DUPHASTON

Principes actifs : Dydrogestérone

Les gammes de produits

DUPHASTON 10 mg cp

Remboursable

Sur prescription seulement

Irrégularité menstruelle post-pubertaire
Irrégularité menstruelle préménopausique
Aménorrhée secondaire

Forme :

 Comprimé pelliculé

Catégories :

 Gynécologie, Progestatifs, Progestérone naturelle et assimilés, Dydrogestérone, Gynécologie, Traitement de la ménopause, Substitution d'hormones, Progestatifs, Progestérone naturelle et assimilés, Dydrogestérone, Gynécologie, Traitement de l'endométriose, Autres antigonadotropes, Progestatifs, Dydrogestérone

Principes actifs :

 Dydrogestérone

Posologie pour DUPHASTON 10 mg cp

Indications

Irrégularité menstruelle post-pubertaire, Irrégularité menstruelle préménopausique, Aménorrhée secondaire, Ménométrorragie, Syndrome prémenstruel, Dysménorrhée, Endométriose, Stérilité par insuffisance lutéale, Ménopause, Mastopathie bénigne

Posologie

Adulte Femme de plus de 18 ans . Traitement continu. Endométriose
1 comprimé matin, midi et soir.

Adulte Femme de plus de 18 ans (implicite)
1 comprimé du 16ème au 25 ème jour du cycle matin et soir.

Adulte Femme de plus de 18 ans . Traitement discontinu. Endométriose
1 comprimé du 5ème au 25 ème jour du cycle matin, midi et soir.

Adulte Femme de plus de 18 ans . Traitement d'attaque. Ménométrorragie
1 comprimé matin, midi et soir.

Adulte Femme de plus de 18 ans . Traitement d'entretien. Ménométrorragie
1 comprimé du 16ème au 25 ème jour du cycle matin et soir.

Adulte Femme de plus de 18 ans . Traitement cyclique artificiel. Ménopause
2 comprimés par jour pendant 14 jours.

Administration

Voie orale


Contre-indications pour DUPHASTON 10 mg cp

Contre-indications

Contre-indiqué dans les cas suivants : Tumeur progestagène-dépendante, Saignement vaginal non diagnostiqué, Sujet de sexe masculin, Patiente de moins de 18 ans, Intolérance au lactose, Allaitement


Effets indésirables pour DUPHASTON 10 mg cp

Effets indésirables

Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés par les patients traités par la dydrogestérone au cours des essais cliniques, dans les indications sans traitement estrogénique associé, sont : migraine/maux de tête, nausées, troubles des règles et tension/douleur des seins.

Les effets indésirables suivants ont été observés au cours des études cliniques utilisant la dydrogestérone (n=3483) dans les indications sans traitement estrogénique associé et spontanément après commercialisation, aux fréquences indiquées ci-dessous :

Système organe / classe (MedDRA)

Fréquents
1/100, <1/10

Peu fréquents
1/1000, <1/100

Rares
1/10000, <1/1000

Tumeurs bénignes, malignes et non précisées (incluant cystes et polypes)

 

 

Augmentation de la taille des néoplasmes dépendants des progestatifs (par exemple méningiome)*

Affections hématologiques et du système lymphatique

 

 

Anémie hémolytique*

Affections psychiatriques

 

Humeur dépressive

 

Affections du système immunitaire

 

 

Hypersensibilité

Affections du système nerveux central

Céphalée, migraines

Sensations vertigineuses

Somnolence

Affections gastro-intestinales

Nausées

Vomissements

 

Affections hépatobiliaires

 

Altération de la fonction hépatique (avec ictère, asthénie ou malaise, et douleurs abdominales)

 

Affections de la peau et du tissu sous- cutané

 

Réactions cutanées allergiques (par exemple, éruption, prurit, urticaire)

Angioedème*

Affections des organes de reproduction et du sein

Troubles des règles (incluant métrorragies, ménorragies, oligo-/aménorrhée, dysménorrhée et saignement irréguliers), douleurs/tension mammaires

 

Gonflement des seins, syndrome de type prémenstruel

Troubles généraux et anomalies au site d'administration

 

 

Œdèmes

Investigations

 

Augmentation du poids

 

*La fréquence des effets indésirables rapportés spontanément et qui n'ont pas été observés au cours des études cliniques est notée comme « rare » en se basant sur le fait que la limite supérieure de l'intervalle de confiance à 95% de l'estimation de la fréquence n'est pas plus élevée que 3/x avec x = 3483 (nombre total de sujets observés dans les études cliniques).

Effets indésirables chez l'adolescente :

Compte tenu des données cliniques limitées chez l'adolescente, le profil de sécurité n'est pas établi avec certitude dans cette population. Les données post-marketing disponibles ne montrent pas de différence par rapport à l'adulte.

Effets indésirables associés avec un traitement estro-progestatif (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi et le Résumé des Caractéristiques du Produit des préparations à base d'estrogène) :

·         cancer du sein, hyperplasie de l'endomètre, cancer de l'endomètre, cancer des ovaires.

·         accidents thrombo-emboliques veineux.

·         infarctus du myocarde, maladie coronarienne, accident vasculaire cérébral.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.


Mise en garde pour DUPHASTON 10 mg cp

Mise en garde

Avant de commencer un traitement par la dydrogestérone dans le cadre de saignements anormaux, l'étiologie des saignements doit être clarifiée.

Des métrorragies et des “spottings” peuvent survenir au cours des premiers mois de traitement. La survenue de saignements irréguliers plusieurs mois après le début du traitement ou la persistance de saignements après l'arrêt du traitement doit faire rechercher une pathologie sous-jacente. Cette démarche peut nécessiter une biopsie endométriale afin d'éliminer une pathologie maligne.

Conditions nécessitant une surveillance

Si l'une des affections suivantes survient, est survenue précédemment, et/ou s'est aggravée au cours d'une grossesse ou d'un précédent traitement hormonal, la patiente devra être étroitement surveillée. Les affections suivantes peuvent réapparaître ou s'aggraver au cours du traitement par DUPHASTON 10 mg, comprimé pelliculé et l'arrêt du traitement doit être envisagé :

·         porphyrie ;

·         dépression ;

·         valeurs anormales de la fonction hépatique en raison d'une maladie hépatique aiguë ou chronique.

Autres conditions

Les mises en garde et précautions suivantes s'appliquent quand la dydrogestérone est utilisée en association avec un estrogène dans le cadre d'un traitement hormonal substitutif de la ménopause (THS) (voir également les mises en garde et précautions d'emploi dans le RCP du produit contenant un estrogène) :

Dans l'indication du traitement des symptômes de la ménopause, un THS ne doit être instauré que si les troubles sont perçus par la patiente comme altérant sa qualité de vie. Dans tous les cas, une réévaluation du rapport bénéfice/risque doit être effectuée au moins une fois par an. Le THS peut être poursuivi tant que le bénéfice est supérieur au risque encouru.

Les données concernant les risques associés aux THS lors du traitement de la ménopause précoce sont limitées. Cependant, en raison d'un risque absolu faible chez les femmes jeunes, la balance bénéfices/risques peut être plus favorable chez ces femmes que chez les femmes plus âgées.

Examen clinique et surveillance

Avant de débuter ou de recommencer un traitement hormonal substitutif (THS), il est indispensable d'effectuer un examen clinique (incluant les seins) et gynécologique complet (y compris le recueil des antécédents médicaux personnels et familiaux), en tenant compte des contre-indications et précautions d'emploi. Pendant toute la durée du traitement, des examens réguliers seront effectués, leur nature et leur fréquence étant adaptées à chaque patiente.

Les femmes doivent être informées du type d'anomalies mammaires pouvant survenir sous traitement ; ces anomalies doivent être signalées au médecin traitant (voir paragraphe « cancer du sein » ci-dessous). Les examens, incluant une imagerie médicale telle qu'une mammographie, doivent être pratiqués selon les recommandations en vigueur, et adaptés à chaque patiente.

Hyperplasie endométriale et cancer de l'endomètre

Chez les femmes ayant un utérus, le risque d'hyperplasie endométriale et de cancer de l'endomètre augmente en cas d'administration prolongée d'estrogènes seuls. L'association d'un progestatif comme la dydrogestérone pendant au moins 12 jours par cycle de 28 jours ou l'utilisation d'un traitement continu combiné estro-progestatif peut prévenir l'augmentation du risque associé aux estrogènes seuls.

Cancer du sein

D'une façon générale, les résultats des études montrent une augmentation du risque de cancer du sein chez les femmes traitées par des associations estro-progestatives ou par des estrogènes seuls. Ce risque augmente avec la durée d'utilisation du THS.

Pour les associations estro-progestatives : une étude randomisée versus placebo, la « Women's Health Initiative Study (WHI) » et une méta-analyse des études épidémiologiques prospectives ont montré de façon cohérente une augmentation du risque de survenue de cancer du sein chez les femmes traitées par des associations estro-progestatives, qui devient significative après environ 3 (1-4) ans.

 Les résultats d'une importante méta-analyse ont montré qu'après avoir arrêté le traitement, le risque additionnel diminue dans le temps et la durée nécessaire pour qu'il revienne à la normale dépend de la durée de la prise du THS. Lorsqu'un THS a été suivi pendant plus de 5 ans, le risque peut perdurer 10 ans ou plus.

Les THS, particulièrement les traitements combinés estrogène/progestatif, augmentent la densité mammaire à la mammographie, ce qui pourrait gêner le diagnostic de cancer du sein.

Cancer de l'ovaire

Le cancer ovarien est beaucoup plus rare que le cancer du sein. Les données épidémiologiques provenant d'une importante méta-analyse suggèrent une légère augmentation du risque chez les femmes prenant un THS par estrogènes seuls ou par une combinaison d'estrogènes et de progestatifs, qui apparaît dans les cinq ans suivant le début de l'utilisation du produit et diminue progressivement après l'arrêt du traitement. D'autres études, y compris l'essai WHI, suggèrent qu'un risque similaire ou légèrement inférieur peut être associé avec une utilisation de THS combinés.

Accidents thrombo-emboliques veineux

·         Le THS est associé à un risque relatif 1,3 à 3 fois plus élevé d'accidents thrombo-emboliques veineux (thrombose veineuse profonde ou embolie pulmonaire). Cet événement survient plutôt au cours de la première année de traitement.

·         Les patientes présentant une thrombophilie connue ont un risque accru d'accident thrombo-embolique veineux et le THS pourrait majorer ce risque. Chez ces patientes, l'utilisation d'un THS est contre-indiquée.

·         Les facteurs de risque reconnus d'accidents thrombo-emboliques veineux sont : utilisation d'estrogènes, âge élevé, intervention chirurgicale importante, immobilisation prolongée, obésité (IMC > 30 kg/m²), grossesse/post-partum, lupus érythémateux disséminé (LED) et cancer. En revanche, il n'existe aucun consensus sur le rôle possible des varices sur le risque thrombo-embolique veineux.

·         Afin de prévenir tout risque thrombo-embolique veineux post-opératoire, les mesures prophylactiques habituelles doivent être appliquées chez les femmes ayant subi une chirurgie. En cas d'immobilisation prolongée suivant une intervention chirurgicale programmée, une interruption provisoire du traitement doit être envisagée 4 à 6 semaines avant l'intervention. Le traitement ne sera réinstauré que lorsque la patiente aura repris une mobilité normale.

·         Chez les femmes sans antécédents personnels d'accidents thrombo-emboliques mais ayant des antécédents familiaux (1er degré) de thromboses à un jeune âge, des examens doivent être proposés après avoir évalué les limites (seulement certaines thrombophilies sont identifiées lors des examens). Si une thrombophilie de nature différente de celle d'un membre de la famille est identifiée ou si une thrombophilie est « sévère » (par exemple déficits en antithrombine, protéine S ou protéine C ou une association de ces déficits), le THS est contre-indiqué.

·         Chez les femmes déjà traitées par anticoagulants, le rapport bénéfice/risque d'un THS doit être évalué avec précaution.

·         La survenue d'un accident thrombo-embolique impose l'arrêt du THS. En cas de survenue de signes évoquant une thrombose tels que gonflement douloureux d'une jambe, douleurs soudaines dans la poitrine ou dyspnée, il est conseillé aux patientes de consulter immédiatement leur médecin.

Maladie coronarienne

Les études randomisées contrôlées n'ont pas mis en évidence de protection contre l'infarctus du myocarde chez les femmes avec ou sans maladie coronarienne prenant un traitement combiné estrogène-progestatif ou estrogènes seuls.

Pour les associations estro-progestatives : le risque relatif de maladie coronarienne est légèrement augmenté lors de l'utilisation d'un traitement combiné estrogène + progestatif. Le risque absolu de maladie coronarienne étant fortement dépendant de l'âge, le nombre de cas supplémentaires de maladie coronarienne dus à l'utilisation d'estrogènes + progestatifs est très faible chez les femmes en bonne santé proches de la ménopause. Ce risque augmentera avec l'âge.

Accidents vasculaires cérébraux (AVC)

Les traitements combinés estro-progestatifs et estrogènes seuls sont associés à une augmentation du risque d'accident vasculaire cérébral qui peut être multiplié par 1,5. Le risque relatif ne change pas avec l'âge ou l'ancienneté de la ménopause Toutefois, comme le risque de base de l'AVC est fortement dépendant de l'âge, le risque global d'AVC chez les femmes utilisant un THS augmente avec l'âge.

Excipient

Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladies héréditaires rares).

Précautions d'emploi

Métrorragie

Spotting

Porphyrie

Dépression

Maladie hépatique

Trouble mammaire

Hyperplasie endométriale

Cancer de l'endomètre

Cancer de l'ovaire

Thrombophilie

Risque thrombo-embolique

Lupus érythémateux disséminé

Intervention chirurgicale

Antécédent familial d'accident thrombo-embolique

Accident thrombo-embolique

Douleur dans la poitrine

Dyspnée

Maladie coronarienne

Accident vasculaire cérébral

Grossesse


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Excipients

Noyau : Lactose monohydraté, Magnésium stéarate, Hypromellose, Amidon de maïs, Silice colloïdale, Pelliculage : Hypromellose, Macrogol 400, Titane dioxyde

Exploitant / Distributeur

MYLAN MEDICAL SAS

40 - 44 rue de WASHINGTON

75008

PARIS

Code UCD7 : 9102647

Code UCD13 : 3400891026474

Code CIS : 64866204

T2A médicament : Non

Laboratoire titulaire AMM : MYLAN MEDICAL SAS

Laboratoire exploitant : MYLAN MEDICAL SAS

Prix vente TTC : 2.76€

Taux de TVA : 2.1%

TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Non

Base de remboursement : 2.76€

Taux SS : 65%

Agréments collectivités : Oui

Code acte pharmacie : PH7

Date AMM : 06/08/1979

Rectificatif AMM : 13/12/2022

Marque : DUPHASTON

Gamme : Sans gamme

Code GTIN13 : 3400932192946

Référence LPPR : Aucune

Sources d'informations

AMM européennes : www.ema.europa.eu/en

AMM françaises : ansm.sante.fr/

Equivalences strictes

Pas d'information disponible