CUPRIOR
Les gammes de produits
Remboursable
Sur prescription seulement
Forme :
Comprimé pelliculé
Catégories :
Métabolisme et nutrition, Corrections des anomalies métaboliques, Maladie de Wilson, Trientine
Principes actifs :
Trientine
Maladie de Wilson
Enfant de 6 ans à 18 ans . Maladie de Wilson (implicite)
4 comprimés par jour 1 heure avant ou 2 heures après un repas à avaler avec de l'eau.
Répartir en 2 à 4 prises par jour.
Adulte de plus de 18 ans . Maladie de Wilson (implicite)
6½ comprimés par jour 1 heure avant ou 2 heures après un repas à avaler avec de l'eau.
Répartir en 2 à 4 prises par jour.
Voie orale
Erythème
Eruption cutanée
Prurit cutané
Anémie sidéroblastique
Anémie ferriprive
Urticaire
Colite
Duodénite
Résumé du profil de sécurité
Les nausées sont l'effet indésirable le plus fréquemment rapporté avec la trientine. Une anémie ferriprive grave et une colite sévère peuvent survenir au cours du traitement.
Liste tabulée des effets indésirables
Les effets indésirables suivants ont été rapportés lors du traitement par la trientine pour la maladie de Wilson. Leur fréquence est définie comme suit : très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100, < 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100) ; rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000 ; très rare (< 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration - voir Annexe V.
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Grossesse
Il existe des données limitées sur l'utilisation de la trientine chez la femme enceinte.
Les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction, qui était probablement due à la carence en cuivre induite par la trientine (voir rubrique Données de sécurité préclinique).
Cuprior ne doit être utilisé pendant la grossesse qu'après une évaluation attentive chez chaque patiente du rapport bénéfice-risque du traitement. Les facteurs dont il convient de tenir compte comprennent les risques associés à la maladie elle-même, les risques des alternatives thérapeutiques disponibles et les effets tératogènes possibles de la trientine (voir rubrique Données de sécurité préclinique).
Le cuivre étant nécessaire pour permettre la croissance et le développement mental, une surveillance étroite de la patiente est essentielle (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi), et des ajustements posologiques peuvent être requis pour éviter une carence en cuivre chez le fœtus.
La grossesse doit être étroitement surveillée afin de détecter une anomalie fœtale éventuelle et pour suivre la cuprémie de la mère tout au long de la grossesse. La dose de trientine utilisée doit être ajustée afin de maintenir le taux de cuivre sérique dans des limites normales.
Chez les nourrissons dont la mère est traitée par la trientine, la cuprémie doit être surveillée le cas échéant.
Allaitement
On ne sait pas si la trientine est excrétée dans le lait maternel. Un risque pour les nouveau-nés/nourrissons ne peut être exclu. Une décision doit donc être prise, soit d'interrompre l'allaitement, soit de ne pas instaurer ou d'interrompre le traitement avec Cuprior en prenant en compte le bénéfice de l'allaitement pour l'enfant au regard du bénéfice du traitement pour la mère.
Fertilité
On ne sait pas si la trientine a un effet sur la fertilité humaine.
La prudence est recommandée en cas de relais d'une autre formulation de trientine, car les doses exprimées en trientine base peuvent ne pas être équivalentes (voir rubrique Posologie et mode d'administration).
La trientine est un agent chélateur qui diminue les taux de fer sérique. Des suppléments de fer peuvent être nécessaires en cas d'anémie ferriprive et doivent être administrés séparément de la trientine (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
L'association de trientine et de zinc n'est pas recommandée. Il n'existe que des données limitées sur une administration concomitante et aucune recommandation posologique spécifique ne peut être faite.
Chez des patients qui étaient traités antérieurement par la D-pénicillamine, des réactions lupoïdes ont été rapportées lors de traitements ultérieurs par la trientine ; il n'est toutefois pas possible de déterminer s'il existe une relation causale avec la trientine.
Surveillance
Les patients traités par Cuprior doivent faire l'objet d'un suivi médical régulier et être surveillés pour un contrôle adéquat des symptômes et de la cuprémie afin d'optimiser la dose (voir rubrique Posologie et mode d'administration).
L'objectif du traitement d'entretien est de maintenir le taux de cuivre libre sérique dans des limites acceptables. L'indice le plus fiable pour la surveillance du traitement est la détermination du taux de cuivre libre sérique, qui est calculé comme la différence entre les taux de cuivre total et de cuivre lié à la céruloplasmine (le taux normal de cuivre libre sérique est généralement de 100 à 150 microgrammes/L).
La cuprurie peut être déterminée pendant le traitement. Puisque le traitement chélateur entraîne une augmentation du taux de cuivre urinaire, il est possible que cette cuprurie ne reflète pas exactement la surcharge en cuivre dans l'organisme, mais elle peut être une mesure utile de l'observance du traitement.
Une aggravation des symptômes cliniques, y compris une détérioration neurologique, peut survenir au début du traitement chélateur en raison d'un excès de cuivre libre sérique lors de la réponse initiale au traitement. Une surveillance étroite s'impose pour optimiser la dose ou adapter le traitement si nécessaire.
Populations particulières
Un excès de ce traitement entraîne un risque de carence en cuivre. De telles manifestations doivent être surveillées, en particulier dans les situations où les besoins en cuivre peuvent changer, par exemple pendant la grossesse (voir rubrique Fertilité, grossesse et allaitement) et chez les enfants lorsqu'un contrôle approprié du taux de cuivre est nécessaire pour garantir une croissance et un développement mental satisfaisants.
Chez les patients présentant une insuffisance rénale traités par la trientine, le contrôle adéquat des symptômes et de la cuprémie doit être effectué régulièrement. Une surveillance étroite de la fonction rénale est également recommandée chez ces patients (voir rubrique Posologie et mode d'administration).
Sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par dose, c'est-à-dire qu'il est essentiellement « sans sodium ».
Patient de 6 à 18 ans
Anémie ferriprive
Insuffisance rénale
Cuprior n'a aucun effet ou un effet négligeable sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.
Aucune étude d'interaction n'a été réalisée.
La trientine diminue le taux de fer sérique, potentiellement en réduisant son absorption, et une supplémentation en fer peut être nécessaire. Le fer et la trientine pouvant inhiber mutuellement leur absorption, les supplémentations en fer doivent être pris au moins deux heures après la trientine.
Puisque la trientine est faiblement absorbée après administration orale et que le principal mécanisme d'action nécessite une exposition systémique (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques), il est important que les comprimés pelliculés soient pris à jeun, au moins une heure avant ou deux heures après les repas et à intervalle d'au moins une heure avec d'autres médicaments, des aliments ou du lait (voir rubrique Posologie et mode d'administration). Cela maximise l'absorption de la trientine et diminue la probabilité de liaison du médicament aux métaux présents dans l'appareil digestif. Cependant, il n'a pas été réalisé d'études d'interactions avec les aliments et l'ampleur de l'effet des aliments sur l'exposition systémique à la trientine n'est pas connue.
Bien qu'il n'existe pas de données indiquant que les antiacides à base de calcium ou de magnésium modifient l'efficacité de la trientine, il est de bonne pratique de séparer leur administration.
CUPRIOR_27022019_AVIS_CT17264
Télécharger le documentMise au point sur le bon usage des médicaments en cas de vague de chaleur
Télécharger le documentQ/R « Vous et votre traitement en cas de vague de chaleur »
Télécharger le documentConservation des médicaments en cas de vague de chaleur
Télécharger le documentNoyau du comprimé : Mannitol, Silice colloïdale, Glycérol dibéhénate, Pelliculage du comprimé : Polyvinylique alcool, Talc, Titane dioxyde, Glycérol monocaprylocaprate, Fer oxyde, Sodium laurylsulfate
ORPHALAN SAS
226 boulevard Voltaire
75011
Paris
Code UCD7 : 9448765
Code UCD13 : 3400894487654
Code CIS : 66671295
T2A médicament : Non
Laboratoire exploitant : ORPHALAN SAS
Prix vente TTC : 2827.1€
Taux de TVA : 2.1%
TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Non
Base de remboursement : 2827.1€
Taux SS : 65%
Agréments collectivités : Oui
Code acte pharmacie : PH7
Date AMM : 05/09/2017
Rectificatif AMM : 25/03/2024
Marque : CUPRIOR
Gamme : Sans gamme
Code GTIN13 : 3400930153611
Référence LPPR : Aucune
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