AMISULPRIDE
Les gammes de produits
Remboursable
Sur prescription seulement
Forme :
Comprimé sécable
Catégories :
Neurologie-psychiatrie, Neuroleptiques, Benzamides, Amisulpride
Principes actifs :
Amisulpride
Schizophrénie
Adulte de plus de 18 ans . Traitement des épisodes négatifs prédominants. Schizophrénie (implicite)
1½ comprimés 1 fois par jour à avaler avec une quantité suffisante de liquide.
Adulte de plus de 18 ans . Traitement des épisodes psychotiques aigus. Schizophrénie
2 comprimés 2 fois par jour à avaler avec une quantité suffisante de liquide. Maximum 6 comprimés par jour.
Voie orale
Agitation
Aménorrhée
Anxiété
Constipation
Dyspepsie
Galactorrhée
Gynécomastie
Hypotension
Insomnie
Prise de poids
Prolactinome
Somnolence
Sécheresse de la bouche
Frigidité
Augmentation de la prolactinémie
Dystonie aiguë
Vision trouble
Nausée
Vomissement
Trouble menstruel
Douleur mammaire
Gonflement mammaire
Dysfonctionnement érectile
Bradycardie
Congestion nasale
Convulsions
Hypercholestérolémie
Hypertriglycéridémie
Leucopénie
Ostéoporose
Rétention urinaire
Elévation des transaminases
Confusion
Dyskinésie tardive
Hyperglycémie
Neutropénie
Mouvements involontaires du visage
Mouvements involontaires de la langue
Elévation des enzymes hépatiques
Réaction allergique
Augmentation de la pression artérielle
Lésion hépatocellulaire
Ostéopénie
Pneumonie d'inhalation
Hyponatrémie
Tumeur hypophysaire
Urticaire
Agranulocytose
Syndrome de sécrétion inappropriée de l'hormone antidiurétique
Symptômes de sevrage
Angioedème
Arythmie ventriculaire
Douleur musculaire
Fibrillation ventriculaire
Tachycardie ventriculaire
Thrombose veineuse profonde
Torsades de pointes
Thrombo-embolie veineuse
Embolie pulmonaire
Frissons
Dyspnée
Syndrome malin des neuroleptiques
Arrêt cardiaque
Chute
Dystonie
Rhabdomyolyse
Mouvements involontaires
Trismus
Crise oculogyre
Torticolis spasmodique
Trouble de l'équilibre
Mort subite
Syndrome des jambes sans repos
Réaction de photosensibilité
Prolongation de l'intervalle QT
Augmentation de la créatine phosphokinase sanguine
Syndrome de sevrage néonatal
Les effets indésirables ont été classés par ordre de fréquence en utilisant la convention suivante : très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100, < 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100) ; rare (≥ 1/10 000, < 1/1000) ; très rare (< 1/10 000) ; fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles)
Affections hématologiques et du système lymphatique
Peu fréquent : leucopénie, neutropénie (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Rare : agranulocytose (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Affections du système immunitaire
Peu fréquent : réactions allergiques.
Affections endocriniennes
Fréquent : l'amisulpride peut entraîner une augmentation de la prolactinémie qui réversible à l'arrêt du traitement. Celle-ci pouvant entraîner une galactorrhée, une aménorrhée, ou des troubles menstruels, une gynécomastie, des douleurs au niveau des seins ou un gonflement mammaire (voir rubrique Contre-indications) et un dysfonctionnement érectile.
Rare : tumeur hypophysaire bénigne tel que prolactinome (voir rubriques Contre-indications et Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Peu fréquent : hyperglycémie (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi), hypertriglycéridémie et hypercholestérolémie.
Rare : hyponatrémie, syndrome de sécrétion inappropriée de l'hormone antidiurétique (SIADH).
Affections psychiatriques
Fréquent : insomnie, anxiété, agitation, frigidité.
Peu fréquent : confusion.
Affections du système nerveux
Très fréquent : des symptômes extrapyramidaux peuvent apparaître : tremblements, rigidité, hypokinésie, hypersalivation, akathisie, dyskinésies. Ces symptômes sont généralement légers aux doses optimales et sont partiellement réversibles, sans arrêt de l'amisulpride, avec un traitement antiparkinsonien. La fréquence des symptômes extrapyramidaux qui sont dose-dépendants, reste très faible chez les patients qui présentent des symptômes négatifs prédominants recevant des doses entre 50 et 300 mg/j.
Fréquent : une dystonie aigue (torticolis spasmodique, crises oculogyres, trismus) peut apparaître. Elle est réversible sans arrêt du traitement avec un traitement antiparkinsonien. Somnolence.
Peu fréquent : des dyskinésies tardives caractérisées par des mouvements rythmiques, involontaires principalement de la langue et/ou du visage ont été rapportées, habituellement après une administration prolongée. Les médicaments antiparkinsoniens ne doivent pas être utilisés car ils sont inefficaces et peuvent provoquer une aggravation des symptômes. Crises convulsives.
Rare : syndrome malin des neuroleptiques (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi), qui est une complication potentiellement fatale.
Fréquence indéterminée : syndrome des jambes sans repos.
Affections oculaires
Fréquent : vision trouble (voir rubrique Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines).
Affections cardiaques
Peu fréquent : bradycardie.
Rare : allongement de l'intervalle QT et arythmies ventriculaires telles que torsades de pointe, tachycardie ventriculaire, pouvant entraîner une fibrillation ventriculaire ou un arrêt cardiaque, mort subite (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Affections vasculaires
Fréquent : hypotension.
Peu fréquent : augmentation de la pression artérielle.
Rare : des cas de thromboembolies veineuses, y compris des cas d'embolies pulmonaires, parfois fatales et de thromboses veineuses profondes ont été rapportés avec les antipsychotiques (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi)
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Peu fréquent : congestion nasale, pneumonie d'inhalation (principalement en association avec les autres antipsychotiques et les médicaments dépresseurs du système nerveux central).
Affections gastro-intestinales
Fréquent : constipation, nausées, vomissements, sécheresse de la bouche, dyspepsie.
Affections hépatobiliaires
Peu fréquent : lésion hépatocellulaire.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Rare : angioedème, urticaire.
Fréquence indéterminée : réaction de photosensibilité.
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Peu fréquent : ostéopénie, ostéoporose.
Fréquence indéterminée : rhabdomyolyse.
Affections du rein et des voies urinaires
Peu fréquent : rétention urinaire.
Affections gravidiques, puerpérales et périnatales
Fréquence indéterminée : syndrome de sevrage néonatal (voir rubrique Fertilité, grossesse et allaitement).
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Rare : symptômes de sevrage aigus incluant nausées, vomissements et insomnie après l'arrêt brutal de doses élevées, également récidives de symptômes psychotiques, apparition de troubles du mouvement involontaires (tels que akathisie, dystonie et dyskinésie) (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Lésions, intoxications et complications d'interventions
Fréquence indéterminée : chute résultant d'effets indésirables compromettant l'équilibre du corps.
Investigations
Fréquent : prise de poids.
Peu fréquent : élévations des enzymes hépatiques, principalement des transaminases.
Fréquence indéterminée : augmentation de la créatine phosphokinase sanguine.
Ont également été observés : tendance aux frissons de faible intensité, dyspnée de faible intensité, douleurs musculaires.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : https://signalement.social-sante.gouv.fr/
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Grossesse
Aucun effet tératogène de l'amisulpride n'a été noté.
Un nombre limité de données cliniques sur l'exposition à l'amisulpride pendant la grossesse sont disponibles. Ainsi la sécurité de l'amisulpride pendant la grossesse n'a pas été établie.
L'amisulpride traverse le placenta.
Les études chez l'animal ont montré une toxicité sur la fonction de reproduction (voir rubrique Données de sécurité préclinique).
L'utilisation du médicament est déconseillée pendant la grossesse à moins que les avantages justifient les risques potentiels. Pour les femmes en âge de procréer, la mise en place d'une contraception efficace doit être discutée de façon approfondie avec le médecin avant le traitement.
Les nouveau-nés exposés aux antipsychotiques (y compris l'AMISULPRIDE ARROW LAB) pendant le troisième trimestre de la grossesse ont un risque de présenter des effets indésirables tel que des symptômes de sevrage et/ou extrapyramidal pouvant varier en terme de gravité et de durée après l'accouchement (voir rubrique Effets indésirables). Il a été rapporté des agitations, hypertonies, hypotonies, tremblements, somnolences, détresses respiratoires ou des troubles de l'alimentation. En conséquence, les nouveau-nés doivent être surveillés attentivement.
Allaitement
L'amisulpride est excrété dans le lait maternel en quantité assez importante, dépassant dans certains cas la valeur acceptée de 10% de la posologie ajustée en fonction du poids de la mère, mais les concentrations dans le sang chez les nourrissons nourris au sein n'ont pas été évaluées. Les informations sur les effets de l'amisulpride chez les nouveau-nés / nourrissons sont insuffisantes.
Il faut décider d'interrompre l'allaitement ou de ne pas prendre d'amisulpride en tenant compte du bénéfice de l'allaitement pour l'enfant et du bénéfice du traitement pour la femme.
Fertilité
Dans les études animales, une diminution de la fertilité liée aux effets pharmacologiques du médicament (effet lié à la prolactine) a été observée.
Comme avec les autres neuroleptiques, la survenue d'un syndrome malin des neuroleptiques, une complication potentiellement létale caractérisée par hyperthermie, rigidité musculaire, troubles neurovégétatifs, altération de la conscience, rhabdomyolyse et augmentation des CPK peut survenir. En cas d'hyperthermie, en particulier avec des doses journalières élevées, tout traitement antipsychotique, y compris avec AMISULPRIDE ARROW LAB, doit être interrompu.
Une rhabdomyolyse a également été observée chez des patients sans syndrome malin des neuroleptiques.
Des hyperglycémies ont été rapportées chez des patients traités avec des agents antipsychotiques atypiques, y compris l'amisulpride. Par conséquent, un suivi glycémique approprié devra être mis en place pour les patients ayant un diagnostic établi de diabète de type II ou présentant des facteurs de risque pour le diabète et qui prennent de l'amisulpride.
AMISULPRIDE ARROW LAB est éliminé par voie rénale. En cas d'insuffisance rénale, la dose devra être réduite ou un traitement discontinu pourra être envisagé (voir rubrique Posologie et mode d'administration).
Une toxicité hépatique sévère a été rapportée avec l'utilisation d'amisulpride. Les patients doivent être informés de la nécessité de signaler immédiatement à un médecin les signes tels que l'asthénie, l'anorexie, les nausées, les vomissements, les douleurs abdominales ou l'ictère. Des investigations comprenant un examen clinique et une évaluation biologique de la fonction hépatique doivent être entreprises immédiatement (voir rubrique Effets indésirables).
AMISULPRIDE ARROW LAB peut abaisser le seuil épileptogène. Par conséquent, les patients ayant des antécédents d'épilepsie doivent être étroitement surveillés au cours du traitement par AMISULPRIDE ARROW LAB.
Chez les patients âgés, AMISULPRIDE ARROW LAB, comme d'autres neuroleptiques, doit être utilisé avec prudence en raison d'un risque possible d'hypotension et de sédation. Dans le cas d'une insuffisance rénale, une réduction de la posologie peut également être nécessaire.
Comme avec d'autres agents anti-dopaminergiques, la prescription d'AMISULPRIDE ARROW LAB devra s'effectuer avec prudence chez les patients atteints de la maladie de Parkinson car elle peut entraîner une aggravation de la maladie. AMISULPRIDE ARROW LAB ne devra être utilisé que si le traitement neuroleptique ne peut être évité.
Des symptômes aigus de sevrage tels que des nausées, vomissements et insomnies ont été décrits suite à l'arrêt brusque de médicaments antipsychotiques à de fortes doses. Une récurrence des symptômes psychotiques peut également se produire ainsi que l'apparition de troubles de mouvements involontaires (tels que akathisie, dystonie et dyskinésie) ont été rapportée avec l'amisulpride (voir rubrique Effets indésirables). Par conséquent, l'arrêt progressif de l'amisulpride est conseillé.
Allongement de l'intervalle QT
Prescrire avec prudence amisulpride chez des patients présentant une maladie cardiovasculaire connue ou des antécédents familiaux d'allongement de l'intervalle QT. L'amisulpride provoque une augmentation dose-dépendante de l'intervalle QT. Cet effet, est connu pour augmenter le risque de survenue de troubles du rythme ventriculaire graves, notamment les torsades de pointe. Il convient donc lorsque la situation clinique le permet, de s'assurer avant toute administration de l'absence de facteurs pouvant favoriser la survenue de ce trouble du rythme :
· bradycardie inférieure à 55 battements par minute,
· maladies cardiaques, antécédents familiaux de mort subite ou d'allongement de l'intervalle QT,
· déséquilibre électrolytique, en particulier l'hypokaliémie,
· allongement congénital de l'intervalle QT,
· traitement en cours par un médicament susceptible d'entraîner une bradycardie marquée (< 55 battements par minute), une hypokaliémie, un ralentissement de la conduction intracardiaque, un allongement de l'intervalle QT (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Un ECG de référence est recommandé avant traitement chez tous les patients. En particulier, les personnes âgées, les patients ayant des antécédents personnels ou familiaux de maladies cardiaques ou des résultats anormaux à l'examen clinique cardiaque. Au cours du traitement, des surveillances par ECG sont de rigueur (par exemple lors de l'augmentation des doses) et doivent être évaluées sur une base individuelle du patient. La dose d'amisulpride devrait être réduite si l'intervalle QT est prolongé, et, arrêté si le QTc est > 500 ms.
Une surveillance périodique de l'électrolyte est recommandée en particulier si le patient prend des diurétiques ou pendant une maladie intercurrente.
L'utilisation concomitante avec des antipsychotiques doit être évitée (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Accident vasculaire cérébral
Dans des études cliniques randomisées versus placebo réalisées chez des patients âgés atteints de démence et traités avec certains antipsychotiques atypiques, il a été observé un risque 3 fois plus élevé d'accident vasculaire cérébral. Le mécanisme d'une telle augmentation de risque n'est pas connu. Une élévation du risque avec d'autres antipsychotiques ou chez d'autres populations de patients ne peut être exclue. AMISULPRIDE ARROW LAB doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant des facteurs de risque d'accident vasculaire cérébral.
Patients âgés déments
Le risque de mortalité est augmenté chez les patients âgés atteints de psychose associée à une démence et traités par antipsychotiques. Les analyses de 17 études contrôlées versus placebo (durée moyenne de 10 semaines), réalisées chez des patients prenant majoritairement des antipsychotiques atypiques, ont mis en évidence un risque de mortalité 1,6 à 1,7 fois plus élevé chez les patients traités par ces médicaments comparativement au placebo. A la fin du traitement d'une durée moyenne de 10 semaines, le risque de mortalité a été de 4,5 % dans le groupe de patients traités comparé à 2,6 % dans le groupe placebo.
Bien que les causes de décès dans les essais cliniques avec les antipsychotiques atypiques aient été variées, la plupart de ces décès semblait être soit d'origine cardiovasculaire (par exemple insuffisance cardiaque, mort subite) soit d'origine infectieuse (par exemple pneumonie). Des études épidémiologiques suggèrent que, comme avec les antipsychotiques atypiques, le traitement avec les antipsychotiques classiques peut augmenter la mortalité.
La part respective de l'antipsychotique et des caractéristiques des patients dans l'augmentation de la mortalité dans les études épidémiologiques n'est pas claire.
AMISULPRIDE ARROW LAB n'est pas autorisé pour le traitement des troubles du comportement liés à la démence.
Thromboembolie veineuse
Des cas de thromboembolies veineuses (TEV) ont été rapportés avec les antipsychotiques. Les patients traités par des antipsychotiques présentant souvent des facteurs de risque acquis de TEV, tout facteur de risque potentiel de TEV doit être identifié avant et pendant le traitement par AMISULPRIDE ARROW LAB et des mesures préventives doivent être mises en oeuvre.
Cancer du sein
AMISULPRIDE ARROW LAB peut augmenter les taux de prolactine. Par conséquent, une prudence particulière est recommandée et les patients avec des antécédents familiaux de cancer du sein doivent être étroitement surveillés pendant le traitement d'AMISULPRIDE ARROW LAB. L'amisulpride est contre indiqué chez les patients ayant un cancer du sein (voir rubriques Contre-indications et Effets indésirables).
Des leucopénies, des neutropénies et des agranulocytoses ont été rapportés suite à des traitements avec des antipsychotiques, dont l'amisulpride. Des infections inexpliquées ou de la fièvre peuvent être la preuve d'une dyscrasie sanguine (voir rubrique Effets indésirables), et exige une investigation hématologique immédiate.
Tumeur hypophysaire bénigne
L'amisulpride peut augmenter les taux de prolactine. Des cas de tumeurs bénignes hypophysaires tels que prolactinome ont été observés pendant un traitement par amisulpride (voir rubrique Effets indésirables). En cas de taux très élevés de prolactine ou de signes cliniques de tumeur hypophysaire (tels que troubles du champ visuel et céphalées), une investigation par imagerie médicale doit être réalisée. Si le diagnostic de tumeur hypophysaire est confirmé, le traitement par amisulpride doit être arrêté (voir rubrique Contre-indications).
Excipients
AMISULPRIDE ARROW LAB contient du lactose
Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.
AMISULPRIDE ARROW LAB contient du sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé sécable, c'est-à-dire qu'il est essentiellement « sans sodium ».
Syndrome malin des neuroleptiques
Hyperthermie
Facteurs de risque de diabète
Insuffisance rénale (10 < Clcr <= 90 ml/mn)
Signes cliniques de dysfonctionnement hépatique
Antécédent d'épilepsie
Sujet âgé de plus de 65 ans
Parkinson
Maladie cardiovasculaire
Facteurs de risque de torsades de pointes
Maladie cardiaque
Antécédent familial de mort subite
Déséquilibre électrolytique
Patient âgé dément
Risque d'accident vasculaire cérébral
Risque thrombo-embolique veineux
Antécédent familial de cancer du sein
Infection
Dyscrasie sanguine
Hyperprolactinémie
Tumeur hypophysaire
Trouble du champ visuel
Céphalée
Patiente en âge de procréer
Même utilisé comme recommandé, AMISULPRIDE ARROW LAB peut provoquer une somnolence et une vision trouble de telle sorte que l'aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines peut être diminuée (voir la rubrique Effets indésirables - Effets indésirables).
Associations contre-indiquées
· Médicaments qui pourraient induire des torsades de pointes :
o antiarythmiques de classe Ia comme la quinidine et le disopyramide,
o antiarythmiques de classe III tels que l'amiodarone et le sotalol,
o autres médicaments comme le bépridil, le cisapride, le sultopride, la thioridazine, la méthadone, l'érythromycine (par voie intraveineuse), la vincamine (par voie intraveineuse), l'halofantrine, la pentamidine, la sparfloxacine et les antifongiques azolés.
· Lévodopa : antagonisme réciproque des effets entre la lévodopa et des neuroleptiques. L'amisulpride peut s'opposer à l'effet des agonistes de la dopamine, par exemple, la bromocriptine, le ropinirole.
Associations déconseillées
· les médicaments qui augmentent le risque de torsade de pointes ou qui pourraient prolonger l'intervalle QT :
o des médicaments induisant une bradycardie comme les béta-bloquants, les inhibiteurs des canaux calciques induisant une bradycardie comme le diltiazem, le vérapamil, la clonidine, le guanfacine et la digitale,
o des médicaments induisant une hypokaliémie ou un déséquilibre électrolytique : les diurétiques hypokaliémiques, les laxatifs stimulants, l'amphotéricine B (par voie intraveineuse), les glucocorticoïdes et les tétracosactides. L'hypokaliémie devra être corrigée,
o des antipsychotiques comme le pimozide et l'halopéridol,
o les antidépresseurs imipraminiques,
o le lithium,
o certains antihistaminiques tels que l'astémizole, la terfénadine,
o la méfloquine.
· AMISULPRIDE ARROW LAB peut augmenter les effets centraux de l'alcool. Par conséquent, l'alcool ne doit pas être consommé au cours du traitement.
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
L'utilisation concomitante des agents suivants peut conduire à une potentialisation de l'effet :
· dépresseurs du SNC, y compris des narcotiques, anesthésiques, analgésiques, antihistaminiques H1 sédatifs, barbituriques, benzodiazépines, d'autres médicaments anxiolytiques et la clonidine et dérivés,
· antihypertenseurs et autres médicaments hypotenseurs,
· clozapine : la co-administration d'amisulpride et de clozapine peut entraîner une augmentation des taux plasmatiques d'amisulpride,
· lithium : la co-administration d'amisulpride avec des sels de lithium peut entraîner l'apparition de symptômes extra-pyramidaux,
· sucralfate : la co-administration d'amisulpride avec le sucralfate peut réduire les concentrations plasmatiques d'amisulpride, ce qui peut entraîner une diminution ou une perte d'activité thérapeutique,
· antiacides : la co-administration d'amisulpride avec des antiacides contenant des sels de magnésium ou d'aluminium peut entraîner une diminution des taux plasmatiques d'amisulpride, ce qui peut entraîner une diminution ou une perte de l'activité thérapeutique.
Q/R « Vous et votre traitement en cas de vague de chaleur »
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ARROW GENERIQUES
26, Avenue Tony Garnier
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Code UCD13 : 3400894566700
Code CIS : 60726849
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Laboratoire titulaire AMM : ARROW GENERIQUES
Laboratoire exploitant : ARROW GENERIQUES
Prix vente TTC : 36.22€
Taux de TVA : 2.1%
TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Oui
Base de remboursement : 36.22€
Taux SS : 65%
Agréments collectivités : Oui
Code acte pharmacie : PH7
Date AMM : 22/11/2019
Rectificatif AMM : 06/06/2023
Marque : AMISULPRIDE
Gamme : Sans gamme
Code GTIN13 : 3400930193792
Référence LPPR : Aucune
AMISULPRIDE ACTAVIS 200 mg, comprimé sécable, boîte de 60
AMISULPRIDE ALTER 200 mg, comprimé sécable, boîte de 60 (détails indisponibles)
AMISULPRIDE ARROW 200 mg, comprimé sécable, boîte de 60
AMISULPRIDE BIOGARAN 200 mg, comprimé sécable, boîte de 60
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