécheresse buccale
Somnolence
Rêves anormaux
Réaction allergique
Gêne abdominale
Humeur dépressive
Eruption pustuleuse
Diminution du taux d'hémoglobine
Diminution du nombre de plaquettes
Hyperbilirubinémie
Elévation des lipases sériques
Prurit cutané
Trouble du sommeil
Eruption vésiculo-bulleuse
Diminution du nombre de globules blancs
Augmentation de l'amylase
Dyschromie cutanée
Anémie
Hypokaliémie
Pancréatite
Protéinurie
Rhabdomyolyse
Faiblesse musculaire
Réaction cutanée sévère
Syndrome de Fanconi
Augmentation de la créatinine sanguine
Angioedème
Tubulopathie rénale proximale
Syndrome de restauration immunitaire
Hépatite
Insuffisance rénale aiguë
Insuffisance rénale chronique
Néphrite
Ostéomalacie
Myopathie
Acidose lactique
Néphrite interstitielle aiguë
Stéatose hépatique
Nécrose tubulaire aiguë
Diabète insipide néphrogénique
Conjonctivite
Fièvre
Hépatite auto-immune
Hypercholestérolémie
Maladie auto-immune
Maladie de Basedow
Prise de poids
Eosinophilie
Toxicité rénale
Atteinte rénale
Rétinite à cytomégalovirus
Ostéonécrose
Infection opportuniste
Infection mycobactérienne
Pneumopathie à Pneumocystis jiroveci
Phlyctène
Résumé du profil de sécurité d'emploi
L'association de la rilpivirine avec la combinaison fixe emtricitabine/ténofovir disoproxil a été étudiée chez des patients naïfs de tout traitement (études de phase III C209 et C215). Le traitement en comprimé unique (single-tablet regimen - STR), Eviplera, a été étudié chez des patients en succès virologique ayant changé pour ce traitement après un traitement contenant un IP boosté par le ritonavir (étude de phase III GS-US-264-0106) ou un traitement par éfavirenz/emtricitabine/ténofovir disoproxil (étude de phase IIb GS-US-264-0111). Chez les patients naïfs de tout traitement, les effets indésirables les plus fréquemment rapportés et dont la relation au traitement par le chlorhydrate de rilpivirine et l'emtricitabine/le ténofovir disoproxil a été considérée comme possible ou probable étaient des nausées (9 %), des vertiges (8 %), des rêves anormaux (8 %), des céphalées (6 %), des diarrhées (5 %) et des insomnies (5 %) (données groupées recueillies lors les études cliniques de phase III C209 et C215, voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques). Chez les patients en succès virologique ayant changé leur traitement pour
Eviplera, les effets indésirables les plus fréquemment rapportés et dont la relation au traitement par Eviplera a été considérée comme possible ou probable étaient une fatigue (3 %), des diarrhées (3 %), des nausées (2 %) et des insomnies (2 %) (données sur 48 semaines issues de l'étude de phase III GSUS-264-0106). Dans ces études, le profil de sécurité d'emploi de l'emtricitabine et du ténofovir disoproxil était comparable à celui qui a été observé lorsque chaque produit était administré avec d'autres agents antirétroviraux.
De rares cas d'effets indésirables de type insuffisance rénale, atteinte rénale et des événements peu fréquents de tubulopathie rénale proximale (y compris syndrome de Fanconi), entraînant parfois des anomalies osseuses (pouvant dans de rares cas favoriser la survenue de fractures), ont été rapportés chez des patients recevant du ténofovir disoproxil. Il est recommandé de surveiller la fonction rénale chez les patients recevant Eviplera (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
L'arrêt du traitement par Eviplera chez les patients co-infectés par le VIH et le VHB peut être associé à une exacerbation aiguë sévère de l'hépatite (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Tableau récapitulatif des effets indésirables
Les effets indésirables dont la relation au traitement par les composants d'Eviplera a été considérée comme au moins possible, lors des études cliniques et depuis leur commercialisation, sont présentés dans le tableau 2 ci-dessous par classe de systèmes d'organe et en fréquence. Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés suivant un ordre décroissant de gravité. On distingue les effets indésirables très fréquents (cas rapportés ≥ 1/10), fréquents (≥ 1/100, < 1/10), peu fréquents (≥ 1/1 000, < 1/100) ou rares (≥ 1/10 000, < 1/1 000).
Tableau 2 : Tableau récapitulatif des effets indésirables d'Eviplera sur la base de l'expérience acquise dans les études cliniques et depuis la commercialisation avec Eviplera et ses composants individuels
1 Effet indésirable identifié pour l'emtricitabine.
2 Effet indésirable identifié pour le chlorhydrate de rilpivirine.
3 Effet indésirable identifié pour le ténofovir disoproxil.
4 Lors de l'administration d'emtricitabine chez des patients pédiatriques, l'anémie a été fréquente et la dyschromie cutanée (augmentation de la pigmentation) a été très fréquente (voir rubrique Effets indésirables, Population pédiatrique).
5 Cet effet indésirable peut survenir à la suite d'une tubulopathie rénale proximale. En dehors de cette situation, il n'est pas considéré comme étant associé de manière causale au ténofovir disoproxil.
6 Cet effet indésirable a été identifié comme rare pour le ténofovir disoproxil. Il a aussi été identifié comme effet indésirable pour l'emtricitabine dans le cadre de la pharmacovigilance depuis la commercialisation mais il n'a pas été observé lors des études cliniques randomisées contrôlées menées chez des adultes, ou lors des études cliniques menées chez des patients pédiatriques infectés par le VIH avec l'emtricitabine. La catégorie de fréquence « peu fréquent » a été estimée d'après un calcul statistique basé sur le nombre total de patients exposés à l'emtricitabine lors de ces études cliniques (n = 1 563).
7 Cet effet indésirable a été identifié dans le cadre de la pharmacovigilance depuis la commercialisation d'Eviplera (association à dose fixe) mais n'a pas été observé lors des études cliniques randomisées contrôlées pour Eviplera. La catégorie de fréquence a été estimée d'après un calcul statistique basé sur le nombre total de patients exposés à Eviplera ou à tous ses composants lors des études cliniques randomisées contrôlées (n = 1 261). Voir rubrique Effets indésirables, Description de certains effets indésirables particuliers.
8 Cet effet indésirable a été identifié dans le cadre de la pharmacovigilance depuis la commercialisation pour le ténofovir disoproxil mais n'a pas été observé lors des études cliniques randomisées contrôlées ni dans le cadre du programme d'utilisation compassionnelle du ténofovir disoproxil. La catégorie de fréquence a été estimée d'après un calcul statistique basé sur le nombre total de patients exposés au ténofovir disoproxil lors des études cliniques randomisées contrôlées et dans le cadre du programme d'utilisation compassionnelle (n = 7 319).
Anomalies biologiques
Lipides
À la semaine 96 des études cliniques groupées de phase III C209 et C215 chez des patients naïfs de tout traitement, la variation moyenne par rapport à la valeur initiale, dans le bras rilpivirine, était de 5 mg/dl pour le cholestérol total (à jeun), de 4 mg/dl pour le cholestérol des lipoprotéines de haute densité (HDL) (à jeun), de 1 mg/dl pour le cholestérol des lipoprotéines de basse densité (LDL) (à jeun), et de −7 mg/dl pour les triglycérides (à jeun). À la semaine 48 de l'étude de phase III GS-US-264-0106 chez des patients en succès virologique ayant changé leur traitement à base d'IP boosté par le ritonavir pour Eviplera, la variation moyenne par rapport à la valeur initiale était de −24 mg/dl pour le cholestérol total (à jeun), de −2 mg/dl pour le cholestérol HDL (à jeun), de −16 mg/dl pour le cholestérol LDL (à jeun) et de −64 mg/dl pour les triglycérides (à jeun).
Description de certains effets indésirables particuliers
Insuffisance rénale
Eviplera pouvant engendrer une atteinte rénale, il est recommandé de surveiller la fonction rénale (voir rubriques Mises en garde spéciales et précautions d'emploi et Effets indésirables Résumé du profil de sécurité d'emploi). La tubulopathie rénale proximale s'est généralement résolue ou améliorée après l'arrêt du ténofovir disoproxil. Cependant, chez certains patients, la diminution de la ClCr ne s'est pas totalement résolue malgré l'arrêt du ténofovir disoproxil. Les patients présentant un risque d'insuffisance rénale (comme les patients présentant déjà des facteurs de risque rénaux, un stade avancé de la maladie liée au VIH ou ceux recevant un traitement concomitant par des médicaments néphrotoxiques) présentent un risque plus élevé de récupération incomplète de la fonction rénale malgré l'arrêt du ténofovir disoproxil (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Acidose lactique
Des cas d'acidose lactique ont été rapportés avec le ténofovir disoproxil seul ou en association avec d'autres antirétroviraux. Les patients présentant des facteurs de risque, tels qu'une maladie hépatique décompensée, ou les patients recevant un traitement concomitant connu pour induire une acidose lactique ont un risque accru de présenter une acidose lactique sévère, pouvant être fatale, pendant le traitement par ténofovir disoproxil.
Paramètres métaboliques
Une augmentation du poids corporel ainsi que des taux de lipides et de glucose sanguins peuvent survenir au cours d'un traitement antirétroviral (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Syndrome de Restauration Immunitaire
Chez les patients infectés par le VIH et présentant un déficit immunitaire sévère au moment de l'instauration du traitement par une association d'antirétroviraux, une réaction inflammatoire à des infections opportunistes asymptomatiques ou résiduelles peut se produire. Des maladies auto-immunes (comme la maladie de Basedow et l'hépatite auto-immune) ont également été rapportées ; cependant, le délai d'apparition décrit est plus variable et ces événements peuvent survenir plusieurs mois après l'instauration du traitement (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Ostéonécrose
Des cas d'ostéonécrose ont été rapportés, en particulier chez des patients présentant des facteurs de risque connus, un stade avancé de la maladie liée au VIH ou un traitement par association d'antirétroviraux au long cours. Leur fréquence de survenue n'est pas connue (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Réactions cutanées sévères
Des réactions cutanées sévères avec symptômes systémiques ont été rapportés avec Eviplera depuis sa commercialisation, notamment des éruptions cutanées accompagnées de fièvres, de phlyctènes, de conjonctivite, d'angiœdème, d'élévations des paramètres de la fonction hépatique et/ou d'éosinophilie (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Population pédiatrique
Les données de sécurité d'emploi actuellement disponibles chez les enfants âgés de moins de 18 ans sont insuffisantes. L'utilisation d'Eviplera n'est pas recommandée dans cette population (voir rubrique Posologie et mode d'administration).
Lors de l'administration de l'emtricitabine (l'un de composants d'Eviplera) chez des patients pédiatriques, les effets indésirables suivants ont été plus fréquemment observés en plus des effets indésirables rapportés chez l'adulte : l'anémie a été fréquente (9,5 %) et la dyschromie cutanée (augmentation de la pigmentation) a été très fréquente (31,8 %) chez les patients pédiatriques (voir rubrique Effets indésirables, Tableau récapitulatif des effets indésirables).
Autres populations particulières
Personnes âgées
Eviplera n'a pas été étudié chez les patients âgés de plus de 65 ans. Les patients âgés sont plus susceptibles de présenter une réduction de la fonction rénale. L'administration d'Eviplera à des patients âgés devra donc se faire avec une prudence particulière (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Patients présentant une insuffisance rénale
Le ténofovir disoproxil pouvant provoquer une toxicité rénale, il est recommandé de surveiller étroitement la fonction rénale chez les patients présentant une insuffisance rénale traités par Eviplera (voir rubriques Posologie et mode d'administration, Mises en garde spéciales et précautions d'emploi et Propriétés pharmacocinétiques).
Patients VIH co-infectés par le VHB ou le VHC
Le profil des effets indésirables de l'emtricitabine, du chlorhydrate de rilpivirine et du ténofovir disoproxil chez les patients co-infectés par le VIH/VHB ou le VIH/VHC était comparable à celui observé chez les patients infectés par le VIH sans co-infection. Toutefois, comme attendu pour cette catégorie de patients, les élévations des taux d'ASAT et d'ALAT ont été plus fréquentes que dans la population générale infectée par le VIH.
Exacerbation de l'hépatite après l'arrêt du traitement
Chez les patients infectés par le VIH et co-infectés par le VHB, des manifestations cliniques et biologiques de l'hépatite ont été observées après l'arrêt du traitement (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration - voir Annexe V.
Voir plus
Femmes en âge de procréer / contraception chez les hommes et les femmes
L'utilisation d'Eviplera doit s'accompagner d'une méthode de contraception efficace.
Grossesse
Aucune étude appropriée et contrôlée n'a été menée avec Eviplera ou ses composants chez la femme enceinte. Une quantité modérée de données chez la femme enceinte (entre 300 et 1 000 issues de grossesse) n'a mis en évidence aucun effet malformatif, ni toxique pour le fœtus ou le nouveau-né associé à la rilpivirine (voir rubriques Mises en garde spéciales et précautions d'emploi, Propriétés pharmacodynamiques et Propriétés pharmacocinétiques). Des niveaux d'exposition plus faibles à la rilpivirine ont été observés au cours de la grossesse, par conséquent la charge virale doit être étroitement surveillée. Un grand nombre de données chez la femme enceinte (plus de 1 000 issues de grossesse exposée) n'a mis en évidence aucun effet malformatif, ni toxique pour le fœtus ou le nouveau-né associé à l'emtricitabine et au ténofovir disoproxil.
Les études effectuées chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effets délétères directs ou indirects des composants d'Eviplera sur la reproduction (voir rubrique Données de sécurité préclinique.)
L'utilisation d'Eviplera peut être envisagée pendant la grossesse, si nécessaire.
Allaitement
L'emtricitabine et le ténofovir disoproxil sont excrétés dans le lait maternel. On ne sait pas si la rilpivirine passe dans le lait maternel. La rilpivirine est excrétée dans le lait chez le rat.
Il n'existe pas de données suffisantes sur les effets d'Eviplera chez les nouveau-nés/nourrissons.
En raison du risque d'effets indésirables chez les nourrissons allaités, les femmes devraient être avisées de ne pas allaiter si elles reçoivent Eviplera.
Afin d'éviter la transmission du virus au nourrisson, il est déconseillé aux femmes vivant avec le VIH d'allaiter leur nourrisson.
Fertilité
Aucune donnée relative à l'effet d'Eviplera sur la fertilité chez l'être humain n'est actuellement disponible. Les études effectuées chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effets délétères de l'emtricitabine, du chlorhydrate de rilpivirine ou du ténofovir disoproxil sur la fertilité.
Échec virologique et développement de résistance
Eviplera n'a pas été évalué chez les patients ayant présenté un échec virologique à un autre traitement antirétroviral, quel qu'il soit. Il n'existe pas de données suffisantes pour justifier l'utilisation d'Eviplera chez les patients ayant présenté un échec lors d'un traitement antérieur par INNTI. Les tests de résistance et/ou les données de résistance antérieures doivent guider l'utilisation d'Eviplera (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques).
Dans l'analyse d'efficacité groupée des deux études cliniques de phase III (C209 [ECHO]et C215 [THRIVE]) jusqu'à 96 semaines, les patients traités par emtricitabine/ténofovir disoproxil + rilpivirine avec une charge virale initiale (à l'entrée de l'étude) > 100 000 copies d'ARN VIH-1/ml présentaient un risque plus élevé d'échec virologique (17,6 % avec la rilpivirine contre 7,6 % avec l'éfavirenz) par rapport aux patients avec une charge virale initiale ≤ 100 000 copies d'ARN VIH-1/ml (5,9 % avec la rilpivirine contre 2,4 % avec l'éfavirenz). Les taux d'échec virologique chez les patients traités par emtricitabine/ténofovir disoproxil + rilpivirine aux semaines 48 et 96 étaient respectivement de 9,5 % et de 11,5 %, et de 4,2 % et 5,1 % dans le bras emtricitabine/ténofovir disoproxil + éfavirenz. La différence des taux de nouveaux échecs virologiques, dans les analyses de la semaine 48 à la semaine 96, entre les bras rilpivirine et éfavirenz n'était pas statistiquement significative. Les patients avec une charge virale initiale > 100 000 copies d'ARN-VIH-1/ml qui ont présenté un échec virologique ont eu un risque plus élevé d'émergence de résistance associée à la classe des INNTI. Les patients en échec virologique ont été plus nombreux sous rilpivirine que sous éfavirenz à développer une résistance associée à la lamivudine/l'emtricitabine (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques).
Risque cardiovasculaire
À des doses suprathérapeutiques (75 mg et 300 mg une fois par jour), la rilpivirine a été associée à un allongement de l'intervalle QTc sur l'électrocardiogramme (ECG) (voir rubriques Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions et Propriétés pharmacodynamiques). La rilpivirine à la dose recommandée de 25 mg une fois par jour n'est pas associée à un effet cliniquement significatif sur l'intervalle QTc. Eviplera doit être utilisé avec prudence lorsqu'il est administré en association avec des médicaments présentant un risque connu de torsades de pointes.
Co-administration d'autres médicaments
Eviplera ne doit pas être administré conjointement à d'autres médicaments contenant de l'emtricitabine, du ténofovir disoproxil, du ténofovir alafénamide ou d'autres analogues de la cytidine tels que la lamivudine (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions). Eviplera ne doit pas être administré conjointement au chlorhydrate de rilpivirine à moins que cela ne soit nécessaire pour l'adaptation de la dose avec la rifabutine (voir rubriques Posologie et mode d'administration et Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions). Eviplera ne doit pas être co-administré avec l'adéfovir dipivoxil (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
La co-administration d'Eviplera et de didanosine n'est pas recommandée (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Insuffisance rénale
Eviplera n'est pas recommandé chez les patients présentant une insuffisance rénale modérée ou sévère (ClCr < 50 ml/min). Les patients présentant une insuffisance rénale modérée ou sévère nécessitent une adaptation de l'intervalle entre les administrations d'emtricitabine et de ténofovir disoproxil qui ne peut pas être réalisée avec l'association fixe (voir rubriques Posologie et mode d'administration et Propriétés pharmacocinétiques). Eviplera doit être évité en cas d'utilisation concomitante ou récente d'un médicament néphrotoxique (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions). S'il est impossible d'éviter l'utilisation concomitante d'Eviplera et d'agents néphrotoxiques, la fonction rénale doit alors être surveillée chaque semaine (voir rubriques Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions et Effets indésirables).
Des cas d'insuffisance rénale aiguë faisant suite à l'instauration d'un traitement par anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS) à forte dose ou associant plusieurs AINS ont été rapportés chez des patients traités par le ténofovir disoproxil et présentant des facteurs de risque d'insuffisance rénale. Si Eviplera est administré avec un AINS, il convient d'effectuer une surveillance adéquate de la fonction rénale.
Des cas d'atteinte rénale, d'insuffisance rénale, d'augmentation du taux de créatinine, d'hypophosphatémie et de tubulopathie proximale (y compris syndrome de Fanconi) ont été rapportés dans le cadre de l'utilisation du ténofovir disoproxil dans la pratique clinique (voir rubrique Effets indésirables).
Il est recommandé de calculer la ClCr chez tous les patients avant l'initiation du traitement par Eviplera et également de surveiller la fonction rénale (ClCr et phosphate sérique) après deux à quatre semaines de traitement, après trois mois de traitement et tous les trois à six mois par la suite chez les patients ne présentant pas de facteurs de risque rénaux. Chez les patients présentant un risque d'insuffisance rénale, une surveillance plus fréquente de la fonction rénale est nécessaire.
Si le taux de phosphate sérique est < 1,5 mg/dl (0,48 mmol/l) ou si la ClCr devient < 50 ml/min chez tout patient recevant Eviplera, l'évaluation de la fonction rénale doit être répétée dans la semaine, y compris la mesure de la glycémie, de la kaliémie, et de la glycosurie (voir rubrique Effets indésirables, tubulopathie proximale). Comme Eviplera est une association fixe et qu'il est impossible de modifier l'intervalle posologique de chacun des composants, le traitement par Eviplera doit donc être interrompu chez les patients avec une ClCr confirmée < 50 ml/min ou un taux de phosphate sérique < 1,0 mg/dl (0,32 mmol/l). L'interruption du traitement par Eviplera doit aussi être envisagée en cas de dégradation progressive de la fonction rénale si aucune autre cause n'a été identifiée. Pour le cas où l'arrêt du traitement avec l'un des composants d'Eviplera est indiqué ou si une modification de la posologie est nécessaire, des formulations distinctes d'emtricitabine, de chlorhydrate de rilpivirine et de ténofovir disoproxil sont disponibles.
Effets osseux
Une sous-étude d'absorptiométrie biphotonique à rayons X (DXA) pour les deux études de phase III (C209 et C215) a évalué l'effet de la rilpivirine comparée au traitement contrôle sur les modifications de la densité minérale osseuse (DMO) et du contenu minéral osseux (CMO) du corps entier à la semaine 48 et à la semaine 96, sur la population totale et en fonction du traitement de fond. Les sousétudes DXA ont montré des réductions peu importantes mais statistiquement significatives de la DMO et du CMO du corps entier, par rapport aux valeurs à l'entrée dans l'étude. Ces réductions étaient similaires pour la rilpivirine et le traitement contrôle aux semaines 48 et 96. Il n'y avait aucune différence en termes d'évolution de la DMO et du CMO du corps entier par rapport à l'entrée dans l'étude, entre la rilpivirine et le traitement contrôle dans la population totale ou chez les patients recevant un traitement de fond comprenant du ténofovir disoproxil.
Des anomalies osseuses telles que l'ostéomalacie pouvant se manifester par des douleurs osseuses persistantes ou qui s'aggravent et pouvant dans de rares cas favoriser la survenue de fractures, peuvent être associées à une tubulopathie rénale proximale induite par le ténofovir disoproxil (voir rubrique Effets indésirables).
Des baisses de DMO ont été observées avec le ténofovir disoproxil dans des études cliniques contrôlées et randomisées sur des durées allant jusqu'à 144 semaines chez des patients infectés par le VIH ou le VHB. Ces diminutions de la DMO se sont généralement améliorées après l'arrêt du traitement.
Dans d'autres études (prospectives et transversales), les diminutions de la DMO les plus prononcées ont été observées chez les patients traités par le ténofovir disoproxil dans le cadre d'un schéma thérapeutique contenant un inhibiteur de protéase (IP) potentialisé. Globalement, compte tenu des anomalies osseuses associées au ténofovir disoproxil et des limites des données à long terme sur l'impact du ténofovir disoproxil sur l'état osseux et le risque de fractures, il convient d'envisager d'autres schémas thérapeutiques pour les patients atteints d'ostéoporose ou ayant des antécédents de fractures osseuses.
La suspicion ou la détection d'anomalies osseuses doit imposer une consultation appropriée.
Patients co-infectés par le VIH et le virus de l'hépatite B ou C
Les patients atteints d'une hépatite chronique B ou C et traités par association d'antirétroviraux présentent un risque accru de développer des effets indésirables hépatiques sévères et potentiellement fatals.
Les médecins doivent se référer aux recommandations actuelles pour la prise en charge thérapeutique optimale de l'infection par le VIH chez les patients co-infectés par le VHB.
En cas d'administration concomitante d'un traitement antiviral de l'hépatite B ou C, veuillez consulter le Résumé des Caractéristiques du Produit de ces médicaments.
La sécurité et l'efficacité d'Eviplera n'ont pas été établies pour le traitement de l'infection chronique à VHB. Des études pharmacodynamiques ont montré que l'emtricitabine et le ténofovir, administrés seuls et en association, étaient actifs sur le VHB (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques).
L'arrêt du traitement par Eviplera chez les patients co-infectés par le VIH et le VHB peut être associé à une exacerbation aiguë sévère de l'hépatite. Les patients co-infectés par le VIH et le VHB arrêtant le traitement par Eviplera doivent être étroitement surveillés aux plans clinique et biologique pendant au moins plusieurs mois après l'arrêt du traitement. Si nécessaire, une reprise du traitement contre l'hépatite B pourra s'imposer. Chez les patients atteints d'une maladie hépatique avancée ou de cirrhose, l'arrêt du traitement n'est pas recommandé car l'exacerbation post-traitement de l'hépatite pourrait entraîner une décompensation hépatique.
Maladie hépatique
La sécurité et l'efficacité d'Eviplera n'ont pas été établies chez les patients présentant des troubles sous-jacents significatifs de la fonction hépatique. La pharmacocinétique de l'emtricitabine n'a pas été étudiée chez les patients présentant une insuffisance hépatique. La métabolisation de l'emtricitabine par les enzymes du foie n'étant pas significative, l'impact d'une insuffisance hépatique devrait donc être limité. Aucune adaptation de la posologie n'est nécessaire pour le chlorhydrate de rilpivirine chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère ou modérée (score de CPT : classe A ou B). Le chlorhydrate de rilpivirine n'a pas été étudié chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère (score de CPT : classe C). La pharmacocinétique du ténofovir a été étudiée chez les patients atteints d'insuffisance hépatique et aucune adaptation de la dose n'est apparue nécessaire chez ces patients.
Il est peu probable qu'une adaptation de la posologie soit nécessaire pour Eviplera chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère ou modérée (voir rubriques Posologie et mode d'administration et Propriétés pharmacocinétiques). Eviplera doit être utilisé avec prudence chez les patients avec une insuffisance hépatique modérée (score de CPT : classe B) et n'est pas recommandé chez les patients avec une insuffisance hépatique sévère (score de CPT : classe C).
Les patients ayant des troubles préexistants de la fonction hépatique (y compris une hépatite chronique active) ont, au cours d'un traitement par association d'antirétroviraux, une fréquence plus élevée d'anomalies de la fonction hépatique et doivent faire l'objet d'une surveillance appropriée. Chez ces patients, en cas d'aggravation confirmée de l'atteinte hépatique, l'interruption ou l'arrêt du traitement devra être envisagé.
Réactions cutanées sévères
Des cas de réactions cutanées sévères avec symptômes systémiques ont été rapportés avec Eviplera depuis sa commercialisation, notamment mais pas seulement des éruptions cutanées accompagnées de fièvre, de phlyctènes, de conjonctivite, d'angiœdème, d'élévations des paramètres de la fonction hépatique et/ou d'éosinophilie. Ces symptômes se sont résolus suite à l'arrêt d'Eviplera. Dès lors que des réactions cutanées et/ou affectant les muqueuses sont observées, Eviplera doit être arrêté et une prise en charge appropriée doit être instaurée.
Poids corporel et paramètres métaboliques
Une augmentation du poids corporel ainsi que des taux de lipides et de glucose sanguins peuvent survenir au cours d'un traitement antirétroviral. De telles modifications peuvent en partie être liées au contrôle de la maladie et au mode de vie. Si pour les augmentations des taux de lipides, il est bien établi dans certains cas qu'il existe un effet du traitement, aucun lien n'est clairement établi entre une prise de poids et un quelconque traitement antirétroviral. Le suivi des taux de lipides et de glucose sanguins devra tenir compte des recommandations en vigueur encadrant les traitements contre le VIH. Les troubles lipidiques devront être pris en charge de façon appropriée.
Dysfonctionnement mitochondrial à la suite d'une exposition in utero
Les analogues nucléos(t)idiques peuvent avoir un impact plus ou moins sévère sur la fonction mitochondriale, l'effet le plus marqué étant observé avec la stavudine, la didanosine et la zidovudine. Des cas de dysfonctionnement mitochondrial ont été rapportés chez des nourrissons non infectés par le VIH, exposés in utero et/ou en période post-natale à des analogues nucléosidiques ; il s'agissait majoritairement d'associations comportant de la zidovudine. Les effets indésirables principalement rapportés sont des atteintes hématologiques (anémie, neutropénie) et des troubles métaboliques (hyperlactatémie, hyperlipasémie). Ces effets indésirables ont souvent été transitoires. Des troubles neurologiques d'apparition tardive ont été rapportés dans de rares cas (hypertonie, convulsions, troubles du comportement). Le caractère transitoire ou permanent de ces troubles neurologiques n'est pas établi à ce jour. Ces données doivent être prises en compte chez tout enfant exposé in utero à des analogues nucléos(t)idiques qui présente des manifestations cliniques sévères d'étiologie inconnue, en particulier des manifestations neurologiques. Ces données ne modifient pas les recommandations actuelles nationales quant à l'utilisation d'un traitement antirétroviral chez la femme enceinte dans la prévention de la transmission materno-fœtale du VIH.
Syndrome de Restauration Immunitaire
Chez les patients infectés par le VIH et présentant un déficit immunitaire sévère au moment de l'instauration du traitement par association d'antirétroviraux, une réaction inflammatoire à des infections opportunistes asymptomatiques ou résiduelles peut se produire et entraîner des manifestations cliniques graves ou une aggravation des symptômes. De telles réactions ont été observées classiquement au cours des premières semaines ou des premiers mois de traitement par association d'antirétroviraux. A titre d'exemples pertinents on peut noter : les rétinites à cytomégalovirus, les infections mycobactériennes disséminées et/ou localisées, et les pneumopathies à Pneumocystis jirovecii. Tout symptôme inflammatoire doit être évalué et un traitement être instauré si nécessaire.
Des maladies auto-immunes (comme la maladie de Basedow et l'hépatite auto-immune) ont également été rapportées dans le cadre d'une restauration immunitaire ; cependant, le délai d'apparition décrit est plus variable et ces événements peuvent survenir plusieurs mois après l'instauration du traitement.
Ostéonécrose
L'étiologie est considérée comme multifactorielle (incluant l'utilisation de corticoïdes, la consommation d'alcool, une immunosuppression sévère, un indice de masse corporelle élevé), cependant des cas d'ostéonécrose ont été rapportés en particulier chez des patients à un stade avancé de la maladie liée au VIH et/ou ayant un traitement par association d'antirétroviraux au long cours. Il est conseillé aux patients de solliciter un avis médical s'ils éprouvent des douleurs et des arthralgies, une raideur articulaire ou des difficultés pour se mouvoir.
Personnes âgées
Eviplera n'a pas été étudié chez les patients âgés de plus de 65 ans. Les patients âgés sont plus susceptibles de présenter une réduction de la fonction rénale. L'administration d'Eviplera à des patients âgés devra donc se faire avec une prudence particulière (voir rubriques Posologie et mode d'administration et Propriétés pharmacocinétiques).
Grossesse
Des expositions plus faibles à la rilpivirine ont été observées lors de la prise quotidienne de 25 mg de rilpivirine au cours de la grossesse. Dans les études de phase III (C209 et C215), une exposition plus faible à la rilpivirine, équivalente à celle observée au cours de la grossesse, a été associée à une augmentation du risque d'échec virologique, par conséquent la charge virale doit être étroitement surveillée (voir rubriques Fertilité, grossesse et allaitement, Propriétés pharmacodynamiques et Propriétés pharmacocinétiques). Une autre alternative serait d'envisager un changement de traitement antirétroviral.
Excipients
Eviplera contient du lactose monohydraté. Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.
Eviplera contient un colorant, appelé laque aluminique de jaune orangé S (E110), qui peut provoquer des réactions allergiques.
Surveillance fonction rénale
Risque rénal
Phosphatémie < 0,48 mmol/l
Ostéoporose
Anomalie osseuse
Hépatite B
Hépatite C
Insuffisance hépatique modérée
Atteinte hépatique
Réaction cutanéomuqueuse (sevère)
Surveillance cholestérolémie
Surveillance triglycéridémie
Surveillance glycémie
Troubles lipidiques
Syndrome de restauration immunitaire
Syndrome inflammatoire
Ostéonécrose
Consommation d'alcool
Sujet de plus de 65 ans
Insuffisance rénale (50 < Clcr < 80 ml/mn)
Patiente en âge de procréer
Homme fertile
Eviplera n'a aucun effet ou qu'un effet négligeable sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. Les patients doivent toutefois être informés qu'une fatigue, des vertiges et une somnolence ont été rapportés au cours de traitements avec les composants d'Eviplera (voir rubrique Effets indésirables). Ces éléments sont à prendre en compte lorsque l'on évalue la capacité d'un patient à conduire ou à utiliser une machine.
Étant donné qu'Eviplera contient de l'emtricitabine, du chlorhydrate de rilpivirine et du ténofovir disoproxil, toutes les interactions qui ont été identifiées avec ces principes actifs de façon individuelle peuvent se produire avec Eviplera. Les études d'interaction avec ces principes actifs n'ont été réalisées que chez l'adulte.
La rilpivirine est essentiellement métabolisée par le CYP3A. Les médicaments qui induisent ou inhibent le CYP3A peuvent donc affecter la clairance de la rilpivirine (voir rubrique Propriétés pharmacocinétiques).
Utilisation concomitante contre-indiquée
Une réduction des concentrations plasmatiques de rilpivirine a été observée lors de l'administration d'Eviplera en association avec des médicaments inducteurs du CYP3A, ce qui pourrait potentiellement entraîner une perte d'efficacité d'Eviplera (voir rubrique Contre-indications).
Une réduction des concentrations plasmatiques de rilpivirine (en raison de l'augmentation du pH gastrique) a été observée lors de l'administration d'Eviplera en association avec des inhibiteurs de la pompe à protons, ce qui pourrait potentiellement entraîner une perte d'efficacité d'Eviplera (voir rubrique Contre-indications).
Utilisation concomitante non recommandée
Eviplera ne doit pas être co-administré avec d'autres médicaments contenant de l'emtricitabine, du ténofovir disoproxil ou du ténofovir alafénamide. Eviplera ne doit pas être administré conjointement au chlorhydrate de rilpivirine à moins que cela ne soit nécessaire pour l'adaptation de la dose avec la rifabutine (voir rubrique Posologie et mode d'administration).
En raison de similarités avec l'emtricitabine, Eviplera ne doit pas être co-administré avec d'autres analogues de la cytidine tels que la lamivudine (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi). Eviplera ne doit pas être coadministré avec l'adéfovir dipivoxil.
Didanosine
La co-administration d'Eviplera avec la didanosine n'est pas recommandée (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi et tableau 1).
Médicaments éliminés par voie rénale
L'emtricitabine et le ténofovir étant principalement éliminés par les reins, la co-administration d'Eviplera avec des médicaments diminuant la fonction rénale ou entrant en compétition pour la sécrétion tubulaire active (le cidofovir, par ex.) peut accroître la concentration sérique de l'emtricitabine, du ténofovir et/ou des médicaments co-administrés.
L'utilisation d'Eviplera doit être évitée en cas d'utilisation concomitante ou récente d'un médicament néphrotoxique. Il peut s'agir par exemple, mais pas exclusivement, d'aminosides, d'amphotéricine B, de foscarnet, de ganciclovir, de pentamidine, de vancomycine, de cidofovir ou d'interleukine-2 (appelée également aldesleukine).
Autres INNTI
Il n'est pas recommandé d'administrer Eviplera en association avec d'autres INNTI.
Utilisation concomitante pour laquelle la prudence est recommandée
Inhibiteurs des enzymes du cytochrome P450
Une augmentation des concentrations plasmatiques de rilpivirine a été observée lors de l'administration d'Eviplera en association avec des médicaments inhibant l'activité enzymatique du CYP3A.
Médicaments allongeant l'intervalle QT
Eviplera doit être utilisé avec prudence lorsqu'il est administré en association avec des médicaments ayant un risque connu de torsades de pointes. Il existe des données limitées sur l'éventualité d'une interaction pharmacodynamique entre la rilpivirine et les médicaments qui allongent l'intervalle QTc sur l'électrocardiogramme. Une étude sur des sujets sains a montré que des doses suprathérapeutiques de rilpivirine (75 mg une fois par jour et 300 mg une fois par jour) allongent l'intervalle QTc sur l'ECG (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques).
Substrats de la glycoprotéine P
La rilpivirine inhibe la glycoprotéine P (P-gp) in vitro (CI50 : 9,2 μM). Dans une étude clinique, la rilpivirine n'a pas modifié de manière significative la pharmacocinétique de la digoxine. Cependant, il ne peut être exclu que la rilpivirine puisse augmenter l'exposition à d'autres médicaments transportés par la P-gp qui sont plus sensibles à l'inhibition de la P-gp intestinale, tels que le dabigatran étexilate.
La rilpivirine inhibe in vitro le transporteur MATE-2K avec une CI50 < 2,7 nM. Les conséquences cliniques de cette observation ne sont actuellement pas connues.
Autres interactions
Les interactions entre Eviplera ou ses composants individuels et les médicaments co-administrés sont listées dans le tableau 1 ci-dessous (« ↑ » représente une augmentation, « ↓ » une diminution et « ↔ » l'absence de changement).
Tableau 1 : Interactions entre Eviplera ou ses composants individuels et d'autres médicaments
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Médicament par classes thérapeutiques |
Effets sur les concentrations de médicament. Pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin |
Recommandation concernant la co- administration avec Eviplera |
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ANTI-INFECTIEUX |
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Antirétroviraux |
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Inhibiteurs nucléosidiques ou nucléotidi |
ques de la transcriptase inverse (I |
NTI/IN[t]TI) |
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Didanosine/Emtricitabine |
Interaction non étudiée. |
La co-administration d'Eviplera avec la didanosine n'est pas recommandée (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Une exposition systémique accrue à la didanosine peut augmenter le risque d'effets indésirables liés à la didanosine. Dans de rares cas, des pancréatites et des acidoses lactiques, parfois fatales, ont été rapportées. La co-administration du ténofovir disoproxil avec la didanosine à une dose de 400 mg par jour a été associée à une baisse significative du taux de CD4+, pouvant être due à une interaction intracellulaire ayant pour effet d'augmenter les taux de didanosine phosphorylée (c'est-à-dire active). Dans plusieurs associations testées pour le traitement de l'infection par le VIH-1, la co-administration d'un plus faible dosage de didanosine (250 mg) avec le ténofovir disoproxil a été associée à des taux élevés d'échec virologique. |
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Didanosine (400 mg une fois par jour)/ Rilpivirine1 |
Didanosine : ASC : ↑ 12 % Cmin : N/A Cmax : ↔
Rilpivirine : ASC : ↔ Cmin : ↔ Cmax : ↔ |
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Didanosine/Ténofovir disoproxil |
La co-administration du ténofovir disoproxil avec la didanosine entraîne une augmentation de 40 à 60 % de l'exposition systémique à la didanosine. |
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Inhibiteurs de la protéase (IP) boostés ( |
administrés en association avec un |
e faible dose de ritonavir) |
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Atazanavir/Ritonavir/ Emtricitabine |
Interaction non étudiée. |
La co-administration d'Eviplera avec des |
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Atazanavir/Ritonavir/Rilpivirine |
Interaction non étudiée. |
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Atazanavir (300 mg une fois par jour)/ Ritonavir (100 mg une fois par jour)/ Ténofovir disoproxil (245 mg une fois par jour) |
Atazanavir : ASC : ↓ 25 % Cmax : ↓ 28 % Cmin : ↓ 26 %
Ténofovir : ASC : ↑ 37 % Cmax : ↑ 34 % Cmin : ↑ 29 % |
inhibiteurs de la protéase boostés par le ritonavir provoque une augmentation des concentrations plasmatiques de rilpivirine (inhibition des enzymes CYP3A).
Aucune adaptation de la posologie nécessaire. |
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Darunavir/Ritonavir/ Emtricitabine |
Interaction non étudiée. |
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Darunavir (800 mg une fois par jour)/ Ritonavir (100 mg une fois par jour)/ Rilpivirine1 |
Darunavir : ASC : ↔ Cmin : ↓ 11 % Cmax : ↔
Rilpivirine : ASC : ↑ 130 % Cmin : ↑ 178 % Cmax : ↑ 79 % |
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Darunavir (300 mg une fois par jour)/ Ritonavir (100 mg une fois par jour)/ Ténofovir disoproxil (245 mg une fois par jour) |
Darunavir : ASC : ↔ Cmin : ↔
Ténofovir : ASC : ↑ 22 % Cmin : ↑ 37 % |
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Lopinavir/Ritonavir/ Emtricitabine |
Interaction non étudiée. |
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Lopinavir (400 mg deux fois par jour)/ Ritonavir (100 mg deux fois par jour)/ Rilpivirine1 (capsule molle) |
Lopinavir : ASC : ↔ Cmin : ↓ 11 % Cmax : ↔
Rilpivirine : ASC : ↑ 52 % Cmin : ↑ 74 % Cmax : ↑ 29 % |
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Lopinavir (400 mg deux fois par jour)/ Ritonavir (100 mg deux fois par jour)/ Ténofovir disoproxil (245 mg une fois par jour) |
Lopinavir/Ritonavir : ASC : ↔ Cmax : ↔ Cmin : ↔
Ténofovir : ASC : ↑ 32 % Cmax : ↔ Cmin : ↑ 51 % |
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Antagonistes de CCR5 |
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Maraviroc/Emtricitabine |
Interaction non étudiée. |
Aucune interaction médicamenteuse cliniquement significative n'est attendue.
Aucune adaptation de la posologie nécessaire. |
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Maraviroc/Rilpivirine |
Interaction non étudiée. |
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Maraviroc (300 mg deux fois par jour)/ Ténofovir disoproxil (245 mg une fois par jour) |
ASC : ↔ Cmax : ↔ Concentrations de ténofovir non mesurées, aucun effet n'est attendu |
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Inhibiteurs de l'intégrase |
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Raltégravir/Emtricitabine |
Interaction non étudiée. |
Aucune interaction médicamenteuse cliniquement significative n'est attendue.
Aucune adaptation de la posologie nécessaire. |
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Raltégravir/Rilpivirine |
Raltégravir : ASC : ↑ 9 % Cmin : ↑ 27 % Cmax : ↑ 10 %
Rilpivirine : ASC : ↔ |
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Cmin : ↔ Cmax : ↔ |
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Raltégravir (400 mg deux fois par jour)/ Ténofovir disoproxil |
Raltégravir : ASC : ↑ 49 % C12h : ↑ 3 % Cmax : ↑ 64 % (mécanisme d'interaction inconnu)
Ténofovir : ASC : ↓ 10 % C12h : ↓ 13 % Cmax : ↓ 23 % |
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Autres agents antiviraux |
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Lédipasvir/Sofosbuvir (90 mg/400 mg une fois par jour)/Emtricitabine/Rilpivirine/Ténofovir disoproxil (200 mg/25 mg/245 mg une fois par jour) |
Lédipasvir : ASC : ↔ Cmax : ↔ Cmin : ↔
Sofosbuvir : ASC : ↔ Cmax : ↔
GS-3310074 : ASC : ↔ Cmax : ↔ Cmin : ↔
Emtricitabine : ASC : ↔ Cmax : ↔ Cmin : ↔
Rilpivirine : ASC : ↔ Cmax : ↔ Cmin : ↔
Ténofovir : ASC : ↑ 40 % Cmax : ↔ Cmin : ↑ 91 % |
Aucune adaptation de la posologie n'est recommandée. L'exposition accrue au ténofovir pourrait potentialiser les effets indésirables associés au ténofovir disoproxil, y compris les troubles rénaux. La fonction rénale doit être étroitement surveillée (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi). |
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Sofosbuvir/Velpatasvir (400 mg/100 mg une fois par jour)/ Emtricitabine/Rilpivirine/Ténofovir disoproxil (200 mg/25 mg/245 mg une fois par jour) |
Sofosbuvir : ASC : ↔ Cmax : ↔
GS-3310074 : ASC : ↔ Cmax : ↔ Cmin : ↔
Velpatasvir : ASC : ↔ Cmax : ↔ Cmin : ↔
Emtricitabine : ASC : ↔ Cmax : ↔ Cmin : ↔
Rilpivirine : ASC : ↔ |
Aucune adaptation de la posologie n'est recommandée. L'exposition accrue au ténofovir pourrait potentialiser les effets indésirables associés au ténofovir disoproxil, y compris les troubles rénaux. La fonction rénale doit être étroitement surveillée (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi). |
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Cmax : ↔ Cmin : ↔
Ténofovir : ASC : ↑ 40 % Cmax : ↑ 44 % Cmin : ↑ 84 % |
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Sofosbuvir/Velpatasvir/ Voxilaprévir (400 mg/100 mg/ 100 mg + 100 mg une fois par jour)5/Rilpivirine/Emtricitabine (25 mg/200 mg une fois par jour)6 |
Interaction non étudiée avec Eviplera
Attendu : Sofosbuvir : ASC : ↔ Cmax : ↔
GS-3310074 : ASC : ↔ Cmax : ↔ Cmin : ↔
Velpatasvir : ASC : ↔ Cmax : ↔ Cmin : ↔
Voxilaprévir : ASC : ↔ Cmax : ↔ Cmin : ↔
Rilpivirine : ASC : ↔ Cmin : ↔ Cmax : ↔
Emtricitabine : ASC : ↔ Cmax : ↔ Cmin : ↔
Ténofovir : ASC : ↑ Cmax : ↑ Cmin : ↑ |
Aucune adaptation de la posologie n'est recommandée. L'exposition accrue au ténofovir pourrait potentialiser les effets indésirables associés au ténofovir disoproxil, y compris les troubles rénaux. La fonction rénale doit être étroitement surveillée (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi). |
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Sofosbuvir/Emtricitabine |
Interaction non étudiée. |
Aucune adaptation de la posologie nécessaire. |
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Sofosbuvir (400 mg une fois par jour)/Rilpivirine (25 mg une fois par jour) |
Sofosbuvir : ASC : ↔ Cmax : ↑ 21 %
GS-3310074 : ASC : ↔ Cmax : ↔
Rilpivirine : ASC : ↔ Cmax : ↔ Cmin : ↔ |
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Sofosbuvir/Ténofovir disoproxil |
Interaction non étudiée. |
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Ribavirine/Ténofovir disoproxil |
Ribavirine : ASC : ↔ Cmax : ↔ Cmin : N/A |
Aucune adaptation de la posologie nécessaire. |
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Agents antiviraux contre le virus de l'herpès |
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Famciclovir/Emtricitabine |
Famciclovir : ASC : ↔ Cmax : ↔ Cmin : N/A
Emtricitabine : ASC : ↔ Cmax : ↔ Cmin : N/A |
Aucune adaptation de la posologie nécessaire. |
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Antifongiques |
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Kétoconazole/Emtricitabine |
Interaction non étudiée. |
L'administration concomitante d'Eviplera et d'azolés antifongiques peut provoquer une augmentation des concentrations plasmatiques de rilpivirine (inhibition des enzymes CYP3A).
Aucune adaptation de la posologie n'est nécessaire pour une dose de 25 mg de rilpivirine. |
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Kétoconazole (400 mg une fois par jour)/Rilpivirine1 Fluconazole2 Itraconazole2 Posaconazole2 Voriconazole2 |
Kétoconazole : ASC : ↓ 24 % Cmin : ↓ 66 % Cmax : ↔
Rilpivirine : ASC : ↑ 49 % Cmin : ↑ 76 % Cmax : ↑ 30 % |
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Kétoconazole/Ténofovir disoproxil |
Interaction non étudiée. |
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Antimycobactériens |
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Rifabutine/Emtricitabine |
Interaction non étudiée. |
La co-administration est susceptible d'entraîner une baisse significative des concentrations plasmatiques de rilpivirine (induction des enzymes CYP3A). Lorsqu'Eviplera est coadministré avec la rifabutine, il est recommandé de prendre un comprimé supplémentaire de rilpivirine à 25 mg par jour conjointement à Eviplera pendant toute la durée de la co-administration de la rifabutine. |
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Rifabutine (300 mg une fois par jour)/ Rilpivirine3 Rifabutine (300 mg une fois par jour)/ Rilpivirine (25 mg une fois par jour) |
Rifabutine : ASC : ↔ Cmin : ↔ Cmax : ↔
25-O- désacétyl-rifabutine : ASC : ↔ Cmin : ↔ Cmax : ↔
Rilpivirine : ASC : ↓ 42 % Cmin : ↓ 48 % Cmax : ↓ 31 %
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Rifabutine (300 mg une fois par jour)/ Rilpivirine (50 mg une fois par jour) |
Rilpivirine : ASC : ↑ 16 %* Cmin : ↔* Cmax : ↑ 43 %* *par rapport à la prise de 25 mg de rilpivirine seule une fois par jour |
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Rifabutine/Ténofovir disoproxil |
Interaction non étudiée. |
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Rifampicine/Emtricitabine |
Interaction non étudiée. |
Eviplera ne doit pas être utilisé en association avec la rifampicine car cette association est susceptible d'entraîner une baisse significative des concentrations plasmatiques de rilpivirine (induction des enzymes CYP3A). Cela pourrait entraîner une perte d'efficacité d'Eviplera (voir rubrique Contre-indications). |
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Rifampicine (600 mg une fois par jour)/ Rilpivirine1 |
Rifampicine : ASC : ↔ Cmin : N/A Cmax : ↔
25-désacétyl-rifampicine : ASC : ↓ 9 % Cmin : N/A Cmax : ↔
Rilpivirine : ASC : ↓ 80 % |
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Cmin : ↓ 89 % Cmax : ↓ 69 % |
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Rifampicine (600 mg une fois par jour)/ Ténofovir disoproxil (245 mg une fois par jour) |
Rifampicine : ASC : ↔ Cmax : ↔
Ténofovir : ASC : ↔ Cmax : ↔ |
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Rifapentine2 |
Interaction avec les composants d'Eviplera non étudiée. |
Eviplera ne doit pas être utilisé en association avec la rifapentine car cette association est susceptible d'entraîner une baisse significative des concentrations plasmatiques de rilpivirine (induction des enzymes CYP3A). Cela pourrait entraîner une perte d'efficacité d'Eviplera (voir rubrique Contre-indications). |
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Antibiotiques macrolides |
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Clarithromycine Erythromycine |
Interaction avec les composants d'Eviplera non étudiée. |
L'association d'Eviplera avec ces antibiotiques macrolides peut provoquer une augmentation des concentrations plasmatiques de rilpivirine (inhibition des enzymes CYP3A).
Dans la mesure du possible, d'autres traitements comme l'azithromycine doivent être envisagés. |
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ANTICONVULSIVANTS |
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Carbamazépine Oxcarbazépine Phénobarbital Phénytoïne |
Interaction avec les composants d'Eviplera non étudiée. |
Eviplera ne doit pas être utilisé en association avec ces anticonvulsivants car cela peut provoquer une baisse significative des concentrations plasmatiques de rilpivirine (induction des enzymes CYP3A). Cela pourrait entraîner une perte d'efficacité d'Eviplera (voir rubrique Contre-indications). |
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GLUCOCORTICOÏDES |
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Dexaméthasone (systémique, sauf en cas d'administration d'une dose unique) |
Interaction avec les composants d'Eviplera non étudiée. |
Eviplera ne doit pas être utilisé en association avec la dexaméthasone systémique (sauf s'il s'agit d'une dose unique) car cela peut provoquer une baisse dosedépendante significative des concentrations plasmatiques de rilpivirine (induction des enzymes CYP3A). Cela pourrait entraîner une perte d'efficacité d'Eviplera (voir rubrique Contre-indications).
D'autres traitements doivent |
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être envisagés, notamment en cas d'utilisation sur le long terme. |
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INHIBITEURS DE LA POMPE A PRO |
TONS |
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Oméprazole/Emtricitabine |
Interaction non étudiée. |
Eviplera ne doit pas être utilisé en association avec des inhibiteurs de la pompe à protons car cette association est susceptible d'entraîner une baisse significative des concentrations plasmatiques de rilpivirine (absorption moindre, augmentation du pH gastrique). Cela pourrait entraîner une perte d'efficacité d'Eviplera (voir rubrique Contre-indications). |
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Oméprazole (20 mg une fois par jour)/ Rilpivirine1 Lansoprazole2 Rabéprazole2 Pantoprazole2 Ésoméprazole2 |
Oméprazole : ASC : ↓ 14 % Cmin : N/A Cmax : ↓ 14 %
Rilpivirine : ASC : ↓ 40 % Cmin : ↓ 33 % Cmax : ↓ 40 % |
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Oméprazole/Ténofovir disoproxil |
Interaction non étudiée. |
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ANTAGONISTES DES RÉCEPTEURS |
H2 |
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Famotidine/Emtricitabine |
Interaction non étudiée. |
L'association d'Eviplera avec des antagonistes des récepteurs H2 doit se faire avec une grande prudence car cela peut provoquer une baisse significative des concentrations plasmatiques de rilpivirine (absorption moindre, augmentation du pH gastrique). Seuls les antagonistes des récepteurs H2 pouvant être administrés à raison d'une fois par jour doivent être utilisés. La prise des antagonistes des récepteurs H2 doit se faire selon un schéma posologique bien défini, au moins 12 heures avant ou au moins 4 heures après la prise d'Eviplera. |
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Famotidine (dose unique de 40 mg prise 12 heures avant la rilpivirine)/ Rilpivirine1
Cimétidine2 Nizatidine2 Ranitidine2 |
Rilpivirine : ASC : ↓ 9 % Cmin : N/A Cmax : ↔ |
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Famotidine (dose unique de 40 mg prise 2 heures avant la rilpivirine)/Rilpivirine1 |
Rilpivirine : ASC : ↓ 76 % Cmin : N/A Cmax : ↓ 85 % |
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Famotidine (dose unique de 40 mg prise 4 heures après la rilpivirine)/Rilpivirine1 |
Rilpivirine : ASC : ↑ 13 % Cmin : N/A Cmax : ↑ 21 % |
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Famotidine/Ténofovir disoproxil |
Interaction non étudiée. |
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ANTIACIDES |
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Antiacides (par exemple hydroxyde d'aluminium ou de magnésium, carbonate de calcium) |
Interaction avec les composants d'Eviplera non étudiée. |
L'association d'Eviplera avec des antiacides doit se faire avec prudence car cela peut provoquer une baisse significative des concentrations plasmatiques de rilpivirine (absorption moindre, augmentation du pH gastrique). La prise d'antiacides doit avoir lieu au moins 2 heures avant ou au moins 4 heures après la prise d'Eviplera. |
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ANALGÉSIQUES NARCOTIQUES |
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Méthadone/Emtricitabine |
Interaction non étudiée. |
Aucune adaptation de la posologie n'est nécessaire au début de l'administration concomitante de méthadone avec Eviplera. Cependant, une surveillance clinique est recommandée car il peut être nécessaire d'adapter le traitement d'entretien à la |
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Méthadone (60-100 mg une fois par jour, posologie personnalisée)/Rilpivirine |
R(-) méthadone : ASC : ↓ 16 % Cmin : ↓ 22 % Cmax : ↓ 14 %
Rilpivirine : ASC : ↔* Cmin : ↔* |
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Cmax : ↔* *sur la base d'études antérieures |
méthadone chez certains patients. |
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Méthadone/Ténofovir disoproxil |
Méthadone : ASC : ↔ Cmin : ↔ Cmax : ↔
Ténofovir : ASC : ↔ Cmin : ↔ Cmax : ↔ |
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ANALGÉSIQUES |
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Paracétamol/Emtricitabine |
Interaction non étudiée. |
Aucune adaptation de la posologie nécessaire |
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Paracétamol (dose unique de 500 mg)/Rilpivirine1 |
Paracétamol : ASC : ↔ Cmin : N/A Cmax : ↔
Rilpivirine : ASC : ↔ Cmin : ↑ 26 % Cmax : ↔ |
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Paracétamol/Ténofovir disoproxil |
Interaction non étudiée. |
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CONTRACEPTIFS ORAUX |
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Ethinylestradiol/Noréthindrone/ Emtricitabine |
Interaction non étudiée. |
Aucune adaptation de la posologie nécessaire. |
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Ethinylestradiol (0,035 mg une fois par jour)/Rilpivirine |
Ethinylestradiol : ASC : ↔ Cmin : ↔ Cmax : ↑ 17 %
|
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|
Noréthindrone (1 mg une fois par jour)/Rilpivirine |
Noréthindrone : ASC : ↔ Cmin : ↔ Cmax : ↔
Rilpivirine : ASC : ↔* Cmin : ↔* Cmax : ↔* *sur la base d'études antérieures |
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Ethinylestradiol/Noréthindrone/ Ténofovir disoproxil |
Ethinylestradiol : ASC : ↔ Cmax : ↔
Ténofovir : ASC : ↔ Cmax : ↔ |
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Norgestimate/Ethinylestradiol/Ténofovir disoproxil |
Norgestimate : ASC : ↔ Cmax : ↔ Cmin : N/A
Ethinylestradiol : ASC : ↔ Cmax : ↔ Cmin : ↔ |
Aucune adaptation de la posologie nécessaire. |
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ANTIARYTHMIQUES |
||
|
Digoxine/Emtricitabine |
Interaction non étudiée. |
Aucune adaptation de la posologie nécessaire. |
|
Digoxine/Rilpivirine |
Digoxine : ASC : ↔ Cmin : N/A |
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|
Cmax : ↔ |
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Digoxine/Ténofovir disoproxil |
Interaction non étudiée. |
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ANTICOAGULANTS |
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Dabigatran étexilate |
Interaction avec les composants d'Eviplera non étudiée. |
On ne peut exclure un risque d'augmentation des concentrations plasmatiques de dabigatran étexilate (inhibition de la P-gp intestinale).
L'association d'Eviplera avec le dabigatran étexilate doit se faire avec prudence. |
|
IMMUNOSUPPRESSEURS |
||
|
Tacrolimus/Ténofovir disoproxil/ Emtricitabine |
Tacrolimus : ASC : ↔ Cmax : ↔ Cmin : N/A
Emtricitabine : ASC : ↔ Cmax : ↔ Cmin : N/A
Ténofovir : ASC : ↔ Cmax : ↔ Cmin : N/A |
Aucune adaptation de la posologie nécessaire. |
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ANTIDIABETIQUES |
||
|
Metformine/Emtricitabine |
Interaction non étudiée. |
Aucune adaptation de la posologie nécessaire. |
|
Metformine (dose unique de 850 mg)/ Rilpivirine |
Metformine : ASC : ↔ Cmin : N/A Cmax : ↔ |
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|
Metformine/Ténofovir disoproxil |
Interaction non étudiée. |
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PRODUITS A BASE DE PLANTES |
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Millepertuis (Hypericum perforatum) |
Interaction avec les composants d'Eviplera non étudiée. |
Eviplera ne doit pas être utilisé en association avec des produits contenant du millepertuis car cela peut provoquer une baisse significative des concentrations plasmatiques de rilpivirine. Cela pourrait entraîner une perte d'efficacité d'Eviplera (voir rubrique Contre-indications). |
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INHIBITEURS DE LA HMG CO-A RÉ |
DUCTASE |
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Atorvastatine/Emtricitabine |
Interaction non étudiée. |
Aucune adaptation de la posologie nécessaire. |
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Atorvastatine (40 mg une fois par jour)/ Rilpivirine1 |
Atorvastatine : ASC : ↔ Cmin : ↓ 15 % Cmax : ↑ 35 %
Rilpivirine : ASC : ↔ Cmin : ↔ Cmax : ↓ 9 % |
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Atorvastatine/Ténofovir disoproxil |
Interaction non étudiée. |
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INHIBITEURS DE LA PHOSPHODIES |
TÉRASE-5 (PDE-5) |
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Sildénafil/Emtricitabine |
Interaction non étudiée. |
Aucune adaptation de la posologie nécessaire. |
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Sildénafil (dose unique de 50 mg)/ Rilpivirine1 |
Sildénafil : ASC : ↔ |
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Vardénafil2 Tadalafil2 |
Cmin : N/A Cmax : ↔
Rilpivirine : ASC : ↔ Cmin : ↔ Cmax : ↔ |
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Sildénafil/Ténofovir disoproxil |
Interaction non étudiée. |
N/A = non applicable
1 Cette étude d'interaction a été réalisée avec une dose de chlorhydrate de rilpivirine supérieure à la dose recommandée pour évaluer l'effet maximal sur le médicament co-administré. La recommandation posologique est applicable à la dose de rilpivirine recommandée de 25 mg une fois par jour.
2 Il s'agit de médicaments appartenant à la même classe pour lesquels des interactions similaires pourraient être attendues/prédites.
3 Cette étude d'interaction a été réalisée avec une dose de chlorhydrate de rilpivirine supérieure à la dose recommandée pour évaluer l'effet maximal sur le médicament co-administré.
4 Principal métabolite circulant du sofosbuvir.
5 Étude menée avec 100 mg de voxilaprévir supplémentaires afin d'obtenir des expositions au voxilaprévir attendues chez les patients infectés par le virus de l'hépatite C (VHC).
6 Étude menée avec le comprimé d'association fixe emtricitabine/rilpivirine/ténofovir alafénamide.
TENOFOVIR DISOPROXIL et VIH : brochure pédiatrique
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GILEAD SCIENCES
65 Quai Georges Gorse
92100
BOULOGNE BILLANCOURT
Code UCD7 : 9378131
Code UCD13 : 3400893781319
Code CIS : 63578537
T2A médicament : Non
Laboratoire exploitant : GILEAD SCIENCES
Prix vente TTC : 418.59€
Taux de TVA : 2.1%
TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Non
Base de remboursement : 418.59€
Taux SS : 100%
Agréments collectivités : Oui
Code acte pharmacie : PH1
Date AMM : 28/11/2011
Rectificatif AMM : 17/06/2024
Marque : EVIPLERA
Gamme : Sans gamme
Code GTIN13 : 3400921947359
Référence LPPR : Aucune
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