BUDESONIDE

Principes actifs : Budésonide

Les gammes de produits

BUDESONIDE VIATRIS 0,5 mg/2 mL susp pr inhal par néb

Remboursable

Sur prescription seulement

Asthme

Forme :

 Suspension pour inhalation par nébuliseur

Catégories :

 Pneumologie, Anti-asthmatiques/BPCO, Corticoïdes pour inhalation, Budésonide

Principes actifs :

 Budésonide

Posologie pour BUDESONIDE VIATRIS 0,5 mg/2 mL susp pr inhal par néb

Indications

Asthme

Posologie

Adulte . Traitement de fond. Asthme. Voie inhalée (implicite)
1 mg 2 fois par jour à inhaler. Maximum 4 mg par jour. ou 2 doses unitaires 2 fois par jour à inhaler. Maximum 8 doses unitaires par jour. Jeter l'unidose après une utilisation.

Enfant - Nourrisson . Traitement de fond. Asthme. Voie inhalée (implicite)
1 mg 2 fois par jour à inhaler. Maximum 2 mg par jour. ou 2 doses unitaires 2 fois par jour à inhaler. Maximum 4 doses unitaires par jour. Jeter l'unidose après une utilisation.

Administration

Voie inhalée

Recommandations patient

RINCER LA BOUCHE à l'eau après inhalation pour prévenir la survenue de candidose oropharyngée, de gêne pharyngée, de dysphonie ou de raucité de la voix.

ATTENTION ce médicament n'est pas un bronchodilatateur. Il ne permet pas le traitement de la crise d'asthme.
EN CAS DE CRISE D'ASTHME : utiliser un autre médicament bronchodilatateur bêta2 mimétique par voie inhalée à action rapide et de courte durée prescrit par le médecin. Le soulagement habituellement obtenu avec le bronchodilatateur bêta2 mimétique par voie inhalée doit alors être observé rapidement.
EN CAS D'ECHEC CONSULTER IMMEDIATEMENT UN MEDECIN.

ARRETER le traitement et CONSULTER immédiatement le médecin en cas de réactions allergiques : brusque apparition d'un gonflement du visage, de la langue et/ou de la gorge, difficulté pour avaler ou pour respirer, éruption cutanée et /ou sensation de malaise après l'administration.

CONSULTER RAPIDEMENT LE MEDECIN :
- Si la dose habituellement efficace de ce médicament devient insuffisante, si les crises ou les épisodes de gêne respiratoire deviennent plus fréquents.
- En cas d'encombrement des voies respiratoires (par des mucosités abondantes) ou d'infection.
PREVENIR LE MEDECIN en cas de :
- Gêne persistante dans la bouche ou dans la gorge, de modification de la voix, de voix rauque.
- S
urvenue de toux ou de bronchospasme à la suite de l'inhalation.

- Fatigue, perte de poids, nausées et diarrhées persistantes.

- Vision floue ou autres troubles visuels.

SPORTIF ATTENTION: ce traitement contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.


Contre-indications pour BUDESONIDE VIATRIS 0,5 mg/2 mL susp pr inhal par néb

  • Voie orale
  • Voie parentérale

Effets indésirables pour BUDESONIDE VIATRIS 0,5 mg/2 mL susp pr inhal par néb

Niveau d’apparition des effets indésirables

Fréquent

Irritation de la gorge

Toux

Raucité de la voix

Candidose oropharyngée

Anxiété

Cataracte

Contracture musculaire

Syndrome dépressif

Tremblement

Vision floue

Ecchymose

Nervosité

Retard de croissance

Bronchospasme

Réaction d'hypersensibilité

Impatience

Inhibition de la fonction surrénalienne

Agressivité

Glaucome

Urticaire allergique

Réaction anaphylactique

Dermatite de contact

Irritation du visage

Trouble du sommeil

Rash cutané

Trouble du comportement

Hyperactivité psychomotrice

Angioedème


Les évènements indésirables imputables au budésonide sont présentés ci-après par classe-organe et par fréquence. Les fréquences sont définies telles que : très fréquents (≥ 1/10), fréquents (≥ 1/100 et < 1/10), peu fréquents (≥ 1/1 000 et < 1/100), rares (≥ 1/10 000 et < 1/1 000) et très rares (< 1/10 000) et indéterminée (la fréquence de survenue ne peut être estimée d'après les données disponibles).

Description de l'effet indésirable : irritation cutanée au niveau du visage

Des cas d'irritation du visage ont été décrits lors de l'utilisation d'un masque facial pour la nébulisation. Il est recommandé de rincer le visage à l'eau après une séance de nébulisation utilisant un masque facial.

Effets systémiques

Occasionnellement, des signes et symptômes d'effets secondaires systémiques liés aux glucocorticoïdes peuvent survenir lors de l'utilisation de glucocorticoïdes inhalés (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

* Population pédiatrique

Compte-tenu du risque de ralentissement de croissance dans la population pédiatrique, la croissance des enfants et des adolescents doit être surveillée régulièrement (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi.).

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : signalement.social-sante.gouv.fr.

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Grossesse et allaitement pour le BUDESONIDE VIATRIS 0,5 mg/2 mL susp pr inhal par néb

Grossesse

Les données disponibles sur un grand nombre de grossesses n'ont pas révélé d'augmentation du risque tératogène associé à l'utilisation du budésonide inhalé. Chez l'animal, les glucocorticoïdes induisent des malformations (voir rubrique Données de sécurité préclinique). Toutefois ces observations ne semblent pas pertinentes chez la femme enceinte aux doses thérapeutiques.

Il est important, pour le foetus et la mère, de maintenir un traitement adéquat de l'asthme pendant la grossesse.

Ce médicament peut être prescrit au cours de la grossesse si besoin, quel qu'en soit le terme.

Allaitement

Le budésonide est excrété dans le lait maternel. Toutefois, une étude de pharmacocinétique a montré qu'après administration de budésonide inhalé aux doses de 200 ou 400 µg deux fois par jour, l'exposition systémique au budésonide chez les enfants allaités était négligeable. A doses thérapeutiques, il n'est pas attendu de retentissement sur l'enfant allaité.

Le budésonide peut être utilisé au cours de l'allaitement si nécessaire.


Mise en garde pour BUDESONIDE VIATRIS 0,5 mg/2 mL susp pr inhal par néb

Mise en garde

Prévenir le patient que ce médicament n'est pas destiné à juguler une crise d'asthme déclarée, mais est un traitement continu de fond de l'asthme devant être poursuivi régulièrement, quotidiennement et aux doses prescrites, et dont les effets sur les symptômes de l'asthme ne se feront sentir qu'au bout de quelques jours à quelques semaines.

Si, en dépit d'un traitement bien conduit, une dyspnée paroxystique survient, on doit avoir recours à un bronchodilatateur bêta2 mimétique par voie inhalée d'action rapide et de courte durée pour traiter les symptômes aigus. Il conviendra d'en informer le patient et de lui préciser qu'une consultation médicale immédiate est nécessaire si, dans ce cas, le soulagement habituellement obtenu n'est pas rapidement observé après inhalation du bronchodilatateur bêta2 mimétique.

Si un patient développe en quelques jours une augmentation rapide de sa consommation en bronchodilatateurs bêta2 mimétiques d'action rapide et de courte durée par voie inhalée, on doit craindre (surtout si les valeurs du débit-mètre de pointe s'abaissent et/ou deviennent irrégulières) une décompensation de sa maladie et la possibilité d'une évolution vers un asthme aigu grave (état de mal asthmatique). Le médecin devra également prévenir le patient de la nécessité dans ce cas, d'une consultation immédiate. La conduite thérapeutique devra alors être réévaluée.

Le patient doit être averti que l'amélioration de son état clinique ne doit pas conduire à une modification de son traitement, en particulier à l'arrêt de la corticothérapie par voie inhalée, sans avis médical.

En cas d'infection bronchique ou de bronchorrhée abondante, un traitement approprié est nécessaire afin de favoriser la diffusion optimale du produit dans les voies respiratoires.

En cas de déstabilisation de l'asthme, ou de contrôle insuffisant des exacerbations d'asthme malgré des doses maximales de corticoïdes par voie inhalée, un traitement par corticothérapie par voie générale en cure courte doit être envisagé. Il est alors nécessaire de maintenir la corticothérapie inhalée associée au traitement par voie générale.

La corticothérapie par voie inhalée peut entraîner des effets systémiques, en particulier lors de traitements à fortes doses ou prolongés. La survenue de ces effets avec la voie inhalée est beaucoup moins probable qu'au cours d'une corticothérapie orale. Les effets systémiques possibles sont : syndrome de Cushing ou tableau cushingoïde, amincissement cutané, hématomes sous cutanés, insuffisance surrénalienne, retard de croissance chez les enfants et les adolescents, diminution de la densité osseuse, cataracte et glaucome et plus rarement, troubles psychologiques et du comportement comprenant hyperactivité psychomotrice, troubles du sommeil, anxiété, dépression ou agressivité (en particulier chez l'enfant). Il est important de toujours rechercher la posologie minimale efficace de corticoïdes inhalés permettant d'obtenir le contrôle des symptômes d'asthme.

Il convient de garder en mémoire les effets potentiels sur la densité minérale osseuse en particulier chez les patients recevant de fortes doses de corticoïdes par voie inhalée au long cours et présentant des facteurs de risque d'ostéoporose. Il n'a pas été mis en évidence d'effets significatifs sur la densité minérale osseuse au cours d'études cliniques à long terme effectuées chez des enfants recevant en moyenne 400 µg/j (dose nominale) de budésonide ou chez des adultes recevant 800 µg/j (dose nominale) de budésonide. Aucune donnée n'est disponible concernant l'effet à des doses plus élevées.

L'administration conjointe de corticoïdes par voie inhalée chez les patients sous corticothérapie orale au long cours (patients corticodépendants) ne dispense pas des précautions nécessaires lors d'une réduction des doses de corticoïdes par voie orale. Celles-ci seront diminuées très progressivement et le sevrage devra être effectué sous surveillance médicale attentive (à la recherche de l'apparition de signes d'insuffisance surrénale aiguë ou subaiguë) qui peut persister pendant une période prolongée après l'arrêt de la corticothérapie générale.

Les patients ayant nécessité de fortes doses de corticostéroïdes en urgence ou ayant reçu une corticothérapie inhalée au long cours aux posologies maximales recommandées, peuvent développer une insuffisance surrénalienne. Ces patients sont susceptibles de présenter des signes et des symptômes d'insuffisance surrénalienne lors de situation de stress sévère. Les signes d'une insuffisance surrénale aigue peuvent être non spécifiques : anorexie, douleurs abdominales, perte de poids, fatigue, céphalées, nausées, vomissements, perte de connaissance, convulsions, hypotension et hypoglycémie. Une corticothérapie de supplémentation devra être envisagée dans les situations susceptibles de déclencher un stress ou en cas de chirurgie programmée.

Lors du remplacement d'une corticothérapie orale par une corticothérapie inhalée, l'effet systémique du corticoïde est diminué ce qui peut entrainer la réapparition de symptômes allergiques (tels que rhinite, eczéma) et/ou rhumatologiques (telles que douleurs musculaires et articulaires). Un traitement spécifique devra être instauré. Une insuffisance cortico-surrénalienne doit être suspectée si, dans de rares cas, les symptômes suivants surviennent : fatigue, céphalée, nausée et vomissements. Une augmentation temporaire des doses de corticoïdes oraux peut alors parfois être nécessaire.

En cas de tuberculose pulmonaire active ou quiescente, d'infection mycosique pulmonaire, l'instauration d'une surveillance étroite et d'un traitement adapté s'impose.

La corticothérapie inhalée peut entrainer une candidose oropharyngée pouvant nécessiter un traitement antifongique et un arrêt de la corticothérapie inhalée (voir également rubrique Posologie et mode d'administration).

Comme avec les autres produits inhalés, un bronchospasme peut survenir se manifestant par une majoration des sibilants, une dyspnée et une toux immédiatement après la prise du médicament. Le bronchospasme sera traité avec un bronchodilatateur d'action rapide qui devra être administré immédiatement. Le traitement par budésonide devra être arrêté immédiatement et la conduite thérapeutique sera réévaluée pour envisager, si nécessaire, les alternatives thérapeutiques.

Des troubles visuels peuvent apparaitre lors d'une corticothérapie par voie systémique ou locale. En cas de vision floue ou d'apparition de tout autre symptôme visuel apparaissant au cours d'une corticothérapie, un examen ophtalmologique est requis à la recherche notamment d'une cataracte, d'un glaucome, ou d'une lésion plus rare telle qu'une choriorétinopathie séreuse centrale, décrits avec l'administration de corticostéroïdes par voie systémique ou locale.

En cas d'insuffisance hépatique, l'élimination des corticoïdes est réduite et en conséquence expose les patients à des concentrations systémiques plus élevées et une augmentation du risque d'effets systémiques. La prudence est requise en cas d'insuffisance hépatique.

Population pédiatrique

Il a été observé un ralentissement initial léger mais généralement transitoire de la croissance (environ 1 cm), qui apparait habituellement pendant la 1ère année de traitement. Des études à long terme en pratique clinique suggèrent que les enfants et les adolescents traités par du budésonide inhalé atteignent en moyenne leur taille adulte prédite. Toutefois, dans une étude clinique à long terme menée en double aveugle, dans laquelle la dose administrée de budésonide inhalé n'était généralement pas ajustée à la dose minimale efficace, les enfants et les adolescents traités par du budésonide inhalé ont atteint une taille adulte en moyenne de 1,2 cm de moins que ceux randomisés sous placebo. La croissance des enfants recevant une corticothérapie inhalée à long terme doit être surveillée régulièrement.

En cas de ralentissement de la croissance, le traitement devra être réévalué en vue de réduire les doses du corticoïde inhalé. Il conviendra de soigneusement peser les bénéfices attendus d'une corticothérapie face aux risques éventuels de ralentissement de la croissance. L'avis d'un spécialiste pneumo-pédiatre peut être requis.

La décision d'instaurer un traitement inhalé par budésonide chez l'enfant jusqu'à 5 ans présentant des épisodes récurrents de sifflements bronchiques doit tenir compte de la sévérité et de la fréquence des épisodes de sibilances. Un suivi régulier est essentiel afin de réévaluer la réponse au traitement. Si aucun bénéfice clinique n'est observé sous traitement dans les 2-3 mois, ou si le diagnostic d'asthme n'est pas confirmé, le traitement par budésonide doit être arrêté afin d'éviter une exposition prolongée non justifiée aux corticoïdes inhalés et les risques associés de retard de croissance (voir rubrique Posologie et mode d'administration et rubrique Effets indésirables.).

Précautions d'emploi

Dyspnée paroxystique

Infection bronchique

Bronchorrhée abondante

Exacerbation d'asthme

Facteurs de risque d'ostéoporose

Stress

Intervention chirurgicale

Tuberculose pulmonaire

Infection mycosique pulmonaire

Candidose oropharyngée

Bronchospasme

Vision floue

Symptômes visuels

Insuffisance hépatique

Ralentissement de la croissance

Patient de moins de 5 ans

Grossesse

Sportif

Aptitude à conduire

Le budésonide par voie inhalé n'a pas d'effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.

Interaction avec d'autre médicaments

Associations à prendre en compte

Kétoconazole, itraconazole, voriconazole, inhibiteurs des protéases boostés par ritonavir

Augmentation des concentrations plasmatiques du budésonide par diminution de son métabolisme hépatique par l'inhibiteur enzymatique, avec risque d'apparition d'un syndrome cushingoïde.

Le budésonide est principalement métabolisé par le cytochrome CYP P450 3A4. Une augmentation significative des taux sanguins de budésonide peut être observée avec les inhibiteurs puissants du CYP3A4 (ex : kétoconazole, itraconazole, voriconazole, posaconazole, clarithromycine, télithromycine, néfazodone et inhibiteurs des protéases du VIH). La prise concomitante de ces médicaments doit être évitée. Si cette association ne peut être évitée, un intervalle de temps suffisamment long devra être respecté entre l'administration de l'inhibiteur du CYP3A4 et celle du budésonide (voir rubrique Propriétés pharmacocinétiques.).


Informations complémentaires pour BUDESONIDE VIATRIS 0,5 mg/2 mL susp pr inhal par néb

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Excipients

Sodium édétate, Sodium chlorure, Polysorbate 80, Citrique acide, Sodium citrate, Eau pour préparations injectables

Exploitant / Distributeur

VIATRIS SANTE

Code UCD7 : 9385154

Code UCD13 : 3400893851548

Code CIS : 63163772

T2A médicament : Non

Laboratoire titulaire AMM : VIATRIS SANTE

Laboratoire exploitant : VIATRIS SANTE

Prix vente TTC : 17.08€

Taux de TVA : 2.1%

TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Oui

Base de remboursement : 17.08€

Taux SS : 65%

Agréments collectivités : Oui

Code acte pharmacie : PH7

Date AMM : 10/04/2012

Rectificatif AMM : 16/06/2022

Marque : BUDESONIDE

Gamme : Sans gamme

Code GTIN13 : 3400922092829

Référence LPPR : Aucune

Sources d'informations

AMM européennes : www.ema.europa.eu/en

AMM françaises : ansm.sante.fr/

Equivalences strictes

BUDESONIDE ARROW 0,5 mg/2 mL Inhalation buccale boîte de 20 récipients unidoses de 2 ml

Suspension pour inhalation par nébuliseur

BUDESONIDE BIOGARAN 0,5 mg/2 mL Inhalation buccale boîte de 20 récipients unidoses de 2 ml

Suspension pour inhalation par nébuliseur

BUDESONIDE CRISTERS 0,5 mg/2 mL Inhalation buccale boîte de 20 récipients unidoses de 2 ml

Suspension pour inhalation par nébuliseur

BUDESONIDE EG 0,5 mg/2 mL Inhalation buccale boîte de 20 récipients unidoses de 2 ml

Suspension pour inhalation par nébuliseur