AMIODARONE
Les gammes de produits
Remboursable
Sur prescription seulement
Forme :
Comprimé sécable
Catégories :
Cardiologie et angéiologie, Anti-arythmiques, Anti-arythmiques-Groupe III, Amiodarone
Principes actifs :
Amiodarone chlorhydrate
Tachycardie ventriculaire, Prévention des récidives tachycardie ventriculaire, Prévention des récidives de tachycardie supraventriculaire, Prophylaxie de fibrillation ventriculaire
Adulte . Traitement d'attaque
3 comprimés par jour pendant 10 jours. Maximum 5 comprimés par jour.
Adulte . Traitement d'entretien (implicite)
2 comprimés par jour.
Voie orale
ARRETER
LE TRAITEMENT ET CONSULTER IMMEDIATEMENT UN MEDECIN en cas de réactions
sévères de la peau comme une éruption de bulles avec décollement de la
peau pouvant rapidement s'étendre à tout le corps.
CONSULTER IMMEDIATEMENT LE MEDECIN en cas d'apparition de symptômes
tels qu'une toux sèche, un essoufflement, de la fièvre ou de la fatigue.
PREVENIR LE MEDECIN en cas d'apparition d'une difficulté respiratoire,
d'une diarrhée, d'un amaigrissement, de douleurs musculaires, d'une
baisse de la vision, en cas de réapparition d'un rythme du coeur trop
rapide, d'un rythme du coeur anormalement lent, ainsi qu'en cas de
céphalée.
Bradycardie
Hyperthyroïdie
Hypothyroïdie
Ictère
Pleurésie
Cauchemars
Baisse de la libido
Tremblement
Symptômes extrapyramidaux
Hépatopathie aiguë
Bronchiolite oblitérante organisée
Elévation de la TSH
Pneumopathie interstitielle diffuse
Trouble du sommeil
Pigmentations cutanées gris ardoisées
Pigmentations cutanées liliacées
Pneumopathie alvéolaire diffuse
Neuropathie périphérique sensitivomotrice
Myopathie
Trouble de la conduction
Hyponatrémie
Alopécie
Anémie hémolytique
Céphalée
Névrite optique
Thrombopénie
Hépatopathie chronique
Bronchospasme
Vascularite
Anémie aplasique
Dermatite exfoliatrice
Hypertension intracrânienne bénigne
Atteinte rénale
Epididymite
Arrêt sinusal
SIADH
Syndrome de détresse respiratoire aiguë
Rash cutané
Sensation de brouillard
Perception de halos colorés en lumière éblouissante
Ataxie de type cérébelleux
Erythème au cours de radiothérapie
Atteinte hépatique
Bloc auriculoventriculaire
Bloc sino-auriculaire
Choc anaphylactique
Constipation
Dysfonctionnement sinusal
Eczéma
Fatigue
Hémoptysie
Pancréatite
Prise de poids
Thyréotoxicose
Torsades de pointes
Toux sèche
Urticaire
Agranulocytose
Altération de l'état général
Syndrome de Lyell
Hépatomégalie
Syndrome de Stevens-Johnson
Confusion
Amaigrissement
Délire
Dysgueusie
Fibrose pulmonaire
Neutropénie
Pancréatite aiguë
Réaction anaphylactique
Somnolence
Syndrome lupique
Dermatite bulleuse
Sécheresse de la bouche
Apathie
Elévation de la créatinine
Perte d'appétit
Flou visuel
Réaction anaphylactoïde
Oedème papillaire
Nausée
Vomissement
Réaction cutanée sévère
Fébricule
Dyspnée d'effort
Baisse de la vision
Parosmie
Hémorragie pulmonaire
Parkinsonisme
Angioedème
Frilosité
Hallucination
Dysfonction primaire du greffon
Syndrome DRESS
Granulome de la moelle osseuse
Les effets indésirables ont été classés par système-organe et par fréquence, selon les conventions suivantes :
Très fréquemment (≥ 10 %) ; fréquemment (≥ 1 %, < 10 %) ; peu fréquemment (≥ 0,1 %, < 1 %) ; rarement (≥ 0,01 %, < 0,1 %) ; très rarement (< 0,01 %) ; fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Affections oculaires
Très fréquemment :
Constitués de dépôts lipidiques complexes, les micro-dépôts cornéens sont toujours entièrement réversibles à l'arrêt du traitement.
Très rarement :
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Très fréquemment :
Fréquemment :
Très rarement :
Fréquence indéterminée :
Affections endocriniennes
Très fréquemment :
Fréquemment :
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Fréquemment :
Très rarement :
Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles) :
Affections du système nerveux
Fréquemment :
Peu fréquemment :
Très rarement :
Fréquence indéterminée :
Affections hépatobiliaires
Des cas d'atteintes hépatiques ont été rapportés ; ces cas ont été diagnostiqués par l'élévation des transaminases sériques. En effet, ont été rapportés :
Très fréquemment :
Fréquemment :
Très rarement :
Affections cardiaques
Fréquemment :
Peu fréquemment :
Très rarement :
Fréquence indéterminée :
Affections gastro-intestinales
Très fréquemment :
Fréquence indéterminée :
Affections des organes de reproduction et du sein
Très rarement :
Affections vasculaires
Très rarement :
Investigations
Rarement :
Très rarement :
Affections hématologiques et du système lymphatique
Très rarement :
Fréquence indéterminée :
Affections du système immunitaire
Fréquence indéterminée :
Troubles généraux
Fréquence indéterminée :
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Fréquence indéterminée :
Affections psychiatriques
Fréquemment :
Fréquence indéterminée :
Affections musculo‑squelettiques et systémiques
Fréquence indéterminée :
Lésions, intoxications et complications liées aux procédures
Fréquence indéterminée :
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : https://signalement.social-sante.gouv.fr/
Voir plus
Grossesse
Les études chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène. En l'absence d'effet tératogène chez l'animal, un effet malformatif dans l'espèce humaine n'est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l'espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l'animal au cours d'études bien conduites sur deux espèces.
En clinique, il n'existe pas actuellement de données suffisamment pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif de l'amiodarone lorsqu'elle est administrée au premier trimestre de la grossesse.
La thyroïde fœtale commençant à fixer l'iode à partir de 14 semaines d'aménorrhée, aucun retentissement sur la thyroïde fœtale n'est attendu en cas d'administrations préalables.
Une surcharge iodée avec l'utilisation de ce produit passé ce terme, peut entraîner une hypothyroïdie fœtale, biologique ou même clinique (goitre).
En conséquence, l'utilisation de ce médicament est contre-indiquée à partir du 2ème trimestre.
Allaitement
L'amiodarone et son métabolite, ainsi que l'iode, passent dans le lait à des concentrations supérieures au plasma maternel. En raison du risque d'hypothyroïdie chez le nourrisson, l'allaitement est contre‑indiqué en cas de traitement par ce médicament.
Mises en garde spéciales
Effets cardiaques
Manifestations thyroïdiennes
Manifestations pulmonaires
L'apparition d'une dyspnée ou d'une toux sèche isolée ou associée à une altération de l'état général, doit faire évoquer une toxicité pulmonaire telle qu'une pneumopathie interstitielle et impose un contrôle radiologique (voir rubrique Effets indésirables).
Manifestations hépatiques
La surveillance régulière de la fonction hépatique est recommandée en début de traitement puis de façon régulière au cours du traitement par l'amiodarone (voir rubrique Effets indésirables).
Manifestations neuromusculaires
L'amiodarone peut provoquer des neuropathies périphériques sensitives, motrices ou mixtes et des myopathies (voir rubrique Effets indésirables).
Manifestations oculaires
En cas de vision trouble ou de baisse de l'acuité visuelle, un examen ophtalmologique complet incluant un fond d'œil doit être rapidement pratiqué. L'arrêt de l'amiodarone est requis en cas d'apparition d'une neuropathie ou névrite optique due à l'amiodarone en raison d'un risque potentiel d'évolution vers la cécité (voir rubrique Effets indésirables).
Réactions cutanées sévères
Des réactions cutanées comme le syndrome de Stevens-Johnson et le syndrome de Lyell (nécrolyse épidermique toxique) pouvant mettre en jeu le pronostic vital ou pouvant être d'évolution fatale peuvent survenir. Si des symptômes ou signes évocateurs de ces syndromes apparaissent (comme une éruption cutanée évolutive avec des bulles ou des lésions des muqueuses), le traitement par l'amiodarone doit être immédiatement arrêté.
Bradycardie sévère et troubles de la conduction
Des cas de bradycardie sévère et de troubles de la conduction mettant en jeu le pronostic vital ont été observés quand l'amiodarone est utilisée en association avec le sofosbuvir en association avec un autre antiviral (DAA) agissant directement sur le virus de l'hépatite C (HCV), tels que daclatasvir, siméprévir, ou lédipasvir.
La bradycardie s'est généralement produite dans un délai de quelques heures à quelques jours, mais des cas avec un délai d'apparition plus long ont été observés, pour la plupart jusqu'à 2 semaines après l'initiation du traitement anti-VHC.
L'amiodarone ne doit être utilisée chez les patients traités par des médicaments contenant du sofosbuvir qu'en cas d'intolérance ou de contre-indication aux autres traitements antiarythmiques.
Si l'utilisation concomitante de l'amiodarone est jugée nécessaire, il est recommandé que les patients soient soumis à une surveillance cardiaque en milieu hospitalier pendant les 48 premières heures de co-administration, à la suite de quoi une surveillance en consultation externe ou une auto-surveillance du rythme cardiaque doit être effectuée quotidiennement pendant au moins les 2 premières semaines de traitement.
Compte tenu de la longue demi-vie de l'amiodarone, une surveillance cardiaque comme indiqué ci‑dessus doit également être effectuée chez les patients qui ont arrêté l'amiodarone au cours des derniers mois et qui doivent débuter un traitement par des médicaments contenant du sofosbuvir seul ou en association avec d'autres DAA.
Tous les patients utilisant actuellement ou ayant récemment utilisé de l'amiodarone en association avec des médicaments contenant du sofosbuvir doivent être avertis des symptômes de bradycardie et de troubles de la conduction et ils doivent être informés de la nécessité de consulter un médecin en urgence s'ils ressentent ces symptômes.
Liées à l'amiodarone
L'association (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions) avec :
ne sera envisagée que dans la prévention des troubles du rythme ventriculaire menaçant le pronostic vital.
La prise d'amiodarone est déconseillée avec la ciclosporine, le diltiazem (voie injectable) et le vérapamil (voie injectable), certains antiparasitaires (halofantrine, luméfantrine et pentamidine), certains neuroleptiques (amisulpride, chlorpromazine, cyamémazine, dropéridol, flupentixol, fluphénazine, halopéridol, lévomépromazine, pimozide, pipampérone, pipotiazine, sertindole, sulpiride, sultopride, tiapride, zuclopenthixol), les fluoroquinolones (autres que lévofloxacine et moxifloxacine), les laxatifs stimulants, la méthadone, et le fingolimod (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Précautions d'emploi
Anesthésie
Avant chirurgie, l'anesthésiste doit être informé que le patient est traité par amiodarone.
Le traitement chronique par amiodarone est susceptible de s'additionner, en termes d'effets indésirables, au risque hémodynamique des anesthésiques généraux ou locaux. Ils concernent, en particulier, les effets bradycardisants et hypotenseurs, la baisse du débit cardiaque et des troubles de la conduction.
Par ailleurs, quelques cas de détresse respiratoire aiguë ont été observés dans les suites immédiates d'interventions chirurgicales chez les patients traités par amiodarone. En conséquence, une surveillance étroite est recommandée lors de la ventilation artificielle de ces patients (voir rubrique4.8).
Dysfonctionnement primaire du greffon après une transplantation cardiaque
Dans des études rétrospectives, l'utilisation d'amiodarone chez le receveur de greffe, avant la transplantation cardiaque a été associée à un risque accru de dysfonctionnement primaire du greffon (DPG).
Le DPG est une complication potentiellement mortelle de la transplantation cardiaque qui se manifeste par un dysfonctionnement gauche, droit ou biventriculaire survenant dans les 24 premières heures suivant la chirurgie de transplantation, et pour lequel il n'existe aucune cause secondaire identifiable (voir rubrique Effets indésirables). Un DPG grave peut être irréversible.
Pour les patients figurant sur la liste d'attente d'une transplantation cardiaque, il convient d'utiliser un autre médicament antiarythmique dès que possible avant la transplantation.
Liées aux excipients
Ce médicament contient du lactose. Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.
Sujet âgé
Bloc auriculoventriculaire
Bloc bifasciculaire
Risque d'allongement de l'intervalle QT
Antécédent de troubles thyroïdiens
Dysthyroïdie
Dyspnée
Toux sèche
Altération de l'état général
Vision trouble
Baisse de l'acuité visuelle
Neuropathie optique
Névrite optique
Réaction cutanée sévère
Risque d'hypokaliémie
Manifestations de réaction cutanée sévère
Exposition au soleil
Sujet porteur de pacemaker
Port de défibrillateur implantable
Anesthésie (intervention)
Transplantation cardiaque
Grossesse premier trimestre
Médicaments antiarythmiques
De nombreux antiarythmiques sont dépresseurs de l'automatisme, de la conduction et de la contractilité cardiaques.
L'association d'antiarythmiques de classes différentes peut apporter un effet thérapeutique bénéfique, mais s'avère le plus souvent très délicate, nécessitant une surveillance clinique étroite et un contrôle de l'ECG. L'association d'antiarythmiques donnant des torsades de pointes (amiodarone, disopyramide, quinidiniques, sotalol…) est contre-indiquée.
L'association d'antiarythmiques de même classe est déconseillée, sauf cas exceptionnel, en raison du risque accru d'effets indésirables cardiaques.
L'association à des médicaments ayant des propriétés inotropes négatives, bradycardisantes et/ou ralentissant la conduction auriculo-ventriculaire est délicate et nécessite une surveillance clinique et un contrôle de l'ECG.
Médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes
Ce trouble du rythme cardiaque grave peut être provoqué par un certain nombre de médicaments, antiarythmiques ou non. L'hypokaliémie (cf. médicaments hypokaliémiants) est un facteur favorisant, de même que la bradycardie (cf. médicaments bradycardisants) ou un allongement préexistant de l'intervalle QT, congénital ou acquis.
Les médicaments concernés sont notamment des antiarythmiques de classe Ia et III, certains neuroleptiques. Pour le dolasétron, l'érythromycine, la spiramycine et la vincamine, seules les formes administrées par voie intraveineuse sont concernées par cette interaction.
L'utilisation d'un médicament torsadogène avec un autre médicament torsadogène est contre-indiquée en règle générale.
Toutefois, certains d'entre eux, en raison de leur caractère incontournable, font exception à la règle, en étant seulement déconseillés avec les torsadogènes. Il s'agit de la méthadone, des antiparasitaires (halofantrine, luméfantrine, pentamidine) et des neuroleptiques.
Médicaments bradycardisants
De nombreux médicaments peuvent entraîner une bradycardie. C'est le cas notamment des antiarythmiques de classe Ia, des bêta-bloquants, de certains antiarythmiques de classe III, de certains antagonistes du calcium, des digitaliques, de la pilocarpine, des anticholinestérasiques etc.
Effets de l'amiodarone sur d'autres médicaments
L'amiodarone et/ou son métabolite, la deséthylamiodarone, inhibe le CYP1A, le CYP1A2, le CYP3A4, le CYP2C9, le CYP2D6 et la glycoprotéine P, et peut augmenter l'exposition de leurs substrats.
En raison de la longue durée d'action de l'amiodarone, ces interactions peuvent être observées pendant plusieurs mois après l'arrêt de l'amiodarone.
Effets d'autres médicaments sur l'amiodarone
Les inhibiteurs du CYP3A4 et CYP2C8 peuvent potentiellement inhiber le métabolisme de l'amiodarone et augmenter son exposition.
Il est recommandé d'éviter les inhibiteurs du CYP3A4 (par exemple, le jus de pamplemousse et certains médicaments) au cours d'un traitement par amiodarone.
Associations contre-indiquées
+ Médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes (sauf antiparasitaires, neuroleptiques et méthadone, voir « Associations déconseillées »)
+ Antiarythmiques de classe Ia (quinidine, hydroquinidine, disopyramide)
+ Antiarythmiques de classe III (dofétilide, ibutilide, sotalol)
+ Autres médicaments tels que : arsénieux, bépridil, cisapride, citalopram, escitalopram, diphémanil, dolasétron IV, dompéridone, dronédarone, érythromycine IV, lévofloxacine, méquitazine, mizolastine, moxifloxacine, prucalopride, spiramycine IV, torémifène, vincamine IV
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
+ Télaprévir
Troubles de l'automatisme et de la conduction cardiaque avec risque de bradycardie excessive.
+ Cobicistat
Risque de majoration des effets indésirables de l'amiodarone par diminution de son métabolisme.
Associations déconseillées
+ Sofosbuvir
La co-administration d'amiodarone avec des traitements contenant du sofosbuvir peut entraîner une bradycardie symptomatique grave. N'utiliser que si aucun traitement alternatif n'est disponible. Une surveillance étroite est recommandée en cas de co-administration de ces médicaments (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
+ Substrats du CYP3A4
L'amiodarone, inhibiteur du CYP3A4, augmente les concentrations plasmatiques des substrats du CYP3A4, pouvant conduire à une possible augmentation de leur toxicité.
+ Ciclosporine
Augmentation des concentrations sanguines de ciclosporine, par diminution de son métabolisme hépatique, avec risque d'effets néphrotoxiques.
Dosage des concentrations sanguines de ciclosporine, contrôle de la fonction rénale et adaptation de la posologie de la ciclosporine pendant le traitement par l'amiodarone.
+ Diltiazem injectable
Risque de bradycardie et de bloc auriculo-ventriculaire.
Si cette association ne peut être évitée, surveillance clinique étroite et ECG continue.
+ Fingolimod
Potentialisation des effets bradycardisants pouvant avoir des conséquences fatales. Les bêta‑bloquants sont d'autant plus à risque qu'ils empêchent les mécanismes de compensation adrénergique.
Surveillance clinique et ECG continu pendant les 24 heures suivant la première dose.
+ Vérapamil injectable
Risque de bradycardie et de bloc auriculo-ventriculaire.
Si cette association ne peut être évitée, surveillance clinique étroite et ECG continue.
+ Antiparasitaires susceptibles de donner des torsades de pointes (halofantrine, luméfantrine, pentamidine)
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
Si cela est possible, interrompre l'un des deux traitements. Si l'association ne peut être évitée, contrôle préalable du QT et surveillance ECG monitorée.
+ Neuroleptiques susceptibles de donner des torsades de pointes (amisulpride, chlorpromazine, cyamémazine, dropéridol, flupentixol, fluphénazine, halopéridol, lévomépromazine, pimozide, pipampérone, pipotiazine, sertindole, sulpiride, sultopride, tiapride, zuclopenthixol)
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
+ Méthadone
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
+ Fluoroquinolones autres que lévofloxacine et moxifloxacine (associations contre-indiquées)
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
+ Laxatifs stimulants
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes (l'hypokaliémie est un facteur favorisant).
Corriger toute hypokaliémie avant d'administrer le produit et réaliser une surveillance clinique, électrolytique et électrocardiographique.
+ Fidaxomicine
Augmentation des concentrations plasmatiques de la fidaxomicine.
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
+ Substrats de la P‑gp
L'amiodarone est un inhibiteur de la P-gp. La co-administration avec des substrats de la P-gp peut entraîner une augmentation de leur exposition.
+ Digitaliques
Dépression de l'automatisme (bradycardie excessive) et troubles de la conduction auriculo‑ventriculaire.
En cas d'utilisation de la digoxine, augmentation de la digoxinémie par diminution de la clairance de la digoxine.
Surveillance clinique et ECG, et s'il y a lieu, contrôler la digoxinémie et adapter la posologie de la digoxine.
+ Dabigatran
Augmentation des concentrations plasmatiques de dabigatran, avec majoration du risque de saignement.
Dans l'indication post-chirurgicale : surveillance clinique et adaptation de la posologie du dabigatran si nécessaire, sans excéder 150 mg/j.
+ Substrats du CYP2C9
L'amiodarone augmente les concentrations des substrats du CYP2C9 tels que les antivitamines K et la phénytoïne.
Augmentation de l'effet de l'antivitamine K et du risque hémorragique.
Contrôle plus fréquent de l'INR.Adaptation de la posologie de l'antivitamine K pendant le traitement par l'amiodarone et 8 jours après son arrêt.
Augmentation des concentrations plasmatiques de la phénytoïne avec signes de surdosage, en particulier neurologiques (diminution du métabolisme hépatique de la phénytoïne).
Surveillance clinique, contrôle des concentrations plasmatiques de phénytoïne et adaptation éventuelle de sa posologie.
+ Substrats du CYP2D6
L'amiodarone augmente les concentrations plasmatiques de la flécaïnide par inhibition du cytochrome CYP2D6. La posologie de la flécaïnide doit être ajustée.
+ Substrats du CYP3A4
L'amiodarone, inhibiteur du CYP3A4, augmente les concentrations plasmatiques des substrats de ce cytochrome, pouvant conduire à une possible augmentation de leur toxicité.
Le risque de toxicité musculaire (ex. rhabdomyolyse) est augmenté lors de l'administration concomitante d'amiodarone avec les statines métabolisées par le CYP3A4. Il est recommandé d'utiliser une autre statine non concernée par ce type d'interaction.
+ Tacrolimus
Augmentation des concentrations sanguines de tacrolimus par inhibition de son métabolisme par l'amiodarone.
Dosage des concentrations sanguines de tacrolimus, contrôle de la fonction rénale et adaptation de la posologie de tacrolimus pendant l'association et à l'arrêt de l'amiodarone.
+ Lidocaïne
Risque d'augmentation des concentrations plasmatiques de lidocaïne, avec possibilité d'effets indésirables neurologiques et cardiaques, par diminution de son métabolisme hépatique par l'amiodarone.
Surveillance clinique, ECG et éventuellement contrôle des concentrations plasmatiques de lidocaïne. Si besoin, adaptation de la posologie de la lidocaïne pendant le traitement par amiodarone et après son arrêt.
+ Autres molécules métabolisées par le CYP3A4 (sirolimus, sildénafil, midazolam, dihydroergotamine, ergotamine, colchicine, triazolam)
L'amiodarone, inhibiteur du CYP3A4, augmente les concentrations plasmatiques de ces molécules pouvant conduire à une possible augmentation de leur toxicité.
+ Bêta-bloquants (sauf esmolol et sotalol)
Troubles de l'automatisme et de la conduction (suppression des mécanismes sympathiques compensateurs).
Surveillance clinique et ECG.
+ Bêta-bloquants dans l'insuffisance cardiaque (bisoprolol, carvédilol, métoprolol, nébivolol)
Troubles de l'automatisme et de la conduction cardiaque avec risque de bradycardie excessive.
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. Surveillance clinique et ECG régulière.
+ Esmolol
Troubles de la contractilité, de l'automatisme et de la conduction (suppression des mécanismes sympathiques compensateurs).
Surveillance clinique et ECG.
+ Diltiazem per os
Risque de bradycardie ou de bloc auriculo-ventriculaire, notamment chez les personnes âgées.
Surveillance clinique et ECG.
+ Vérapamil per os
Risque de bradycardie ou de bloc auriculo-ventriculaire, notamment chez les personnes âgées. Surveillance clinique et ECG.
+ Certains macrolides (azithromycine, clarithromycine, roxithromycine)
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
Surveillance clinique et électrocardiographique pendant l'association.
+ Hypokaliémiants : diurétiques hypokaliémiants (seuls ou associés), amphotéricine B (voie IV), glucocorticoïdes (voie générale), tétracosactide
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes (l'hypokaliémie est un facteur favorisant).
Corriger toute hypokaliémie avant d'administrer le produit et réaliser une surveillance clinique, électrolytique et électrocardiographique.
+ Bradycardisants
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
Surveillance clinique et électrocardiographique.
+ Orlistat
Risque de diminution des concentrations plasmatiques de l'amiodarone et de son métabolite actif.
Surveillance clinique et, si besoin, ECG.
+ Tamsulosine
Risque de majoration des effets indésirables de la tamsulosine, par inhibition de son métabolisme hépatique.
Surveillance clinique et adaptation de la posologie de la tamsulosine pendant le traitement par l'inhibiteur enzymatique et après son arrêt, le cas échéant.
+ Voriconazole
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes, par possible diminution du métabolisme de l'amiodarone.
Surveillance clinique et ECG, et adaptation éventuelle de la posologie de l'amiodarone.
Associations à prendre en compte
+ Pilocarpine
Risque de bradycardie excessive (addition des effets bradycardisants).
REEVALUATION_ANTIARYTHMIQUES_16092020_RAPPORT_CTEVAL486
Télécharger le documentCORDARONE_16092020_AVIS_CT18389
Télécharger le documentREEVALUATION_ANTIARYTHMIQUES_09072020_TRANSCRIPTION_CTEVAL486
Télécharger le documentCORDARONE_16092020_SYNTHESE_CT16356&18389
Télécharger le documentConservation des médicaments en cas de vague de chaleur
Télécharger le documentMise au point sur le bon usage des médicaments en cas de vague de chaleur
Télécharger le documentQ/R « Vous et votre traitement en cas de vague de chaleur »
Télécharger le documentMédicaments susceptibles d'altérer l'adaptation de l'organisme à la chaleur
Télécharger le documentRisque d'arythmies cliniquement significatives avec Harvoni ou Sovaldi en association avec Daklinza lors de la co-administration avec l'amiodarone
Télécharger le documentTraitement de l'hépatite C : l'ANSM et l'EMA recommandent d'éviter l'association entre des antiviraux d'action directe et l'amiodarone - Point d'Information
Télécharger le documentInteraction médicaments et pamplemousse - Point d'information
Télécharger le documentAmidon de maïs, Lactose monohydraté, Povidone, Magnésium stéarate, Silice colloïdale, Amidon
ALMUS FRANCE
211 avenue des GRESILLONS
92230
GENNEVILLIERS
Code UCD7 : 9295675
Code UCD13 : 3400892956756
Code CIS : 69364999
T2A médicament : Non
Laboratoire titulaire AMM : BIOGARAN
Laboratoire exploitant : ALMUS FRANCE
Prix vente TTC : 7.2€
Taux de TVA : 2.1%
TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Non
Base de remboursement : 7.2€
Taux SS : 65%
Agréments collectivités : Oui
Code acte pharmacie : PH7
Date AMM : 12/03/2001
Rectificatif AMM : 28/08/2025
Marque : AMIODARONE
Gamme : Sans gamme
Code GTIN13 : 3400935588081
Référence LPPR : Aucune
AMIODARONE ACTAVIS 200 mg, comprimé sécable, boîte de 30
AMIODARONE ALTER 200 mg, comprimé sécable, boîte de 30
AMIODARONE ARROW LAB 200 mg, comprimé sécable, boîte de 30
AMIODARONE ARROW 200 mg, comprimé sécable, boîte de 30
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