ATORVASTATINE

Principes actifs : Atorvastatine

Les gammes de produits

ATORVASTATINE VIATRIS 10 mg cp

Remboursable

Sur prescription seulement

Hypercholestérolémie familiale
Hypercholestérolémie pure (Type IIa)
Hypercholestérolémie mixte (Type IIb)

Forme :

 Comprimé pelliculé

Catégories :

 Cardiologie et angéiologie, Prévention cardiovasculaire, Inhibiteurs de la HMG-CoA réductase (Statines), Atorvastatine, Métabolisme et nutrition, Médicaments modificateurs des lipides, Médicaments modificateurs des lipides, non associés, Inhibiteurs de la HMG-CoA réductase (Statines), Atorvastatine

Principes actifs :

 Atorvastatine

Posologie pour ATORVASTATINE VIATRIS 10 mg cp

Indications

Hypercholestérolémie familiale, Hypercholestérolémie pure (Type IIa), Hypercholestérolémie mixte (Type IIb), Prévention cardiovasculaire chez le patient à risque élevé d'un premier accident

Posologie

Adulte de plus de 18 ans (implicite)
1 comprimé 1 fois par jour.

Enfant de 10 ans à 18 ans . Hypercholestérolémie familiale hétérozygote (implicite)
1 comprimé 1 fois par jour.

Administration

Voie orale

Recommandations patient

ARRETER LE TRAITEMENT ET CONTACTER LE MEDECIN OU LE SERVICE DES URGENCES DE L'HOPITAL LE PLUS PROCHE en cas de :

- Réaction allergique : gonflement du visage, de la langue, de la gorge pouvant provoquer d'importantes difficultés à respirer.

- Pelade, gonflement de la peau, cloques (sur la peau, dans la bouche, sur la zone génitale et autour des yeux) et de la fièvre.

- Eruption cutanée de taches roses-rouges, surtout sur les paumes des mains ou la plante des pieds, pouvant former des cloques.

- Faiblesse musculaire, sensibilité douloureuse, douleur ou rupture musculaires ou coloration rouge-brun de l'urine et en particulier si associés à une sensation de malaise ou de fièvre.

- Jaunissement de la peau et des yeux, douleur dans la partie supérieure droite de l'abdomen, gonflement de l'abdomen, perte d'appétit.

CONSULTER LE MEDECIN DES QUE POSSIBLE en cas de saignements inhabituels ou d'hématomes.

CONSULTER UN MEDECIN en cas de faiblesse dans les bras ou les jambes qui s'aggrave après des périodes d'activité, de vision double ou de paupières tombantes, de difficultés à avaler ou un essoufflement.

EVITER la consommation de jus de pamplemousse et la consommation importante d'alcool.
FEMME en AGE de PROCREER : utiliser une méthode de contraception efficace pendant toute la durée du traitement.

EVITER toute préparation à base de millepertuis (Hypericum perforatum).



Contre-indications pour ATORVASTATINE VIATRIS 10 mg cp

  • Affection hépatique évolutive
  • Elévation prolongée et inexpliquée des transaminases > 3 N
  • Grossesse
  • Allaitement
  • Absence de contraception féminine efficace
  • Patient de moins de 6 ans
  • Patient de 6 à 10 ans
  • Intolérance au lactose

Effets indésirables pour ATORVASTATINE VIATRIS 10 mg cp

Niveau d’apparition des effets indésirables

Fréquent

Céphalée

Constipation

Diarrhée

Dyspepsie

Epistaxis

Flatulence

Myalgie

Arthralgie

Hyperglycémie

Réaction allergique

Douleur dorsale

Nausée

Spasme musculaire

Gonflement des articulations

Anomalie des tests de la fonction hépatique

Douleur aux extrémités

Douleur pharyngolaryngée

Augmentation des taux sanguins de créatine phosphokinase

Nasopharyngite

CPK > 3LSN

Alopécie

Anorexie

Asthénie

Douleur thoracique

Fatigue

Hépatite

Hypoglycémie

Insomnie

Pancréatite

Prise de poids

Transaminases > 3 LSN

Urticaire

Vertige

Eruption cutanée

Douleur abdominale basse

Cauchemars

Dysgueusie

Eructation

Oedème périphérique

Paresthésie

Malaise

Vision floue

Pyrexie

Vomissement

Prurit cutané

Amnésie

Fatigue musculaire

Douleur abdominale haute

Douleur cervicale

Leucocyturie

Acouphène

CPK musculaire > 10 N

Hypoesthésie

Cholestase

Oedème angioneurotique

Dermatose bulleuse

Thrombocytopénie

Myopathie

Neuropathie périphérique

Rhabdomyolyse

Myosite

Trouble visuel

Tendinopathie

Rupture musculaire

Gynécomastie

Insuffisance hépatique

Anaphylaxie

Perte d'audition

Syndrome lupoïde

Myasthénie

Syndrome de Lyell

Syndrome de Stevens-Johnson

Erythème polymorphe

Rupture tendineuse

Augmentation des taux de transaminases

Myopathie nécrosante à médiation immunitaire

Réaction lichenoïde

Myasthénie oculaire


Dans la base des données issues d'études cliniques contrôlées par placebo réalisées avec l'atorvastatine chez 16 066 patients (8 755 patients traités par atorvastatine ; 7 311 patients recevant un placebo) traités pendant une durée moyenne de 53 semaines, 5,2 % des patients traités par atorvastatine ont arrêté le traitement en raison d'effets indésirables, contre 4,0 % des patients recevant un placebo.

Les effets indésirables présentés ci-après observés avec l'atorvastatine sont issus d'études cliniques et de l'importante expérience acquise depuis la commercialisation du produit.

Les fréquences estimées des effets indésirables sont classées selon la convention suivante : fréquent ( 1/100, < 1/10) ; peu fréquent ( 1/1 000, < 1/100) ; rare ( 1/10 000, < 1/1 000) ; très rare ( 1/10 000) ; fréquence indéterminée (fréquence ne pouvant pas être estimée avec les données disponibles).

Comme avec les autres inhibiteurs de l'HMG CoA réductase, des augmentations du taux sérique des transaminases ont été rapportées chez des patients recevant l'atorvastatine. Ces augmentations ont été habituellement légères et transitoires, et n'ont pas nécessité d'interruption du traitement. Des augmentations cliniquement significatives (> 3 fois la limite supérieure de la normale) du taux des transaminases sériques ont été observées chez 0,8 % des patients traités par l'atorvastatine. Ces augmentations étaient dose-dépendantes et réversibles chez tous les patients.

Une augmentation du taux sérique de la créatine phosphokinase (CPK) de plus de 3 fois la limite supérieure de la normale a été observée chez 2,5 % des patients sous atorvastatine. Proportion similaire à celle observée avec les autres inhibiteurs de l'HMG CoA réductase au cours d'études cliniques. Des taux sériques supérieurs à 10 fois la limite supérieure de la normale ont été constatés chez 0,4 % des patients traités par atorvastatine (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

Effets de classe :

Les événements indésirables suivants ont été rapportés avec certaines statines :

  • Troubles sexuels.
  • Dépression.
  • Cas exceptionnels de pneumopathie interstitielle, particulièrement au cours d'un traitement à long terme (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
  • Diabète : la fréquence dépend de la présence ou non de facteurs de risque (glycémie à jeun 5,6 mmol/l, IMC > 30 kg/m², augmentation du taux des triglycérides, antécédent d'hypertension artérielle).

Population pédiatrique

Des enfants âgés de 10 à 17 ans traités par atorvastatine ont un profil d'effets indésirables généralement similaire à celui des patients traités par placebo ; les effets indésirables les plus fréquemment observés dans les deux groupes étaient des infections, indépendamment de l'évaluation de la causalité.

Aucun effet cliniquement significatif sur la croissance et la maturation sexuelle n'a été observé au cours d'une étude de 3 ans basée sur l'évaluation de la maturation et du développement globaux, l'évaluation selon la classification de Tanner et la mesure de la taille et du poids. Le profil de sécurité et de tolérance chez les patients pédiatriques était similaire au profil de sécurité connu de l'atorvastatine chez les patients adultes.

La base de données cliniques de pharmacovigilance comprend des données de sécurité pour 520 patients pédiatriques ayant reçu de l'atorvastatine, parmi lesquels 7 patients étaient âgés de 4moins de 6 ans, 121 patients étaient dans une tranche d'âge de 6 à 9 ans, et 392 patients étaient dans une tranche d'âge de 10 à 17 ans. Sur la base des données disponibles, la fréquence, le type et la sévérité des réactions indésirables sont similaires chez l'enfant et l'adulte.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : https://signalement.social-sante.gouv.fr/

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Grossesse et allaitement pour le ATORVASTATINE VIATRIS 10 mg cp

Grossesse

ATORVASTATINE VIATRIS est contre-indiqué pendant la grossesse (voir rubrique Contre-indications). La sécurité d'emploi de l'atorvastatine n'a pas été établie chez la femme enceinte.

Aucun essai clinique contrôlé n'a été réalisé chez des femmes enceintes traitées par atorvastatine. Suite à une exposition intra-utérine à des inhibiteurs de l'HMG-CoA réductase, des anomalies congénitales ont rarement été rapportées. Les études chez l'animal ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction (voir rubrique Données de sécurité préclinique).

Un traitement de la mère par l'atorvastatine peut réduire le taux fœtal du mévalonate, qui est un précurseur de la biosynthèse du cholestérol. L'athérosclérose est un processus chronique, et l'interruption d'un médicament hypolipidémiant pendant une grossesse devrait généralement avoir peu d'effet sur le risque à long terme associé à une hypercholestérolémie primaire.

Pour ces raisons, l'artovastatine ne doit pas être utilisé pendant la grossesse, ni chez une femme envisageant une grossesse ou chez laquelle une grossesse est suspectée. Le traitement par l'atorvastatine doit être suspendu pendant la grossesse ou tant qu'il n'a pas été déterminé que la femme n'est pas enceinte (voir rubrique Contre-indications).

Allaitement

L'excrétion de l'atorvastatine ou de ses métabolites actifs dans le lait maternel n'est pas établie. Chez le rat, les concentrations plasmatiques d'atorvastatine et de ses métabolites sont similaires à celles retrouvées dans le lait (voir rubrique Données de sécurité préclinique). En raison de la possibilité d'effets indésirables graves, les femmes traitées par l'atorvastatine ne doivent pas allaiter leur nourrisson (voir rubrique Contre-indications). L'atorvastatine est contre-indiquée pendant l'allaitement (voir rubrique Contre-indications).

Fertilité

Aucun effet de l'atorvastatine sur la fertilité n‘a été mis en évidence lors d'études conduites chez l'animal mâle ou femelle (voir rubrique Données de sécurité préclinique).

Femmes en âge d'avoir des enfants

Les femmes en âge d'avoir des enfants doivent utiliser des mesures contraceptives fiables pendant le traitement (voir rubrique Contre-indications).


Mise en garde pour ATORVASTATINE VIATRIS 10 mg cp

Mise en garde

Dans quelques cas, il a été rapporté que les statines induisaient de novo ou aggravaient une myasthénie préexistante ou une myasthénie oculaire (voir rubrique Effets indésirables). ATORVASTATINE VIATRIS doit être arrêtée en cas d'aggravation des symptômes. Des récurrences ont été rapportées lorsque la même statine ou une statine différente a été (ré)administrée.

Effets hépatiques

Des épreuves fonctionnelles hépatiques doivent être réalisées avant le début du traitement puis ensuite régulièrement après l'instauration de celui-ci. Des tests fonctionnels hépatiques doivent être réalisés chez les patients développant des signes ou symptômes évoquant une altération hépatique.

Les patients présentant une augmentation du taux sérique des transaminases doivent être surveillés jusqu'à normalisation.

En cas d'augmentation persistante des transaminases dépassant 3 fois la limite supérieure de la normale (LSN), la posologie d'ATORVASTATINE VIATRIS devra être diminuée ou le traitement arrêté (voir rubrique Effets indésirables).

ATORVASTATINE VIATRIS doit être utilisé avec prudence chez les patients consommant des quantités importantes d'alcool et/ou ayant des antécédents d'affection hépatique.

Préventions des AVC par diminution agressive des taux de cholestérol (Etude SPARCL)

Dans une analyse a posteriori réalisée dans des sous-groupes de patients ayant fait un AVC ou un accident ischémique transitoire (AIT) récent mais ne présentant pas d'insuffisance coronarienne, une fréquence plus élevée d'AVC hémorragique a été observée chez les patients traités par 80 mg d'atorvastatine par rapport aux patients sous placebo.

Ce risque élevé est particulièrement observé chez des patients ayant fait un AVC hémorragique ou un infarctus lacunaire au début de l'étude.

Chez les patients ayant un antécédent d'AVC hémorragique ou d'infarctus lacunaire, la balance bénéfice/risque de l'atorvastatine 80 mg est incertaine. En conséquence, le risque potentiel de survenue d'AVC hémorragique devra être soigneusement évalué avant toute initiation de traitement (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques).

Effets sur les muscles squelettiques

L'atorvastatine, comme les autres inhibiteurs de l'HMG-CoA réductase, peut, dans de rares cas, affecter les muscles squelettiques et entraîner des myalgies, des myosites et des myopathies

Ces atteintes musculaires peuvent rarement évoluer vers une rhabdomyolyse potentiellement mortelle caractérisée par des taux élevés de CPK (> 10 fois la LSN), une myoglobinémie et une myoglobinurie pouvant entraîner une insuffisance rénale.

De très rares cas de myopathies nécrosantes à médiation auto-immune (MNAI) ont été signalés pendant ou après le traitement par les statines. La MNAI est caractérisée cliniquement par une faiblesse musculaire proximale et une élévation de la créatine kinase sérique, qui persiste malgré l'arrêt du traitement par la statine, une expression d'anticorps anti-HMG-CoA réductase et une amélioration en réponse à des agents immunosuppresseurs.

Avant l'initiation du traitement

L'atorvastatine doit être prescrite avec précaution chez les patients présentant des facteurs prédisposant à une rhabdomyolyse. Avant de débuter un traitement par une statine, le taux de CPK doit être mesuré dans les situations suivantes :

  • Insuffisance rénale ;
  • Hypothyroïdie ;
  • Antécédent personnel ou familial de maladies musculaires héréditaires ;
  • Antécédents de toxicité musculaire lors d'un traitement par une statine ou un fibrate ;
  • Antécédents d'affections hépatiques et/ou en cas de consommation excessive d'alcool ;
  • Chez le patient âgé (> 70 ans), la nécessité du contrôle du taux de CPK sera évaluée en fonction de la présence d'autres facteurs prédisposant à une rhabdomyolyse ;
  • Situations où une augmentation des concentrations plasmatiques peut se produire, du fait des interactions (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions) et de l'utilisation dans des populations particulières incluant les polymorphismes génétiques (voir rubrique Propriétés pharmacocinétiques).

Dans ces situations une réévaluation régulière du bénéfice/risque du traitement ainsi qu'une surveillance clinique régulière sont recommandées.

Si le taux basal de CPK est significativement élevé (> 5 fois la LSN), le traitement ne doit pas débuter.

Mesure de la créatine phosphokinase

La mesure du taux de la créatine phosphokinase (CPK) ne doit pas être effectuée après un exercice physique important ni en présence d'autres facteurs susceptibles d'en augmenter le taux, l'interprétation des résultats étant difficiles dans ces cas. En cas d'élévation significative de la CPK (> 5 fois la LSN) avant le traitement, un contrôle sera effectué systématiquement 5 à 7 jours plus tard pour confirmer les résultats.

Pendant le traitement

  • Il faut demander aux patients de signaler rapidement toute douleur musculaire inexpliquée, crampe ou faiblesse musculaire, en particulier si elles s'accompagnent de malaise ou de fièvre ;
  • Si ces symptômes apparaissent sous traitement par atorvastatine, un dosage de la CPK doit être effectué. Si le taux de CPK est significativement élevé (> 5 fois la LSN), le traitement doit être interrompu.
  • Si ces symptômes musculaires sont sévères et provoquent une gêne quotidienne, l'arrêt du traitement doit être envisagé même si le taux de CPK est 5 fois la LSN.
  • Si les symptômes disparaissent et que le taux de CPK redevient normal, la réintroduction de l'atorvastatine ou d'une autre statine à une dose plus faible peut être envisagée sous surveillance étroite.
  • Le traitement par atorvastatine doit être interrompu en cas d'élévation cliniquement significative du taux de CPK (> 10 fois la LSN), ou si une rhabdomyolyse est diagnostiquée ou suspectée.

Association avec d'autres médicaments :

Le risque de rhabdomyolyse est majoré lorsque l'atorvastatine est administrée en association avec certains médicaments qui peuvent augmenter la concentration plasmatique de l'atorvastatine, tels que les inhibiteurs puissants du CYP3A4 ou les transporteurs protéiques (par exemple ciclosporine, télithromycine, clarithromycine, délavirdine, stiripentol, voriconazole, itraconazole, kétoconazole, posaconazole, létermovir et les inhibiteurs de protéase du VIH incluant ritonavir, lopinavir, atazanavir, indinavir, darunavir, tipranavir/ritonavir, etc). Le risque de myopathie peut également être augmenté en association avec le gemfibrozil et les autres fibrates, les antiviraux utilisés dans le traitement de l'hépatite C (VHC) (bocéprévir, télaprévir, élbasvir/grazoprévir, lédipasvir/sofosbuvir), l'érythromycine, la niacine, ou l'ézétimibe. Des alternatives thérapeutiques ne présentant pas ces interactions devront être envisagées dans la mesure du possible.

Dans le cas où l'association de ces médicaments est nécessaire, le bénéfice/risque des traitements concomitants doit être soigneusement évalué.

Une dose maximale plus faible est recommandée chez les patients recevant des médicaments pouvant augmenter les concentrations plasmatiques d'atorvastatine. De même, en cas d'association avec les inhibiteurs puissants du CYP3A4, une dose initiale plus faible d'atorvastatine doit être utilisée et une surveillance clinique étroite est recommandée (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).

Le risque de myopathie et/ou de rhabdomyolyse peut être augmenté en cas d'administration concomitante d'inhibiteurs de l'HMG-CoA réductase (par ex. l'atorvastatine) et de daptomycine (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions). Une suspension temporaire d'ATORVASTATINE VIATRIS chez les patients prenant de la daptomycine doit être envisagée, à moins que les bénéfices de l'administration concomitante l'emportent sur les risques. Si l'administration concomitante ne peut pas être évitée, les taux de CPK doivent être mesurés 2 à 3 fois par semaine et les patients doivent être étroitement surveillés afin de détecter tout signe ou symptôme évocateur d'une myopathie.

ATORVASTATINE VIATRIS ne doit pas être co-administrée avec des formes systémiques d'acide fusidique ou dans les 7 jours suivant l'arrêt d'un traitement par l'acide fusidique. Chez les patients pour qui l'utilisation systémique de l'acide fusidique est jugée indispensable, le traitement par statine doit être interrompu pendant toute la durée du traitement par l'acide fusidique. Des cas de rhabdomyolyse, dont certains mortels, ont été rapportés chez des patients recevant de façon concomitante de l'acide fusidique et des statines (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions). Le patient doit être averti qu'il doit consulter immédiatement un médecin s'il ressent des symptômes de faiblesse musculaire, douleurs, ou de la sensibilité musculaire.

Le traitement par statine peut être réintroduit sept jours après la dernière prise d'acide fusidique.

Dans des cas exceptionnels, lorsqu'une utilisation systémique prolongée de l'acide fusidique est nécessaire, par exemple pour le traitement d'infections sévères, la nécessité d'une administration concomitante d'atorvastatine et d'acide fusidique ne doit être envisagée qu'au cas par cas et sous surveillance médicale étroite.

Pneumopathie interstitielle

Des cas exceptionnels de pneumopathies interstitielles ont été rapportés lors de la prise de certaines statines, en particulier en cas de traitement à long terme (voir rubrique Effets indésirables). Les symptômes se caractérisent par une dyspnée, une toux non productive, et une altération de l'état de santé général (fatigue, perte de poids et fièvre). En cas de suspicion de pneumopathie interstitielle chez un patient, le traitement par statine doit être interrompu.

Diabète

Certaines données suggèrent que les statines en tant que classe pharmacologique, augmenteraient la glycémie. Chez des patients à risque élevé d'un diabète, les statines peuvent entraîner une hyperglycémie nécessitant l'instauration d'un traitement anti-diabétique. Ce risque est néanmoins compensé par la réduction du risque vasculaire sous statines et par conséquent, il ne doit pas être un motif d'arrêt des statines. Les patients à risque (glycémie à jeun comprise entre 5,6 et 6,9 mmol/l, IMC > 30kg/m², augmentation du taux des triglycérides, hypertension artérielle) devront faire l'objet d'une surveillance clinique et biologique conformément aux recommandations nationales.

Population pédiatrique

Aucun effet cliniquement significatif sur la croissance et la maturation sexuelle n'a été observé au cours d'une étude de 3 ans basée sur l'évaluation de la maturation et du développement globaux, l'évaluation selon la classification de Tanner et la mesure de la taille et du poids (voir rubrique Effets indésirables).

Excipients :

ATORVASTATINE VIATRIS contient du lactose. Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.

Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c.-à-d. qu'il est essentiellement sans sodium.

Précautions d'emploi

Aggravation des signes de myasthénie

Augmentation des transaminases

Consommation importante d'alcool

Antécédent d'affection hépatique

Antécédent d'accident vasculaire cérébral hémorragique

Antécédent d'infarctus lacunaire

Facteur prédisposant à la survenue d'une rhabdomyolyse

Sujet âgé de plus de 70 ans

CPK musculaire > 5 N

Symptômes suggestifs d'atteinte musculaire

Myopathie nécrosante à médiation immunitaire

Pneumopathie interstitielle

Facteurs de risque de diabète

Insuffisance hépatique

Patiente en âge de procréer

Aptitude à conduire

L'atorvastatine n'a qu'un effet négligeable sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.

Interaction avec d'autre médicaments

Effet de certains médicaments administrés simultanément sur l'atorvastatine

L'atorvastatine est métabolisée par le cytochrome P450 3A4 (CYP3A4) et est un substrat des transporteurs hépatiques, polypeptides transporteurs d'anions organiques 1B1 (OATP1B1) et 1B3 (OATP1B3). Les métabolites de l'atorvastatine sont des substrats de l'OATP1B1. L'atorvastatine est également identifiée comme étant un substrat des transporteurs d'efflux de type glycoprotéine P (P-gp) et de la protéine de résistance au cancer du sein (BCRP), ce qui peut limiter l'absorption intestinale et la clairance biliaire de l'atorvastatine (voir rubrique Propriétés pharmacocinétiques). L'administration concomitante de médicaments inhibiteurs du CYP3A4 ou des transporteurs protéiques peut augmenter les concentrations plasmatiques d'atorvastatine et entraîner un risque majoré de myopathie.

Le risque peut aussi être augmenté lors de l'administration concomitante d'atorvastatine avec d'autres médicaments pouvant induire des myopathies, tels que les fibrates et l'ézétimibe (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

+ Inhibiteurs du CYP3A4

Les concentrations plasmatiques d'atorvastatine sont augmentées de façon importante lors de l'association avec les inhibiteurs puissants du CYP3A4 (voir Tableau 1 et les informations spécifiques ci-dessous). L'association d'inhibiteurs puissants du CYP3A4 (tels que ciclosporine, télithromycine, clarithromycine, délavirdine, stiripentol, voriconazole, itraconazole, kétoconazole, posaconazole, certains antiviraux utilisés dans le traitement du VHC (par ex., élbasvir/grazoprévir) et d'inhibiteurs de protéase du VIH incluant ritonavir, lopinavir, atazanavir, indinavir, darunavir, etc) doit être évitée dans la mesure du possible. Dans les cas où l'association de ces médicaments avec l'atorvastatine s'avère nécessaire, une dose initiale plus faible et une dose maximale plus faible doivent être envisagées et une surveillance clinique étroite du patient est recommandée (voir Tableau 1).

Les inhibiteurs modérés du CYP3A4 (tels que l'érythromycine, le diltiazem, le vérapamil et le fluconazole) peuvent augmenter les concentrations plasmatiques d'atorvastatine (voir Tableau 1). Une majoration du risque de myopathie a été observée lors de l'administration concomitante d'érythromycine et de statines.

Aucune étude d'interaction évaluant les effets de l'amiodarone ou du vérapamil sur l'atorvastatine n'a été réalisée. L'amiodarone et le vérapamil étant tous deux connus pour inhiber l'activité du CYP3A4, leur association avec l'atorvastatine peut entrainer une augmentation de l'exposition à l'atorvastatine.

Par conséquent, une diminution de la dose maximale d'atorvastatine doit être envisagée et une surveillance clinique adéquate des patients doit être mise en place en cas d'utilisation concomitante d'inhibiteurs modérés du CYP3A4. Une surveillance clinique appropriée est recommandée après l'initiation du traitement ou après à une adaptation posologique de l'inhibiteur.

+ Inducteurs du CYP3A4

L'administration concomitante d'atorvastatine avec un inducteur du cytochrome P450 3A (tels que l'éfavirenz, la rifampicine ou le millepertuis) peut entraîner des diminutions variables de la concentration plasmatique d'atorvastatine. En raison du double mécanisme d'interaction de la rifampicine (induction du cytochrome P450 3A et inhibition du transporteur hépatocytaire OATP1B1 responsable de la capture hépatocytaire), l'administration simultanée d'atorvastatine et de rifampicine est conseillée, car une administration séparée dans le temps de l'atorvastatine de celle de la rifampicine a été associée à une diminution significative des concentrations plasmatiques d'atorvastatine.

L'effet de la rifampicine sur les concentrations hépatocytaires d'atorvastatine est toutefois inconnu. Si l'association s'avère nécessaire, l'efficacité du traitement doit être particulièrement surveillée.

+ Inhibiteurs des transporteurs protéiques

Les inhibiteurs des transporteurs protéiques peuvent augmenter l'exposition systémique à l'atorvastatine (voir Tableau 1). La ciclosporine et le létermovir sont tous deux des inhibiteurs des transporteurs impliqués dans l'élimination de l'atorvastatine, tels que OATP1B1/1B3, P-gp et BCRP, entraînant une exposition systémique accrue à l'atorvastatine. L'effet de l'inhibition des transporteurs hépatocytaires sur les concentrations hépatocytaires d'atorvastatine est inconnu. Si l'association s'avère nécessaire, la dose doit être diminuée et l'efficacité du traitement doit être surveillé (voir Tableau 1).

L'utilisation d'atorvastatine n'est pas recommandée chez les patients prenant du létermovir co-administré avec de la ciclosporine (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

+ Gemfibrozil /dérivés de l'acide fibrique

Un traitement par les fibrates seuls est parfois associé à des évènements musculaires, telles que les rhabdomyolyses. Le risque de survenue de ces évènements peut être augmenté en cas d'utilisation concomitante d'un dérivé de l'acide fibrique et d'atorvastatine. Si l'association s'avère nécessaire, une dose d'atorvastatine plus faible pour atteindre l'objectif thérapeutique doit être utilisée et le patient doit faire l'objet d'un suivi approprié (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

+ Ezétimibe

L'ézétimibe seul est associé à des évènements musculaires, telles que des rhabdomyolyses. Le risque de survenue de ces évènements peut ainsi être augmenté en cas de traitement concomitant par ézétimibe et atorvastatine. Une surveillance clinique adéquate de ces patients est recommandée.

+ Colestipol

L'association de l'atorvastatine et de colestipol entraine une diminution des concentrations plasmatiques d'atorvastatine et de ses métabolites actifs (ratio de la concentration en atorvastatine : 0,74). Les effets hypolipidémiants sont cependant plus importants lorsque l'atorvastatine et le colestipol sont administrés simultanément par rapport à une administration séparée.

+ Acide fusidique

Le risque de myopathie, y compris de rhabdomyolyse, peut être aggravé par l'administration concomitante d'acide fusidique par voie systémique et de statines. Le mécanisme de cette interaction (pharmacodynamique ou pharmacocinétique, ou les deux) n'est pas encore connu. Des cas de rhabdomyolyse (dont certains mortels) ont été rapportés chez des patients recevant cette association.

Si le traitement par l'acide fusidique par voie systémique est nécessaire, l'administration d'atorvastatine doit être interrompue pendant toute la durée du traitement par l'acide fusidique (voir également rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

+ Colchicine

Bien qu'aucune étude d'interaction entre l'atorvastatine et la colchicine n'ait été réalisée, des cas de myopathie ont été rapportés lors de l'association de l'atorvastatine et la colchicine. Des précautions doivent être prises lors de la prescription d'atorvastatine avec de la colchicine.

+ Daptomycine

Des cas de myopathie et/ou de rhabdomyolyse ont été rapportés lors de l'administration concomitante d'inhibiteurs de l'HMG-CoA réductase (par ex. atorvastatine) et de daptomycine. Si l'administration concomitante ne peut pas être évitée, une surveillance clinique appropriée est recommandée (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

Effet de l'atorvastatine sur les médicaments administrés en association

+ Digoxine

À l'état d'équilibre les concentrations plasmatiques de digoxine sont légèrement augmentées lors de l'administration concomitante de doses répétées de digoxine et de 10 mg d'atorvastatine. Les patients traités par digoxine doivent être surveillés de façon adéquate.

+ Contraceptifs oraux

L'administration concomitante d'atorvastatine et d'un contraceptif oral a entraîné une augmentation des concentrations plasmatiques de la noréthindrone et de l'éthinyl estradiol.

 + Warfarine

Dans une étude clinique conduite chez des patients recevant un traitement chronique de warfarine, l'administration concomitante de 80 mg par jour d'atorvastatine et de warfarine a induit une légère diminution, d'environ 1,7 secondes, du temps de prothrombine au cours des 4 premiers jours du traitement, ce temps se normalisant dans les 15 premiers jours du traitement par atorvastatine.

Bien que seulement de très rares cas d'interactions anticoagulantes cliniquement significatives ont été rapportés, le temps de prothrombine doit être déterminé avant de débuter le traitement par atorvastatine chez les patients recevant des anticoagulants dérivés de la coumarine, puis au début du traitement à une fréquence suffisante pour s'assurer qu'aucune modification significative du temps de prothrombine n'apparaît. Dès que la stabilité du temps de prothrombine est atteinte, le temps de prothrombine pourra être suivi à la fréquence habituellement pratiquée chez les patients traités par anticoagulants dérivés de la coumarine. Si la dose d'atorvastatine est modifiée ou le traitement interrompu, la même procédure doit être répétée. Le traitement par atorvastatine n'a pas été associé à des saignements ou à des modifications du temps de prothrombine chez les patients ne recevant pas d'anticoagulants.

Population pédiatrique

Les études d'interactions médicamenteuses ont été seulement réalisées chez l'adulte.

L'importance des interactions dans la population pédiatrique n'est pas connue. Les interactions mentionnées ci-dessus chez l'adulte et les précautions d'emploi de la rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi doivent être prises en compte pour la population pédiatrique.

Interactions médicamenteuses

Tableau 1 : Effet des médicaments administrés en association avec l'atorvastatine sur les paramètres pharmacocinétiques de l'atorvastatine

Médicament administré
en association et
posologie
Atorvastatine
Dose (mg)Ratio de la ASC&Recommandations
cliniques#
Tipranavir 500 mg 2x/jour/ Ritonavir 200 mg 2x/jour, 8 jours (jours 14 à 21) 40 mg le 1er jour, 10 mg le 20ème jour 9,4 Dans le cas où l'association d'atorvastatine est nécessaire, ne pas dépasser 10 mg/jour d'atorvastatine. Un suivi clinique adéquat de ces patients est recommandé.
Télaprévir 750 mg toutes les 8 h, 10 jours20 mg, DU7,9
Ciclosporine 5,2 mg/kg/jour, dose stable 10 mg 1x/jour pendant 28 jours 8,7
Glécaprévir 400 mg 1x/jour/Pibrentasvir 120 mg 1x/jour, 7 jours10 mg 1 x/jour pendant 7 jours8,3L'association avec des produits contenant du glécaprévir ou du pibrentasvir est contre-indiquée (voir rubrique Contre-indications).
Lopinavir 400 mg 2x/jour/ Ritonavir 100 mg 2x/jour, 14 jours 20 mg 1x/jour pendant 4 jours 5,9 Dans le cas où l'association avec l'atorvastatine est nécessaire, une diminution de la dose d'entretien de l'atorvastatine est recommandée. A des doses d'atorvastatine > à 20 mg, une surveillance clinique des patients est recommandée.
Clarithromycine 500 mg 2x/jour, 9 jours 80 mg 1x/jour pendant 8 jours 4,5
Saquinavir 400 mg 2x/jour/ Ritonavir (300 mg 2x/jour à partir des jours 5-7, augmenté à 400 mg 2x/jour le jour 8), jours 4-18, 30 min après la prise d'atorvastatine 40 mg 1x/jour pendant 4 jours 3,9 Dans le cas où l'association avec l'atorvastatine est nécessaire, une diminution de la dose d'entretien de l'atorvastatine est recommandée. A des doses d'atorvastatine > à 40 mg, une surveillance clinique des patients est recommandée.
Darunavir 300 mg 2x/jour/ Ritonavir 100 mg 2x/jour, 9 jours 10 mg 1x/jour pendant 4 jours 3,4
Itraconazole 200 mg 1x/jour, 4 jours 40 mg DU 3,3
Fosamprénavir 700 mg 2x/jour/ ritonavir 100 mg 2x/jour, 14 jours 10 mg 1x/jour pendant 4 jours 2,5
Fosamprénavir 1400 mg 2x/jour, 14 jours 10 mg 1x/jour pendant 4 jours 2,3
Bocéprévir 800 mg 3x/jour, 7 jours40mg DU2,3 Une dose initiale plus faible et un suivi clinique des patients sont recommandés. La dose d'atorvastatine ne doit pas excéder 20 mg par jour durant l'administration concomitante de bocéprévir
Elbasvir 50 mg 1x/jour/ Grazoprévir 200 mg 1x/jour, 13 jours 10 mg DU1,95La dose d'atorvastatine ne doit pas dépasser 20 mg par jour lors de l'association avec des produits contenant de l'elbasvir ou du grazoprévir.
Létermovir 480 mg 1x/jour, 10 jours20 mg DU3,29La dose d'atorvastatine ne doit pas excéder 20 mg par jour lors de l'association avec des produits contenant du létermovir.
Nelfinavir 1 250 mg 2x/jour, 14 jours 10 mg 1x/jour pendant 28 jours 1,74  Pas de recommandation spécifique.
Diltiazem 240 mg 1x/jour, 28 jours 40 mg, DU 1,51 Une surveillance clinique appropriée des patients est recommandée à la suite de l'instauration du traitement ou d'une adaptation posologique du diltiazem.
Jus de pamplemousse, 240 ml 1x/jour * 40 mg, DU 1,37 La consommation d'importantes quantités de jus de pamplemousse n'est pas recommandée au cours d'un traitement par atorvastatine
Gemfibrozil 600 mg 2x/jour, 7 jours 40mg DU 1,35 Une dose initiale plus faible et un suivi clinique des patients sont recommandés.
Erythromycine 500 mg 4x/jour, 7 jours 10 mg, DU 1,33 Une dose maximale plus faible et un suivi clinique de ces patients sont recommandés
Amlodipine 10 mg, dose unique 80 mg, DU 1,18 Pas de recommandation spécifique.
Rifampicine 600 mg 1x/jour, 7 jours (prises simultanées) 40 mg DU 1,12 Si l'association s'avère nécessaire, l'administration simultanée d'atorvastatine et de rifampicine est recommandée, avec suivi clinique.
Rifampicine 600 mg 1x/jour, 5 jours (prises séparées) 40 mg DU 0,20
Fénofibrate 160 mg 1x/jour, 7 jours 40mg DU 1,03 Une dose initiale plus faible et un suivi clinique des patients sont recommandés.
Cimétidine 300 mg 4x/jour, 2 semaines 10 mg 1x/jour pendant 2 semaines 1,00Pas de recommandation spécifique.
Colestipol 10 g 2x/jour, 24 semaines40 mg 1x/jour pendant 8 semaines0,74**Pas de recommandation spécifique.
Suspension antiacide d'hydroxydes de magnésium et d'aluminium, 30 ml 4x/jour, 17 jours 10 mg 1x/jour pendant 15 jours 0,66 Pas de recommandation spécifique.
Efavirenz 600 mg 1x/jour, 14 jours 10 mg pendant 3 jours 0,59 Pas de recommandation spécifique.
& Représente le ratio des traitements (médicament coadministré plus atorvastatine versus atorvastatine seule).

# Voir rubriques Mises en garde spéciales et précautions d'emploi et Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions pour la pertinence clinique.

* Contient un ou plusieurs composants qui inhibent le CYP3A4 et peuvent augmenter les concentrations plasmatiques des médicaments métabolisés par le CYP3A4. La prise d'un verre de 240 ml de jus de pamplemousse a également entraîné une diminution de 20,4 % de la ASC du métabolite actif orthohydroxy. De grandes quantités de jus de pamplemousse (plus de 1,2 litre par jour pendant cinq jours) ont augmenté de 2,5 fois la ASC de l'atorvastatine et celle des substances actives (atorvastatine et métabolites) et de 1,3 fois celle des inhibiteurs de l'HMG-CoA réductase. 

** Ratio basé sur un seul échantillon prélevé entre 8 à 16 heures après la prise de la dose.

1x/jour = une fois par jour ; DU = dose unique ; 2x/jour = deux fois par jour ; 3x/jour = trois fois par jour ; 4x/jour = quatre fois par jour

Tableau 2 : Effet de l'atorvastatine sur les paramètres pharmacocinétiques de médicaments administrés en association

Posologie de
l'atorvastatine
Médicament co-administré
Posologie du
médicament (mg)
Ratio de
la ASC&
Recommandations cliniques
80 mg 1x/jour pendant 10 jours Digoxine 0,25 mg 1x/jour, 20 jours 1,15Les patients traités par la digoxine doivent être surveillés de façon adéquate.
40 mg 1x/jour pendant 22 jours Contraceptif oral 1x/jour, 2 mois
- noréthindrone 1 mg
- éthinylestradiol 35 µg

1,28
1,19
Pas de recommandation spécifique
80 mg 1x/jour pendant 15 jours *Phénazone, 600 mg DU 1,03Pas de recommandation spécifique
10 mg, DUTipranavir 500 mg 2x/jour /ritonavir 200 mg 2x/jour, 7 jours1,08Pas de recommandation spécifique
10 mg, 1x/jour pendant 4 joursFosamprénavir 1400 mg 2x/jour, 14 jours0,73Pas de recommandation spécifique
10 mg 1x/jour pendant 4 joursFosamprénavir 700 mg 2x/jour /ritonavir 100 mg 2x/jour, 14 jours0,99Pas de recommandation spécifique
& Représente le ratio des traitements (médicament co-administré plus atorvastatine versus atorvastatine seule). * L'administration concomitante de doses répétées d'atorvastatine et de phénazone n'a exercé que peu ou pas d'effet détectable sur la clairance de la phénazone

* L'administration concomitante de doses répétées d'atorvastatine et de phénazone n'a exercé que peu ou pas d'effet détectable sur la clairance de la phénazone.

1x/jour = une fois par jour ; DU = dose unique ; 2x/jour = deux fois par jour.


Informations complémentaires pour ATORVASTATINE VIATRIS 10 mg cp

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Excipients

Noyau : Silice colloïdale, Sodium carbonate, Cellulose microcristalline, L-arginine, Lactose, Croscarmellose sodique, Hydroxypropylcellulose, Magnésium stéarate, Pelliculage : Polyvinylique alcool, Titane dioxyde, Talc, Macrogol

Exploitant / Distributeur

VIATRIS SANTE

Code UCD7 : 9374877

Code UCD13 : 3400893748770

Code CIS : 63644599

T2A médicament : Non

Laboratoire titulaire AMM : VIATRIS SANTE

Laboratoire exploitant : VIATRIS SANTE

Prix vente TTC : 11.41€

Taux de TVA : 2.1%

TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Non

Base de remboursement : 11.41€

Taux SS : 65%

Agréments collectivités : Oui

Code acte pharmacie : PH7

Date AMM : 06/07/2011

Rectificatif AMM : 23/07/2025

Marque : ATORVASTATINE

Gamme : Sans gamme

Code GTIN13 : 3400930080092

Référence LPPR : Aucune

Sources d'informations

AMM européennes : www.ema.europa.eu/en

AMM françaises : ansm.sante.fr/

Equivalences strictes

ATORVASTATINE ACCORD 10 mg, comprimé pelliculé, boîte de 30

Comprimé pelliculé

ATORVASTATINE ALMUS 10 mg, comprimé pelliculé, boîte de 30

Comprimé pelliculé

ATORVASTATINE ALMUS 10 mg, comprimé pelliculé, boîte de 90

Comprimé pelliculé

ATORVASTATINE ALMUS PHARMA 10 mg, comprimé pelliculé, boîte de 30

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