DOSTINEX
Les gammes de produits
Remboursable
Sur prescription seulement
Forme :
Comprimé
Catégories :
Endocrinologie, Inhibiteurs de la prolactine, Cabergoline, Gynécologie, Médicaments de la lactation, Blocage de la lactation, Agonistes dopaminergiques, Cabergoline
Principes actifs :
Cabergoline
Inhibition de la lactation pour raison médicale, Suppression de la lactation pour raison médicale, Hyperprolactinémie idiopathique, Hyperprolactinémie liée à un adénome hypophysaire
Adulte de plus de 18 ans . Traitement initial. Hyperprolactinémie
½ mg par semaine en une seule prise au milieu du repas, le soir ou au coucher pendant 4 semaines.
ou 1 comprimé par semaine en une seule prise au milieu du repas, le soir ou au coucher pendant 4 semaines.
Adulte de plus de 18 ans . Traitement d'entretien à posologie inférieure à 1 mg/semaine. Hyperprolactinémie (implicite)
1 mg 1 fois par semaine en prise unique au milieu du repas, le soir ou au coucher. Maximum 1 mg par semaine.
ou 2 comprimés 1 fois par semaine en prise unique au milieu du repas, le soir ou au coucher. Maximum 2 comprimés par semaine.
Adulte de plus de 18 ans . Traitement d'entretien à posologie supérieure à 1 mg/semaine. Hyperprolactinémie
1 mg 2 fois par semaine au milieu du repas, le soir ou au coucher. Maximum 4½ mg par semaine.
ou 2 comprimés 2 fois par semaine au milieu du repas, le soir ou au coucher. Maximum 9 comprimés par semaine.
Adulte Femme de plus de 18 ans . Inhibition de la lactation pour raison médicale (implicite)
1 mg en une seule prise au milieu du repas, le soir ou au coucher.
ou 2 comprimés en une seule prise au milieu du repas, le soir ou au coucher.
Adulte Femme de plus de 18 ans . Suppression de la lactation pour raison médicale
¼ mg tous les 12 heures en une seule prise au milieu du repas, le soir ou au coucher pendant 2 jours.
ou ½ comprimé tous les 12 heures en une seule prise au milieu du repas, le soir ou au coucher pendant 2 jours.
Adulte Femme de plus de 18 ans . allaitant. Suppression de la lactation pour raison médicale
¼ mg en prise unique au milieu du repas, le soir ou au coucher pendant 2 jours. Maximum ¼ mg par jour.
ou ½ comprimé en prise unique au milieu du repas, le soir ou au coucher pendant 2 jours. Maximum ½ comprimé par jour.
Voie orale
CONTACTER
LE MEDECIN en cas de :
- Somnolence excessive ou d'accès de sommeil
d'apparition soudaine.
- Difficultés à
respirer, essoufflement, douleurs dans la poitrine ou le dos et jambes
enflés.
- Hypertension, douleurs thoraciques ou de maux de tête
inhabituellement graves ou persistants (avec ou sans problèmes de
vision).
SIGNALER AU MEDECIN des comportements inhabituels pendant le traitement :
. Forte pulsion pour
le jeu (d'argent), malgré de graves
conséquences personnelles ou familiales.
. Intérêt sexuel modifié ou augmenté
et comportement soulevant de graves préoccupations, augmentation de la
libido.
. Achats ou dépenses excessifs et
incontrôlables.
. Consommation de grandes quantités de nourriture en une
courte période ou consommation alimentaire supérieure à la normale et supérieure
à ce dont vous avez besoin pour satisfaire votre faim.
PRUDENCE en cas de
conduite de véhicules ou d'utilisation de machines (diminution des réflexes,
somnolence et/ou accès de sommeil d'apparition soudaine).
EVITER la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool.
FEMME
ne souhaitant pas concevoir : il est conseillé d'utiliser une méthode de contraception.
FEMME souhaitant concevoir : arrêter
le traitement un
mois avant la date de conception prévue. En cas de conception survenant en cours
de traitement, le traitement doit être arrêté dès que la grossesse est confirmée
afin de limiter l'exposition du fœtus au médicament. La contraception doit être
poursuivie pendant quatre semaines au moins après l'arrêt du traitement.
Constipation
Hypotension
Hypotension orthostatique
Dépression
Somnolence
Bouffées de chaleur
Vomissement
Baisse de la pression artérielle
Douleur mammaire
Alopécie
Epistaxis
Oedème
Palpitation
Syndrome de Raynaud
Syncope
Dyspnée
Oedème périphérique
Paresthésie
Réaction d'hypersensibilité
Perte de connaissance
Crampe dans les jambes
Epanchement pleural
Augmentation de la libido
Rash cutané
Hémianopsie
Diminution des taux d'hémoglobine
Fibrose
Douleur épigastrique
Fibrose pleurale
Agressivité
Angine de poitrine
Insuffisance respiratoire
Péricardite
Troubles psychotiques
Anomalie de la fonction hépatique
Délire
Epanchement péricardique
Fibrose pulmonaire
Tremblement
Accès de sommeil d'apparition soudaine
Vision anormale
Troubles respiratoires
Douleur pleurétique
Hallucination
Jeu pathologique
Hypersexualité
Augmentation de la prise de nourriture
Achats compulsifs
Régurgitation valvulaire
Créatinine phosphokinase sanguine augmentée
Alimentation compulsive
Les effets indésirables suivants ont été observés et rapportés au cours d'un traitement par la cabergoline aux fréquences suivantes : très fréquent (>1/10), fréquent (>1/100 à <1/10), peu fréquent (>1/1 000 à <1/100), rare (>1/10 000 a <1/1 000), très rare (<1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
* Très fréquent chez les patients traités pour des troubles hyperprolactinémiques, fréquent chez les patientes traitées pour une inhibition ou un arrêt de la lactation.
** Fréquent chez les patients traités pour des troubles hyperprolactinémiques, peu fréquent chez les patientes traitées pour une inhibition ou un arrêt de la lactation.
*** Très fréquent chez les patients traités pour des troubles hyperprolactinémiques, peu fréquent chez les patientes traitées pour une inhibition ou un arrêt de la lactation.
Troubles du contrôle des impulsions
Le jeu pathologique, l'augmentation de la libido, l'hypersexualité, les dépenses ou achats compulsifs, la consommation excessive de nourriture (binge eating) et l'alimentation compulsive, sont des troubles qui peuvent survenir chez des patients traités avec des agonistes dopaminergiques, dont la cabergoline (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration: Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : signalement.social-sante.gouv.fr.Voir plus
Grossesse
Aucune étude adéquate et bien contrôlée n'a été menée sur l'utilisation de la cabergoline chez la femme enceinte. Les études réalisées chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène, mais une baisse de la fertilité et une embryotoxicité ont été observées en rapport avec l'activité pharmacodynamique (voir rubrique Données de sécurité préclinique).
On dispose d'informations sur 256 grossesses dans le cadre d'une étude observationnelle menée pendant douze ans sur les issues de grossesse après un traitement par cabergoline. Dix-sept de ces 256 grossesses (6,6 %) ont donné lieu à des malformations congénitales majeures ou à un avortement. On dispose d'informations pour 23 nouveau-nés sur 258, atteints de 27 anomalies néonatales au total, tant majeures que mineures. Les malformations musculo-squelettiques représentaient l'anomalie néonatale la plus fréquente (10), suivies des anomalies cardio-pulmonaires (5). Il n'existe pas d'informations concernant les troubles périnataux ou le développement à long terme de nouveau-nés exposés in utero à la cabergoline. Les publications récentes dans la littérature font état d'une prévalence égale à au moins 6,9 % de malformations congénitales majeures dans la population générale. Les taux d'anomalies congénitales varient en fonction des populations. Il n'est pas possible de déterminer avec précision s'il existe un risque accru de malformations congénitales, dans la mesure où aucun groupe témoin n'était inclus.
La cabergoline doit être utilisée pendant la grossesse uniquement si cela est réellement indiqué et après une évaluation précise du rapport bénéfice/risque (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi - Traitement des troubles hyperprolactinémiques).
Etant donné la longueur de la demi-vie de ce médicament et les données limitées sur l'exposition in utero, il est recommandé aux femmes qui prévoient une grossesse d'arrêter le traitement par cabergoline un mois avant le moment prévu de la conception. Si la patiente débute une grossesse pendant le traitement, celui-ci doit être suspendu dès que la grossesse est confirmée afin de limiter l'exposition du fœtus au médicament.
Allaitement
Chez la rate, la cabergoline et/ou ses métabolites sont excrétés dans le lait.
Il n'existe pas de données sur l'excrétion de la cabergoline dans le lait maternel chez la femme, cependant dans le cas où la cabergoline n'inhiberait pas la lactation, l'allaitement est déconseillé.
La cabergoline ne doit pas être administrée aux femmes présentant des troubles hyperprolactinémiques et souhaitant allaiter car elle inhibe la lactation.
Général
Comme les autres dérivés de l'ergot de seigle, la cabergoline doit être administrée avec prudence chez les patients présentant une maladie cardiovasculaire sévère, des affections vasculaires oblitérantes (y compris insuffisance coronaire), un syndrome de Raynaud, des ulcères peptiques ou des saignements gastro-intestinaux, ou ayant des antécédents de troubles mentaux graves, en particulier psychotiques.
Insuffisance hépatique
L'utilisation de doses moins élevées doit être envisagée chez les patients souffrant d'insuffisance hépatique sévère qui reçoivent un traitement prolongé avec la cabergoline. Chez les patients avec une insuffisance hépatique sévère (C dans la classification de Child-Pugh) recevant une dose unique de 1 mg, une augmentation plus importante de l'AUC a été observée, en comparaison avec des volontaires sains ou avec une insuffisance hépatique moins sévère.
Hypotension orthostatique
Une surveillance tensionnelle au cours des premiers jours de traitement est nécessaire en raison d'un risque d'hypotension orthostatique. Une surveillance particulière doit aussi être effectuée lorsque la cabergoline est administré de façon concomitante avec d'autres traitements connus pour diminuer la pression artérielle.
Fibrose et valvulopathie cardiaque et phénomènes cliniques pouvant être apparentés
Des troubles inflammatoires fibrotiques et séreux, par exemple pleurésie, épanchement pleural, fibrose pleurale, fibrose pulmonaire, péricardite, épanchement péricardique, valvulopathie cardiaque touchant une ou plusieurs valvules (aortique, mitrale et tricuspide) ou fibrose rétropéritonéale, sont survenus après un usage prolongé de dérivés de l'ergot de seigle ayant une activité agoniste sur le récepteur 5HT2B de la sérotonine, comme la cabergoline. Dans certains cas, les symptômes ou manifestations de valvulopathie cardiaque ont régressé après arrêt de la cabergoline.
Une élévation anormale de la vitesse de sédimentation des érythrocytes (VSE) a été observée en association avec l'épanchement pleural/la fibrose. Il est recommandé de pratiquer une radiographie du thorax en cas d'élévations inexpliquées de la VSE à des valeurs anormales.
Les cas de valvulopathie ont été associés à l'administration de doses cumulées; il convient donc de traiter les patients à la dose efficace minimale. Lors de chaque visite, il convient de réévaluer le rapport bénéfice/risque du traitement par la cabergoline pour le patient afin de déterminer s'il est judicieux de poursuivre le traitement par la cabergoline.
Avant le début d'un traitement à long terme
Tous les patients doivent subir une évaluation cardio-vasculaire incluant la réalisation d'une échocardiographie afin d'évaluer la présence potentielle d'une pathologie valvulaire asymptomatique. Il est également approprié de déterminer la vitesse de sédimentation des érythrocytes ou de doser d'autres marqueurs de l'inflammation et d'examiner les fonctions pulmonaires, de réaliser une radiographie du thorax et d'évaluer la fonction rénale avant de commencer le traitement.
On ne sait pas si un traitement par la cabergoline est susceptible d'aggraver une régurgitation valvulaire sous-jacente. En cas de pathologie valvulaire fibrotique, ne pas traiter le patient par la cabergoline (voir rubrique Contre-indications).
Au cours d'un traitement à long terme
Les troubles fibrotiques peuvent connaître un début insidieux; il convient donc de rechercher régulièrement chez les patients des manifestations éventuelles de fibrose progressive.
Ainsi, pendant le traitement, il conviendra de surveiller les signes et symptômes :
La surveillance diagnostique clinique de l'apparition de troubles fibrotiques est essentielle. Une fois le traitement commencé, le premier échocardiogramme doit être réalisé au bout de 3 à 6 mois ; ensuite, la fréquence du suivi échocardiographique doit être déterminée en fonction de l'évaluation clinique individuelle en portant l'attention tout particulièrement sur les signes et symptômes mentionnés ci-dessus, mais dans tous les cas un échocardiogramme doit être pratiqué au moins tous les 6 à 12 mois.
L'administration de la cabergoline doit être stoppée si l'échocardiogramme révèle l'apparition ou l'aggravation d'une régurgitation valvulaire, d'une restriction valvulaire ou d'un épaississement d'une valve de valvule (voir rubrique Contre-indications).
La nécessité de réaliser d'autres examens de suivi clinique (par exemple examen clinique incluant auscultation cardiaque, radiographie, TDM) doit être déterminée au cas par cas.
Des examens complémentaires appropriés, par exemple vitesse de sédimentation des érythrocytes et mesures de la créatinine sérique, doivent être réalisés si nécessaire pour confirmer le diagnostic de trouble fibrotique.
Somnolence / Accès soudain de sommeil
Une somnolence et des accès de sommeil d'apparition soudaine ont été rapportés lors de traitement par des agonistes de la dopamine dont la cabergoline, particulièrement chez les patients atteints de maladie de Parkinson.
Un endormissement soudain pendant les activités quotidiennes, dans certains cas sans prodromes, a été rapporté dans quelques cas peu fréquents. Les patients doivent être informés de la possibilité de survenue de ces effets et ils doivent être avertis de se montrer prudents lors de la conduite automobile ou l'utilisation des machines pendant le traitement avec la cabergoline. Les patients ayant présenté une somnolence ou des accès de sommeil d'apparition soudaine ne doivent pas conduire de véhicules ou utiliser des machines. Une réduction des doses ou un arrêt du traitement peut être envisagé (voir rubrique Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines).
Inhibition / Suppression de la lactation physiologique pour des raisons médicales
Comme avec les autres dérivés de l'ergot, la cabergoline ne doit pas être utilisée chez les femmes souffrant d'hypertension induite par la grossesse, par exemple, une prééclampsie ou une hypertension post-partum, à moins que le bénéfice potentiel ne soit jugé supérieur au risque éventuel.
Une dose unique de 0,25 mg de cabergoline ne doit pas être dépassée chez les femmes allaitantes traitées pour suppression de la lactation établie afin d'éviter une possible hypotension orthostatique. (voir rubrique Posologie et mode d'administration « Inhibition/suppression de la lactation physiologique » et sous-rubrique ci-dessus « Hypotension orthostatique »).
Traitement des troubles hyperprolactinémiques
L'hyperprolactinémie accompagnée d'une aménorrhée/galactorrhée et d'une stérilité pouvant être associée à une tumeur hypophysaire, une évaluation complète de l'hypophyse est recommandée avant que le traitement par la cabergoline ne soit initié.
En cas de signes d'expansion tumorale (altération du champ visuel ou céphalées), une prise en charge en milieu spécialisé est nécessaire et un traitement adapté doit être entrepris.
Avant l'administration de cabergoline, il faut exclure une grossesse éventuelle. La cabergoline pouvant restaurer l'ovulation et la fertilité, une méthode adéquate de contraception doit être adoptée chez les femmes ne souhaitant pas de grossesse pendant le traitement et après.
En l'absence de contraception, une grossesse pouvant survenir avant le retour des règles, il est recommandé de réaliser un test de grossesse toutes les 4 semaines au moins, pendant la période d'aménorrhée et, une fois les règles rétablies, à chaque fois qu'il y a un retard menstruel de plus de 3 jours.
En raison de l'expérience clinique limitée et de la demi-vie prolongée du produit, il est recommandé, à titre de précaution, que les femmes souhaitant être enceintes arrêtent de prendre la cabergoline un mois avant la date de conception prévue une fois les cycles d'ovulation réguliers rétablis (voir rubrique Fertilité, grossesse et allaitement) et après le traitement il conviendra de respecter un délai d'un mois avant une grossesse.
En cas d'adénome hypophysaire chez une femme enceinte et en particulier si le traitement a été interrompu, une surveillance attentive de l'adénome tout au long de la grossesse est indispensable.
Troubles du contrôle des impulsions
Les patients doivent être surveillés de façon régulière à la recherche de l'apparition de troubles du contrôle des impulsions. Les patients et les soignants doivent être tenus informés que des troubles du contrôle des impulsions comportant le jeu pathologique, une augmentation de la libido, une hypersexualité, des dépenses ou des achats compulsifs, une consommation excessive de nourriture (binge eating) et une alimentation compulsive peuvent survenir chez des patients traités avec des agonistes dopaminergiques, dont la cabergoline. Une diminution de la dose ou un arrêt progressif doivent être envisagés si ces symptômes apparaissent.
Effets indésirables graves chez les femmes en période post-partum
Des événements indésirables graves, notamment hypertension, infarctus du myocarde, convulsions, accident vasculaire cérébral ou troubles psychiatriques, ont été rapportés chez des femmes en période post-partum traitées par cabergoline pour l'inhibition de la lactation. Chez certaines patientes, la survenue de convulsions ou d'un accident vasculaire cérébral a été précédée de céphalées sévères et/ou de troubles visuels transitoires. La tension artérielle doit être surveillée attentivement au cours du traitement. En cas d'hypertension, de douleurs thoraciques suggestives, de céphalées sévères, progressives ou permanentes (avec ou sans troubles visuels) ou de signes de toxicité pour le système nerveux central, la prise de cabergoline doit être interrompue et la patiente doit rapidement faire l'objet d'une évaluation.
Excipients
Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.
Maladie cardiovasculaire sévère
Affection vasculaire oblitérante
Insuffisance coronaire
Syndrome de Raynaud
Ulcère peptique
Saignements gastro-intestinaux
Antécédent de trouble mental grave
Antécédent de troubles psychotiques
Insuffisance hépatique sévère
Valvulopathie cardiaque
Vitesse de sédimentation anormalement élevée
Atteinte inflammatoire fibrotique et séreuse (due aux alcaloïdes de l'ergot de seigle)
Symptômes pleuropulmonaires inexpliqués
Dyspnée
Essoufflement
Toux accrue
Douleur thoracique
Insuffisance rénale
Obstruction urétérale
Obstruction abdominale
Douleur rénale
Oedème des membres inférieurs
Sensibilité abdominale
Insuffisance cardiaque
Anomalie de l'échocardiogramme
Somnolence
Accès de sommeil d'apparition soudaine
Maladie de Parkinson
Hypertension de la grossesse
Pré-éclampsie
Hypertension du post-partum
Altération du champ visuel
Céphalée
Tumeur hypophysaire
Patiente en âge de procréer
Femme souhaitant concevoir
Troubles du contrôle des impulsions
Jeu pathologique
Augmentation de la libido
Hypersexualité
Dépenses compulsives
Augmentation de la prise de nourriture
Alimentation compulsive
Perturbation grave du système nerveux central
Post-partum
Pendant la phase d'instauration du traitement, les patients doivent être prudents lorsqu'ils exécutent des tâches nécessitant une réaction rapide et précise.
En début de traitement notamment, l'attention des conducteurs de véhicules et des utilisateurs de machines doit être attirée sur le risque de baisses tensionnelles et de vertiges liés à l'utilisation de ce médicament.
Les patients traités par cabergoline présentant une somnolence et/ou des accès de sommeil d'apparition soudaine, doivent être informés qu'ils ne doivent pas conduire de véhicules ni exercer une activité où une altération de leur vigilance pourrait les exposer eux-mêmes ou d'autres personnes à un risque d'accident grave ou de décès (par exemple l'utilisation de machines), ceci jusqu'à la disparition de ces épisodes et de cette somnolence (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi - Somnolence / accès soudain de sommeil).
Associations contre-indiquées
+ Neuroleptiques antipsychotiques (sauf clozapine)
Antagonisme réciproque de l'agoniste dopaminergique et des neuroleptiques.
En cas de syndrome extrapyramidal induit par le neuroleptique, ne pas traiter par agoniste dopaminergique mais utiliser un anticholinergique.
+ Neuroleptiques antiémétiques
Antagonisme réciproque entre le dopaminergique et le neuroleptique.
Utiliser un antiémétique dénué d'effets extrapyramidaux.
Associations déconseillées
+ Alcaloïdes de l'ergot de seigle vasoconstricteurs
Risque de vasoconstriction et/ou de poussées hypertensives.
+ Macrolides (sauf spiramycine)
Augmentation des concentrations plasmatiques de la cabergoline avec accroissement possible de son activité ou apparition de signes de surdosage.
+ Sympathomimétiques alpha (voie(s) orale et/ou nasale)
Risque de vasoconstriction et/ou de poussées hypertensives.
+ Sympathomimétiques indirects
Risque de vasoconstriction et/ou de poussées hypertensives.
+ Tétrabénazine
Antagonisme réciproque entre le dopaminergique et la tétrabénazine.
+ Consommation d'alcool
Majoration par l'alcool de l'effet sédatif de ces substances. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuse la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool.
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
+ Antiparkinsoniens anticholinergiques
Risque de majoration des troubles neuropsychiques. Surveillance clinique et biologique régulière, notamment en début d'association.
Associations à prendre en compte
+ Autres médicaments sédatifs
Majoration de la dépression centrale. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuse la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
DOSTINEX_09022022_AVIS_CT19627
Télécharger le documentDOSTINEX_19052021_AVIS_CT19239
Télécharger le documentQ/R « Vous et votre traitement en cas de vague de chaleur »
Télécharger le documentConservation des médicaments en cas de vague de chaleur
Télécharger le documentMise au point sur le bon usage des médicaments en cas de vague de chaleur
Télécharger le documentDOSTINEX_03022016_AVIS_CT14825
Télécharger le documentVOUS et ...vos médicaments dopaminergiques
Télécharger le documentListe de médicaments sous surveillance : les médicaments faisant l'objet d'une surveillance renforcée au cours de leur commercialisation.
Télécharger le documentLactose, Leucine
PFIZER
23-25 avenue du Dr Lannelongue
75014
PARIS
Code UCD7 : 9199026
Code UCD13 : 3400891990263
Code CIS : 69671845
T2A médicament : Non
Laboratoire titulaire AMM : PFIZER HOLDING FRANCE
Laboratoire exploitant : PFIZER
Prix vente TTC : 23.92€
Taux de TVA : 2.1%
TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Oui
Base de remboursement : 23.92€
Taux SS : 65%
Agréments collectivités : Oui
Code acte pharmacie : PH7
Date AMM : 13/03/1996
Rectificatif AMM : 28/09/2021
Marque : DOSTINEX
Gamme : Sans gamme
Code GTIN13 : 3400934042874
Référence LPPR : Aucune
CABERGOLINE ARROW 0,5 mg, comprimé sécable, boîte de 1 flacon de 8
CABERGOLINE SANDOZ 0,5 mg, comprimé sécable, boîte de 1 flacon de 2 (détails indisponibles)
CABERGOLINE SANDOZ 0,5 mg, comprimé sécable, boîte de 1 flacon de 8
CABERGOLINE TEVA 0,5 mg, comprimé, boîte de 1 flacon de 8
Visitez notre centre de support ou contactez-nous !