CALCIPARINE
Les gammes de produits
Remboursable
Sur prescription seulement
Forme :
Solution injectable
Catégories :
Hémostase et sang, Antithrombotiques, Groupe de l'héparine, Héparines standard non fractionnées, Héparine calcique
Principes actifs :
Héparine calcique
Thrombose veineuse profonde, Embolie pulmonaire à la phase aiguë, Infarctus du myocarde à la phase aiguë, Angor instable à la phase aiguë, Embolie artérielle extracérébrale, Prévention d'accident thrombo-embolique veineux en chirurgie, Prévention d'accident thrombo-embolique veineux en cas d'alitement
Tout âge . Traitement préventif. Voie SC (implicite)
5000 UI 3 fois par jour à injecter par voie SC pendant 10 jours.
ou 1 ampoule 3 fois par jour à injecter par voie SC pendant 10 jours.
Tout âge . Traitement curatif en 2 injections par jour. Voie SC
250 UI par kilo toutes les 12 heures à injecter par voie SC.
ou 0.0125 ampoule par kilo toutes les 12 heures à injecter par voie SC.
Tout âge . Traitement curatif en 3 injections par jour. Voie SC
167 UI par kilo toutes les 8 heures à injecter par voie SC.
ou 0.00835 ampoule par kilo toutes les 8 heures à injecter par voie SC.
Voie SC
ARRETER IMMEDIATEMENT LE TRAITEMENT ET CONSULTER LE MEDECIN en cas de :
- Eruption sur la peau, démangeaisons, peau violacée, inflammation de la conjonctive (conjonctivite), inflammation du nez (rhinite), asthme, accélération de la fréquence respiratoire, sensation d'oppression, fièvre,frissons, gonflement du visage et de la langue.
- Réaction allergique grave avec malaise brutal, baisse importante de la tension artérielle pouvant être précédée par une éruption de boutons, de démangeaisons, de rougeurs sur la peau.
- Nécrose de la peau pouvant être précédée par de petites taches rouges et douloureuses sur la peau.
PREVENIR IMMEDIATEMENT LE MEDECIN en cas de saignements.
PREVENIR le dentiste ou tout médecin consulté pendant le traitement de la prise de ce médicament, en raison du risque de saignement.
Thrombopénie
Elévation des transaminases
Elévation des gammaGT
Asthme allergique
Conjonctivite allergique
Erythème
Fièvre
Rhinite allergique
Urticaire allergique
Cyanose
Frissons
Sensation d'oppression du thorax
Eruption cutanée allergique
Tachypnée
Hypersensibilité
Angioedème
Prurit allergique
Eosinophilie
Nécrose cutanée
Acidose métabolique
Alopécie
Hyperkaliémie
Priapisme
Hypo-aldostéronisme
Hématome spinal
Calcinose au point d'injection
Thrombocytopénie sévère
Choc anaphylactique
Ostéoporose
Nodule au point d'injection
Choc anaphylactoïde
Placard érythémateux infiltré et douloureux au point d'injection
Nécrose cutanée au point d'injection
Purpura au point d'injection
Comme tous les médicaments, CALCIPARINE peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde. Les fréquences des effets indésirables ont été définies selon la convention suivante :
Description d'effets indésirables sélectionnés
Thrombocytopénie
Deux types de thrombocytopénie ont été décrits :
· La plus courante, de type I, est généralement modérée (> 100 000), d'apparition précoce (avant le 5e jour) et ne nécessite pas l'arrêt de l'héparine.
Rarement, une thrombocytopénie sévère de type II (HIT), avec une possible issue fatale. Leur prévalence n'a pas encore été correctement évaluée (voir rubriques Contre-indications et Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : https://signalement.social-sante.gouv.fr/.
Voir plus
Grossesse
L'héparine ne traverse pas le placenta.
Aucune malformation ni foetotoxicité de l'héparine n'ont été décrites chez l'animal, ni à ce jour dans l'espèce humaine.
Lors de son utilisation chez la femme enceinte, une prudence particulière s'impose en raison des risques hémorragiques utéroplacentaires, particulièrement au moment de l'accouchement.
Si une anesthésie péridurale est envisagée, il est nécessaire de suspendre l'héparine (voir rubriques Contre-indications et Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Allaitement
L'héparine n'étant pas excrétée dans le lait maternel et ne passant pas la barrière digestive, l'allaitement est possible.
Mises en garde
Devant un patient sous héparine (à dose curative ou préventive) qui présente un événement thrombotique, tel que :
· Un accident vasculaire cérébral ischémique.
· Un infarctus du myocarde.
· Une ischémie aiguë des membres inférieurs.
· Une embolie pulmonaire.
· Une phlébite.
· Une aggravation de la thrombose pour laquelle il est traité.
Il faut systématiquement penser à une thrombopénie induite par l'héparine (TIH) et faire pratiquer en urgence une numération des plaquettes (voir rubrique « Précautions d'emploi »).
En cas de rachianesthésie, l'injection de la dose d'héparine préventive doit se faire 6 heures après que les cathéters intra-rachidiens aient été enlevés.
Le rapport bénéfice risque de l'administration de faible dose d'héparine avant une anesthésie loco-régionale intrathécale ou périmédullaire doit être évalué pour chaque patient. Le risque de survenue d'un hématome périmédullaire dépend de la technique utilisée et de l'expérience de l'opérateur. Il augmente dans l'ordre suivant :
· Rachianesthésie sans cathéter.
· Rachianesthésie avec mise en place de cathéter.
· Anesthésie péridurale.
· Anesthésie péridurale avec mise en place de cathéter.
Une incidence plus élevée de saignements a été rapportée chez les patients, en particulier chez les femmes âgées.
Précautions d'emploi
Situations à risque
La surveillance du traitement sera renforcée en cas d'antécédents d'ulcères digestifs, de maladies vasculaires de la choriorétine ou en période postopératoire après chirurgie du cerveau et de la moelle épinière.
La ponction lombaire devra être discutée en tenant compte du risque de saignement intra-rachidien. Elle devra être différée chaque fois que possible.
L'héparine peut freiner la sécrétion d'aldostérone et entraîner de rares cas d'hypoaldostéronisme avec une hyperkaliémie et(ou) acidose métabolique. Ceci a été observé particulièrement chez les patients ayant une kaliémie élevée et chez les patients à risque (diabétiques, insuffisants rénaux chroniques, acidose métabolique préexistante, traitement par des médicaments susceptibles d'augmenter la kaliémie tels que les IEC et les AINS).
Le risque d'hyperkaliémie augmente avec la durée du traitement et est habituellement réversible. En cas de traitement prolongé une surveillance de la kaliémie peut être effectuée chez les patients à risque.
Surveillance plaquettaire
En raison du risque de TIH, une surveillance de la numération plaquettaire est nécessaire, quelles que soient l'indication du traitement et la posologie administrée.
Pratiquer une numération plaquettaire avant traitement puis deux fois par semaine pendant le premier mois : au-delà de cette période, si un traitement prolongé s'avère nécessaire dans certains cas particuliers, le rythme de contrôle peut être réduit à une fois par semaine, et cela jusqu'à l'arrêt du traitement.
Thrombopénie induite par héparine ou TIH
Il existe un risque de thrombopénie grave, pouvant être d'évolution fatale, parfois thrombosante, induite par l'héparine (héparine non fractionnée et moins fréquemment héparines de bas poids moléculaire), d'origine immunologique dite de type II (voir rubrique Effets indésirables). La TIH est définie par un chiffre de plaquettes < 100 000 et/ou une chute relative des plaquettes de 30 à 50 % sur 2 numérations successives. Ces effets sont causés par des anticorps activant les plaquettes et se produisent essentiellement entre le 5ème et le 21ème jour suivant l'instauration du traitement héparinique (avec un pic de fréquence aux environs du 10ème jour) mais peut survenir beaucoup plus précocement lorsqu'existent des antécédents de thrombopénie sous héparine. Pour cette raison, ceux-ci seront systématiquement recherchés au cours d'un interrogatoire approfondi avant le début du traitement. En outre, le risque de récidive, en cas de réintroduction de l'héparine, peut persister plusieurs années, voire indéfiniment (voir rubrique Contre-indications).
Dans de rares cas, une thrombocytopénie induite par l'héparine (TIH) retardée, éventuellement associée à une thrombose, peut survenir après l'arrêt du traitement par l'héparine et persister en dépit d'une anticoagulation alternative.
Dans tous les cas, l'apparition d'une TIH constitue une situation d'urgence et nécessite un avis spécialisé.
Toute baisse significative (30 à 50 % de la valeur initiale) de la numération plaquettaire doit donner l'alerte, avant même que cette valeur n'atteigne un seuil critique. La constatation d'une diminution du nombre des plaquettes impose dans tous les cas :
1) Un contrôle immédiat de la numération en effectuant des tests de probabilité de TIH (par exemple, le score des 4 T).
2) La suspension du traitement héparinique, si la baisse est confirmée voire accentuée lors de ce contrôle.
Dans les conditions décrites ci-dessus, la conduite à tenir immédiate ne repose pas sur le résultat des tests d'agrégation plaquettaire in vitro ou les tests immunologiques ; en effet, le résultat n'est obtenu dans le meilleur des cas qu'au bout de plusieurs heures. Ces tests doivent cependant être réalisés pour aider au diagnostic de cette complication. En cas de poursuite du traitement héparinique, le risque de thrombose est majeur.
3) Effectuer des tests de laboratoire spécifiques à la TIH afin d'exclure ou de confirmer la TIH
4) La prévention ou le traitement des complications thrombotiques de la TIH.
Si la poursuite de l'anticoagulation semble indispensable, l'héparine doit être relayée par une autre classe d'antithrombotique : danaparoïde sodique ou hirudine, prescrits suivant les cas à dose préventive ou curative.
Le relais par les AVK ne sera pris qu'après normalisation de la numération plaquettaire, en raison du risque d'aggravation du phénomène thrombotique par les AVK.
La thérapie doit être adaptée en fonction des résultats.
Résistance à l'héparine
Une variabilité interindividuelle de la réponse anticoagulante à l'héparine a été démontrée. Le phénomène dénommé « résistance à l'héparine » ou « inefficacité relative de l'héparine » définit une réponse inadéquate à l'héparine administrée à dose standard, pour atteindre l'objectif thérapeutique d'anticoagulation souhaité.
Cette résistance est liée principalement à une activité antithrombine (AT) inférieure à 60 % de la normale, et/ou à une diminution de la disponibilité de l'héparine par augmentation de sa fixation protéique la rendant non disponible pour se lier à l'AT et par conséquent réduisant son activité anticoagulante.
Les facteurs prédisposant à des taux d'AT inférieurs à 60 % sont :
· déficit congénital
· déficit acquis notamment en cas de
o insuffisance hépatique
o consommation d'anti thrombine par injections antérieures d'héparine
o induction par un traitement à la nitroglycérine
Les facteurs prédisposant à une augmentation de la fixation protéique de l'héparine sont :
· tout syndrome inflammatoire (infection, traumatisme chirurgical, chirurgie, circulation extra corporelle, maladie chronique non maitrisée, cancer) / augmentation des protéines inflammatoires fixant l'héparine)
· toute situation conduisant à une augmentation des plaquettes et du fibrinogène (troubles thrombo emboliques)
· volume de distribution plus élevé que les standards en cas d'obésité
· hypersplénisme
· insuffisance hépatique
Une résistance à l'héparine peut également être rencontrée pendant la grossesse ou la période post-partum, chez le sujet âgé (plus de 65 ans), en cas d'hypoalbuminémie ou en cas de thrombocytose.
Pour aider le praticien dans la gestion de cette résistance la mesure du Temps de Céphaline Activé (TCA) et le dosage de l'anti-Xa doivent être effectués sur le même échantillon. De plus le dosage de l'anti-Xa doit être réalisé avec du plasma non enrichi en AT. Afin d'éviter une escalade de doses d'héparine potentiellement dangereuse notamment en cas de non élévation du TCA, l'ajustement des doses d'héparine se fera en fonction des niveaux d'anti-Xa.
Enfin, une surveillance rapprochée du patient est indispensable de façon à anticiper un risque d'hypocoagulation soudain car cette résistance est temporelle et peut céder brutalement notamment par désaturation de tous les sites de fixation de l'héparine ou diminution de ceux-ci i.e. régression du syndrome inflammatoire.
Accident vasculaire cérébral ischémique
Infarctus du myocarde
Ischémie aiguë des membres inférieurs
Embolie pulmonaire
Phlébite
Antécédent d'ulcère digestif
Maladie vasculaire de la choriorétine
Période post-opératoire après chirurgie du cerveau
Période post-opératoire après chirurgie de la moelle épinière
Ponction lombaire
Chute de la numération plaquettaire
Déficit constitutionnel en antithrombine
Déficit acquis en antithrombine
Insuffisance hépatique
Syndrome inflammatoire
Infection
Intervention chirurgicale
Circulation extracorporelle
Cancer
Augmentation des plaquettes
Augmentation du taux de fibrinogène sanguin
Obésité
Hypersplénisme
Grossesse
Patient de plus de 65 ans
Hypo-albuminémie
Accouchement
Associations déconseillées
Avec des doses curatives d'héparine :
+ Acide acétylsalicylique
· A des doses anti-inflammatoires (= 1 g par prise et/ou = 3 g par jour).
· A des doses antalgiques ou antipyrétiques (= 500 mg par prise et/ou < 3 g par jour).
Augmentation du risque hémorragique (inhibition de la fonction plaquettaire et agression de la muqueuse gastro-duodénale par l'acide acétylsalicylique).
Utiliser un autre anti-inflammatoire ou un autre antalgique ou antipyrétique.
+ A.I.N.S.
Augmentation du risque hémorragique (agression de la muqueuse gastro-duodénale par les anti-inflammatoires non stéroïdiens).
Si l'association ne peut être évitée, surveillance clinique étroite.
+ Dextran 40
Augmentation du risque hémorragique (inhibition de la fonction plaquettaire par le Dextran 40).
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
+ Anti-vitamines K
Augmentation du risque hémorragique.
Lors du relais de l'héparine par l'anti-vitamine K, renforcer la surveillance clinique.
Associations à prendre en compte
Avec des doses préventives d'héparine :
+ Acide acétylsalicylique
L'utilisation conjointe de médicaments agissant à divers niveaux de l'hémostase majore le risque de saignement. Ainsi, chez le sujet de moins de 65 ans, l'association des héparines à doses préventives à l'acide acétylsalicylique, quelle que soit la dose, doit être prise en compte en maintenant une surveillance clinique et éventuellement biologique.
+ Anti-inflammatoires non stéroïdiens
Augmentation du risque hémorragique.
Avec des doses curatives d'héparine :
+ Acide acétylsalicylique à des doses antiagrégantes (de 50 mg à 375 mg par jour)
Augmentation du risque hémorragique (inhibition de la fonction plaquettaire et agression de la muqueuse gastroduodénale par l'acide acétylsalicylique).
+ Thrombolytiques
Augmentation du risque hémorragique.
Quelle que soit la dose d'héparine :
+ Autres hyperkaliémiants
Risque de majoration de l'hyperkaliémie, potentiellement létale.
+ Antiagrégants plaquettaires
Augmentation du risque hémorragique.
Mise au point sur le bon usage des médicaments en cas de vague de chaleur
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Télécharger le documentChlorhydrique acide, Calcium hydroxyde, Eau pour préparations injectables
CHEPLAPHARM France
68 rue Marjolin
92300
Levallois-Perret
Code UCD7 : 9014587
Code UCD13 : 3400890145879
Code CIS : 60852495
T2A médicament : Non
Laboratoire titulaire AMM : CHEPLAPHARM ARZNEIMITTEL
Laboratoire exploitant : CHEPLAPHARM France
Prix vente TTC : 7.56€
Taux de TVA : 2.1%
TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Non
Base de remboursement : 7.56€
Taux SS : 65%
Agréments collectivités : Oui
Code acte pharmacie : PH7
Date AMM : 20/06/1986
Rectificatif AMM : 17/03/2025
Marque : CALCIPARINE
Gamme : Sans gamme
Code GTIN13 : 3400930167632
Référence LPPR : Aucune
CALCIPARINE SOUS CUTANEE 20 000 UI/0,8 ml, solution injectable, boîte de 10 ampoules (+ seringues graduées) de 0,80 mL (détails indisponibles)
CALCIPARINE SOUS CUTANEE 20 000 UI/0,8 ml, solution injectable, boîte de 50 ampoules de 0,80 mL
HEPARINE CALCIQUE PANPHARMA 20 000 UI/0,8 mL, solution injectable, boîte de 50 ampoules de 0,80 mL
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