BETAFERON
Les gammes de produits
Remboursable
Sur prescription seulement
Forme :
Poudre et solvant pour solution injectable
Catégories :
Neurologie-psychiatrie, Sclérose en plaques, Interféron bêta-1b
Principes actifs :
Interféron bêta-1b
Evénement unique démyélinisant suggérant une sclérose en plaques, Sclérose en plaques rémittente-récurrente, Sclérose en plaques secondairement progressive
Adulte - Enfant de plus de 12 ans . Traitement d'entretien. Voie SC (implicite)
250 µg tous les 2 jours par voie SC.
ou 1 ml de solution reconstituée tous les 2 jours par voie SC.
Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).
Adulte - Enfant de plus de 12 ans . Traitement de J1, J3 et J5. Voie SC
62½ µg tous les 2 jours par voie SC pendant 5 jours.
ou ¼ ml de solution reconstituée tous les 2 jours par voie SC pendant 5 jours.
Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).
Adulte - Enfant de plus de 12 ans . Traitement de J7, J9 et J11. Voie SC
125 µg tous les 2 jours par voie SC pendant 5 jours.
ou ½ ml de solution reconstituée tous les 2 jours par voie SC pendant 5 jours.
Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).
Adulte - Enfant de plus de 12 ans . Traitement de J13, J15 et J17. Voie SC
187½ µg tous les 2 jours par voie SC pendant 5 jours.
ou ¾ ml de solution reconstituée tous les 2 jours par voie SC pendant 5 jours.
Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).
Voie SC
ARRETEZ le traitement et PREVENEZ IMMEDIATEMENT un MEDECIN :
-
En cas de réaction grave d'hypersensibilité (dont les éventuels
symptômes sont par exemple : démangeaisons sur tout le corps,
gonflement du visage, gonflement de la langue ou essoufflement marqué).
- En cas de sensation de dépression ou de pensées suicidaires.
- En cas d'apparition d'hématomes inhabituels, de saignements excessifs suite à une blessure ou en cas de nombreuses infections.
-
En cas de perte d'appétit, de nausées, de vomissements répétés, de
démangeaison généralisée, de jaunissement de la peau, ou du blanc des
yeux et d'apparition facile d'hématomes.
- En cas de troubles tels
qu'une irrégularité du rythme cardiaque ou une rétention liquidienne
(oedèmes) au niveau de la partie inférieure de votre corps (par ex.
chevilles, jambes) ou un essoufflement.
- En cas de douleur au ventre irradiant dans le dos, de nausées ou de fièvre.
PREVENEZ
IMMEDIATEMENT un MEDECIN en cas d'urines mousseuses, d'une
fatigue, d'un gonflement, en particulier au niveau des chevilles et des
paupières, et d'un gain de poids.
ARRETEZ
les injections et CONTACTEZ un MEDECIN en cas d' une lésion cutanée,
éventuellement associée à un gonflement ou à un écoulement de liquide
au niveau du site d'injection :
- Si un seul site d'injection est
douloureux (lésion) et si la dégradation tissulaire (nécrose) n'est pas
trop étendue, vous pouvez continuer à utiliser ce médicament sur les
autres sites.
- Si plusieurs sites d'injection sont douloureux
(lésions multiples), vous devez arrêter d'utiliser ce médicamentjusqu'à
ce que votre peau ait cicatrisé.
PRUDENCE en cas de
conduite de véhicules ou d'utilisation de machines (En cas de
sensibilité particulière, ce médicament peut altérer la capacité à
conduire).
Abcès
Alopécie
Anémie
Douleur abdominale
Hypertension
Hypothyroïdie
Impuissance
Ménorragie
Palpitation
Prise de poids
Prurit
Tachycardie
Urticaire
Confusion
Dyspnée
Perte de poids
Nécrose au point d'injection
Augmentation de la bilirubinémie
Augmentation de l'aspartate aminotransférase
Convulsions
Hépatite
Syndrome néphrotique
Thrombocytopénie
Tentative de suicide
Instabilité émotionnelle
Décoloration cutanée
Augmentation de la gamma-glutamyl-transférase
Augmentation de la triglycéridémie
Glomérulosclérose
Anorexie
Atteinte hépatique
Hyperthyroïdie
Insuffisance hépatique
Pancréatite
Bronchospasme
Réaction anaphylactique
Cardiomyopathie
Microangiopathie thrombotique
Trouble thyroïdien
Anémie hémolytique
Hypertension artérielle pulmonaire
Rougeur au point d'injection
Gonflement au point d'injection
Syndrome hémolytique et urémique
Purpura thrombotique thrombocytopénique
Syndrome de fuite capillaire
Lupus érythémateux d'origine médicamenteuse
Résumé du profil de sécurité
Les effets indésirables sont fréquents au début du traitement, mais ils disparaissent généralement lors de la poursuite de celui-ci. Un syndrome pseudo-grippal (fièvre, frissons, arthralgie, malaise, sueurs, céphalées ou myalgie) dû essentiellement aux effets pharmacologiques du médicament, et les réactions au site d'injection constituent les réactions indésirables les plus fréquemment observées. Les réactions au site d'injection sont fréquentes après l'administration de Betaferon. Rougeur, gonflement, changement de coloration de la peau, inflammation, douleur, hypersensibilité, infection, nécrose et réactions non spécifiques ont été significativement associées à un traitement par 250 microgrammes (8,0 millions d'UI) de Betaferon.
Les effets indésirables les plus graves rapportés comprennent la microangiopathie thrombotique (MAT) et l'anémie hémolytique (AH).
Généralement, une augmentation progressive de la posologie est recommandée au début du traitement afin d'augmenter la tolérance au Betaferon (cf. rubrique Posologie et mode d'administration). Les symptômes pseudo-grippaux peuvent également être réduits par l'administration d'anti-inflammatoires non stéroïdiens. L'incidence des réactions au point d'injection peut être réduite avec l'utilisation d'un autoinjecteur.
Tableau récapitulatif des effets indésirables
La liste d'événements indésirables ci-dessous a été dressée à partir des rapports des études cliniques et des rapports de pharmacovigilance lors d'un traitement par Betaferon ([très fréquent ≥ 1/10, fréquent ≥ 1/100 à < 1/10, peu fréquent ≥ 1/1 000 à < 1/100, rare ≥ 1/10 000 à < 1/1 000, très rare < 1/10 000]).
Le terme MedDRA le plus approprié est utilisé pour décrire une certaine réaction ainsi que ses synonymes et les affections qui lui sont associés.
Tableau 1 : Effets indésirables rapportés dans les essais cliniques et signalés depuis la commercialisation de Betaferon (fréquences - lorsque celles- ci sont connues - calculées à partir des données des essais cliniques poolés).
Hypertension artérielle pulmonaire Des cas d'hypertension artérielle pulmonaire (HTAP) ont été signalés avec des produits à base d'interféron bêta. Ces événements ont été rapportés avec des délais divers allant jusqu'à plusieurs années après le début du traitement par l'interféron bêta.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration - voir Annexe V.
Voir plus
Grossesse
Un grand nombre de données (plus de 1 000 grossesses), issues de registres concernant l'interféron bêta, des registres nationaux et de données post-commercialisation, n'a pas mis en evidence un risque augmenté de malformations congénitales majeures après une exposition précédant la conception ou au cours du premier trimestre de grossesse. Néanmoins, la durée de l'exposition au cours du premier trimestre est incertaine car les données ont été recueillies alors que l'utilisation de l'interféron bêta était contre-indiquée pendant la grossesse, et le traitement a probablement été interrompu lorsque la grossesse a été détectée et/ou confirmée. Les données concernant l'exposition durant le deuxième et le troisième trimestre de la grossesse sont très limitées.
D'après les données animales (voir rubrique Données de sécurité préclinique), le risque d'avortement spontané pourrait être augmenté. Les données actuellement disponibles chez les femmes enceintes exposées à l'interféron bêta ne permettent pas d'évaluer correctement le risque d'avortement spontané, mais à ce jour, ces données ne suggèrent pas d'augmentation de ce risque.
Si l'état clinique le nécessite, l'utilisation de Betaferon peut être envisagée pendant la grossesse.
Allaitement
Les données limitées disponibles concernant le passage de l'interféron bêta-1b dans le lait maternel associées aux caractéristiques physico-chimiques de l'interféron bêta, suggèrent que les taux d'interféron bêta-1b excrétés dans le lait maternel sont négligeables. Aucun effet délétère n'est attendu sur le nouveau-né / nourrisson allaité.
Betaferon peut être utilisé pendant l'allaitement.
Fertilité
Aucune étude sur la fertilité n'a été réalisée (voir rubrique Données de sécurité préclinique).
Traçabilité
Afin d'améliorer la traçabilité des médicaments biologiques, le nom et le numéro de lot du produit administré doivent être clairement enregistrés.
Affections du système immunitaire
L'administration de cytokines chez des patients porteurs d'une gammapathie monoclonale préexistante a été associée à un syndrome de fuite capillaire avec symptomatologie de type choc et issue fatale.
Affections gastro-intestinales
Dans de rares cas, l'utilisation de Betaferon a été associée à une pancréatite s'accompagnant souvent d'hypertriglycéridémie.
Affections du système nerveux
Betaferon doit être administré avec précaution chez les patients présentant ou ayant présenté des troubles dépressifs, notamment chez ceux ayant des antécédents d'idées suicidaires (voir rubrique Contre-indications). Les dépressions et les idées suicidaires sont plus fréquentes chez les patients atteints de sclérose en plaques ainsi qu'en association avec l'utilisation d'interféron. Les patients traités par Betaferon doivent signaler immédiatement à leur médecin traitant tout symptôme de dépression et/ou d'idées suicidaires. Les patients présentant une dépression doivent recevoir un traitement approprié et faire l'objet d'une surveillance attentive durant le traitement par Betaferon. L'arrêt du traitement par Betaferon devra être envisagé (voir également rubriques Contre-indications et Effets indésirables).
Betaferon doit être administré avec prudence chez les patients ayant des antécédents de troubles épileptiques et chez ceux traités par anti-épileptiques, en particulier si leur épilepsie n'est pas contrôlée par anti-épileptiques (voir rubriques Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions et Effets indésirables).
Ce produit contient de l'albumine humaine et est par conséquent associé à un risque potentiel de transmission de maladies virales. Le risque théorique de transmission de la maladie de CreutzfeldJacob (MCJ) ne peut être exclu.
Examens biologiques
Chez les patients présentant des antécédents ou des signes cliniques de dysfonctionnement thyroïdien, il est recommandé de pratiquer régulièrement un bilan thyroïdien.
Outre les examens de laboratoire normalement requis pour le suivi des patients atteints de sclérose en plaques, une numération formule sanguine complète, une formule leucocytaire et une numération plaquettaire, ainsi que des analyses de biochimie sanguine, notamment des examens de la fonction hépatique (par exemple ASAT (SGOT), ALAT (SGPT) et gamma-GT), sont recommandées avant l'instauration du traitement, régulièrement après introduction du traitement par Betaferon puis périodiquement en l'absence de symptômes cliniques.
Les patients ayant une anémie, une thrombocytopénie, une leucopénie (isolées ou associées entre elles) nécessiteront éventuellement un suivi plus étroit de la numération-formule sanguine avec formule leucocytaire et numération plaquettaire. Les patients développant une neutropénie devront être étroitement surveillés et une fièvre ou une infection devra être recherchée. Des cas de thrombocytopénies avec diminution importante de la numération plaquettaire ont été rapportés.
Affections hépatobiliaires
Une élévation asymptomatique des transaminases sériques, dans la plupart des cas légère et transitoire, s'est produite très fréquemment chez les patients traités par Betaferon au cours des essais cliniques. Comme pour les autres interférons bêta, des atteintes hépatiques graves, y compris des cas d'insuffisance hépatique, ont été rapportés rarement chez les patients traités par Betaferon. Les événements les plus graves se sont souvent produits chez les patients exposés à d'autres médicaments ou substances connus pour être hépatotoxiques ou en cas de comorbidités (par exemple maladie maligne métastasique, infection grave et septicémie grave, abus d'alcool).
Les patients doivent être surveillés pour tous signes d'atteinte hépatique. La survenue d'une élévation des transaminases sériques nécessitera une surveillance étroite et des examens. L'interruption de
Betaferon devra être envisagée si les taux augmentent de façon significative ou s'ils sont associés à des symptômes cliniques tels qu'une jaunisse. En l'absence de signes cliniques d'atteinte hépatique et après normalisation des enzymes hépatiques, la reprise du traitement pourra être envisagée avec un suivi du bilan hépatique approprié.
Affections du rein et des voies urinaires
L'interféron bêta devra être administré sous surveillance étroite et avec précaution chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère.
Syndrome néphrotique
Des cas de syndrome néphrotique associés à différents types de néphropathies sous-jacentes comprenant une hyalinose segmentaire focale avec collapsus, une néphrose lipoïdique (minimal change disease), une glomérulonéphrite membrano-proliférative et une glomérulopathie extramembraneuse ont été rapportés au cours d'un traitement par interféron bêta. Ces événements ont été signalés à différents moments du traitement et peuvent survenir après plusieurs années de traitement par interféron bêta. Il est recommandé de procéder à une surveillance régulière des signes ou symptômes précoces tels qu'un œdème, une protéinurie et une altération de la fonction rénale, en particulier chez les patients présentant des risques élevés de développer une maladie rénale. Le syndrome néphrotique doit faire l'objet d'un traitement rapide et il convient alors d'envisager l'arrêt du traitement par interféron.
Affections cardiaques
Betaferon doit être utilisé avec prudence en cas de troubles cardiaques pré-existants. Les patients atteints d'une pathologie cardiaque importante telle que, insuffisance cardiaque congestive, maladie coronarienne ou arythmie, doivent être surveillés quant à une éventuelle aggravation de leur pathologie cardiaque, en particulier lors de l'instauration du traitement par Betaferon.
Bien que Betaferon soit dépourvu de toxicité cardiaque directe démontrée, les symptômes du syndrome pseudo-grippal associé aux interférons bêta peuvent s'avérer éprouvants pour les patients atteints d'une pathologie cardiaque. Les données de pharmacovigilance post-AMM montrent que de très rares cas d'aggravation transitoire de la fonction cardiaque chez des patients atteints d'une pathologie cardiaque significative ont été rapportés lors de l'initiation du traitement par Betaferon.
De rares cas de cardiomyopathie ont été rapportés. Dans ce cas et si une relation avec l'utilisation de Betaferon est suspectée, le traitement devra être interrompu.
Microangiopathie thrombotique (MAT) et Anémie hémolytique (AH)
Des cas de microangiopathie thrombotique, se présentant sous forme de purpura thrombotique thrombocytopénique (PTT) ou de syndrome hémolytique et urémique (SHU), incluant des cas de décès, ont été rapportés avec des médicaments contenant de l'interféron bêta. Les signes cliniques précoces incluent une thrombocytopénie, une hypertension de survenue récente, de la fièvre, des symptômes neurologiques (parésie ou confusion par exemple) et une altération de la fonction rénale. Les bilans biologiques suggérant une MAT comportent une thrombocytopénie, une élévation du taux sérique de lactate déshydrogénase (LDH) due à une hémolyse, ainsi que la présence de schizocytes (fragments d'hématies) sur un frottis sanguin. Par conséquent, en présence de signes cliniques de MAT, il est recommandé de vérifier le nombre de plaquettes sanguines, le taux sérique de LDH, de réaliser un frottis sanguin, et d'évaluer la fonction rénale.
De plus, des cas d'AH non associés à une MAT, y compris l'AH auto-immune, ont été rapportés avec des médicaments contenant de l'interféron bêta. Des cas mettant en jeu le pronoctic vital et/ou entrainant le décès ont été rapportés. Des cas de MAT et/ou d'AH ont été rapportés à différents moments du traitement et peuvent survenir plusieurs semaines à plusieurs années après le début du traitement par interféron bêta.
Dès que le diagnostic de MAT et/ou d'AH est posé et qu'une relation causale avec le Betaferon est suspectée, un traitement adapté doit être rapidement instauré (en considérant la procédure d'échanges plasmatiques dans le cas d'une MAT) et l'arrêt immédiat du traitement par interféron bêta est recommandé.
Réactions d'hypersensibilité
Des réactions graves d'hypersensibilité peuvent survenir. Dans de rares cas, il s'agit de réactions aiguës sévères, telles que bronchospasme, anaphylaxie et urticaire. Dans le cas de réactions sévères le traitement par Betaferon devra être interrompu et un traitement médical approprié devra être instauré.
Réactions au site d'injection
Des réactions au site d'injection, incluant une infection au site d'injection et une nécrose au site d'injection ont été rapportées chez des patients sous Betaferon (voir rubrique Effets indésirables). Cette nécrose au site d'injection peut atteindre les fascias musculaires ainsi que le tissu adipeux et peut par conséquent provoquer la formation d'une cicatrice. Rarement un débridement, et plus rarement une greffe de peau, sont nécessaires et la cicatrisation peut prendre 6 mois.
En présence d'une lésion cutanée, éventuellement associée à un gonflement ou à un suintement au site d'injection, le patient devra consulter son médecin avant de poursuivre les injections de Betaferon.
Si le patient présente des lésions multiples, le traitement devra être suspendu jusqu'à guérison de celles-ci. Les patients ayant des lésions isolées peuvent continuer leur traitement par Betaferon à condition que la nécrose ne soit pas trop étendue, en effet chez certains patients les nécroses au site d'injection ont pu cicatriser, bien que le traitement par Betaferon ait été poursuivi.
Afin de réduire au maximum le risque d'apparition d'une infection et une nécrose au site d'injection, il convient de recommander aux patients : − d'utiliser une technique d'injection aseptique − de changer de site d'injection lors de chaque administration.
La fréquence des réactions au site d'injection peut être réduite par l'utilisation d'un autoinjecteur. Dans l'étude pivot chez les patients ayant présenté un événement clinique unique évocateur d'une sclérose en plaques, un autoinjecteur a été utilisé chez la majorité des patients. Les réactions ainsi que les nécroses au site d'injection ont été observées moins fréquemment dans cette étude que dans les autres études pivots.
Les instructions concernant l'auto-injection par le patient devront être revues périodiquement, plus particulièrement si des réactions au point d'injection se produisent.
Immunogénicité Comme pour toutes les protéines utilisées en thérapeutique, il existe une possibilité d'immunogénicité. Lors des essais cliniques contrôlés, des échantillons de sérum ont été prélevés tous les 3 mois pour surveiller le développement des anticorps dirigés contre Betaferon.
Lors des différents essais cliniques contrôlés portant sur la sclérose en plaques de forme rémittenterécurrente et la sclérose en plaques de forme secondairement progressive, entre 23% et 41% des patients ont développé des anticorps sériques neutralisants contre l'interféron β-1b, confirmés par au moins deux dosages consécutifs. Entre 43% et 55% de ces patients sont devenus séronégatifs de façon durable (confirmé par deux dosages consécutifs) au cours de la période de suivi de l'étude.
L'apparition de ces anticorps neutralisants lors de ces études est associée à une moindre efficacité clinique pour ce qui est de l'action sur les poussées. Certaines analyses suggèrent que cet effet pourrait être plus important chez les patients dont l'activité des anticorps neutralisants est plus élevée.
Dans l'étude sur des patients ayant présenté un seul événement clinique évocateur d'une sclérose en plaques, des anticorps neutralisants ont été observés lors des mesures effectuées tous les 6 mois au moins une fois chez 32 % (89) des patients traités immédiatement par Betaferon ; chez 60 % (53) d'entre eux la recherche d'anticorps est redevenue négative d'après la dernière évaluation disponible sur les 5 années de suivi. Au cours de cette période, l'apparition de ces anticorps neutralisants a été associée à une augmentation significative des lésions nouvellement actives et de la taille des lésions T2 à l'IRM. Cependant, l'apparition des anticorps neutralisants ne semblait pas être associée à une diminution de l'efficacité clinique (au regard de la durée de l'évolution vers une sclérose en plaques cliniquement définie (SEPCD), du délai avant progression confirmée du score EDSS et du taux de poussées).
La survenue d'effets indésirables n'a pas été corrélée à l'apparition d'anticorps sériques neutralisants.
Il a été démontré, in vitro, qu'il existe une réaction croisée entre Betaferon et l'interféron β naturel. Néanmoins, ceci n'a pas été étudié in vivo et la signification clinique reste incertaine.
Les données chez les patients ayant développé des anticorps neutralisants et qui ont terminé leur traitement par Betaferon sont rares et peu concluantes.
La décision de poursuivre ou d'interrompre le traitement devra reposer sur tous les aspects caractérisant le statut de la maladie chez le patient plutôt que sur la seule activité des anticorps sériques neutralisants.
Excipients
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par ml, c.-à-d. qu'il est essentiellement « sans sodium ».
Gammapathie monoclonale
Antécédent d'idée suicidaire
Antécédent de troubles dépressifs
Dépression
Antécédent d'épilepsie
Epilepsie non contrôlée
Antécédent de dysthyroïdie
Dysfonctionnement thyroïdien
Anémie
Thrombocytopénie
Leucopénie
Neutropénie
Elévation des transaminases
Insuffisance hépatique
Syndrome néphrotique
Risque rénal
Insuffisance cardiaque congestive
Maladie coronarienne
Arythmie
Cardiomyopathie
Hypertension
Fièvre
Symptômes neurologiques
Altération de la fonction rénale
Microangiopathie thrombotique
Anémie hémolytique
Réaction d'hypersensibilité
Nécrose au point d'injection
Lésion cutanée
Patient de 12 à 18 ans
Aucune étude concernant les effets de Betaferon sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines n'a été réalisée.
Cependant, il n'est pas exclu que chez certains patients présentant une sensibilité particulière, des effets indésirables liés à l'utilisation de Betaferon et affectant le système nerveux central puissent altérer la capacité de conduire des véhicules et d'utiliser des machines.
Aucune étude d'interaction n'a été réalisée.
L'effet sur le métabolisme des médicaments d'une administration tous les deux jours de Betaferon à la dose de 250 microgrammes (8,0 millions d'UI) chez les patients atteints de sclérose en plaques n'est pas connu. Lors des poussées, l'association à des corticoïdes ou à l'ACTH au cours des périodes allant jusqu'à 28 jours a été bien tolérée.
En raison de l'absence de données cliniques chez les patients atteints de sclérose en plaques l'utilisation concomitante de Betaferon et d'immunomodulateurs autres que les corticostéroïdes ou l'ACTH n'est pas recommandée.
L'administration d'interférons a été associée à une diminution de l'activité des enzymes hépatiques dépendant du cytochrome P450 chez l'homme et chez l'animal. Il convient d'être prudent en cas d'administration simultanée avec des médicaments ayant une marge thérapeutique étroite et dont la clairance dépend largement du système du cytochrome P450, par exemple les anti-épileptiques. Il faudra faire preuve d'une prudence accrue lors de toute association avec un médicament ayant une action sur le système hématopoïétique.
Il n'y a eu aucune étude d'interaction avec les anti-convulsivants.
Mise au point sur le bon usage des médicaments en cas de vague de chaleur
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Télécharger le documentSynthèse d'avis SEP If bêta Copaxone
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Télécharger le documentAnnexe Réévaluation INF AG - SEP - Version anglaise
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Télécharger le documentFlacon (poudre pour solution injectable) : Albumine humaine, Mannitol, Solvant : Sodium chlorure, Eau pour préparations injectables, Substrats d'origine : Protéines d'Escherichia coli
BAYER HEALTHCARE SAS
1 rue Claude bernard
59000
Lille
Code UCD7 : 9300643
Code UCD13 : 3400893006436
Code CIS : 64488861
T2A médicament : Non
Laboratoire exploitant : BAYER HEALTHCARE SAS
Prix vente TTC : 529.15€
Taux de TVA : 2.1%
TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Non
Base de remboursement : 529.15€
Taux SS : 65%
Agréments collectivités : Oui
Code acte pharmacie : PH7
Date AMM : 03/02/2000
Rectificatif AMM : 23/11/2023
Marque : BETAFERON
Gamme : Sans gamme
Code GTIN13 : 3400937720229
Référence LPPR : Aucune
BETAFERON 250 microgrammes/ml, poudre et solvant en flacon pour solution injectable, boîte de 15 flacons de poudre + seringues de solvant de 250 µg (détails indisponibles)
EXTAVIA 250 microgrammes/ml, poudre et solvant pour solution injectable, boîte de 15 flacons de poudre + 15 seringues de solvant de 250 µg
EXTAVIA 250 microgrammes/ml, poudre et solvant pour solution injectable, boîte de 15 flacons de poudre + 15 seringues de solvant de 250 µg
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