ELIGARD
Les gammes de produits
Remboursable
Sur prescription seulement
Forme :
Poudre et solvant pour solution injectable
Catégories :
Cancérologie et hématologie, Thérapeutique endocrine, Dérivés hormonaux, Analogues de l'hormone entrainant la libération de gonadotrophines, Leuproréline
Principes actifs :
Leuproréline acétate
Cancer de la prostate hormonodépendant avancé
Adulte Homme de plus de 18 ans . Cancer de la prostate hormonodépendant avancé. Voie SC (implicite)
1 seringue préremplie tous les 3 mois à injecter par voie SC.
Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).
Voie SC
Au cours de la première semaine de traitement, il apparaît généralement une brève augmentation du taux de testostérone. Ceci peut entraîner une aggravation temporaire des symptômes liés à la maladie ainsi que la survenue de nouveaux symptômes : douleurs osseuses, troubles urinaires, compression de la moelle épinière ou apparition de sang dans les urines. Ces symptômes cèdent habituellement à la poursuite du traitement. CONTACTER un médecin en cas de persistance des symptômes.
ARRETER le traitement et CONSULTER immédiatement un médecin en cas d'apparition de plaques rougeâtres non surélevées, en forme de cible ou circulaires sur le tronc, souvent avec des cloques centrales, une desquamation de la peau, des aphtes de la bouche, de la gorge, du nez, des organes génitaux et des yeux.
CONSULTER le médecin en cas de :
- mal de tête soudain, vomissements, état mental altéré qui apparaissent dans
les 2 semaines après avoir commencé ce traitement,
- signes de dépression, changement d'humeur,
- convulsions,
- symptômes cardiovasculaires,
- maux de tête sévères et récurrents, troubles visuels et sifflements ou
bourdonnements dans l'oreille.
PRUDENCE en cas de conduite de véhicules ou d'utilisation de machines (fatigue,
vertiges et troubles de la vision).
SPORTIF : substance dopante.
Anémie
Asthénie
Diarrhée
Dysurie
Gastro-entérite
Oligurie
Rhinopharyngite
Stérilité masculine
Colite
Myalgie
Arthralgie
Atrophie testiculaire
Malaise
Sensibilité mammaire
Nausée
Hypertrophie mammaire
Douleur au site d'injection
Douleur des membres
Prurit cutané
Nycturie
Douleur testiculaire
Hématome au site d'injection
Picotement au site d'injection
Dysfonction érectile
Sudation nocturne
Miction difficile
Prolongation du temps de coagulation
Diminution de la fréquence de miction
Augmentation de la créatine phosphokinase sanguine
Rigidité musculosquelettique
Perturbation hématologique
Diminution de la taille des organes génitaux
Céphalée
Constipation
Crampe musculaire
Diabète sucré
Dorsalgie
Douleur
Dyspepsie
Fièvre
Gynécomastie
Hématurie
Hypertension
Hypotension
Impuissance
Infection cutanée
Infection des voies urinaires
Insomnie
Prise de poids
Rétention urinaire
Vertige
Dépression
Hypersudation
Dyspnée
Rhinorrhée
Trouble du goût
Sensation vertigineuse
Rêves anormaux
Diminution de la libido
Bouche sèche
Léthargie
Vomissement
Hypo-esthésie
Trouble de l'odorat
Augmentation du temps de prothrombine
Augmentation des triglycérides
Aggravation d'un diabète
Induration au site d'injection
Prurit au site d'injection
Augmentation de l'alanine aminotransférase
Sueur froide
Aggravation de la fréquence urinaire
Spasme de la vessie
Trouble testiculaire
Alopécie
Collapsus
Flatulence
Leucopénie
Thrombopénie
Eruption cutanée
Syncope
Eructation
Douleur mammaire
Ulcération au site d'injection
Mouvements anormaux et involontaires
Infarctus d'une apoplexie pituitaire préexistante
Nécrose au site d'injection
Palpitation
Embolie pulmonaire
Syndrome de Stevens-Johnson
Allongement de l'intervalle QT
Oedème périphérique
Pneumopathie interstitielle
Réaction anaphylactique
Erythème polymorphe
Faiblesse musculaire
Réaction anaphylactoïde
Paresthésie des membres inférieurs
Hypertension intracrânienne bénigne
Dysesthésie
Nécrolyse épidermique toxique
Exacerbation des symptômes urinaires
Faiblesse des membres inférieurs
Irritation au point d'injection
Amnésie
Trouble de la vision
Diminution de la densité osseuse
Aggravation d'ostéoporose
Modification de la tolérance au glucose
Eruption toxique cutanée
Augmentation du risque de fracture
Les effets indésirables observés avec ELIGARD 22.5 mg sont principalement dus à l'action pharmacologique spécifique de l'acétate de leuproréline, à savoir élévations et diminutions des taux de certaines hormones circulantes. Les réactions indésirables les plus fréquemment rapportées sont des bouffées de chaleur, des nausées, un malaise et une fatigue ainsi qu'une irritation locale transitoire au niveau du point d'injection. Des bouffées de chaleur légères à modérées apparaissent chez 58% des patients environ.
Liste tabulée des effets indésirables
Les effets indésirables suivants ont été rapportés au cours des essais cliniques réalisés chez des patients atteints d'un carcinome prostatique à un stade avancé traités par ELIGARD 22,5 mg. Les effets indésirables sont classés, par fréquence : très fréquent (≥1/10), fréquent (≥1/100, <1/10), peu fréquent (≥1/1 000, <1/100), rare (≥1/10 000, <1/1 000) et très rare (<1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
D'autres effets indésirables ont été rapportés en général dans le cas d'un traitement par l'acétate de leuproréline, incluant œdème périphérique, embolie pulmonaire, palpitations, myalgie, faiblesse musculaire, une altération de la sensation cutanée, frissons, éruption cutanée, amnésie et troubles de la vision. Une atrophie musculaire a été observée lors de l'utilisation prolongée de médicaments appartenant à cette classe pharmacologique. Un infarctus d'une apoplexie pituitaire pré-existante a été rarement décrite après administration d'un traitement par agoniste de la GnRH qu'il soit à action immédiate ou prolongée. De rares cas de leucopénie et de thrombopénie ont été signalés. Des modifications de la tolérance au glucose ont été rapportées.
Des convulsions ont été rapportées suite à l'administration d'un agoniste/analogue de la GnRH (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Les événements indésirables locaux rapportés après injection d'ELIGARD 22,5 mg sont similaires à ceux associés à des produits similaires injectés par voie sous-cutanée.
Généralement, ces événements indésirables localisés survenant après une injection sous-cutanée sont légers et décrits comme étant de courte durée.
De rares cas de réactions anaphylactiques/anaphylactoïdes ont été rapportés après l'administration d'un agoniste/analogue de la GnRH.
Variations de la densité osseuse
Une diminution de la densité osseuse a été rapportée dans la littérature médicale chez les hommes ayant subi une orchidectomie ou ceux traités par un analogue de la GnRH. Il est probable qu'un traitement à long terme par leuproréline révèle des signes d'aggravation d'ostéoporose, en ce qui concerne l'augmentation du risque de fracture d'origine ostéoporotique (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Exacerbation des signes et symptômes de la maladie
Le traitement par l'acétate de leuproréline peut entraîner une exacerbation des signes et symptômes de la maladie au cours des premières semaines de traitement. Une aggravation des affections telles que métastases vertébrales et/ou obstruction urinaire ou hématurie peut faire apparaître des problèmes neurologiques tels que faiblesse et/ou paresthésies des membres inférieurs ou une aggravation des symptômes urinaires.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : https://signalement.social-sante.gouv.fr.
Voir plus
Reconstitution correcte du médicament : Des cas d'erreur de manipulation pouvant se produire à n'importe quelle étape du processus de préparation et pouvant conduire à un manque d'efficacité ont été rapportés. Les instructions de reconstitution et d'administration doivent être strictement respectées (voir la rubrique Précautions particulières d’élimination et de manipulation). En cas d'erreur de manipulation suspectée ou avérée, le patient doit faire l'objet d'une surveillance adéquate (voir la rubrique Posologie et mode d'administration).
Un traitement par suppression androgénique peut allonger l'intervalle QT.
Chez les patients présentant des antécédents ou des facteurs de risques de l'allongement de l'intervalle QT, et chez les patients recevant de manière concomitante des médicaments susceptibles d'allonger l'intervalle QT (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions), les médecins doivent évaluer le rapport bénéfice / risque en prenant en compte le risque potentiel de torsades de pointes avant l'initiation du traitement par Eligard 22,5 mg.
Maladies cardiovasculaires : une augmentation du risque d'infarctus du myocarde, de mort subite par arrêt cardiaque et d'accident vasculaire cérébral ont été rapportés lors de l'utilisation d'agonistes de la GnRH chez certains patients. Le risque semble faible sur la base des rapports publiés et devra être évalué attentivement en fonction des facteurs de risque cardiovasculaires des patients atteints d'un cancer de la prostate lors du choix du traitement. L'apparition de symptômes et des signes évocateurs de maladies cardiovasculaires doit être surveillée chez les patients traités par un agoniste de la GnRH et pris en charge, conformément aux recommandations en vigueur.
Élévation transitoire du taux de testostérone : L'acétate de leuproréline, comme les autres agonistes de la GnRH, entraîne une élévation transitoire des concentrations sériques de testostérone, de dihydrotestostérone et des phosphatases acides pendant la première semaine de traitement. Les patients peuvent présenter une aggravation des symptômes ou voir apparaître de nouveaux symptômes tels que douleurs osseuses, neuropathie, hématurie, obstruction urétérale ou vésicale (voir rubrique Effets indésirables). Ces symptômes disparaissent habituellement à la poursuite du traitement.
L'administration associée d'un anti-androgène approprié doit être envisagée en commençant 3 jours avant le traitement par leuproréline et en poursuivant pendant les deux à trois premières semaines de traitement. Il a été observé que ces modalités permettent de prévenir les conséquences d'une augmentation initiale de testostérone sérique.
Après castration chirurgicale, ELIGARD 22,5 mg n'entraîne pas de diminution supplémentaire de la testostéronémie chez les sujets masculins.
Densité osseuse : Une diminution de la densité osseuse a été rapportée dans la littérature médicale chez les hommes ayant subi une orchidectomie ou ayant été traités par un agoniste de la GnRH (voir rubrique Effets indésirables).
Le traitement anti-androgène augmente de façon significative le risque de fractures secondaires à une ostéoporose. Il n'existe qu'un nombre limité de données à ce sujet. Des fractures secondaires à une ostéoporose ont été observées chez 5% des patients après 22 mois de traitement pharmacologique de privation androgénique et chez 4% des patients après 5 à 10 ans de traitement. Le risque de fractures d'origine ostéoporotique est généralement plus élevé que le risque de fractures pathologiques. En dehors d'un déficit prolongé en testostérone, un âge avancé, le tabagisme et la consommation de boissons alcoolisées, l'obésité et le manque d'exercice physique peuvent aussi favoriser le développement d'une ostéoporose.
Apoplexie pituitaire :Lors de la surveillance après la commercialisation, de rares cas d'apoplexie pituitaire (un syndrome clinique secondaire à un infarctus de la glande pituitaire) ont été rapportés après l'administration d'agonistes de la GnRH, la majorité survenant dans les 2 semaines suivant la première administration, et certaines dans la première heure. Dans ces cas, l'apoplexie pituitaire s'est manifestée sous la forme d'une céphalée soudaine, de vomissements, de troubles de la vision, d'ophtalmoplégie, d'un état mental altéré, et parfois d'un collapsus cardiovasculaire. Une prise en charge médicale immédiate est requise.
Modifications métaboliques : Une hyperglycémie et un risque accru d'apparition d'un diabète ont été rapportés chez des hommes recevant des agonistes de la GnRH. L'hyperglycémie est susceptible d'être liée à l'apparition d'un diabète sucré ou à la dégradation du contrôle glycémique chez les patients diabétiques. La glycémie et/ou le taux d'hémoglobine glycosylée (HbA1c) doivent être surveillés périodiquement chez les patients recevant un agoniste de la GnRH, et ces derniers doivent être pris en charge en suivant les pratiques en vigueur en ce qui concerne le traitement de l'hyperglycémie ou du diabète. Les modifications métaboliques liées aux agonistes de la GnRH peuvent également inclure la stéatose hépatique.
Convulsions : Des cas de convulsions ont été signalés après la commercialisation chez des patients traités par acétate de leuproréline avec ou sans antécédents de facteurs prédisposants. Ces convulsions doivent être prises en charge selon la pratique clinique actuelle.
Hypertension intracrânienne idiopathique : Des cas d'hypertension intracrânienne idiopathique (méningite séreuse) ont été rapportés chez des patients recevant de la leuproréline. Les patients doivent être avertis de la possibilité de signes et symptômes d'hypertension intracrânienne idiopathique, notamment des céphalées sévères ou récurrentes, de troubles visuels et d'acouphènes. En présence d'une hypertension intracrânienne idiopathique, l'interruption du traitement par leuproréline doit être envisagée.
Réactions indésirables cutanées sévères : Des réactions indésirables cutanées sévères (SCAR), dont le syndrome de Stevens-Johnson (SSJ), et la nécrolyse épidermique toxique (NET, ou syndrome de Lyell), qui peuvent engager le pronostic vital ou être fatals, ont été rapportés en association avec le traitement par leuproréline. Au moment de la prescription, les patients doivent être informés des signes et symptômes, et surveillés étroitement en cas de réactions cutanées graves. En cas d'apparition de signes et symptômes évocateurs de ces réactions, le traitement par leuproréline doit être arrêté immédiatement et un autre traitement doit être envisagé (le cas échéant).
Autres événements : Des cas d'obstruction urétérale et de compression médullaire susceptibles d'entraîner une paralysie avec ou sans complications fatales, ont été rapportés avec les agonistes de la GnRH. L'apparition d'une compression médullaire ou d'une insuffisance rénale impose l'instauration d'un traitement standard de ces complications.
Les patients ayant des métastases vertébrales et/ou cérébrales ainsi que les patients ayant une obstruction des voies urinaires devront être étroitement surveillés pendant les premières semaines de traitement.
Antécédent de QT long
Risque d'allongement de l'intervalle QT
Facteurs de risque cardiovasculaire
Symptomatologie cardiovasculaire
Facteurs de risque d'ostéoporose
Sujet âgé
Obésité
Apoplexie pituitaire
Hyperglycémie
Convulsions
Hypertension intracrânienne idiopathique
Réaction cutanée sévère
Manifestations de réaction cutanée sévère
Compression médullaire
Insuffisance rénale
Métastase cérébrale
Métastase vertébrale
Obstruction des voies urinaires
Insuffisance hépatique
Les effets d'ELIGARD 22,5 mg sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines n'ont pas été étudiés.
La fatigue, les vertiges et les troubles de la vision étant des effets indésirables possibles du traitement ou la conséquence de la maladie sous-jacente, l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines peut être altérée.
Aucune étude pharmacocinétique d'interaction médicamenteuse n'a été réalisée avec ELIGARD 22,5 mg. Il n'existe aucune description d'éventuelles interactions de l'acétate de leuproréline avec d'autres médicaments.
Le traitement par suppression androgénique étant susceptible d'allonger l'intervalle QT, l'utilisation concomitante d'Eligard 22,5 mg avec des médicaments connus pour allonger l'intervalle QT, ou des médicaments capables d'induire des torsades de pointes tels que les antiarythmiques de classe IA (par exemple quinidine, disopyramide) ou de classe III (par exemple amiodarone, sotalol, dofétilide, ibutilide), la méthadone, la moxifloxacine, les antipsychotiques, etc. doit être évaluée avec précaution (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Eligard : : poster de bon usage (nouvelle présentation)
Télécharger le documentEligard : poster de bon usage (présentation qui ne sera plus disponible à partir de septembre 2024)
Télécharger le documentMise au point sur le bon usage des médicaments en cas de vague de chaleur
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Télécharger le documentConservation des médicaments en cas de vague de chaleur
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Télécharger le documentELIGARD®, poudre et solvant pour solution injectable (acétate de leuproréline) : risque de manque d'efficacité en cas d'erreurs lors de la reconstitution et de l'administration
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Télécharger le documentSolvant (seringue A) : Poly (DL lactide-co-glycolide), N-méthylpyrrolidone
BOUCHARA RECORDATI
Tour Hekla 52 Avenue du Général de Gaulle
92800
PUTEAUX
Code UCD7 : 9281561
Code UCD13 : 3400892815619
Code CIS : 60639255
T2A médicament : Non
Laboratoire titulaire AMM : RECORDATI INDUSTRIA CHIMI
Laboratoire exploitant : BOUCHARA RECORDATI
Prix vente TTC : 278.34€
Taux de TVA : 2.1%
TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Non
Base de remboursement : 278.34€
Taux SS : 100%
Agréments collectivités : Oui
Code acte pharmacie : PH1
Date AMM : 25/03/2005
Rectificatif AMM : 05/03/2025
Marque : ELIGARD
Gamme : Sans gamme
Code GTIN13 : 3400936690929
Référence LPPR : Aucune
ELIGARD 22,5 mg, poudre et solvant pour solution injectable, boîte de 1 seringue de poudre (+ seringue de solvant) de 22,50 mg (IP)
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