ALLOPURINOL
Les gammes de produits
Remboursable
Sur prescription seulement
Forme :
Comprimé
Catégories :
Rhumatologie, Antigoutteux, Inhibiteurs de la synthèse de l'acide urique, Allopurinol
Principes actifs :
Allopurinol
Hyperuricémie symptomatique, Crise de goutte récidivante, Néphropathie urique, Lithiase urique, Prophylaxie de lithiase rénale urique, Lithiase calcique chez l'hyperuricémique, Prophylaxie de lithiase rénale calcique, Syndrome de Lesch-Nyhan, Déficit en adénine phosphoribosyltransférase
Adulte . Traitement d'entretien (implicite)
3 comprimés par jour après le repas avec un grand verre d'eau. Maximum 3 comprimés par jour.
Voie orale
Diarrhée
Réaction d'hypersensibilité
Douleur épigastrique
Nausée
Vomissement
Taux d'enzymes hépatiques élevés
Fièvre
Hépatite
Syndrome de Lyell
Réaction cutanée
Syndrome de Stevens-Johnson
Arthralgie
Lymphadénopathie
Lithiase urinaire
Exfoliation cutanée
Alopécie
Angine de poitrine
Aplasie médullaire
Asthénie
Bradycardie
Cataracte
Céphalée
Choc anaphylactique
Diabète sucré
Douleur musculaire
Epilepsie
Furonculose
Gynécomastie
Hématémèse
Hématurie
Hyperlipidémie
Hypertension
Leucopénie
Oedème
Paralysie
Stomatite
Thrombopénie
Dépression
Coma
Agranulocytose
Erythroblastopénie chronique acquise
Neuropathie périphérique
Ataxie
Eosinophilie
Paresthésie
Réaction anaphylactique
Somnolence
Stéatorrhée
Troubles visuels
Altération du goût
Leucocytose
Lymphadénopathie angio-immunoblastique
Malaise général
Polynucléose
Urémie
Infertilité masculine
Angioedème
Décoloration des cheveux
Trouble érectile
Modification du transit intestinal
Vertige labyrinthique
Trouble maculaire
Eruption médicamenteuse fixe
Altération de la fonction hépatique
Altération de la fonction rénale
Insuffisance rénale
Desquamation cutanée
Vascularite
Hépatite granulomateuse
Prurit cutané
Nécrose hépatique
Exanthème maculopapuleux
Réaction d'hypersensibilité généralisée
Cholangite
Lymphadénopathie généralisée
Calcul de xanthine
Il n'existe pas de données cliniques récentes permettant de déterminer exactement la fréquence des effets indésirables liés à l'allopurinol.
L'incidence des effets indésirables peut varier en fonction de la dose d'allopurinol administrée et d'association avec d'autres médicaments.
La fréquence des effets indésirables indiqués ci-après représente des taux estimés : pour la plupart des effets indésirables, il n'existe pas de données appropriées permettant de calculer l'incidence. Les fréquences des effets indésirables établies à partir des données post-commercialisation sont définies comme rares ou très rares. La fréquence des effets indésirables est définie selon la convention suivante :
· Très fréquent (= 1/10) ;
· Fréquent (= 1/100, < 1/10) ;
· Peu fréquent (= 1/1 000, < 1/100) ;
· Rare (= 1/10 000, < 1/1 000) ;
· Très rare (< 1/10 000) ;
· Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
L'incidence des effets indésirables augmente en cas d'altération des fonctions rénale et/ou hépatique.
Tableau des effets indésirables
1De très rares cas de thromcytobopénie, d'agranulocytose et d'aplasie médullaire, en particulier chez des personnes atteintes d'insuffisance rénale et/ou hépatique, ont été rapportés. Une surveillance particulière chez ce groupe de patients doit être instaurée.
2De graves réactions d'hypersensibilité, telles que des réactions cutanées associées à une exfoliation, de la fièvre, une lymphadénopathie, une arthralgie et/ou une éosinophilie, incluant le syndrome de Stevens-Johnson et le syndrome de Lyell (nécrolyse épidermique toxique) surviennent rarement (voir « Affections de la peau et du tissu sous-cutané »).
Des effets indésirables associant vascularite et réaction tissulaire peuvent se manifester de diverses manières : hépatite, insuffisance rénale, cholangite aiguë, calculs de xanthine et, très rarement, épilepsie. Des cas très rares de choc anaphylactique ont été rapportés. Si ces réactions surviennent, l'allopurinol doit être immédiatement et définitivement arrêté, quel que soit le stade du traitement.
Les corticoïdes peuvent permettre de maîtriser les réactions cutanées d'hypersensibilité.
Un trouble d'hypersensibilité de plusieurs organes retardée (connu sous le nom de syndrome d'hypersensibilité ou DRESS (drug reaction with eosinophilia and systemic symptoms)) avec fièvre, rash, vascularite, lymphadénopathie, pseudo-lymphome, arthralgie, leucopénie, éosinophilie, hépato-splénomégalie, anomalies des tests de la fonction hépatique et syndrome de fuite du conduit biliaire (destruction et disparition des canaux biliaires intra-hépatiques) se produisant dans diverses combinaisons.
D'autres organes peuvent aussi être affectés (comme le foie, les poumons, les reins, le pancréas, le myocarde et le colon). Si de telles réactions se produisent, à n'importe quel stade du traitement, l'allopurinol doit être arrêté immédiatement et définitivement.
Lorsque les réactions d'hypersensibilité généralisées sont survenues, des troubles hépatiques et/ou rénaux se sont généralement présentés en particulier lorsque l'issue a été fatale.
3Une lymphadénopathie angio-immunoblastique a été décrite, très rarement, après biopsie d'une lymphadénopathie généralisée. Elle semble réversible à l'arrêt de l'allopurinol.
4Dans d'anciennes études cliniques, des nausées et des vomissements ont été rapportés. La tolérance gastro-intestinale est améliorée en administrant l'allopurinol après les repas.
5Il a été rapporté des cas d'altération de la fonction hépatique sans autre signe notable de réaction d'hypersensibilité plus généralisée.
6Les réactions cutanées sont les plus fréquentes et elles peuvent survenir à tout moment au cours du traitement. Elles peuvent être de type prurit ou exanthème maculopapuleux avec desquamation et démangeaison occasionnelle ou, plus rarement, avec exfoliation, comme dans le cas du syndrome de Stevens-Johnson ou de la nécrolyse épidermique toxique (SSJ/NET). Dans ces cas, il convient d'interrompre immédiatement le traitement par l'allopurinol. Le risque de survenue de SSJ et de NET, ou d'autres réactions d'hypersensibilité graves, est le plus élevé au cours des premières semaines de traitement. Les meilleurs résultats dans la prise en charge de telles réactions sont liés à un diagnostic précoce et à l'arrêt immédiat du médicament suspect. L'allèle HLA-B*5801 s'est avéré associé au risque de présenter un syndrome d'hypersensibilité et un SSJ/NET lié à l'allopurinol. L'utilisation du génotypage en tant qu'outil diagnostique permettant de prendre les décisions de traitement par allopurinol n'a pas été établie.
Dans le cas d'une réaction légère, l'allopurinol peut être réinstauré, si besoin après complète guérison, à une posologie peu élevée (par ex., 50 mg par jour), et augmentée progressivement. En cas de réapparition du rash, renoncer définitivement à utiliser l'allopurinol, étant donné le risque d'apparition de réactions d'hypersensibilité plus sévères (voir « Affections du système immunitaire »). Si un SSJ/NET ou d'autres réactions d'hypersensibilité graves ne peuvent être écartés, NE PAS réintroduire l'allopurinol à cause du risque de survenue de réaction sévère, voire fatale.Le diagnostic clinique de syndrome de Stevens-Johnson (SSJ) / nécrolyse épidermique toxique (NET) reste la base de la décision. Si ce type de réaction se produit à un moment quelconque au cours du traitement, l'allopurinol doit être interrompu immédiatement et de façon permanente.
7Des angio-oedèmes ont été rapportés avec et sans signes et symptômes de réaction d'hypersensibilité généralisée.
8Des cas de fièvre survenant avec ou sans symptômes d'une réaction d'hypersensibilité généralisée consécutive au traitement par allopurinol ont été rapportés (voir Affections du système immunitaire).
9L'apparition d'une augmentation du taux sanguin de thyréostimuline (TSH) dans les études concernées n'avait aucun impact sur les taux de T4 libre, ou indiquait une hypothyroïdie subclinique.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : https://signalement.social-sante.gouv.fr/.
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Grossesse
Il n'existe pas de données suffisantes pour évaluer l'innocuité de l'allopurinol au cours de la grossesse. Des études de toxicité sur la reproduction réalisées chez l'animal ont donné des résultats contradictoires (voir rubrique Données de sécurité préclinique).
L'allopurinol ne doit pas être utilisé durant la grossesse, sauf s'il n'existe aucune alternative plus sûre ou que la pathologie à traiter constitue en soi un risque pour la mère et l'enfant.
Allaitement
L'allopurinol et son métabolite l'oxypurinol sont excrétés dans le lait maternel humain.
Des concentrations de 1,4 mg/L d'allopurinol et de 53,7 mg/L d'oxypurinol ont été mises en évidence dans le lait maternel chez une femme traitée par 300 mg/jour d'allopurinol. Cependant, l'effet de l'allopurinol ou de ses métabolites chez le nourrisson allaité n'est pas connu.
L'allopurinol est déconseillé pendant l'allaitement. Il convient de décider de l'arrêt de l'allaitement ou de l'arrêt/abstention du traitement par allopurinol en tenant compte des bénéfices de l'allaitement pour l'enfant et des bénéfices du traitement pour la mère.
L'utilisation concomitante d'allopurinol et de 6-mercaptopurine ou d'azathioprine doit être évitée, car des cas d'issue fatale ont été signalés (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions)
Crises de goutte aiguës : ne jamais commencer un traitement par l'allopurinol avant régression complète d'une crise de goutte aiguë, car de nouvelles crises pourraient survenir.
Le déclenchement d'une crise aiguë de goutte peut survenir en début du traitement par l'allopurinol, comme avec tout agent uricosurique. Afin d'éviter le déclenchement d'une crise aiguë, un médicament anti-inflammatoire approprié ou la colchicine doit être associé au traitement à l'allopurinol pendant au moins un mois. Consulter la littérature pour le détail des posologies utilisées et des précautions à prendre.
En cas de crise aiguë chez un patient traité par allopurinol, la dose doit être maintenue et la crise aiguë doit être traitée avec un anti-inflammatoire approprié.
L'allopurinol ne doit pas être prescrit à des patients traités par azathioprine ou 6-mercaptopurine, sauf si la dose de ces médicaments est réduite au quart de la dose précédemment prescrite (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Insuffisance rénale ou hépatique :
La posologie doit être réduite chez les insuffisants hépatiques ou rénaux (voir rubrique Posologie et mode d'administration).
Les patients atteints d'hypertension ou d'insuffisance cardiaque traités, par exemple par diurétiques ou inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine, peuvent être également atteints d'une altération de la fonction rénale. Chez ces patients, l'allopurinol doit être utilisé avec précaution.
De façon générale, l'hyperuricémie asymptomatique n'est pas en soi une indication au traitement par l'allopurinol. Une modification des apports hydriques et diététiques associée à l'élimination du facteur déclenchant peuvent permettre de corriger cette hyperuricémie.
Lithiase xanthique : en cas de formation accrue d'acide urique (par exemple dans le cadre de pathologies malignes et de leur traitement, dans le syndrome de Lesch-Nyhan), la concentration urinaire de xanthine peut, dans de rares cas, augmenter suffisamment pour induire la formation de lithiases dans les voies urinaires. Afin d'éviter ce risque, une diurèse importante doit être assurée par une hydratation adéquate.
Calculs rénaux d'acide urique : le traitement par allopurinol peut conduire à la dissolution de volumineux calculs d'acide urique, avec pour conséquence résiduelle, une possibilité d'obstruction de l'uretère.
Dans le traitement de la goutte et des lithiases uriques, le volume d'urine produit doit être d'au moins 2 litres par jour et le pH urinaire doit être maintenu entre 6,4 et 6,8.
Syndrome d'hypersensibilité, syndrome de Steven-Johnson et nécrolyse épidermique toxique : les réactions d'hypersensibilité à l'allopurinol peuvent se manifester de nombreuses manières différentes, exanthème maculo-papuleux, syndrome d'hypersensibilité (aussi connu sous le nom de DRESS (drug reaction with eosinophilia and systemic symptoms) et syndrome de Stevens-Johnson (SSJ) et nécrolyse épidermique toxique (NET).
Ces réactions sont des diagnostics cliniques, et leurs présentations cliniques restent la base de la prise de décision. Si une telle réaction survient à n'importe quel stade du traitement, l'allopurinol doit être arrêté immédiatement. Une ré-exposition ne doit pas être tentée chez les patients sujets au syndrome d'hypersensibilité, au syndrome de Steven-Johnson et à la nécrolyse épidermique toxique. Des corticostéroïdes peuvent être bénéfiques pour surmonter des réactions d'hypersensibilité cutanées (voir rubrique Effets indésirables - Affections du système immunitaire et Affections de la peau et du tissu sous-cutané).
Insuffisance rénale chronique
L'insuffisance rénale chronique et l'utilisation concomitante de diurétiques, en particulier de diurétiques thiazidiques, peuvent constituer un risque accru de réactions d'hypersensibilité, notamment syndrome de Stevens-Johnson et nécrolyse épidermique toxique, associées à l'allopurinol. Une vigilance particulière vis-à-vis des signes de syndrome d'hypersensibilité ou de syndrome de Stevens-Johnson et de nécrolyse épidermique toxique est nécessaire. Le patient doit être informé d'interrompre immédiatement et définitivement le traitement à la première manifestation de ces symptômes (voir rubrique Effets indésirables).
Allèle HLA-B*5801 :
Il a été démontré que l'allèle HLA-B*5801 est associé au risque de développement du syndrome d'hypersensibilité, du syndrome de Steven-Johnson et de la nécrolyse épidermique toxique liés à l'allopurinol. La fréquence de l'allèle HLA-B*5801 varie beaucoup selon les populations ethniques : jusqu'à 20% dans la population chinoise Han, 8-15 % dans la population thaïlandaise, environ 12% dans la population coréenne et 1 à 2 % des individus d'origine européenne et japonaise.
Le dépistage du HLA-B*5801 doit être envisagé avant l'instauration d'un traitement par allopurinol dans les sous-groupes de patients connus pour présenter une prévalence élevée de cet allèle. En outre, la présence d'une insuffisance rénale chronique peut augmenter le risque chez ces patients. Si un génotypage du HLA-B*5801 n'est pas disponible pour les patients d'origine chinoise Han, thaïe ou coréenne, il convient d'évaluer soigneusement les bénéfices et les risques possibles avant d'instaurer le traitement. L'utilisation d'un génotypage n'a pas été démontrée dans les autres populations de patients.
Si le patient est reconnu comme porteur de l'allèle HLA-B*5801 (particulièrement pour les patients d'origine chinoise Han, thaïe ou coréenne), un traitement par allopurinol ne doit être instauré qu'en l'absence d'autres options thérapeutiques raisonnables, et si les bénéfices l'emportent sur les risques.
Dans ce cas, une vigilance supplémentaire sera apportée aux signes de syndrome d'hypersensibilité, ou de SSJet de la nécrolyse épidermique toxique et le patient doit être informé de la nécessité d'arrêter le traitement immédiatement à l'apparition des premiers symptômes (voir rubrique Effets indésirables).
Un SSJ ou une nécrolyse épidermique toxique peut également survenir chez des patients négatifs pour l'allèle HLA-B*5801, indépendamment de leur origine ethnique.
Affections de la thyroïde :
Dans une étude d'extension ouverte de longue durée, on a observé une augmentation des taux de TSH (> 5,5 µIU/ml) chez 5,8 % des patients sous traitement chronique par allopurinol. La prudence est requise lors d'utilisation d'allopurinol chez des patients qui présentent une altération de la fonction thyroïdienne.
Lactose
Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.
Sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c.-à-d. qu'il est essentiellement « sans sodium ».
Insuffisant hépatique
Insuffisance rénale (20 <= Clcr < 90 ml/mn)
Hypertension
Insuffisance cardiaque
Réaction cutanée sévère
Réaction d'hypersensibilité cutanée
Exanthème maculopapuleux
Manifestations de réaction cutanée sévère
Patient porteur de l'allèle HLA-B*5801
Sujet d'origine chinoise Han
Sujet d'origine thaïlandaise
Sujet d'origine coréenne
Fonction thyroïdienne altérée
Dialyse
Sujet âgé
L'allopurinol pouvant entraîner l'apparition d'effets indésirables tels que vertiges, somnolence et ataxie, il convient de prévenir les patients susceptibles de conduire un véhicule, d'utiliser des machines ou de participer à des activités dangereuses, avant de s'assurer que l'allopurinol n'entraîne pas une baisse des capacités de réactions chez ces patients.
6-mercaptopurine et azathioprine : L'azathioprine est métabolisée en 6-mercaptopurine, qui est inactivée par l'action de la xanthine oxydase. Lorsque la 6-mercaptopurine et l'azathioprine sont administrées en même temps que l'allopurinol, un inhibiteur de la xanthine oxydase, l'inhibition de la xanthine oxydase prolonge leur activité. En cas d'administration concomitante de ces médicaments avec l'allopurinol, les concentrations sériques de 6-mercaptopurine ou d'azathioprine peuvent atteindre des niveaux toxiques et ainsi entraîner une pancytopénie et une myélosuppression pouvant engager le pronostic vital. L'utilisation concomitante d'allopurinol et de 6-mercaptopurine ou d'azathioprine doit par conséquent être évitée. S'il est établi que la co-administration avec la 6-mercaptopurine ou l'azathioprine est cliniquement nécessaire, la posologie doit être réduite à un quart (25%) de la dose habituelle de 6-mercaptopurine ou d'azathioprine et une surveillance hématologique fréquente doit être assurée (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi). Les patients doivent être avisés de signaler tout signe ou symptôme de myélosuppression (ecchymoses ou saignements inexpliqués, maux de gorge, fièvre).
Vidarabine (adénine arabinoside) :
La demi-vie plasmatique de la vidarabine semble être allongée en présence d'allopurinol. La prudence est recommandée en cas d'association afin de déceler tout effet toxique accru.
Salicylates et uricosuriques :
L'oxipurinol, principal métabolite actif de l'allopurinol, est excrété par le rein de manière similaire aux urates. Les médicaments ayant une activité uricosurique, comme le probénécide, ou des doses élevées de salicylate, peuvent augmenter l'excrétion de l'oxipurinol. Ceci peut diminuer l'activité thérapeutique de l'allopurinol. Il convient d'évaluer l'importance clinique de cet effet au cas par cas.
Chlorpropamide :
Risque d'hypoglycémie sévère chez l'insuffisant rénal par compétition au niveau de la sécrétion tubulaire rénale entre l'allopurinol et le chlorpropramide. Une adaptation de la posologie du chlorpropamide peut être nécessaire pendant le traitement par allopurinol.Anticoagulants coumariniques :
Dans de rares cas, une augmentation de l'effet de la warfarine et d'autres anticoagulants coumariniques a été rapportée en cas d'administration concomitante d'allopurinol. Les patients traités par anticoagulants doivent donc faire l'objet d'une surveillance particulière.
Phénytoïne :
L'allopurinol peut inhiber l'oxydation hépatique de la phénytoïne, mais les conséquences cliniques sont inconnues.
Théophylline :
Une inhibition du métabolisme de la théophylline a été rapportée. Le mécanisme d'interaction peut s'expliquer par l'implication de la xanthine oxydase dans la biotransformation de la théophylline chez l'être humain. La concentration plasmatique de la théophylline doit être contrôlée en début de traitement par l'allopurinol ou lors de l'augmentation de la posologie d'allopurinol.
Ampicilline/amoxicilline :
Un risque accru d'exanthème a été rapporté chez les patients recevant simultanément de l'allopurinol et de l'ampicilline ou de l'amoxicilline, par comparaison à des patients non traités par cette association. Bien que la cause n'en ait pas été identifiée, il est recommandé de choisir, dans la mesure du possible, un autre anti-infectieux que l'ampicilline ou l'amoxicilline pour les patients traités par allopurinol.
Cytostatiques :
Lors d'administration concomitante d'allopurinol et de cytostatiques (par ex. cyclophosphamide, doxorubicine, bléomycine, procarbazine, halogénures d'alkyle), des anomalies sanguines peuvent survenir plus fréquemment que lorsque ces substances actives sont administrées seules..
Il convient donc de surveiller régulièrement la numération sanguine.
Ciclosporine :
Une augmentation de la concentration plasmatique de ciclosporine en cas d'association avec l'allopurinol a été rapportée. Il convient de prendre en compte la possibilité d'une toxicité accrue de la ciclosporine en cas d'administration concomitante.
Didanosine :
Il a été observé chez des volontaires sains et des patients infectés par le VIH traités de façon concomitante par didanosine et par allopurinol (300 mg/jour), un doublement approximatif des valeurs de Cmax plasmatique et d'ASC de la didanosine sans que la demi-vie en soit affectée. La co-administration de ces deux médicaments n'est généralement pas recommandée. Si l'association ne peut être évitée, une diminution de la dose de didanosine peut être requise et les patients doivent être étroitement surveillés.
Une interaction entre l'allopurinol et le furosémide responsable d'une augmentation des concentrations sériques d'urates et des concentrations plasmatiques d'oxipurinol, a été signalée.
Une augmentation du risque d'hypersensibilité a été signalée lors de la prise simultanée d'allopurinol et de diurétiques, en particulier de diurétiques thiazidiques, spécialement dans l'insuffisance rénale.
Inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine (IEC) :
Un risque accru de réactions cutanées a été rapporté chez les patients recevant simultanément de l'allopurinol et des IEC, en particulier en cas d'insuffisance rénale chronique.
Hydroxyde d'aluminium :
La prise concomitante d'hydroxyde d'aluminium peut diminuer l'effet de l'allopurinol. La prise de ces deux médicaments doit être espacée d'au moins 3 heures.
Mise au point sur le bon usage des médicaments en cas de vague de chaleur
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TEVA SANTE
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92931
PARIS LA DEFENSE CEDEX
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Code UCD13 : 3400893652985
Code CIS : 66000321
T2A médicament : Non
Laboratoire titulaire AMM : TEVA SANTE
Laboratoire exploitant : TEVA SANTE
Prix vente TTC : 2.04€
Taux de TVA : 2.1%
TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Non
Base de remboursement : 2.04€
Taux SS : 65%
Agréments collectivités : Oui
Code acte pharmacie : PH7
Date AMM : 10/12/2010
Rectificatif AMM : 24/02/2025
Marque : ALLOPURINOL
Gamme : Sans gamme
Code GTIN13 : 3400949623686
Référence LPPR : Aucune
ALLOPURINOL ARROW LAB 300 mg, comprimé, boîte de 28
ALLOPURINOL ARROW 300 mg, comprimé, boîte de 28
ALLOPURINOL TEVA 300 mg, capsule molle, boîte de 28 (détails indisponibles)
ALLOPURINOL BIOGARAN 300 mg, comprimé, boîte de 28
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