CHLORAMINOPHENE
Les gammes de produits
Remboursable
Sur prescription seulement
Forme :
Gélule
Catégories :
Cancérologie et hématologie, Antinéoplasiques, Agents alkylants, Moutardes à l'azote, Chlorambucil, Urologie néphrologie, Traitement des néphropathies glomérulaires, Néphropathies glomérulaires primitives, Chlorambucil
Principes actifs :
Chlorambucil
Leucémie lymphoïde chronique, Lymphome hodgkinien, Lymphome non hodgkinien, Glomérulonéphropathie extra-membraneuse idiopathique avec syndrome néphrotique
Adulte . Stade avancé. Traitement palliatif. Lymphome hodgkinien
0.2 mg par kilo par jour à jeun pendant 8 semaines.
A prendre en une seule prise.
Adulte . Traitement d'attaque. Lymphome non hodgkinien (implicite)
0.2 mg par kilo par jour à jeun pendant 8 semaines.
A prendre en une seule prise.
Adulte . Traitement initial. Leucémie lymphoïde chronique
0.15 mg par kilo par jour à jeun.
A prendre en une seule prise.
Adulte . Traitement d'entretien. Leucémie lymphoïde chronique
0.1 mg par kilo par jour à jeun.
A prendre en une seule prise.
Adulte . Glomérulonéphropathie extra-membraneuse idiopathique avec syndrome néphrotique
0.2 mg par kilo par jour à jeun pendant 3 mois.
A prendre en une seule prise.
Adulte . insuffisant rénal (15< Clcr < 60 ml/mn). Traitement à posologie réduite
9 mg par jour à jeun.
A prendre en une seule prise.
Adulte . insuffisant rénal (Clcr < 15 ml/mn). Traitement à posologie réduite
6 mg par jour à jeun.
A prendre en une seule prise.
Adulte de plus de 65 ans . Traitement à posologie réduite. Glomérulonéphropathie extra-membraneuse idiopathique avec syndrome néphrotique (implicite)
0.15 mg par kilo par jour à jeun pendant 3 mois.
A prendre en une seule prise.
Voie orale
Aménorrhée
Anémie
Convulsions
Leucémie
Hémopathie maligne
Ulcération buccale
Azoospermie
Trouble gastro-intestinal
Nausée
Vomissement
Syndrome myélodysplasique
Stérilité
Eruption cutanée
Epilepsie
Fièvre
Ictère
Oedème angioneurotique
Urticaire allergique
Coma
Syndrome de Stevens-Johnson
Hypersensibilité
Nécrolyse épidermique toxique
Hépatotoxicité
Neuropathie périphérique
Pneumopathie interstitielle
Tremblement
Myoclonie
Trouble moteur
Fasciculation motrice
Fibrose pulmonaire interstitielle
Agitation
Aplasie médullaire
Hyperuricémie
Pneumonie
Confusion
Fibrose pulmonaire
Toxicité neurologique
Crise comitiale
Lymphocytopénie
Infection à CMV
Infection à Herpes virus
Hématotoxicité
Il n'existe pas de documentation clinique récente pouvant servir de support pour déterminer la fréquence exacte des effets indésirables rapportés avec le CHLORAMINOPHENE. Celle-ci peut varier en fonction de la dose reçue et selon que le CHLORAMINOPHENE est administré en monothérapie ou en association avec d'autres agents thérapeutiques. Les effets indésirables observés avec CHLORAMINOPHENE sont les suivants :
· Hématotoxicité avec risque de lymphocytopénie au long cours.
· Aplasie médullaire.
· Aménorrhée, azoospermie (rapide, 3 à 4 semaines, et définitive). Stérilité réversible ou irréversible dans les deux sexes.
· Hyperuricémie
· Toxicité neurologique rare (crise comitiale et coma).
· Nausées et vomissements peu sévères.
· Fibrose pulmonaire en cas de traitement chronique.
Des effets indésirables ont été observés avec d'autres spécialités à base de chlorambucil. Les conventions ci-dessous ont été utilisées pour la classification de la fréquence : Très fréquent (≥1/10), Fréquent (≥1/100 et <1/10), Peu fréquent (≥1/1000 et <1/100), Rare (≥1/10000 et <1/1000) ; Très rare (<1/10000) et Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles ;
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : signalement.social-sante.gouv.fr.
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Grossesse
Comme les autres agents cytotoxiques, le chlorambucil est potentiellement tératogène, son utilisation est donc contre-indiquée pendant la grossesse. Des mesures contraceptives appropriées doivent être conseillées lorsque l'un ou l'autre des partenaires reçoit du chlorambucil.
Allaitement
Les femmes recevant du chlorambucil ne doivent pas allaiter.
Fertilité
Le chlorambucil peut induire une inhibition de la fonction ovarienne et des cas d'aménorrhée ont été rapportés après traitement par le chlorambucil. Une azoospermie a été observée à la suite du traitement par le chlorambucil.
Le chlorambucil est un agent cytotoxique actif à n'utiliser que sous le contrôle de médecins ayant l'expérience de l'administration de tels agents.
En cas d'éruption cutanée, la poursuite du traitement par chlorambucil doit être évaluée car des études ont montré que dans certains cas, l'éruption cutanée avait évoluée en syndrome de Stevens-Johnson ou de Lyell ou pouvait être associée à un DRESS (voir rubrique Effets indésirables).
Surveillance
Comme le chlorambucil peut induire une inhibition irréversible de la moelle osseuse, l'hémogramme doit être contrôlé régulièrement chez les patients sous traitement.
Aux doses thérapeutiques, le chlorambucil entraîne une dépression des lymphocytes, avec un effet moins important sur le nombre de neutrophiles et des plaquettes, ainsi que sur le taux d'hémoglobine. L'arrêt du chlorambucil n'est pas nécessaire au premier signe de diminution des neutrophiles, mais il convient de se rappeler que cette diminution peut se poursuivre pendant dix jours ou plus après la dernière dose. Cependant, le traitement doit être arrêté si le taux des neutrophiles est inférieur à 2000/mm3.
Le chlorambucil ne doit pas être administré aux patients qui ont récemment subi une radiothérapie ou reçu d'autres agents cytotoxiques.
Lorsqu'une infiltration de la moelle osseuse par les lymphocytes est présente ou lorsque la moelle osseuse est hypoplasique, la dose quotidienne ne doit pas dépasser 0,1 mg/kg de poids corporel.
Si le traitement par ce produit se substitue à un traitement corticoïde, le délai d'action de ce produit oblige à maintenir le traitement corticoïde pendant un trimestre environ en réduisant les doses progressivement.
Les patients soumis à un traitement intermittent à fortes doses et les patients aux antécédents convulsifs doivent être étroitement surveillés après l'administration de chlorambucil car le risque de convulsions peut être accru.
Mutagénicité et carcinogénicité
Il a été démontré que le chlorambucil provoque des lésions des chromatides ou des chromosomes chez l'homme.
Des hémopathies malignes aiguës secondaires (leucémie et syndrome myélodysplasique) ont été décrites, en particulier après un traitement prolongé (voir rubrique Effets indésirables).
Le risque leucémogène doit être opposé au bénéfice thérapeutique potentiel lorsqu'on envisage l'utilisation de chlorambucil (voir rubrique Données de sécurité précliniques).
Eruption cutanée
Surveillance hémogramme complet
Neutrophiles < 2000/mm3
Radiothérapie récente
Infiltration médullaire par les lymphocytes
Hypoplasie de la moelle osseuse
Antécédent de convulsion
Sujet âgé
Insuffisance rénale (DFG <= 60 ml/min/1,73m²)
Hémodialyse
Insuffisant hépatique
Homme fertile
Patiente en âge de procréer
CHLORAMINOPHENE n'a aucun effet ou qu'un effet négligeable sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.
Associations contre-indiquées
+ Vaccin vivants atténués
Risque de maladie vaccinale généralisée mortelle. Association contre-indiquée pendant la chimiothérapie et les 6 mois suivant l'arrêt de la chimiothérapie.
Associations déconseillées
+ Phénytoïne, fosphénytoïne
Risque de survenue de convulsions par diminution de l'absorption digestive de la seule phénytoïne par le cytotoxique, ou bien risque de majoration de la toxicité ou de perte d'efficacité du cytotoxique par augmentation de son métabolisme hépatique par la phénytoïne ou la fosphénytoïne.
+Olaparib
Risque de majoration de l'effet myélosuppresseur du cytotoxique.
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
+ Antivitamines K
Augmentation du risque thrombotique et hémorragique au cours des affections tumorales. De surcroit, possible interaction entre les AVK et la chimiothérapie. Contrôle plus fréquent de l'INR.
Associations à prendre en compte
+ Immunosuppresseurs
Immunodépression excessive avec risque de pseudo-lymphomes.
+ Flucytosine
Risque de majoration de la toxicité hématologique.
CHLORAMINOPHENE_27022019_AVIS_CT15266&15787
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Télécharger le documentSynthèse d'avis CHLORAMINOPHENE CT-9213
Télécharger le documentTalc, Amidon de maïs, Lactose monohydraté, Magnésium stéarate, Cellulose microcristalline, Composition de l'enveloppe de la gélule : Gélatine, Titane dioxyde
TECHNI PHARMA
7 rue de l'Industrie BP 717
98014
MONACO
Code UCD7 : 9167960
Code UCD13 : 3400891679601
Code CIS : 66518292
T2A médicament : Non
Laboratoire titulaire AMM : TECHNI PHARMA
Laboratoire exploitant : TECHNI PHARMA
Prix vente TTC : 23.59€
Taux de TVA : 2.1%
TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Non
Base de remboursement : 23.59€
Taux SS : 100%
Agréments collectivités : Oui
Code acte pharmacie : PH1
Date AMM : 04/12/1997
Rectificatif AMM : 22/09/2020
Marque : CHLORAMINOPHENE
Gamme : Sans gamme
Code GTIN13 : 3400933699062
Référence LPPR : Aucune
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