BRAFTOVI

Principes actifs : Encorafenib

Les gammes de produits

BRAFTOVI 75 mg gélule

Remboursable

Sur prescription seulement

Mélanome non résécable ou métastatique porteur d'une mutation BRAF V600
Cancer colorectal métastatique porteur d'une mutation BRAF V600E en deuxième intention
Cancer bronchique non à petites cellules avancé porteur d'une mutation BRAF V600

Forme :

 Gélule

Catégories :

 Cancérologie et hématologie, Antinéoplasiques, Autres antinéoplasiques, Inhibiteurs des protéines kinases (suite 1), Encorafenib

Principes actifs :

 Encorafenib

Posologie pour BRAFTOVI 75 mg gélule

Indications

Mélanome non résécable ou métastatique porteur d'une mutation BRAF V600, Cancer colorectal métastatique porteur d'une mutation BRAF V600E en deuxième intention, Cancer bronchique non à petites cellules avancé porteur d'une mutation BRAF V600

Posologie

Adulte de plus de 18 ans . Traitement en association au binimetinib (implicite)
450 mg 1 fois par jour à avaler entière avec de l'eau. ou 6 gélules 1 fois par jour à avaler entière avec de l'eau.

Adulte de plus de 18 ans . Traitement en association au cetuximab. Cancer colorectal métastatique porteur d'une mutation BRAF V600E en deuxième intention
300 mg 1 fois par jour à avaler entière avec de l'eau. ou 4 gélules 1 fois par jour à avaler entière avec de l'eau.

Administration

Voie orale

Recommandations patient

INFORMEZ IMMEDIATEMENT un MEDECIN en cas de :
- Sensation de vertige, de fatigue ou d'étourdissement, essoufflement, impression que le cœur bat très fort, rapidement ou irrégulièrement, gonflement des jambes.
- Vision trouble, perte de la vision ou autres changements de la vision (par ex. points colorés dans la vision), halo (voir un contour flou autour des objets), douleur, œdème ou rougeur oculaires.
- Maux de tête, vertiges ou faiblesse, toux avec crachats de filets de sang ou des caillots de sang, vomi contenant du sang ou qui ressemble à du « marc de café », selles rouges ou noires qui ressemblent à du goudron, présence de sang dans l'urine, douleur à l'estomac (abdominale), saignement vaginal inhabituel.
- Douleurs, crampes, raideurs ou spasmes musculaires, urine foncée.

- Modifications de la peau : nouvelle verrue, peau irritée ou grosseur rougeâtre qui saigne ou ne cicatrise pas ou changement de taille ou de couleur d'un grain de beauté.
- Nausées, essoufflement, rythme cardiaque irrégulier, crampes musculaires, convulsions, trouble des urines, diminution de la production d'urine et fatigue.
FEMMES EN AGE DE PROCREER : utiliser une contraception efficace pendant le traitement par encorafenib et pendant au moins 1 mois après la dernière dose. En cas de recours à une contraception hormonale, il est conseillé d'utiliser une méthode alternative ou supplémentaire telles qu'une méthode barrière (un préservatif, par exemple).
OUBLI d'une dose :
la dose d'encorafenib ne doit pas être prise s'il reste moins de 12 heures avant la prise de la prochaine dose prévue.
VOMISSEMENT : en cas de vomissement peu après la prise du comprimé le patient ne doit pas prendre de dose supplémentaire et prendra la prochaine dose comme initialement prévu.
MAINTENIR une bonne hydratation pendant le traitement.

PRUDENCE en cas de consommation de millepertuis (Hypericum perforatum).
NE PAS boire de jus de pamplemousse pendant le traitement.
NE PAS CONDUIRE DE VEHICULES OU UTILISER DE MACHINES en cas de troubles de la vision ou de tout autre effet indésirable qui pourrait nuire à leur aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines.


Contre-indications pour BRAFTOVI 75 mg gélule

  • Absence de contraception efficace non hormonale
  • Allaitement
  • Patient de moins de 6 ans
  • Patient de 6 à 18 ans
  • Insuffisance hépatique modérée à sévère
  • Grossesse

Effets indésirables pour BRAFTOVI 75 mg gélule

Niveau d’apparition des effets indésirables

Très fréquent

Alopécie

Anémie

Céphalée

Constipation

Diarrhée

Dorsalgie

Douleur abdominale

Fatigue

Fièvre

Hémorragie

Hypertension

Insomnie

Sécheresse cutanée

Myopathie

Neuropathie périphérique

Myalgie

Arthralgie

Dysgueusie

Oedème périphérique

Sensation vertigineuse

Erythème cutané

Nausée

Vomissement

Trouble visuel

Prurit cutané

Douleur musculosquelettique

Erythrodysesthésie palmoplantaire

Troubles musculaires

Hyperkératose

Rash cutané

Hyperpigmentation cutanée

Douleur aux extrémités

Baisse de l'appétit

Papillome cutané

Décollement de l'épithélium pigmentaire rétinien

Gamma-glutamyl transférases augmentées

Augmentation de la créatine phosphokinase sanguine

Naevus mélanocytaire

Arthrite

Erythème

Insuffisance rénale

Tachycardie supraventriculaire

Uvéite

Colite

Dysfonction ventriculaire gauche

Augmentation des transaminases

Photosensibilité

Hypersensibilité

Exfoliation cutanée

Maladie thrombo-embolique veineuse

Dermatite acnéiforme

Augmentation de la créatinine sanguine

Lipase augmentée

Panniculite

Elévation de la phosphatase alcaline sanguine

Carcinome épidermoïde cutané

Nouveau mélanome primitif

Parésie faciale

Pancréatite

Rhabdomyolyse

Carcinome basocellulaire

Augmentation de l'amylase sanguine

Affection musculaire

Entérocolite

Epistaxis

Extrasystole

Hématurie

Hémoptysie

Hémorragie gastro-intestinale

Oedème de Quincke

Oedème

Phlébite

Rectorragie

Tachycardie sinusale

Thrombophlébite

Thrombose veineuse profonde

Urticaire

Embolie pulmonaire

Hémorragie cérébrale

Erythème généralisé

Baisse de l'acuité visuelle

Hémorragie intracrânienne

Saignement intermenstruel

Myosite

Hémorragie vaginale

Vascularite allergique

Faiblesse musculaire

Colite ulcéreuse

Paralysie faciale

Carcinome épidermoïde

Rétention hydrique

Oedème généralisé

Vision trouble

Dermatite exfoliatrice

Oedème localisé

Spasme musculaire

Paralysie de Bell

Thrombose

Fatigue musculaire

Elévation des enzymes pancréatiques

Syndrome de lyse tumorale

Kérato-acanthome

Embolie

Hémorragie fatale

Insuffisance cardiaque par réduction de la fraction d'éjection ventriculaire gauche

Thrombophlébite superficielle

Diminution de la fraction d'éjection ventriculaire gauche

Proctite

Erythème plantaire

Menstruations plus abondantes

Hypersensibilité médicamenteuse

Hémothorax

Rash exfoliant

Hématochézie

Thrombose de la veine cave

Thrombose veineuse mésentérique

Syndrome de la veine cave supérieure

Trouble du nerf facial


Résumé du profil de sécurité

La sécurité de l'encorafenib (450 mg par voie orale une fois par jour) en association avec le binimetinib (45 mg par voie orale deux fois par jour) a été évaluée dans la population de sécurité intégrée (ISP) de 372 patients incluant des patients atteints de mélanome non résécable ou métastatique et des patients atteints de CBNPC avancé porteurs d'une mutation BRAF V600E (ci-après dénommé ISP Combo450).
Dans l'ISP Combo 450, 274 patients ont reçu l'association pour le traitement du mélanome non résécable ou métastatique porteurs d'une mutation BRAF V600 (dans deux études de phase II (CMEK162X2110 et CLGX818X2109) et une étude de phase III (CMEK162B2301, partie 1) et 98 patients ont reçu l'association pour le traitement du CBNPC avancé porteur d'une mutation BRAF V600E (dans une étude de phase II non randomisée (ARRAY-818-202)) (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques).
Les effets indésirables les plus fréquents ( 25 %) observés chez les patients traités par l'encorafenib en association à le binimetinib ont été : fatigue, nausées, diarrhée, vomissements, douleurs abdominales, myopathies / troubles musculaires et arthralgies.

La sécurité de l'encorafenib (300 mg pris oralement une fois par jour) en association avec du binimetinib (45 mg pris oralement deux fois par jour) a été évaluée chez 257 patients atteints d'un mélanome métastatique ou non non résécable porteur d'une mutation BRAF V600 (ci-après dénommés la population Enco 300), basée sur l'étude de phase III (CMEK162B2301, Partie 2).
Les effets indésirables les plus fréquents ( 25 %) observes chez les patients traités à 300 mg d'encorafenib administrés avec du binimetinib étaient la fatigue, la nausée et la diarrhée.

Le profil de sécurité de l'encorafenib en monothérapie (300 mg oralement une fois par jour) repose sur les données provenant de 217 patients atteints d'un mélanome métastatique ou non résécable porteur d'une mutation BRAF V600 (ci-après désignées comme l'ensemble de la population Enco 300). Les effets indésirables les plus fréquents (25 %) rapportés avec l'encorafenib 300 étaient les suivants : hyperkératose, alopécie, érythrodysesthésie palmo-plantaire, fatigue, rash, arthralgies, sécheresse cutanée, nausées, myalgies, céphalées, vomissements et prurit.

La sécurité de l'encorafenib (300 mg pris oralement une fois par jour) en association au cetuximab (dosé conformément à son RCP) a été évaluée chez 216 patients atteints de cancer colorectal métastatique porteur d'une mutation BRAF V600E, sur la base de l'étude de phase III ARRAY-818-302. Les effets indésirables les plus fréquents (> 25 %) rapportés dans cette population étaient les suivants : fatigue, nausées, diarrhée, dermatite acnéiforme, douleur abdominale, arthralgies/douleur musculosquelettique, baisse de l'appétit, rash et vomissement.
Le taux d'arrêt de tous les médicaments de l'étude dû à un effet indésirable était de 1,9 % chez les patients traités par encorafenib 300 mg en association au cetuximab.

Liste des effets indésirables sous forme de tableau

Les effets indésirables sont énumérés ci-dessous selon les classes de systèmes d'organes MedDRA et les conventions de fréquence suivantes : très fréquent (≥1/10), fréquent (≥ 1/100 à < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100), rare (≥ 1/10 000 à < 1/1 000), très rare (< 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Pour chaque catégorie de fréquence, les effets indésirables sont présentés en ordre décroissant de sévérité.

Tableau 5 : Effets indésirables

* Noms composés qui comprenaient plusieurs Termes Préférés
a Comprend notamment, kératoacanthome, carcinome épidermoïde et carcinome épidermoïde de la peau
b Comprend, notamment, œdème de Quincke, hypersensibilité médicamenteuse, hypersensibilité, vascularite allergique, et urticaire
c Comprend trouble lié au nerf facial, paralysie faciale, parésie faciale, paralysie de Bell
d Comprend, sans s'y limiter, extrasystoles et tachycardie sinusale
e Comprend érythème, érythème généralisé, érythème plantaire
f Comprend dermatite exfoliatrice, exfoliation cutanée, rash avec exfoliation
g Comprend myalgies, fatigue musculaire, lésions musculaires, spasme musculaire, fatigue musculaire
h Comprend dysfonction ventriculaire gauche, fraction d'éjection diminuée, insuffisance cardiaque et fraction d'éjection anormale
i Comprend les hémorragies à différents sites, notamment, hémorragies cérébrales, hémorragies intracrâniennes, hémorragies vaginales, saignements menstruels abondants, saignements intermenstruels, hématochézie, hémoptysie, hémothorax, hémorragies gastro-intestinales et hématurie
j Comprend, notamment, embolie pulmonaire, thrombose veineuse profonde, l'embolie, thrombophlébite, thrombophlébite superficielle, thrombose, phlébite, syndrome de la veine cave supérieure, thrombose de la veine mésentérique et thrombose de la veine cave.
k Comprend colite, colite ulcéreuse, entérocolite et proctite
l Comprend myalgie, faiblesse musculaire, spasme musculaire, lésions musculaires, myopathie, myosite
m Comprend, notamment, rétention hydrique, œdème périphérique, œdème localisé, œdème généralisé et enflure.

Lorsque l'encorafenib était administré à une dose de 300 mg une fois par jour en association avec 45 mg de binimetinib deux fois par jour (Combo 300) dans l'étude CMEK162B2301-Partie 2, la catégorie de fréquence des effets indésirables était inférieure comparée à l'ensemble de la population Combo 450 pour les effets indésirables suivants : anémie, neuropathie périphérique, hémorragie, hypertension, prurit (commun) ; et colite, amylase accrue et lipase accrue (peu commun).

Description de certains effets indésirables

Tumeurs cutanées
Carcinome épidermoïde cutané (CEC)

Mélanome et CBNPC
Dans l'ISP Combo450, des CEC, y compris les kératoacanthomes, ont été observés chez 3,0 % des patients (11/372). Le délai médian de survenue du premier événement de CEC (tous grades confondus) était de 6,5 mois (allant de 1,0 à 22,8 mois).

Dans l'ensemble de la population Enco 300, des CEC ont été rapportés chez 7,4 % des patients (16/217). Pour les patients de l'étude de phase III (CMEK162B2301) qui ont développé un CEC, le délai médian de survenue du premier événement de CEC (tous grades confondus) était de 2,3 mois (allant de 0,3 à 12,0 mois).

Cancer colorectal
Chez les patients traités par encorafenib 300 mg en association au cetuximab, des CEC, y compris les kératoacanthomes, ont été observés chez 1,4 % des patients (3/216). Les délais de survenue du premier événement de CEC (tous grades confondus) étaient de 0,5, 0,6 et 3,6 mois pour ces 3 patients.

Nouveau mélanome primitif
Mélanome
Dans l'ensemble de la population Enco 300, des événements de nouveaux mélanomes primitifs se sont produits chez 4,1 % des patients (9/217) et ont été déclarés comme étant de grade 1 chez 1,4 % des patients (3/217), de grade 2 chez 2,1 % des patients (4/217), de grade 3 chez 0,5 % des patients et de grade 4 chez 0,5 % des patients.

Cancer colorectal
Chez les patients traités par encorafenib 300 mg en association au cetuximab, des événements de nouveaux mélanomes primitifs se sont produits chez 1,9 % des patients (4/216) et ont été déclarés comme étant de grade 2 chez 0,9 % des patients (2/216) et de grade 3 chez 0,9 % des patients (2/216).

Atteintes oculaires
Mélanome et CBNPC

Dans l'ISP Combo450, une uvéite a été rapportée chez 3,5 % des patients (13/372). Elle était de grade 1 chez 0,5 % des patients (2/372), de grade 2 chez 2,7 % (10/372) et de grade 3 chez 0,3 % (1/372). Des troubles visuels, y compris une vision trouble et une baisse de l'acuité visuelle, sont survenus chez23,1 % des patients (86/372). L'uvéite et les défauts visuels se sont généralement avérés réversibles.
Un décollement de l'épithélium pigmentaire de la rétine a été relevé chez22 ,3 % (83/372) des patients, de grade 1 ou 2 pour la plupart, tandis que 1,6 % (6/372) d'entre eux manifestaient des événements de grade 3.

Au cours de l'étude CMEK162B2301-Partie 2, dans le bras Combo 30, un décollement de l'épithélium pigmentaire de la rétine a été observé chez 12,5 % (32/257) des patients dont 0,4 % (1/257) manifestaient des événements de grade 4.

Dysfonction ventriculaire gauche
Une DVG a été rapporté lorsque l'encorafenib était utilisé en association au binimetinib chez les patients atteints de mélanome et CBNPC (voir rubrique Effets indésirables du RCP du binimetinib).

Hémorragie
Mélanome et CBNPC

Des événements hémorragiques ont été observés chez16,7 % des patients (62/372) dans l'ISP Combo450. La plupart des événements étaient des événements de grade 1 ou 2 : 13,2 % (49/372) et 3,5 % (13/372) étaient de grade > 3-4. Peu de patients ont nécessité des interruptions ou des réductions de dose (2,4 %, soit 9/372). Les événements hémorragiques ont conduit à l'arrêt du traitement chez 0,8% des patients (3/372). Les événements hémorragiques les plus fréquents étaient hématurie chez 2,7 % des patients (10/372), hématochézie chez 2,7% (10/372) et rectorragie chez 2,2 % des patients (8/372). Une hémorragie fatale due à un ulcère gastrique avec une défaillance multiviscérale comme cause simultanée de décès a été rapportée chez un patient.
Une hémorragie cérébrale / hémorragie intracrânienne a été rapportée chez 1,3 % des patients (5/372), d'évolution fatale chez 4 patients. Tous les événements sont survenus dans le contexte de nouvelles métastases cérébrales ou de métastases cérébrales évolutives.

Dans l'étude CMEK162B2301-Partie 2, dans le bras Combo 300, des événements hémorragiques ont été observés chez 6,6 % (17/257) des patients et étaient de grade 3-4 chez 1,6 % (4/257) des patients.

Cancer colorectal
Des événements hémorragiques ont été observés chez 21,3 % des patients (46/216) traités par encorafenib 300 mg en association au cetuximab ; 1,4 % des événements (3/216) étaient de grade 3 et un cas fatal a été rapporté. Des interruptions ou des réductions de dose ont été nécessaires chez 1,9 % des patients (4/216). Les événements hémorragiques ont conduit à l'arrêt du traitement chez 1 patient (0,5 %).
Les événements hémorragiques les plus fréquents étaient une épistaxis chez 6,9 % des patients (15/216), une hématochézie chez 2,8 % des patients (6/216), une rectorragie chez 2,8 % des patients (6/216) et une hématurie chez 2,8 % des patients (6/216).

Hypertension
L'hypertension a été rapportée lorsque l'encorafenib était utilisé en association au binimetinib chez les patients atteints de mélanome et CBNPC (voir rubrique Effets indésirables du RCP du binimetinib).

Maladie thromboembolique veineuse
Une maladie thromboembolique veineuse (MTEV) a été rapportée lorsque l'encorafenib était utilisé en association au binimetinib chez les patients atteints de mélanome et CBNPC (voir rubrique Effets indésirables du RCP du binimetinib).

Pancréatite
Mélanome et CBNPC

Dans l'ISP Combo450, une augmentation des enzymes pancréatiques, généralement asymptomatique, a été rapportée. Des augmentations de l'amylase et de la lipase ont été rapportées, respectivement, chez 4,0 % (15/372) et 7,8 % (29/372) des patients. Une pancréatite a été rapportée chez 0,8 % des patients (3/372). Chez ces trois patients, il s'agissait d'événements de grade 3. La pancréatite a conduit à l'interruption de la dose chez 0,3 % des patients (1/372).

Cancer colorectal
Dans la population traitée par encorafenib 300 mg en association au cetuximab, une pancréatite de grade 3 avec événements de lipase et amylase augmentées a été rapportée chez 1 patient (0,5 %) et a conduit à l'interruption de la dose.

Réactions cutanées
Rash
Mélanome et CBNPC
Dans l'ISP Combo450, un rash est survenu chez 20,4 % des patients (76/372). La plupart des événements étaient sans sévérité, avec des événements de grade 3 ou 4 rapportés chez 1,1 % des patients (4/372). Le rash a conduit à l'arrêt définitif du traitement chez 0,8 % des patients (3/372) et à une interruption ou une modification de la dose chez 2,4 % des patients (9/372).

Dans l'ensemble de la population Enco 300, un rash a été rapporté chez 43,3 % des patients (94/217). La plupart des événements étaient sans sévérité, avec des événements de grade 3 ou 4 rapportés chez 4,6 % des patients (10/217). Le rash a conduit à l'arrêt définitif du traitement chez 0,5 % des patients (1/217) et à une interruption ou une modification de la dose chez 7,4 % des patients (16/217).

Cancer colorectal
Chez les patients traités par encorafenib 300 mg en association au cetuximab, un rash est survenu chez 30,6 % des patients (66/216). La plupart des événements étaient sans sévérité, un événement de grade 3 ayant été rapporté chez 0,5 % des patients (1/216). Le rash a conduit à une interruption de la dose chez 0,5 % des patients (1/216).

Érythrodysesthésie palmo-plantaire
Mélanome et CBNPC
Dans l'ISP Combo450, une érythrodysesthésie palmo-plantaire a été rapportée chez 5,1 % des patients (19/372). Tous les effets de type érythrodysesthésie palmo-plantaire étaient soit de grade 1 (2,7 %), soit de grade 2 (2,4 %). Une interruption ou une modification de la dose a eu lieu chez 1,1 % des patients (4/372).

Dans le bras Combo 300 de la partie 2 de l'étude pivot, l'érythrodysesthésie palmo-plantaire a été observée chez 3,9 % (10/257) des patients et était de grade 3 chez 0,4 % (1/257) des patients.

Dans l'ensemble de la population Enco 300, une érythrodysesthésie palmo-plantaire a été rapportée chez 51,6 % des patients (112/217). La plupart des événements étaient légers à modérés : de grade 1 chez 12,4 % des patients (27/217), de grade 2 chez 26,7 % (58/217) et de grade 3 chez 12,4 % des patients (27/217). L'érythrodysesthésie palmo-plantaire a conduit à l'arrêt définitif du traitement chez 4,1 % des patients (9/217) et à une interruption ou une modification de la dose chez 23,0 % des patients (50/217).

Cancer colorectal
Dans la population traitée par encorafenib 300 mg en association au cetuximab, une érythrodysesthésie palmo-plantaire a été rapportée chez 5,1 % des patients (11/216). La plupart des effets de type érythrodysesthésie palmo-plantaire étaient de grade 1 chez 3,7 % des patients (8/216). Des événements de grade 2 ont été rapportés chez 0,9 % des patients (2/216) et de grade 3 chez 0,5 % des patients (1/216). Aucune interruption de la dose, modification de la dose ni aucun arrêt définitif du traitement n'a été nécessaire.

Dermatite acnéiforme
Mélanome et CBNPC
La dermatite acnéiforme a été rapportée lorsque l'encorafenib était utilisé en association au binimetinib (voir la rubrique Effets indésirables du RCP du binimetinib).

Cancer colorectal
Chez les patients traités par encorafenib 300 mg en association au cetuximab, une dermatite acnéiforme a été rapportée chez 33,3 % des patients (72/216) et était, dans la plupart des cas, de grade 1 (25,5 % des patients (55/216)), ou de grade 2 (6,9 % des patients (15/216)). Une réduction ou une interruption de la dose a été rapportée chez 2,3 % des patients (5/216). Aucun arrêt définitif du traitement n'a été rapporté. La dermatite acnéiforme était généralement réversible.

Photosensibilité
Mélanome et CBNPC
Dans l'ISP Combo450, une photosensibilité a été observée chez 4,3 % des patients (16/372). La plupart des événements étaient de grade 1 à 2, et de grade 3 chez 0,3 % des patients (1/372) et aucun événement n'a conduit à un arrêt définitif du traitement. Une interruption ou une modification de la dose a été rapportée chez 0,3 % des patients (1/372).

Dans l'ensemble de la population Enco 300, la photosensibilité a été observée chez 4,1 % des patients (9/217). La plupart des événements étaient de grade 1 à 2. Aucun événement n'a requis d'arrêt définitif, de modification ou d'interruption de la dose.

Parésie faciale
Mélanome et CBNPC
Dans l'ISP Combo450, la parésie faciale a été observée chez 0,8 % des patients (3/372), dont des événements de grade 3 chez 0,3 % (1/372) des patients. Les événements étaient réversibles et aucun n'a entraîné l'arrêt définitif du traitement. Une interruption ou une modification de la dose a été rapportée chez 0,3 % des patients (1/372).

Dans l'ensemble de la population Enco 300, la parésie faciale a été observée chez 7,4 % des patients (16/217). La plupart des événements étaient légers à modérés : de grade 1 chez 2,3 % des patients (5/217), de grade 2 chez 3,7 % des patients (8/217) et de grade 3 chez 1,4 % des patients (3/217).
Le délai médian de survenue de la parésie faciale était de 0,3 mois (de 0,1 à 12,1 mois). La parésie faciale était généralement réversible et a mené à un arrêt définitif du traitement chez 0,9 % des patients (2/217). Une interruption ou une modification de la dose a été observée chez 3,7 % des patients (8/217) et le traitement symptomatique dont les corticostéroïdes a été observé chez 5,1 % des patients (11/217).

Élévation de la CPK et rhabdomyolyse
Une élévation de la CPK et une rhabdomyolyse sont survenues lorsque l'encorafenib était utilisé en association au binimetinib chez les patients atteints de mélanome et CBNPC (voir la rubrique Effets indésirables du RCP du binimetinib).

Insuffisance rénale
Mélanome et CBNPC

Dans l'ISP Combo450, une augmentation de la créatinine sanguine notamment légère et asymptomatique, de grade 1, a été observée chez 9,4 % (35/372) des patients du bras Combo450. La fréquence d'une hausse de grade 3 ou 4 était de 0,8 % (3/372). Des événements à type d'atteinte rénale, dont atteinte rénale aiguë et insuffisance rénale, ont été signalés chez 3,5 % (13/372) des patients traités par l'encorafenib et le binimetinib avec des événements de grade 3 ou 4 chez 1,9 % des patients (7/372). L'insuffisance rénale était, de façon générale, réversible avec une interruption de la dose, une réhydratation et d'autres mesures générales à visée symptomatique.

Cancer colorectal
Une augmentation de la créatinine sanguine a été rapportée chez 2,8 % des patients (6/216) traités par encorafenib 300 mg en association au cetuximab. Tous les événements étaient sans sévérité, à l'exception d'un événement de grade 4. Des événements de type d'insuffisance rénale étaient de grade 3 ou 4 et ont été rapportés comme une atteinte rénale aiguë chez 1,9 % des patients (4/216) et comme une insuffisance rénale chez 0,5 % des patients (1/216).

Anomalies biologiques hépatiques
Mélanome et CBNPC

L'incidence des anomalies biologiques hépatiques rapportées dans l'ISP Combo450 est indiquée ci- dessous :

  • Augmentation des transaminases. 16,4 % (61/372) tous grades confondus - Grade 3 : 6,5 % (24/372)
  • Augmentation des GGT : 11,3 % (42/372) tous grades confondus - Grade 3: 6,7 % (25/372)

Dans l'étude CMEK162B2301-Partie 2, dans le bras Combo 300, l'incidence d'anomalies biologiques hépatiques était comme suit :

  • Augmentation des transaminases : 13,2 % (34/257) tous grades confondus - : 5,4 % (14/257) Grade 3-4
  • Augmentation des GGT : 14,0 % (36/257) tous grades confondus - 4,7 % (12/257) Grade 3-4

Cancer colorectal
L'incidence de l'augmentation des transaminases chez les patients traités par encorafenib 300 mg en association au cetuximab était de 8,8 % des patients (19/216), avec des événements de grade 3 chez 1,4 % des patients (3/216).

Affections gastro-intestinales
Mélanome et CBNPC

Dans l'ISP Combo 450, une diarrhée a été rapportée chez 41,7 % des patients (155/372) et était de grade 3/4 chez 3,8 % des patients (14/372). La diarrhée a conduit à l'arrêt définitif du traitement chez 0,8 % des patients et à une interruption ou une modification de la dose chez 8,1 % des patients.
Une constipation de grade 1 ou 2 est survenue chez 24,7 % des patients (92/372). Une douleur abdominale a été rapportée chez 28,5 % des patients (106/372) et était de grade 3 chez 2,2 % des patients (8/372). Des nausées sont survenues chez 46,0 % des patients (171/372114/274) avec un grade 3 observé chez 3,0 % des patients (11/372). Des vomissements sont survenus chez 31,2 % des patients (116/372) avec un grade 3 rapporté chez 1,9 % des patients (7/372).

Dans l'étude CMEK162B2301-Part 2, dans le bras Combo 300, la nausée a été observée chez 27,2 % (70/257) des patients et était de grade 3 chez 1,6 % (4/257) des patients. Des vomissements ont été observés chez 15,2 % (39/257) des patients et étaient de grade 3 chez 0,4 % (1/257) des patients. Une diarrhée est survenue chez 28,4 % (73/257) des patients et était de grade 3 chez 1,6 % (4/257) des patients.

Cancer colorectal
Chez les patients traités par encorafenib 300 mg en association au cetuximab, une diarrhée a été rapportée chez 38,4 % des patients (83/216) et était de grade 3 chez 2,8 % des patients (6/216). La diarrhée a conduit à l'arrêt définitif du traitement chez 0,5 % des patients (1/216) et à une interruption ou une modification de la dose chez 3,7 % des patients (8/216).

Une douleur abdominale a été rapportée chez 36,6 % des patients (79/216) et était de grade 3 chez 5,1 % des patients (11/216). Des nausées sont survenues chez 38 % des patients (82/216) avec un grade 3 observé chez 0,5 % des patients (1/216). Des vomissements sont survenus chez 27,3 % des patients (59/216) avec un grade 3 rapporté chez 1,4 % des patients (3/216). Une constipation de grade 1 ou 2 est survenue chez 18,1 % des patients (39/216).

Les affections gastro-intestinales ont généralement été traitées selon les thérapies usuelles.

Anémie
Mélanome et CBNPC

Dans l'ISP Combo 450, une anémie a été rapportée chez 23,1 % des patients (86/372) ; 7,0 % des patients (26/372) ont présenté des événements de grade 3 ou 4. L'anémie n'a pas entraîné d'arrêt du traitement et a nécessité une interruption ou une modification de dose chez 3,2 % des patients (12/372).

Dans l'étude CMEK162B2301-Partie 2, dans le bras Combo 300, anémie était observée chez 9,7 % (25/257) des patients et était de grade 3-4 chez 2,7 % (7/257) des patients.

Céphalée
Mélanome et CBNPC

Dans l'ISP Combo 450, une céphalée s'est produite chez 18,8 % (70/372) des patients et était de grade 3 chez 1,1 % (4/372) des patients.

Dans l'étude CMEK162B2301-Partie 2, dans le bras Combo 300, une céphalée a été signalée chez 12,1 % (31/257) des patients et était de grade 3 chez 0,4 % (1/257) des patients.

Cancer colorectal
Chez les patients traités par encorafenib 300 mg en association au cetuximab, une céphalée s'est produite chez 20,4 % des patients (44/216) et était de grade 1 ou 2.

Fatigue
Mélanome et CBNPC

Dans l'ISP Combo 450, la fatigue a été rapportée par 48,1 % (179/372) des patients dont 4,3 % (16/372) ont signalé une fatigue de grade 3.

Dans l'étude CMEK162B2301-Partie 2, dans le bras Combo 300, la fatigue a été observée chez 33,5 % (86/257) des patients dont 1,6 % (4/257) a rapporté une fatigue de grade 3-4.

Cancer colorectal
Chez les patients traités par encorafenib 300 mg en association au cetuximab, la fatigue a été rapportée chez 56,9 % des patients (123/216), dont 7,9 % (17/216) ont signalé une fatigue de grade 3.

Populations spéciales

Personnes âgées
Mélanome et CBNPC

Parmi l'ISP Combo450 (n =372), 230 patients (61,8 %) étaient âgés de moins de 65 ans, 107 patients (28,8 %) étaient âgés de 65 à 74 ans et 35 patients (9,4 %) étaient âgés de plus de 75 ans. De manière globale, aucune différence quant à la sécurité ou à l'efficacité du produit n'a été mise en évidence entre les personnes âgées (≥ 65 ans) et les patients plus jeunes. à l'exception de la diarrhée et du prurit qui ont été plus fréquemment rapportés chez les patients âgés.
Dans le sous-groupe de patients âgés de ≥ 75 ans, des effets indésirables de grade ≥ 3 (62,9 % versus 47,5 %), des effets indésirables (tous les grades) nécessitant une modification de la dose d'un médicament à l'étude (60 % versus 48,1 %) ou conduisant à l'arrêt du traitement (25,7 % versus 7,4 %) ont été plus fréquemment rapportés que chez les patients âgés de < 75 ans. Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés avec une incidence plus élevée chez les patients âgés de ≥ 75 ans par rapport aux patients âgés de < 75 ans comprenaient la fatigue, les nausées, la diarrhée, les vomissements et l'anémie.

Cancer colorectal
Parmi les patients traités par encorafenib 300 mg en association au cetuximab (n = 216), 134 patients (62 %) étaient âgés de moins de 65 ans, 62 patients (28,7 %) étaient âgés de 65 à 74 ans et 20 patients (9,3 %) étaient âgés de 75 ans et plus. Les évènements indésirables les plus fréquents rapportés avec une incidence plus élevée chez les patients âgés de 65 ans ou plus comparés aux patients âgés de moins de 65 ans comprenaient :vomissements, douleurs aux extrémités et sensations vertigineuses.

Dans la population atteinte de cancer colorectal, étant donné le très faible nombre de patients traités dans le sous-groupe d'âge 75 ans et plus, les différences d'incidence des événements indésirables entre ce groupe et le groupe de patients âgés de moins de 75 ans n'ont pu être évaluées.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration voir Annexe V.

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Grossesse et allaitement pour le BRAFTOVI 75 mg gélule

Femmes en âge de procréer/Contraception chez les femmes

Les femmes en âge de procréer doivent utiliser une contraception efficace pendant le traitement par encorafenib et pendant au moins 1 mois après la dernière dose. L'encorafenib peut réduire l'efficacité des contraceptifs hormonaux (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions). Par conséquent, il est conseillé aux patientes qui ont recours à une contraception hormonale d'utiliser une méthode alternative ou supplémentaire telles qu'une méthode barrière (un préservatif, par exemple) pendant le traitement par encorafenib et pendant au moins 1 mois après la dernière dose.

Grossesse

Il n'existe pas de données sur l'utilisation de l'encorafenib chez la femme enceinte. Les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction (voir rubrique Données de sécurité préclinique). L'encorafenib n'est pas recommandé pendant la grossesse et chez les femmes en âge de procréer n'utilisant pas de contraception. Si l'encorafenib est utilisé pendant la grossesse ou si une grossesse survient pendant le traitement, la patiente devra être informée du danger potentiel pour le fœtus.

Allaitement

On ne sait pas si l'encorafenib ou ses métabolites sont excrétés dans le lait maternel. Un risque pour les nouveau-nés/nourrissons allaités ne peut être exclu. Une décision doit être prise soit d'interrompre l'allaitement soit d'interrompre le traitement avec encorafenib en prenant en compte le bénéfice de l'allaitement pour l'enfant au regard du bénéfice du traitement pour la mère.

Fertilité

Il n'existe pas de donnée sur les effets de l'encorafenib sur la fertilité chez les humains. Selon les résultats obtenus chez les animaux, l'utilisation d'encorafenib pourrait avoir un effet sur la fertilité des hommes présentant un potentiel reproductif (voir rubrique Données de sécurité préclinique). Comme la pertinence clinique de ces observations n'est pas connue, les patients de sexe masculin doivent être informés du risque éventuel d'une spermatogenèse altérée.


Mise en garde pour BRAFTOVI 75 mg gélule

Mise en garde

L'encorafenib doit être utilisé en association au binimetinib (chez les patients atteints de mélanome non résécable ou métastatique porteur de la mutation BRAF V600 et chez les patients atteints d'un CBNPC avancé porteur de la mutation BRAF V600E) ou en association avec le cetuximab (chez les patients atteints d'un cancer colorectal métastatique porteur de la mutation BRAF V600E). Pour davantage d'informations sur les mises en garde et précautions associées au traitement par binimetinib ou cetuximab, voir la rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi du RCP du binimetinib ou du cetuximab.

L'encorafenib en association au binimetinib chez les patients qui ont progressé sous traitement antérieur par inhibiteur de BRAF

Il existe peu de données sur l'utilisation de l'encorafenib en association au binimetinib chez les patients ayant progressé sous un traitement antérieur par inhibiteur de BRAF administré pour le traitement du mélanome non résécable ou métastatique avec une mutation BRAF V600. Ces données indiquent que l'efficacité de l'association serait plus faible chez ces patients.

L'encorafenib en association au binimetinib chez les patients présentant des métastases cérébrales

Les données d'efficacité chez les patients avec un mélanome BRAF V600 muté ou un CBNPC porteur de la mutation BRAF V600E présentant des métastases cérébrales traités par l'encorafenib en association avec binimetinib sont limitées (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques).

Dysfonction ventriculaire gauche (DVG)

Une dysfonction ventriculaire gauche définie comme une diminution symptomatique ou asymptomatique de la fraction d'éjection ventriculaire gauche (FEVG) peut survenir lorsque l'encorafenib est utilisé en association avec le binimetinib.
Il est recommandé d'évaluer la FEVG par échocardiographie ou scintigraphie myocardique (MUGA) avant l'initiation du traitement par encorafenib et binimetinib, un mois après le début du traitement, puis à environ 3 mois d'intervalle ou plus fréquemment au cours du traitement, si cliniquement indiqué. En cas de survenue de DVG pendant le traitement, consultez la rubrique Posologie et mode d'administration du RCP du binimetinib.
La tolérance de l'encorafenib en association au binimetinib n'a pas encore été établie chez les patients présentant une FEVG initiale inférieure à 50 %, ou inférieure à la limite inférieure de la normale selon les valeurs de références de l'hôpital. Par conséquent, chez ces patients, le binimetinib doit être utilisé avec prudence et, en cas de DVG symptomatique, de diminution de la FEVG de grade 3-4 ou de diminution d'au moins 10 % en valeur absolue de la FEVG par rapport à la valeur initiale, le binimetinib et l'encorafenib doivent être arrêtés et la FEVG doit être ré-évaluée toutes les 2 semaines jusqu'à résolution.

Hémorragie

Des hémorragies, y compris des accidents hémorragiques majeurs, peuvent survenir lors de l'administration d'encorafenib (voir rubrique Effets indésirables). Le risque hémorragique peut augmenter en cas d'utilisation concomitante d'un traitement anticoagulant et antiplaquettaire. La survenue d'accidents hémorragiques de grade ≥ 3 doit être prise en charge par l'interruption de la dose ou l'arrêt du traitement (voir Tableau 4 à la rubrique Posologie et mode d'administration) et selon le tableau clinique.

Toxicités oculaires

Des toxicités oculaires, incluant des uvéites, des iritis et des iridocyclites peuvent survenir lors de l'administration d'encorafenib. Un décollement de l'épithélium pigmentaire de la rétine a également été rapporté chez les patients traités par encorafenib en association avec le binimetinib (voir rubrique Effets indésirables).
À chaque visite, les symptômes visuels doivent être évalués chez les patients. Si des symptômes indiquant l'apparition ou l'aggravation de troubles visuels, notamment une baisse de la vision centrale, une vision trouble ou une perte de la vue, sont observés, il est recommandé de procéder rapidement à un examen ophtalmologique.
En cas de survenue d'une uvéite, y compris d'une iridocyclite et d'une iritis pendant le traitement, se référer à la rubrique Posologie et mode d'administration.
Si pendant le traitement le patient développe un décollement de l'épithélium pigmentaire de la rétine (DEPR) ou une occlusion de la veine de la rétine (OVR), se référer à la rubrique Posologie et mode d'administration du RCP du binimetinib pour plus d'informations.

Allongement de l'intervalle QT

Un allongement de l'intervalle QT a été observé chez les patients traités par des inhibiteurs de BRAF. Il n'a pas été conduit d'étude dédiée de l'intervalle QT visant à évaluer le potentiel d'allongement de l'intervalle QT par l'encorafenib.
Globalement, les résultats suggèrent que l'encorafenib administré seul est susceptible de provoquer de légères augmentations de la fréquence cardiaque. Les résultats des études groupées de l'encorafenib en association au binimetinib administrés aux doses recommandées et d'une étude d'encorafenib seul, suggèrent que l'encorafenib peut entraîner de légers allongements de l'intervalle QTc (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques).
Les données sont insuffisantes pour exclure un allongement de l'intervalle QT cliniquement significatif dépendant de l'exposition systémique.
En raison du risque potentiel d'allongement de l'intervalle QT, il est recommandé de corriger les anomalies électrolytiques sériques, notamment celles du magnésium et du potassium, de contrôler les facteurs de risque d'allongement de l'intervalle QT (par ex., insuffisance cardiaque congestive, bradycardie) avant le début du traitement et pendant le traitement.
Il est recommandé de réaliser un électrocardiogramme (ECG) avant le début du traitement par l'encorafenib, un mois après, puis à environ 3 mois d'intervalle ou plus fréquemment au cours du traitement si cliniquement indiqué. La survenue d'un allongement de l'intervalle QTc peut être prise en charge avec une réduction de dose, une suspension de dose ou l'arrêt définitif du traitement ainsi qu'une correction des anomalies électrolytiques et un contrôle des facteurs de risque (voir rubrique Posologie et mode d'administration).

Nouvelles tumeurs primitives

De nouvelles tumeurs primitives, cutanées et non cutanées, ont été observées chez des patients traités par des inhibiteurs de BRAF et peuvent apparaître lors de l'administration de l'encorafenib (voir rubrique Effets indésirables).

Tumeurs cutanées
Des tumeurs cutanées, telles qu'un carcinome épidermoïde cutané (CEC), incluant des cas de kératoacanthome, ont été observées chez des patients traités par des inhibiteurs de BRAF, dont l'encorafenib.
De nouveaux mélanomes primitifs ont été observés chez des patients traités par des inhibiteurs de BRAF, dont l'encorafenib (voir rubrique Effets indésirables).
Un examen clinique dermatologique doit être effectué avant le début du traitement par encorafenib, puis tous les 2 mois pendant le traitement et jusqu'à 6 mois après l'arrêt de celui-ci. Les lésions suspectes de la peau doivent être traitées par exérèse cutanée avec un examen dermato-anatomopathologique. Les patients doivent être avertis qu'ils doivent immédiatement signaler à leurs médecins l'apparition de toute nouvelle lésion cutanée. Le traitement par l'encorafenib doit être poursuivi sans modifications de dose.

Tumeurs non cutanées
En raison de son mécanisme d'action, l'encorafenib peut favoriser l'apparition de tumeurs associées à l'activation du gène RAS via des mutations ou d'autres mécanismes. Les patients recevant l'encorafenib doivent bénéficier d'un examen clinique de la tête et du cou, d'un scanner thoraco-abdominal et d'un examen de la région anale et pelvienne (pour les femmes), ainsi que d'une numération de la formule sanguine complète avant le début, au cours et à la fin du traitement, comme cliniquement approprié. L'arrêt définitif de l'encorafenib doit être envisagé chez les patients qui développent des tumeurs non cutanées avec mutation du gène RAS. Les bénéfices et risques doivent être évalués attentivement avant d'administrer l'encorafenib aux patients ayant des antécédents de cancer ou atteints d'un cancer évolutif associé à une mutation du gène RAS.

Syndrome de lyse tumorale (SLT)

La survenue de SLT, qui peut être fatale, a été associée à l'utilisation d'encorafenib en association avec le binimetinib (voir rubrique Effets indésirables). Les facteurs de risque du SLT comprennent une charge tumorale élevée, une insuffisance rénale chronique préexistante, une oligurie, une déshydratation, une hypotension et une urine acide. Ces patients doivent être étroitement surveillés et traités rapidement selon les indications cliniques, et une hydratation prophylactique doit être envisagée.

Anomalies biologiques hépatiques

Les anomalies biologiques hépatiques, notamment une élévation des transaminases ASAT et ALAT ont été observées avec l'encorafenib (voir rubrique Effets indésirables). Les paramètres biologiques hépatiques doivent faire l'objet d'un contrôle avant le début du traitement par encorafenib et faire l'objet d'une surveillance au moins mensuelle pendant les 6 premiers mois de traitement, puis si cliniquement indiqué. Les anomalies biologiques hépatiques doivent être prises en charge avec une réduction de dose, une suspension de dose ou l'arrêt définitif du traitement (voir rubrique Posologie et mode d'administration).

Insuffisance hépatique

Compte tenu du métabolisme principal de l'encorafenib et de son élimination par le foie, les patients atteints d'une insuffisance hépatique légère à sévère peuvent présenter une exposition accrue à l'encorafenib au-delà de la marge d'exposition liée à la variabilité interindividuelle (voir rubrique Propriétés pharmacocinétiques).
En l'absence de données cliniques, l'encorafenib n'est pas recommandé chez les patients atteints d'une insuffisance hépatique modérée ou sévère.
Encorafenib doit être administré avec prudence à une dose de 300 mg une fois par jour chez les patients atteints d'une insuffisance hépatique légère (voir rubrique Posologie et mode d'administration).
Une surveillance plus étroite des toxicités liées à l'encorafenib chez les patients atteints d'une insuffisance hépatique légère est recommandée, notamment un examen clinique et un bilan hépatique avec évaluations de l'ECG doit se faire d'une manière cliniquement appropriée pendant le traitement.

Insuffisance rénale

Aucune donnée clinique n'est disponible chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère (voir rubriques Posologie et mode d'administration et Propriétés pharmacocinétiques).
L'encorafenib doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère. Une augmentation de la créatinine a été fréquemment rapportée avec l'encorafenib administré seul ou en association avec le binimetinib ou avec le cetuximab. Les cas observés de défaillance rénale, y compris d'atteinte rénale aiguë et d'insuffisance rénale, étaient généralement associés à des vomissements et à une déshydratation. D'autres facteurs contributifs, incluent diabète et hypertension artérielle. La créatinine sanguine doit être surveillée selon le tableau clinique et l'élévation de la créatinine doit être prise en charge avec une réduction de dose, une suspension de dose ou l'arrêt définitif du traitement (voir Tableau 4 à la rubrique Posologie et mode d'administration). Les patients doivent veiller à avoir une bonne hydratation pendant le traitement.

Effets d'autres médicaments sur l'encorafenib

L'utilisation concomitante d'inhibiteurs puissants du CYP3A pendant le traitement par encorafenib doit être évitée. Si l'utilisation concomitante d'un inhibiteur puissant du CYP3A est nécessaire, il convient de surveiller attentivement les patients pour leur sécurité (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
L'administration concomitante d'un inhibiteur modéré du CYP3A et de l'encorafenib doit faire l'objet d'une utilisation avec prudence.

Précautions d'emploi

Métastase cérébrale

Fraction d'éjection ventriculaire gauche initial < 50-55%

Diminution de la fraction d'éjection ventriculaire gauche

Accident hémorragique

Trouble de la vision

Perte de la vue

Uvéite

Décollement de l'épithélium pigmentaire rétinien

Occlusion de la veine rétinienne

Risque d'allongement de l'intervalle QT

Lésion cutanée

Tumeur avec mutation du gène RAS

Syndrome de lyse tumorale

Risque de développer un syndrome de lyse tumorale

Anomalie hépatique (tests fonctionnels)

Déshydratation

Augmentation de créatininémie

Insuffisance hépatique légère

Insuffisance rénale sévère

Vomissement

Diabète

Hypertension artérielle

Patiente en âge de procréer

Homme fertile

Toxicité cutanée de grade supérieur ou égal à 2

Erythrodysesthésie palmoplantaire

Aptitude à conduire

L'encorafenib a une influence mineure sur l'aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines. Des troubles de la vision ont été rapportés chez certains patients traités par l'encorafenib pendant les essais cliniques. Il faut recommander aux patients de ne pas conduire de véhicules ou d'utiliser de machines en cas de troubles de la vision ou de tout autre effet indésirable qui pourrait nuire à leur aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines (voir rubriques Mises en garde spéciales et précautions d'emploi et Effets indésirables).

Interaction avec d'autre médicaments

Effets d'autres médicaments sur l'encorafenib

L'encorafenib est principalement métabolisé par le CYP3A4.

Inhibiteurs du CYP3A4
L'administration concomitante d'inhibiteurs du CYP3A4 modérés (diltiazem) et puissants (posaconazole) avec des doses uniques d'encorafenib chez des volontaires sains a entraîné le doublement et le triplement de l'aire sous la courbe de la concentration en fonction du temps (ASC)), respectivement, et une augmentation de 44,6 % et 68,3 % de la concentration maximale d'encorafenib, respectivement. Des prédictions reposant sur les modèles indiquent que l'effet du posaconazole après des administrations répétées pourrait être similaire pour l'ASC (augmentation multipliée par 3) et légèrement plus puissant pour la Cmax (augmentation multipliée par 2,7). Des prédictions reposant sur des modèles pour le kétoconazole suggèrent une augmentation multipliée par environ 5 pour l'ASC de l'encorafenib et une multiplication par 3 à 4 pour la Cmax de l'encorafenib respectivement après administration de doses de 450 et 300 mg d'encorafenib une fois par jour.
Par conséquent, l'administration concomitante d'encorafenib et d'inhibiteurs puissants du CYP3A4 doit être évitée en raison de l'exposition accrue à l'encorafenib et de l'augmentation possible de la toxicité, (voir rubrique Propriétés pharmacocinétiques).
Exemples non exhaustifs d'inhibiteurs puissants du CYP3A4 : le ritonavir, l'itraconazole, la clarithromycine, la télithromycine, le posaconazole et le jus de pamplemousse. Si l'usage concomitant d'un inhibiteur puissant du CYP3A est inévitable, il convient de surveiller attentivement les patients pour garantir leur sécurité.
L'administration concomitante d'inhibiteurs modérés du CYP3A4 devra être effectuée avec précaution.
Exemples non exhaustifs d'inhibiteurs modérés du CYP3A4 : l'amiodarone, l'érythromycine, le fluconazole, le diltiazem, l'amprénavir et l'imatinib. Lors de l'administration concomitante d'encorafenib et d'un inhibiteur modéré du CYP3A4, il convient de surveiller attentivement les patients pour garantir leur sécurité.

Inducteurs du CYP3A4
L'administration concomitante d'encorafenib avec un inducteur puissant du CYP3A4 n'a pas été évaluée dans une étude clinique. Cependant, une réduction de l'exposition à l'encorafenib est probable et risquerait de compromettre l'efficacité de l'encorafenib. Voici une liste non exhaustive d'exemples d'inducteurs puissants du CYP3A4 : la carbamazépine, la rifampicine, la phénytoïne et le millepertuis. D'autres agents ne présentant aucune induction ou une induction modérée du CYP3A doivent être envisagés.

Effets de l'encorafenib sur d'autres médicaments

Substrats du CYP
L'encorafenib est un inducteur puissant du CYP3A4. L'usage concomitant avec des agents qui sont des substrats du CYP3A4 (par ex., des contraceptifs hormonaux) risque d'entraîner une perte de l'efficacité de ces agents. Si la co-administration de susbtrats du CYP3A4 à index thérapeutique étroit ne peut être évitée, ajuster la dose de ces substrats conformément à leur RCP approuvé.
L'encorafenib est un inhibiteur de l'UGT1A1. Les agents concomitants qui sont des substrats de l'UGT1A1 (tels que le raltégravir, l'atorvastatine, le dolutégravir) risquent de présenter une exposition accrue et doivent donc être administrés avec précaution.

Effet de l'encorafenib sur le binimetinib
Alors que l'encorafenib est un inhibiteur relativement puissant et réversible de l'UGT1A1, aucune différence au niveau de l'exposition au binimetinib n'a été observée du point de vue clinique lors de l'administration concomitante de binimetinib et d'encorafenib.

Substrats de transporteurs
In vivo l'encorafenib est un inhibiteur de l'OATP1B1, l'OATP1B3 et/ou de la BCRP. La coadministration de l'encorafénib avec les substrats OATP1B1, OATP1B3 et/ou BCRP (tels que la rosuvastatine, l'atorvastatine, le méthotrexate) peut entraîner une augmentation des concentrations (voir rubrique Propriétés pharmacocinétiques).
In vitro l'encorafenib a la capacité d'inhiber un certain nombre d'autres transporteurs. Les agents qui sont des substrats des transporteurs rénaux OAT1, OAT3, OCT2 (tels que le furosémide, la pénicilline) ou des agents qui sont des substrats des transporteurs hépatiques OCT1 (tels que le bosentan) ou des substrats de la P-gp (tels que le pozaconazole) risquent également de présenter une exposition accrue. Par conséquent, ces agents, substrats de transporteurs doivent être co-administrés avec précaution.


Informations complémentaires pour BRAFTOVI 75 mg gélule

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Mise au point sur le bon usage des médicaments en cas de vague de chaleur

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Plan Cancer 2014-2019

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Excipients

Contenu de la gélule : Copovidone, Poloxamer, Cellulose microcristalline, Succinique acide, Crospovidone, Silice colloïdale, Magnésium stéarate, Enveloppe de la gélule : Gélatine, Titane dioxyde, Fer oxyde, Fer oxyde, Fer oxyde, Encre de marquage : Laque, Fer oxyde, Propylène glycol

Exploitant / Distributeur

PIERRE FABRE MEDICAMENT

Parc Industriel de la Chatreuse

81100

CASTRES

Code UCD7 : 9444939

Code UCD13 : 3400894449393

Code CIS : 60866559

T2A médicament : Non

Laboratoire exploitant : PIERRE FABRE MEDICAMENT

Prix vente TTC : 1385.25€

Taux de TVA : 2.1%

TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Non

Base de remboursement : 1385.25€

Taux SS : 100%

Agréments collectivités : Oui

Code acte pharmacie : PH1

Date AMM : 20/09/2018

Rectificatif AMM : 20/05/2025

Marque : BRAFTOVI

Gamme : Sans gamme

Code GTIN13 : 3400930156858

Référence LPPR : Aucune

Sources d'informations

AMM européennes : www.ema.europa.eu/en

AMM françaises : ansm.sante.fr/

Equivalences strictes

BRAFTOVI 75 mg, gélule, boîte de 7 plaquettes de 6 (détails indisponibles)

Gélule

ENCORAFENIB 75 mg Gélule boîte (détails indisponibles)

Gélule

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