ALDOMET
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Remboursable
Sur prescription seulement
Forme :
Comprimé enrobé
Catégories :
Cardiologie et angéiologie, Antihypertenseurs, Antihypertenseurs adrénolytiques à action centrale, Méthyldopa
Principes actifs :
Méthyldopa
Hypertension artérielle
Adulte . Traitement initial. Hypertension artérielle
1 comprimé 3 fois par jour pendant 2 jours.
Adulte . Traitement d'entretien. Hypertension artérielle (implicite)
1 comprimé 6 fois par jour. Maximum 12 comprimés par jour.
Adulte . Traitement préalable par antihypertenseur : initial. Hypertension artérielle
1 comprimé 2 fois par jour. Maximum 2 comprimés par jour.
Enfant de 6 ans à 15 ans . Traitement initial. Hypertension artérielle
10 mg par kilo par jour en 2 à 4 prises.
ou 0.04 comprimé par kilo par jour en 2 à 4 prises.
Enfant de 6 ans à 15 ans . Traitement d'entretien. Hypertension artérielle (implicite)
65 mg par kilo par jour. Maximum 3000 mg par jour.
ou 0.26 comprimé par kilo par jour. Maximum 12 comprimés par jour.
Voie orale
Une sédation habituellement transitoire peut se produire au cours de la période initiale de traitement ou lorsque la dose est augmentée. Céphalées, asthénie ou faiblesse peuvent être notés comme des symptômes précoces et transitoires.
Les effets indésirables ci-dessous ont été classés comme suit par la fréquence de leur occurrence :
Très fréquent (≥ 1/10)
Fréquent (≥ 1/100, < 1/10)
Peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100)
Rare (≥ 1/10 000, < 1/1000)
Très rare (< 1/10 000)
Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base de données disponibles)
Infections et infestations
Fréquence indéterminée : Inflammation des glandes salivaires.
Affections hématologiques et du système lymphatique
Fréquence indéterminée : Anémie hémolytique, aplasie médullaire, leucopénie, granulocytopénie, thrombocytopénie, hyperéosinophilie.
Affections endocriniennes
Fréquence indéterminée : Hyperprolactinémie.
Affections psychiatriques
Fréquence indéterminée : Troubles psychiques avec cauchemars, états psychotiques ou dépressifs réversibles.
Affections du système nerveux
Fréquence indéterminée : Sédation, céphalées, étourdissements
Paresthésies, perturbation de l'acuité mentale.
Syndrome parkinsonien, paralysie faciale périphérique, mouvements choréoathétosiques, symptômes d'insuffisance vasculaire cérébrale (pouvant être en rapport avec la baisse de la pression artérielle).
Sensation de tête vide.
Affections cardiaques
Fréquence indéterminée : Bradycardie, aggravation d'une angine de poitrine, myocardite, péricardite.
Bloc auriculo-ventriculaire.
Affections vasculaires
Fréquence indéterminée : Hypotension orthostatique, oedèmes (et prise de poids) régressant habituellement sous l'effet d'un diurétique (arrêter le traitement par la méthyldopa si les oedèmes s'accentuent ou s'il apparaît des signes d'insuffisance cardiaque).
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Fréquence indéterminée : Congestion nasale.
Affections gastro-intestinales
Fréquence indéterminée : Nausées, vomissements, diarrhée, sécheresse modérée de la bouche.
Ballonnement abdominal, constipation, flatulence, colite, langue saburrale ou « noire », pancréatite,
Affections hépatobiliaires
Fréquence indéterminée : Hépatites aiguës cytolytiques, hépatites chroniques actives, ictère, avec ou sans fièvre, au cours des 2 ou 3 premiers mois du traitement. Cet ictère est habituellement dû à une nécrose hépatocellulaire. On a rapporté quelques rares cas mortels. Les biopsies hépatiques effectuées chez plusieurs malades ayant des troubles fonctionnels hépatiques ont révélé une nécrose focale microscopique compatible avec une hypersensibilité médicamenteuse. Dans quelques cas, un ictère cholestatique a été observé. Anomalies des tests fonctionnels hépatiques avec ictère et lésions hépatocellulaires.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Fréquence indéterminée : Syndrome lupique, signes cutanés de type eczémateux ou lichénoïde, nécrose épidermique toxique,
Angioedème, urticaire.
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Fréquence indéterminée : Asthénie.
Arthralgies discrètes avec ou sans tuméfaction de l'articulation, myalgies.
Affections des organes de reproduction et du sein
Fréquence indéterminée : Impuissance sexuelle, baisse de la libido.
Gonflement des seins, gynécomastie, galactorrhée, aménorrhée.
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Fréquence indéterminée : Fièvre médicamenteuse
Sensation de faiblesse.
Investigations
Fréquence indéterminée : Test de Coombs positif.
Présence d'anticorps antinucléaires, des cellules LE, et du facteur rhumatoïde, élévation de l'urée sanguine.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : signalement.social-sante.gouv.fr.
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Grossesse
Les études chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène. En l'absence d'effet tératogène chez l'animal, un effet malformatif dans l'espèce humaine n'est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l'espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l'animal au cours d'études bien conduites sur deux espèces.
En clinique, l'analyse d'un nombre élevé de grossesses exposées n'a apparemment révélé aucun effet malformatif ou foetotoxique particulier de la méthyldopa. Toutefois, seules des études épidémiologiques permettraient de vérifier l'absence de risque.
En conséquence, la méthyldopa peut être prescrite pendant la grossesse si besoin.
Allaitement
Le passage dans le lait maternel existe mais est faible. Malgré l'absence de suivi épidémiologique, aucun effet indésirable particulier n'a été rapporté à ce jour chez le nouveau-né de mère traitée.
Fertilité
Il n'existe pas de données cliniques disponibles sur la fertilité.
Contrôle du bilan hématologique
· Une anémie hémolytique acquise a rarement été rapportée en association avec un traitement par la méthyldopa. Devant des symptômes évoquant une anémie, la mesure de l'hémoglobine et/ou de l'hématocrite doit être effectuée. En cas d'anémie, les examens biologiques appropriés doivent être faits afin de déterminer l'existence d'une hémolyse. Une anémie hémolytique est une indication à l'arrêt du traitement. L'arrêt de la méthyldopa ou l'instauration d'une corticothérapie entraîne habituellement une rémission rapide de l'anémie. Cependant, des décès ont été rapportés.
· La fréquence d'un test de Coombs positif chez les malades sous méthyldopa au long cours est de 10 à 20 %. Il est peu probable de l'observer lors d'une administration continue s'il ne se développe pas dans les 12 premiers mois. La pratique d'un test de Coombs direct peut être utile à titre systématique pour détecter une auto-immunisation latente. Elle est indispensable en cas d'anémie pour confirmer le mécanisme auto-immun de l'hémolyse. Ce phénomène est dose-dépendant : l'incidence la plus basse est observée chez les patients recevant une dose inférieure ou égale à 1 g/jour de méthyldopa. La négativation du test de Coombs survient dans les semaines ou dans les mois qui suivent l'arrêt du traitement. En cas de test de Coombs direct positif avant une transfusion sanguine, réaliser un test de Coombs indirect. S'il est négatif, la transfusion peut être entreprise ; dans le cas contraire, il convient de prendre un avis spécialisé.
· Rarement, une diminution réversible du nombre des globules blancs portant principalement sur les granulocytes a été observée. Le nombre de granulocytes est rapidement retourné à la normale après l'arrêt du traitement. Une thrombopénie réversible a rarement été rapportée.
Contrôle du bilan hépatique
· Occasionnellement, une fièvre est survenue pendant les trois premières semaines de traitement par la méthyldopa. Dans quelques cas, cette fièvre a été associée à une hyperéosinophilie ou à des anomalies d'un ou de plusieurs tests fonctionnels hépatiques. Un ictère, avec ou sans fièvre peut également survenir ; il débute habituellement dans les deux ou trois premiers mois de traitement. Chez quelques malades, les résultats des examens sont compatibles avec ceux d'une cholestase. De rares cas de nécroses hépatiques mortelles ont été rapportés.
· Des biopsies hépatiques effectuées chez plusieurs patients ayant des anomalies de la fonction hépatique ont montré une nécrose focale microscopique, compatible avec une hypersensibilité médicamenteuse.
· Explorer la fonction hépatique (transaminases) et faire pratiquer une numération et une formule sanguine à intervalles réguliers au cours des 6 à 12 premières semaines de traitement ou s'il apparaît une fièvre inexpliquée (voir rubrique Effets indésirables). La survenue d'une fièvre, d'anomalies des tests fonctionnels hépatiques ou d'un ictère doit entraîner l'arrêt du traitement par la méthyldopa. La fièvre et les anomalies des tests fonctionnels hépatiques liées à la prise de méthyldopa, sont normalisées à l'arrêt du traitement, qui ne doit pas être réintroduit chez ces malades. La méthyldopa doit être employée avec précaution chez les malades avec des antécédents d'affection hépatique.
Populations à risque
· En cas d'insuffisance rénale, diminuer les doses. Par ailleurs, la dialyse éliminant la méthyldopa, elle peut être suivie d'une réapparition de l'hypertension artérielle.
· Chez les sujets âgés, en raison d'une sensibilité accrue (syncope), utiliser des doses faibles.
· Chez les malades atteints d'une affection vasculaire cérébrale bilatérale grave, on a pu observer de façon rare des mouvements choréoathétosiques. En pareil cas, arrêter le traitement.
· Des cas de dépression après l'administration de méthyldopa ont été rapportés. Des précautions doivent être prises pour surveiller l'apparition de signes de dépression, en particulier chez les patients ayant des antécédents de dépression.
Anesthésie
· Des doses moindres d'anesthésiques peuvent être nécessaires chez les patients traités par la méthyldopa ; si une hypotension survenait pendant l'anesthésie, elle devrait être contrôlée par des vasopresseurs. Les récepteurs adrénergiques restent sensibles pendant le traitement avec la méthyldopa.
Examens paracliniques
· La méthyldopa peut fausser le dosage de l'acide urique urinaire par la méthode du phosphotungstène, de la créatinine sérique par la méthode du picrate alcalin et des SGOT par colorimétrie. On n'a pas signalé d'interférence avec les méthodes spectrophotométriques pour l'analyse des SGOT.
· La méthyldopa peut donner lieu à des valeurs faussement positives lors du dosage des catécholamines urinaires : la méthyldopa résonne en fluorescence dans les mêmes longueurs d'onde que les catécholamines, ce qui peut brouiller le diagnostic des tumeurs sécrétant des catécholamines comme un phéochromocytome ou un paragangliome.
· La méthyldopa ne fausse pas le dosage des VMA (acide vanillylmandélique) par les méthodes basées sur la conversion de l'acide vanillylmandélique en vanilline.
· La méthyldopa est contre-indiquée pour le traitement des patients atteints d'une tumeur sécrétant des catécholamines comme un phéochromocytome ou un paragangliome (voir rubrique Contre-indications).
· Dans de rares cas, les urines exposées à l'air peuvent noircir du fait de la décomposition de la méthyldopa ou de ses métabolites.
Anémie
Transfusion sanguine
Surveillance transaminases
Surveillance NFS
Fièvre inexpliquée
Anomalie des tests fonctionnels hépatiques
Ictère
Antécédent d'affection hépatique
Insuffisance rénale
Patient dialysé
Sujet âgé
Affection vasculaire cérébrale
Symptôme dépressif
Antécédent de dépression
Anesthésie générale
Oedème
Insuffisance cardiaque
L'attention est attirée chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines sur les risques de somnolence attachés à l'emploi de ce médicament.
Associations déconseillées
+ Alcool
Majoration par l'alcool de l'effet sédatif de ces substances. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool.
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
+ Baclofène
Majoration de l'effet antihypertenseur.
Surveillance de la tension artérielle et adaptation posologique de l'antihypertenseur si nécessaire.
+ Lithium
Augmentation de la lithémie pouvant atteindre des valeurs toxiques avec signes de surdosage en lithium. Surveillance clinique et adaptation de la posologie du lithium.
Associations à prendre en compte
+ Antidépresseurs imipraminiques (tricycliques), neuroleptiques
Effet antihypertenseur et risque d'hypotension orthostatique majoré (effet additif).
+ Corticoïdes et tétracosactide (voie générale) (sauf hydrocortisone employée comme traitement substitutif dans la maladie d'Addison).
Diminution de l'effet antihypertenseur (rétention hydrosodée des corticoïdes).
+ Amifostine.
Majoration de l'effet antihypertenseur.
+ Autres dépresseurs du SNC : dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitements de substitution) ; benzodiazépines ; anxiolytiques autres que benzodiazépines : carbamates, captodiame, étifoxine, hypnotiques, neuroleptiques ; antihistaminiques H1 sédatifs : antidépresseurs sédatifs ; baclofène ; thalidomide.
Majoration de la dépression centrale. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
ALDOMET 30052018 AVIS CT16261
Télécharger le documentMise au point sur le bon usage des médicaments en cas de vague de chaleur
Télécharger le documentQ/R « Vous et votre traitement en cas de vague de chaleur »
Télécharger le documentConservation des médicaments en cas de vague de chaleur
Télécharger le documentMédicaments susceptibles d'altérer l'adaptation de l'organisme à la chaleur
Télécharger le documentCitrique acide, Calcium édétate de sodium, Ethylcellulose, Guar galactomannane, Cellulose, Silice colloïdale, Magnésium stéarate, Cire de carnauba, Opadry jaune : Citrique acide, Hypromellose, Titane dioxyde, Jaune de quinoléine, Fer oxyde, Propylène glycol, Talc
HAC PHARMA
Péricentre 2 43 avenue de la Côte de Nacre
14000
CAEN
Code UCD7 : 9002182
Code UCD13 : 3400890021821
Code CIS : 60578560
T2A médicament : Non
Laboratoire titulaire AMM : HAC PHARMA
Laboratoire exploitant : HAC PHARMA
Prix vente TTC : 3.01€
Taux de TVA : 2.1%
TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Non
Base de remboursement : 3.01€
Taux SS : 65%
Agréments collectivités : Oui
Code acte pharmacie : PH7
Date AMM : 29/08/1990
Rectificatif AMM : 30/11/2022
Marque : ALDOMET
Gamme : Sans gamme
Code GTIN13 : 3400930021989
Référence LPPR : Aucune
(détails indisponibles)
ALDOMET 250 mg, comprimé enrobé, boîte de 90 (détails indisponibles)
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