CAPRELSA
Les gammes de produits
Remboursable
Sur prescription seulement
Forme :
Comprimé pelliculé
Catégories :
Cancérologie et hématologie, Antinéoplasiques, Autres antinéoplasiques, Inhibiteurs des protéines kinases, Vandétanib
Principes actifs :
Vandétanib
Cancer médullaire de la thyroïde agressif et symptomatique
Adulte de plus de 18 ans . Cancer médullaire de la thyroïde agressif et symptomatique (implicite)
1 comprimé par jour au même moment de la journée à avaler ou disperser dans 1/2 verre d'eau.
Enfant de 5 ans à 18 ans . de surface corporelle >= 1,6 m². Traitement d'entretien. Cancer médullaire de la thyroïde agressif et symptomatique (implicite)
1 comprimé par jour au même moment de la journée à avaler ou disperser dans 1/2 verre d'eau.
Voie orale
INFORMER IMMEDIATEMENT LE MEDECIN en cas de :
- Malaise, vertiges ou modifications du rythme cardiaque.
- Réactions cutanées sévères affectant des surfaces étendues du corps. Les signes peuvent inclure une rougeur, une douleur, des ulcérations, des cloques et un détachement de la peau. Les lèvres, le nez, les yeux et les parties génitales peuvent également être atteints.
- Diarrhée sévère.
- Essoufflement grave ou aggravation subite d’un essoufflement, s’accompagnant éventuellement d’une toux ou d’une température élevée (fièvre).
- Convulsions, maux de tête, confusion ou difficultés à se concentrer.
SE PROTEGER lors de sorties à l’extérieur en utilisant une crème solaire et en portant des vêtements pour éviter l’exposition au soleil.
CONTRACEPTION : les femmes en âge de procréer doivent utiliser un moyen efficace de contraception lors du traitement et au moins au cours des quatre mois qui suivent la dernière prise du médicament.
PRUDENCE en cas de conduite de véhicules ou d'utilisation de machines (fatigue, vision trouble).
NE PAS PRENDRE de préparations à base de plantes contenant du millepertuis (Hypericum perforatum).
Alopécie
Anxiété
Conjonctivite
Constipation
Cystite
Déshydratation
Dysurie
Epistaxis
Fièvre
Folliculite
Furoncle
Gastrite
Glaucome
Grippe
Hématurie
Hémoptysie
Hémorragie gastro-intestinale
Hypercalcémie
Hypokaliémie
Hyponatrémie
Hypothyroïdie
Insuffisance rénale
Laryngite
Lithiase biliaire
Pneumonie
Pneumopathie
Pyélonéphrite
Sécheresse oculaire
Sinusite
Stomatite
Colite
Crise hypertensive
Dysphagie
Dysgueusie
Hyperglycémie
Perte de poids
Pollakiurie
Sécheresse buccale
Tremblement
Trouble de l'équilibre
Augmentation des ASAT
Augmentation de la créatininémie
Léthargie
Perte de conscience
Augmentation des ALAT
Sepsis
Kératopathie
Infection fongique
Impériosité mictionnelle
Trouble de la vision
Photopsie
Syndrome d'érythrodysesthésie palmoplantaire
Affection vasculaire cérébrale ischémique
Halo coloré
Anurie
Arythmie ventriculaire
Cataracte
Cellulite
Convulsions
Iléus
Insuffisance cardiaque
Insuffisance respiratoire
Oedème cérébral
Pancréatite
Tachycardie
Torsades de pointes
Troubles du rythme
Péritonite
Malnutrition
Insuffisance cardiaque aiguë
Syndrome de Stevens-Johnson
Pneumopathie interstitielle
Retard de cicatrisation
Dermatite bulleuse
Erythème polymorphe
Arrêt cardiaque
Perforation intestinale
Diverticulite
Incontinence fécale
Trouble de l'accommodation
Appendicite
Pneumopathie d'inhalation
Troubles de la fréquence cardiaque
Abcès abdominal
Chromaturie
Infection à staphylocoques
Syndrome d'Encéphalopathie Postérieure Réversible
Amylasémie augmentée
Clonus
Altération de la conduction cardiaque
Augmentation de l'hémoglobinémie
Acné
Sécheresse cutanée
Hémorragie intracrânienne
Dépôt cornéen
Prurit cutané
Opacité cornéenne
Dermatite
Anévrisme
Dissection artérielle
Résumé du profil de sécurité
Les effets indésirables les plus souvent observés ont été des diarrhées, des éruptions cutanées, des nausées, de l'hypertension et des céphalées.
Tableau des effets indésirables
Les effets indésirables suivants ont été identifiés lors d'études cliniques menées chez des patients recevant le vandétanib pour le traitement du CMT et après sa commercialisation. Leur fréquence est présentée dans le tableau 2 : les effets indésirables selon la classification CIOMS III (Council for International Organizations of Medical Sciences) sont listés par Classes de Systèmes d'Organes (SOC) MedDRA et au niveau de termes préférés puis par ordre de fréquence. La fréquence de survenue des effets indésirables est définie de la façon suivante : très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100 à < 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100) ; rare (≥ 1/10 000 à < 1/1 000) ; très rare (< 1/10 000) et fréquence indéterminée (ne peut pas être estimée sur la base des données disponibles).
* 13,4% des patients sous vandétanib avaient un QTc (Bazett) ≥ 500 ms comparé à 1,0% des patients sous placebo. L'allongement du QTcF était > 20 ms chez plus de 91% des patients, > 60 ms chez 35%, > 100 ms chez 1,7%. Huit pour cent des patients ont eu une réduction de dose suite à un allongement du QTc.
** incluant deux décès chez des patients avec un QTc > 550 ms (un lié à un sepsis et un lié à une défaillance cardiaque).
*** Voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Description de certains effets indésirables
Des événements tels que torsades de pointes, pneumopathie interstitielle (parfois fatale) et SEPR (SLPR) sont survenus chez des patients traités par le vandétanib en monothérapie. Ces effets indésirables devraient être peu fréquents chez les patients recevant le vandétanib pour le traitement du CMT.
Des troubles oculaires tels qu'une vision trouble, sont fréquents chez des patients recevant du vandétanib pour le traitement du CMT. Des examens programmés à la lampe à fente ont révélé des opacités cornéennes (kératopathies en vortex) chez des patients traités. Cependant, des examens de routine à la lampe à fente ne sont pas requis chez les patients recevant le vandétanib.
A des durées d'exposition diverses, les taux d'hémoglobine médians chez les patients traités par le vandétanib ont été augmentés de 0,5-1,5 g/dl par rapport aux valeurs de base. Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration - voir Annexe V.
Population pédiatrique
Les données de l'étude clinique pédiatrique avec le vandétanib dans le CMT (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques) obtenues au cours du développement sont limitées à 16 patients âgés de 9 à 17 ans atteints d'un carcinome médullaire thyroïdien héréditaire (Etude IRUSZACT0098). Bien que la taille de la population étudiée soit petite en raison de la rareté du CMT chez les enfants, elles sont considérées comme représentatives de la population cible. Les données de sécurité de cette étude sont cohérentes avec celles obtenues chez les patients adultes atteints de CMT traités par le vandétanib. Les données de tolérance à long terme dans la population pédiatrique ne sont pas disponibles.
Voir plus
Femmes en âge de procréer / Contraception chez les hommes et les femmes
Les femmes en âge de procréer et les hommes fertiles doivent utiliser une méthode efficace de contraception pendant toute la durée du traitement par vandetanib et la poursuivre pendant au moins les quatre mois qui suivent la dernière prise de traitement.
Grossesse
Les données sur l'utilisation du vandétanib au cours de la grossesse sont limitées. Comme attendu sur la base de ses actions pharmacologiques, le vandétanib a présenté des effets significatifs à tous les stades de la reproduction femelle chez les rats (voir rubrique Données de sécurité préclinique).
Si le vandétanib est utilisé pendant la grossesse, ou si la patiente débute une grossesse au cours d'un traitement par le vandétanib, elle doit être informée de la possibilité d'anomalies fœtales ou de fausse couche. Le traitement ne doit être poursuivi chez les femmes enceintes que si les bénéfices potentiels pour la mère s'avèrent supérieurs au risque pour le fœtus.
Allaitement
Il n'existe aucune donnée sur l'utilisation du vandétanib chez la femme qui allaite. Le vandétanib et/ou ses métabolites sont excrétés dans le lait maternel chez la rate, et sont retrouvés dans le plasma des petits à la suite de son administration à des rates allaitantes (voir rubrique Données de sécurité préclinique).
L'allaitement est contre-indiqué au cours du traitement par le vandétanib.
Fertilité Chez l'Homme, il n'existe pas de données au sujet de l'effet du vandétanib sur la fertilité. Les résultats des études chez l'animal indiquent que le vandétanib peut impacter la fertilité du mâle et de la femelle (voir rubrique Données de sécurité préclinique).
Les effets sur la reproduction chez les patients pédiatriques traités par le vandétanib ne sont pas connus.
Au vu des risques associés, il est important de limiter le traitement par le vandétanib aux patients qui ont réellement besoin du traitement, c.-à-d. ceux qui ont une évolution symptomatique et agressive de la maladie. La présence de symptômes seuls ou de signes de progression seuls ne suffisent pas pour décider de la nécessité de la mise en route du traitement par le vandétanib. Les modifications des taux de bio-marqueurs tels que la calcitonine (CTN) et/ou l'antigène carcino-embryonnaire (CEA) ainsi que les modifications du volume de la tumeur pendant la période de surveillance peuvent aider non seulement à identifier les patients ayant besoin du traitement mais aussi le moment optimal de début du traitement par le vandétanib.
Allongement du QTc et Torsades de Pointes
Le vandétanib à la dose de 300 mg est associé à un allongement substantiel du QTc dépendant de la concentration (moyenne 28 msec, médiane 35 msec). Les premiers allongements du QTc apparaissent le plus souvent pendant les 3 premiers mois de traitement, mais ont continué à apparaître pour la première fois après cette période. La demi-vie du vandétanib (19 jours) rend cet allongement de l'intervalle QTc particulièrement problématique (voir rubrique Effets indésirables). A une dose de 300 mg par jour dans le traitement du CMT, un allongement du QTc à l'ECG au-delà de 500 msec a été observé lors d'une étude de phase III chez 11% des patients. L'allongement de l'intervalle QTc à l'ECG paraît dose-dépendant. Des cas de torsades de pointes et de tachycardie ventriculaire ont été peu fréquemment rapportés chez des patients traités par 300 mg de vandétanib par jour. Le risque de Torsades peut être augmenté chez les patients ayant un déséquilibre électrolytique (voir rubrique Effets indésirables).
Un traitement par le vandétanib ne doit pas être instauré chez les patients dont l'intervalle QTc à l'ECG est supérieur à 480 msec. Le vandétanib ne doit pas être administré aux patients ayant un antécédent de Torsades de Pointes. Le vandétanib n'a pas été étudié chez des patients présentant des arythmies ventriculaires ou ayant eu récemment un infarctus du myocarde.
Un ECG et une mesure de la kaliémie, de la calcémie, de la magnésémie et du taux de thyréostimuline (TSH) doivent être réalisés initialement puis 1, 3, 6 et 12 semaines après le début du traitement et tous les trois mois pendant au moins un an par la suite. Ce schéma devra s'appliquer à la période après une réduction de dose due à l'allongement du QTc et après une interruption de dose de plus de deux semaines. Des ECG et des analyses de sang doivent également être réalisés si cliniquement indiqués au cours de cette période et par la suite. Une surveillance fréquente de l'intervalle QTc à l'ECG doit être poursuivie.
La kaliémie, la magnésémie et la calcémie doivent être maintenues dans les limites normales afin de réduire le risque d'allongement du QTc à l'ECG. Une surveillance complémentaire du QTc, des électrolytes et de la fonction rénale est requise en particulier en cas de diarrhée, d'aggravation d'une diarrhée/déshydratation, de déséquilibre électrolytique et/ou d'insuffisance de la fonction rénale. Si le QTc augmente sensiblement mais reste sous 500 msec, un cardiologue doit être consulté pour avis.
L'administration du vandétanib avec des substances connues pour allonger l'intervalle QTc à l'ECG est contre-indiquée ou n'est pas recommandée (voir rubriques Contre-indications et Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
L'utilisation concomitante du vandétanib avec l'ondansétron n'est pas recommandée (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
La découverte d'une valeur, même isolée, de l'intervalle QTc ≥ 500 msec doit faire interrompre la prise du vandétanib. L'administration du vandétanib peut être reprise à une dose réduite après confirmation du retour de l'intervalle QTc à sa valeur initiale et correction d'un possible déséquilibre des électrolytes.
Syndrome d'encéphalopathie postérieure réversible, SEPR (syndrome de leucoencéphalopathie postérieure réversible - SLPR)
Le SEPR est un syndrome d'œdème vasogénique sous-cortical diagnostiqué par IRM cérébrale qui a été peu fréquemment observé lors d'un traitement par le vandétanib associé à une chimiothérapie. Le SEPR a également été observé chez des patients recevant le vandétanib en monothérapie. Ce syndrome doit être envisagé chez tout patient présentant des convulsions, des céphalées, des troubles visuels, une confusion ou une altération des fonctions cognitives. Une IRM cérébrale doit être réalisée chez tout patient présentant des convulsions, une confusion ou une altération des fonctions cognitives.
Effets Indésirables Cutanés Sévères (EICSs) et autres réactions cutanées
Des EICSs, tels que la nécrolyse épidermique toxique (NET) et le syndrome de Stevens-Johnson (SSJ), qui peuvent mettre en jeu le pronostic vital ou être fatals, ont été rapportés en association avec le vandétanib. Lors de la prescription, les patients doivent être informés des signes et symptômes et être étroitement surveillés pour détecter toute réaction cutanée. En cas de suspicion de SSJ ou de NET, le traitement par vandétanib devra être suspendu et le patient devra être adressé à une unité spécialisée pour évaluation et traitement. En cas de confirmation d'un SSJ ou d'une NET, le vandétanib devra être définitivement arrêté et un traitement alternatif devra être envisagé (à adapter au cas par cas).
Des réactions de photosensibilité ont été observées chez des patients ayant reçu du vandétanib. Les précautions nécessaires doivent être prises afin d'éviter l'exposition au soleil en portant des vêtements protecteurs et/ou en appliquant un écran solaire en raison du risque potentiel de réactions de phototoxicité associé au traitement par le vandétanib.
Les réactions cutanées légères à modérées peuvent être gérées par un traitement symptomatique, ou par une réduction de la dose ou une interruption du traitement.
Diarrhée
La diarrhée est un symptôme lié à la pathologie et également un effet indésirable connu du vandétanib. Les anti-diarrhéiques habituels sont recommandés pour le traitement de la diarrhée. Le QTc et les taux sériques d'électrolytes doivent être surveillés plus fréquemment. En cas de diarrhée sévère (grade 3-4 CTCAE), l'administration du vandétanib doit être interrompue jusqu'à l'obtention d'une amélioration de la diarrhée. Le traitement doit être ensuite réinstauré à une dose réduite (voir rubriques Posologie et mode d'administration et Effets indésirables).
Hémorragie
Des précautions doivent être mises en place lors de l'administration du vandétanib chez des patients présentant des métastases cérébrales, puisque des hémorragies intracrâniennes ont été rapportées.
Insuffisance cardiaque
Des cas d'insuffisance cardiaque ont été observés chez des patients ayant reçu du vandétanib. Un arrêt temporaire ou définitif du traitement peut être nécessaire chez les patients avec une insuffisance cardiaque. Elle peut ne pas être réversible à l'arrêt du vandétanib. Certains cas ont été fatals.
Hypertension
Des cas d'hypertension, y compris des crises hypertensives, ont été observés chez des patients traités par le vandétanib. Les patients doivent être surveillés pour l'hypertension et contrôlés de manière appropriée. Si l'élévation de la pression artérielle ne peut pas être contrôlée par une prise en charge médicale, le vandétanib ne doit pas être réinstauré tant que la pression artérielle n'est pas médicalement contrôlée. Une réduction de la dose peut s'avérer nécessaire (voir rubrique Effets indésirables).
Complication de cicatrisation
Aucune étude formelle n'a été menée sur l'effet de vandetanib sur la cicatrisation. Un défaut de cicatrisation des plaies peut survenir chez les patients qui reçoivent des médicaments inhibant la voie de signalisation du VEGF et a été constaté chez des patients reçevant du vandetanib. Même si les données sont limitées concernant le délai optimal d'interruption du traitement avant une intervention chirurgicale planifiée, la suspension temporaire du vandetanib pendant au moins 4 semaines avant une chirurgie devra être considérée en fonction du rapport bénéfice-risque individuel. La décision de reprendre le vandétanib après une intervention chirurgicale majeure doit être basée sur l'évaluation clinique d'une cicatrisation adéquate de la plaie.
Ostéonécrose
Des cas d'ostéonécrose, y compris des cas d'ostéonécrose de la mâchoire, ont été rapportés chez des patients traités par vandétanib. Certains cas ont été signalés chez des patients ayant reçu un traitement antérieur ou concomitant par un inhibiteur de la résorption osseuse. Un examen buccal doit être effectué avant l'initiation du vandétanib et périodiquement pendant le traitement par vandétanib. Les patients doivent être conseillés concernant les pratiques d'hygiène bucco-dentaire. Si possible, le traitement par vandétanib devra être interrompu au moins 4 semaines avant une chirurgie dentaire programmée ou des soins dentaires invasifs, en particulier chez les patients traités par des agents pouvant induire une ostéonécrose, tels que les bisphosphonates. L'arrêt du vandétanib doit être envisagé chez les patients qui développent une ostéonécrose (voir rubrique Effets indésirables).
Anévrismes et dissections artérielles
L'utilisation d'inhibiteurs des voies du VEGF chez les patients souffrant ou non d'hypertension peut favoriser la formation d'anévrismes et/ou de dissections artérielles. Avant l'instauration de vandetanib, ce risque doit être soigneusement pris en considération chez les patients présentant des facteurs de risque tels que l'hypertension ou des antécédents d'anévrisme.
Insuffisance rénale
Déséquilibre électrolytique
Antécédent de torsades de pointes
Arythmie ventriculaire
Infarctus du myocarde récent (< 1 mois)
Surveillance ECG
Surveillance kaliémie
Surveillance calcémie
Surveillance magnésémie
Surveillance TSH
Diarrhée
Insuffisance rénale légère (60 < Clcr < 89 ml/mn)
Déshydratation
Syndrome d'Encéphalopathie Postérieure Réversible
Convulsions
Céphalée
Troubles visuels
Confusion
Altération des fonctions cognitives
Eruption cutanée
Métastase cérébrale
Insuffisance cardiaque
Hypertension
Risque d'anévrisme et de dissection artérielle
Antécédent d'anévrisme
Augmentation de l'alanine aminotransférase
Surveillance ALAT
Dyspnée
Toux
Fièvre
Pneumopathie interstitielle
Calcitonine < 500 pg/ml
Patient de plus de 75 ans
Patiente en âge de procréer
Patient de 5 à 9 ans
Les effets du vandétanib sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines n'ont pas été étudiés. Des cas de fatigue et de vision trouble ont été cependant rapportés, et les patients qui présentent ces symptômes doivent être prudents lors de la conduite de véhicules et de l'utilisation de machines.
Interactions pharmacocinétiques
Effet du vandétanib sur d'autres médicaments
Chez des sujets sains, l'exposition au midazolam (substrat du CYP3A4) n'était pas affectée lorsqu'il était administré avec une dose unique de vandétanib à 800 mg.
Le vandétanib est un inhibiteur du transporteur de cations organiques de type 2 (OCT2). Chez des sujets sains ayant un type sauvage pour l'OCT2, l'ASC(0-t) et la Cmax de la metformine (substrat de l'OCT2) étaient augmentées de 74 % et 50 % respectivement et la CLR de la metformine était diminuée de 52 % lorsqu'elle était administrée avec le vandétanib. Une surveillance clinique et/ou biologique appropriée est recommandée chez les patients recevant de manière concomitante de la metformine et du vandétanib, et de tels patients peuvent nécessiter une dose plus faible de metformine.
Chez des sujets sains, l'ASC(0-t) et la Cmax de la digoxine (substrat de la P-gp) étaient augmentées de 23 % et 29 % respectivement, lorsqu'elle était administrée conjointement avec le vandétanib à cause de l'inhibition de la P-gp par ce dernier. De plus, les effets bradycardisants de la digoxine peuvent augmenter le risque d'allongement de l'intervalle QTc et de torsades de pointe liés au vandétanib. Par conséquent, une surveillance clinique (ex : ECG) et/ou biologique appropriée est recommandée chez les patients recevant de manière concomitante de la digoxine et du vandétanib, et de tels patients peuvent nécessiter une dose plus faible de digoxine. (Pour la surveillance du vandétanib, voir rubriques Posologie et mode d'administration et Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
En ce qui concerne les autres substrats de la P-gp tels que le dabigatran, une surveillance clinique est recommandée en cas d'association avec le vandétanib.
Effet d'autres médicaments sur le vandétanib
Chez des sujets sains, aucune interaction cliniquement significative n'a été montrée entre le vandétanib (une dose unique de 300 mg) et un inhibiteur puissant du CYP3A4, l'itraconazole (doses réitérées de 200 mg une fois par jour). Chez les sujets sains de sexe masculin, l'exposition au vandétanib a été réduite de 40 % lorsqu'il est administré avec un inducteur puissant du CYP3A4, la rifampicine. L'administration de vandétanib avec des inducteurs puissants du CYP3A4 doit être évitée.
Chez des sujets sains, la Cmax du vandétanib a été diminuée de 15 % alors que l'ASC(0-t) du vandétanib n'a pas été modifiée lorsqu'il est administré avec l'oméprazole. Ni la Cmax ni l'ASC(0-t) du vandétanib n'a été modifiée quand il est administré avec la ranitidine. Par conséquent aucun changement de posologie du vandétanib n'est nécessaire lorsque le vandétanib est administré avec l'oméprazole ou la ranitidine.
Interactions pharmacodynamiques
L'excrétion biliaire sous forme inchangée du vandétanib est une des voies d'élimination du vandétanib. Le vandétanib n'est pas un substrat de la protéine 2 associée à la multirésistance aux médicaments (MRP2), de la p-glycoprotéine (Pgp) ou de la protéine de résistance au cancer du sein (PRCS).
Médicaments connus pour allonger l'intervalle QTc
Il a été montré que le vandétanib allonge l'intervalle QTc à l'ECG ; des torsades de pointe ont été peu fréquemment rapportées. De ce fait, l'utilisation concomitante du vandétanib avec des médicaments connus pour également allonger l'intervalle QTc et/ou entraîner des torsades de pointe est soit contre-indiquée soit non recommandée en fonction des alternatives thérapeutiques existantes.
IA et III
S'il n'existe aucune alternative thérapeutique adéquate, des associations non recommandées avec le vandétanib peuvent être réalisées avec une surveillance complémentaire de l'intervalle QTc à l'ECG, une évaluation des électrolytes et un contrôle renforcé à l'apparition ou à l'aggravation d'une diarrhée.
Les résultats d'une étude d'interactions pharmacodynamiques et pharmacocinétiques ont montré que la co-administration avec l'ondansétron chez des volontaires sains n'a que peu d'effet sur la pharmacocinétique du vandétanib, mais a un léger effet additif sur l'allongement de l'intervalle QTc d'environ 10 ms. Par conséquent, l'utilisation concomitante de l'ondansétron et du vandétanib n'est pas recommandée. Si l'ondansétron est administré avec le vandétanib, une surveillance accrue des électrolytes sériques et des ECG et une prise en charge agressive de toute anomalie sont nécessaires.
Anti-vitamines K
En raison du risque thromboembolique augmenté chez les patients atteints de cancer, l'utilisation d'anticoagulants est fréquente. En tenant compte de la forte variabilité intra individuelle de la réponse aux anticoagulants et de la possibilité d'interactions entre les anti-vitamines K et la chimiothérapie, une surveillance plus fréquente de l'INR (International Normalised Ratio) est recommandée, s'il est décidé de traiter le patient par des anti-vitamines K.
Caprelsa : Guide professionnels de santé
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SANOFI AVENTIS FRANCE
82 avenue Raspail
94250
GENTILLY
Code UCD7 : 9381245
Code UCD13 : 3400893812457
Code CIS : 69269825
T2A médicament : Non
Laboratoire exploitant : SANOFI AVENTIS FRANCE
Prix vente TTC : 3777.85€
Taux de TVA : 2.1%
TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Non
Base de remboursement : 3777.85€
Taux SS : 100%
Agréments collectivités : Oui
Code acte pharmacie : PH1
Date AMM : 14/02/2012
Rectificatif AMM : 13/11/2025
Marque : CAPRELSA
Gamme : Sans gamme
Code GTIN13 : 3400922066974
Référence LPPR : Aucune
Pas d'information disponible
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