ACTIFED
Les gammes de produits
Non remboursé
Sur prescription seulement
Forme :
Comprimé
Catégories :
Oto-rhino-laryngologie, Médicaments du rhume, Voie orale, Médicament du rhume en association, Paracétamol + Pseudoéphédrine + Antihistaminique
Principes actifs :
Paracétamol, Pseudoéphédrine chlorhydrate, Triprolidine chlorhydrate
Rhume
Adulte . Rhume (implicite)
1 comprimé 3 fois par jour selon besoin, en espaçant les prises de 6h minimum pendant 5 jours. Maximum 3 comprimés par jour.
Avaler avec un verre d'eau, lait ou jus de fruit.
Voie orale
ARRETER LE TRAITEMENT ET CONTACTER IMMEDIATEMENT LE MEDECIN en cas de :
- Sensation d'accélération des battements du cœur, de palpitations, d'apparition ou d'augmentation de maux de tête, d'apparition de nausées, de sueurs, de troubles du comportement, d'éruption cutanée soudaine, rougeurs, nombreuses petites pustules.
- Convulsions, troubles de la mémoire ou de la concentration, confusion, incoordination motrice, baisse de la vigilance.- Douleur abdominale soudaine ou saignements par l'anus.
- Oeil rouge et douloureux.
- Perte soudaine de la vision.
- Saignements de nez ou des gencives.CONSULTER
LE MEDECIN en cas d'écoulement nasal purulent, de persistance de la
fièvre, d'absence d'amélioration au bout de 5 jours de traitement. Une
utilisation continue peut entraîner la prise d'une dose supérieure à la
dose recommandée pour obtenir l'effet escompté, ce qui augmente le
risque de surdosage. NE PAS DEPASSER la dose et la durée de traitement
maximales recommandées.
EVITER la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool pendant le traitement.
Afin
d'éviter les effets néfastes d'un surdosage, NE PAS ASSOCIER SANS AVIS
MEDICAL d'autres médicaments contenant des vasoconstricteurs, du
paracétamol ou des antihistaminiques.
PRUDENCE en cas de conduite de véhicules ou d'utilisation de machines (somnolence, altération de la vigilance).
SPORTIFS : substance dopante.
L'association de deux décongestionnants est contre indiquée, quelle que soit la voie d'administration (orale et/ou nasale) : une telle association est inutile et dangereuse et correspond à un mésusage.
Réaction cutanée sévère
Accident vasculaire cérébral hémorragique
Agitation
Anémie hémolytique
Anxiété
Asthénie
Céphalée
Constipation
Convulsions
Dysurie
Eczéma
Hypertension
Hypotension orthostatique
Infarctus du myocarde
Insomnie
Leucopénie
Nervosité
Neuropathie optique
Palpitation
Rétention urinaire
Tachycardie
Thrombopénie
Elévation des transaminases
Etat confusionnel
Mydriase
Arythmie
Accident vasculaire cérébral ischémique
Purpura
Neutropénie
Sécheresse buccale
Somnolence
Sédation
Trouble de la mémoire
Sensation vertigineuse
Sueurs
Trouble de l'équilibre
Sécheresse des muqueuses
Exanthème
Crise de glaucome aigu par fermeture de l'angle
Poussée hypertensive
Nausée
Vomissement
Erythème pigmenté fixe
Pustulose exanthématique aiguë généralisée
Prurit cutané
Accident ischémique transitoire
Colite ischémique
Trouble de l'accommodation
Trouble du comportement
Hallucination
Dysfonction motrice
Ischémie vasculaire
Syndrome d'Encéphalopathie Postérieure Réversible
Syndrome de vasoconstriction cérébrale réversible
Acidose pyroglutamique
Il n'existe pas d'études contrôlées contre placebo disponibles avec des données suffisantes sur les effets indésirables pour l'association paracétamol, pseudoéphédrine et triprolidine.
Les événements indésirables suivants ont été rapportés chez ≥ 1% des sujets, lors d'essais cliniques randomisés contrôlés contre placebo avec la pseudoéphédrine administrée seule : bouche sèche, nausée, vertige, insomnie, nervosité.
Les événements indésirables suivants ont été rapportés chez ≥ 1% des sujets, lors d'essais cliniques randomisés contrôlés contre placebo avec l'association du paracétamol avec la pseudoéphédrine : nervosité.
Le tableau suivant décrit les effets indésirables qui ont été rapportés lors des essais cliniques et de l'utilisation post marketing du paracétamol, de la pseudoéphédrine, de l'association pseudoéphédrine et triprolidine, de l'association pseudoéphédrine et paracétamol, ou l'association paracétamol, pseudoéphédrine et triprolidine. La fréquence des effets indésirables est définie en utilisant la convention suivante :
• Très fréquent (≥ 1/10)
• Fréquent (≥1/100, < 1/10)
• Peu fréquent (≥ 1/1000, < 1/100)
• Rare (≥ 1/10000, < 1/1000)
• Très rare (< 1/10000)
• Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
a : effets liés à la présence de pseudoéphédrine
b : effets liés à la présence de paracétamol
c : effets liés à la présence de triprolidine
Description des effets indésirables sélectionnés Acidose métabolique à trou anionique élevé :
Des cas d'acidose métabolique à trou anionique élevé due à une acidose pyroglutamique ont été observés chez des patients présentant des facteurs de risque et prenant du paracétamol (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi). Une acidose pyroglutamique peut survenir chez ces patients en raison des faibles taux de glutathion.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : https://signalement.social-sante.gouv.fr/
Voir plus
La présence de pseudoéphédrine parmi les constituants conditionne la conduite à tenir pendant la grossesse et l'allaitement.
Il n'existe pas d'études adéquates et bien contrôlées chez les femmes enceintes ou allaitantes réalisées avec l'association de paracétamol, pseudoéphédrine et triprolidine.
Grossesse
Une vaste quantité de données portant sur les femmes enceintes démontrent l'absence de toute malformation ou de toute toxicité fœtale/néonatale. Les études épidémiologiques consacrées au neurodéveloppement des enfants exposés au paracétamol in utero produisent des résultats non concluants.
Il n'y a pas de données fiables de tératogenèse chez l'animal.
En clinique, les études épidémiologiques n'ont pas mis en évidence d'effet malformatif lié à l'utilisation de la pseudoéphédrine. Cependant, par mesure de prudence et compte tenu des puissantes propriétés vasoconstrictrices de ce médicament, son utilisation est déconseillée pendant la grossesse.
En cas d'exposition en fin de grossesse, tenir compte des répercutions possibles pour le nouveau-né des propriétés atropiniques et sédatives de la triprolidine.
Allaitement
La pseudoéphédrine passe et se concentre dans le lait maternel (voir rubrique Propriétés pharmacocinétiques). Compte tenu des possibles effets cardio-vasculaires et neurologiques des vasoconstricteurs, la prise de ce médicament est contre-indiquée pendant l'allaitement.
Fertilité
Aucune donnée n'est disponible concernant les effets de ce médicament sur la fertilité.
Si les symptômes persistent au-delà de 5 jours ou s'ils s'aggravent, fièvre élevée ou persistante, survenue de signes de surinfection ou si de nouveaux symptômes apparaissent, une réévaluation du traitement doit être faite et le patient doit arrêter le traitement et consulter un médecin.
Mises en garde spéciales
Ce médicament NE DOIT GENERALEMENT PAS ETRE UTILISE pendant la grossesse (voir rubrique Fertilité, grossesse et allaitement).
En raison de la présence de pseudoéphédrine ;
o Une maladie thyroïdienne, en raison du risque d'exacerbation des symptômes par la pseudoéphédrine,o Une psychose, en raison du risque d'exacerbation des symptômes par la pseudoéphédrine.
o Un diabète, car la pseudoéphédrine peut entrainer une aggravation de l'état du patient.
o Une difficulté à uriner et/ou une hypertrophie de la prostate, en raison du risque d'aggravation des symptômes urinaires par la pseudoéphédrine.
La prise de ce médicament est déconseillée en raison du risque de vasoconstriction et/ou de poussées hypertensives lié à son activité sympathomimétique indirecte avec les médicaments suivants (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions) :
Des troubles neurologiques à type de convulsions, d'hallucinations, de troubles du comportement, d'agitation, d'insomnie ont été décrits, plus fréquemment chez des enfants, après administration de vasoconstricteurs par voie systémique, en particulier au cours d'épisodes fébriles ou lors de surdosages.
Par conséquent, il convient notamment :
Risques d'abus
La pseudoéphédrine présente un risque d'abus. Des doses accrues peuvent entraîner une toxicité. Une utilisation continue peut mener à une tolérance, ce qui augmente le risque de surdosage. La dose et la durée de traitement maximales recommandées ne doivent pas être dépassées (voir rubrique Posologie et mode d'administration).
Colite ischémique
Des cas de colite ischémique ont été rapportés avec la pseudoéphédrine. Le traitement par pseudoéphédrine doit être interrompu et un avis médical doit être demandé en cas de douleur abdominale soudaine, de rectorragie ou de tout autre symptôme de colite ischémique (voir rubrique Effets indésirables).
Neuropathie optique ischémique
Des cas de neuropathie optique ischémique ont été rapportés avec la pseudoéphédrine. La pseudoéphédrine doit être arrêtée en cas de perte soudaine de la vision ou de diminution de l'acuité visuelle, comme dans le cas d'un scotome.
Pustulose exanthématique aigüe généralisée (PEAG):
La pustulose exanthématique aigüe généralisée, une réaction cutanée grave caractérisée par une fièvre et un érythème oedémateux parsemés de pustules stériles disséminées, non folliculaires, pouvant survenir avec les produits contenant de la pseudoephedrine.
Cette éruption pustuleuse aiguë peut survenir dans les 2 premiers jours de traitement, avec de la fièvre et de nombreuses petites pustules non folliculaires survenant sur un érythème oedémateux étendu, et principalement localisée au niveau des plis cutanés, sur le tronc et les membres supérieurs. Les patients doivent être surveillés attentivement. Si des signes et des symptômes tels que l'apparition de petites pustules, avec ou sans fièvre ou un érythème, le traitement avec la pseudoéphédrine doit être interrompu et un avis médical doit être demandé (voir rubrique Effets indésirables).
Par la suite, l'administration ultérieure de pseudoéphédrine est contre indiquée.
Troubles du système nerveux central :
Syndrome d'encéphalopathie postérieure réversible (PRES) et Syndrome de vasoconstriction cérébrale réversible (RCVS).
Des cas de PRES et RCVS ont été reportés lors de la prise de produits contenant de la pseudoéphédrine (voir rubrique Effets indésirables). Le risque est plus important chez les patients présentant une hypertension sévère ou non contrôlée ou avec une maladie rénale aigüe ou chronique/ insuffisance rénale.
La pseudoéphédrine doit être arrêtée et un médecin doit immédiatement être consulté si les symptômes suivants apparaissent :
Céphalée aigüe ou céphalée en coup de tonnerre, nausée, vomissement, confusion, convulsion et/ou troubles visuels. La plupart des cas rapportés de PRES et RCVS ont été résolus après arrêt et prise d'un traitement approprié.
En raison de la présence de paracétamol :
Pour éviter un risque de surdosage, vérifier l'absence de paracétamol dans la composition d'autres médicaments, et ne pas utiliser avec tout autre produit contenant du paracétamol.
Chez l'adulte et l'enfant de plus de 50 kg, LA DOSE TOTALE DE PARACETAMOL NE DOIT PAS EXCEDER 3 GRAMMES PAR JOUR (voir rubrique Surdosage).
De très rares cas d'effets indésirables cutanés graves ont été rapportés. Les patients doivent être informés des signes de réactions cutanées sévères, et l'utilisation du médicament doit être arrêtée à la première apparition de rash cutané ou de tout autre signe d'hypersensibilité.
Des cas d'hémolyse aiguë ont été rapportés chez les sujets déficitaires en G6PD avec des doses élevées de paracétamol, supérieures à la posologie maximale quotidienne recommandée. Il est particulièrement important chez les sujets déficitaires en G6PD de respecter les posologies recommandées. Chez ces patients, ce produit doit être utilisé avec prudence.
En raison de la présence de triprolidine :
La triprolidine peut potentialiser les effets sédatifs des dépresseurs du système nerveux central, dont l'alcool, les médicaments sédatifs et tranquillisants (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions). Au cours de la prise de médicament, il faut éviter la prise de boissons alcoolisées et consulter un médecin avant de prendre des dépresseurs du système nerveux central.
La prise de ce médicament est également déconseillée avec l'oxybate de sodium en raison du risque de majoration de la dépression centrale et de l'altération de la vigilance susceptible de rendre dangereuse la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
Ce médicament doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant :
o Un glaucome, car la triprolidine peut exacerber les symptomes de la maladie ou entrainer un glaucome par fermeture de l'angle.
o Une difficulté à uriner, une rétention urinaire et/ou une hypertrophie de la prostate, en raison du risque d'aggravation des symptômes urinaires par la triprolidine.
Précautions d'emploi
La surveillance du traitement doit être renforcée dans les cas suivants :
• Chez le sujet âgé présentant :
o une plus grande sensibilité à l'hypotension orthostatique, aux vertiges et à la sédation,
o une constipation chronique (risque d'iléus paralytique),
o une hypertrophie prostatique,
Les patients doivent consulter un médecin avant de prendre ce médicament :
• En cas de pathologie hépatique (voir rubrique Propriétés pharmacocinétiques) ;
• En cas de difficulté pour uriner due à une hypertrophie de la prostate (précaution liée à la présence de triprolidine ou de pseudoéphédrine) ;
• En cas d'états respiratoires comme un emphysème, une bronchite chronique, un asthme bronchique aigu ou chronique, ou un glaucome.
Des cas d'acidose métabolique à trou anionique élevé (AMTAE) due à une acidose pyroglutamique ont été rapportés chez les patients atteints d'une maladie grave telle qu'une insuffisance rénale sévère et un sepsis, ou chez les patients souffrant de malnutrition ou d'autres sources de déficit en glutathion (par exemple, l'alcoolisme chronique) qui ont été traités par du paracétamol à une dose thérapeutique pendant une période prolongée ou par une association de paracétamol et de flucloxacilline. En cas de suspicion d'AMTAE due à une acidose pyroglutamique, il est recommandé d'arrêter immédiatement le paracétamol et d'effectuer une surveillance étroite. La mesure de la 5- oxoproline urinaire peut être utile pour identifier l'acidose pyroglutamique comme cause sous-jacente de l'AMTAE chez les patients présentant de multiples facteurs de risque.
La prise de boissons alcoolisées ou de médicaments contenant de l'alcool pendant le traitement est déconseillée (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Les consommateurs chroniques d'alcool doivent demander à leur médecin s'ils peuvent prendre du paracétamol, d'autres analgésiques ou des antipyrétiques.
L'attention des sportifs est attirée sur le fait que la pseudoéphédrine peut induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles anti-dopage.
Mises en garde sur le surdosage : la prise d'une dose supérieure à la dose recommandée (surdosage) peut conduire à des lésions hépatiques. En cas de surdosage, il faut obtenir une assistance médicale immédiatement. Des soins médicaux sont essentiels aussi bien pour les adultes que pour les enfants, même si vous ne remarquez ni signes ni symptômes.
Ce médicament peut entraîner une somnolence (voir rubrique Effets indésirables).
Surinfection
Hypertension artérielle légère ou modérée
Affection cardiaque
Maladie thyroïdienne
Psychose
Diabète
Dysurie
Hypertrophie de la prostate
Glaucome
Douleur abdominale
Rectorragie
Colite ischémique
Perte soudaine de la vision
Diminution de l'acuité visuelle
Manifestations de la pustulose exanthématique aiguë
Manifestation de syndrome d'encéphalopathie postérieure réversible
Manifestations du syndrome de vasoconstriction cérébrale réversible
Syndrome d'Encéphalopathie Postérieure Réversible
Syndrome de vasoconstriction cérébrale réversible
Manifestations de réaction cutanée sévère
Hypersensibilité
Déficit en G6PD
Sujet âgé
Pathologie hépatique
Emphysème du poumon
Bronchite chronique
Asthme bronchique
Acidose pyroglutamique
Prédisposition à une acidose pyroglutamique
Ischémie cérébrovasculaire
L'attention est appelée, notamment chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines, sur les risques de somnolence attachés à l'emploi de ce médicament surtout en début de traitement (voir rubrique Effets indésirables).
Ce phénomène est accentué par la prise de boissons alcoolisées ou de médicaments contenant de l'alcool.
LIEES A LA PRESENCE DE PARACETAMOL :
Association déconseillée (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi Mises en garde spéciales et précautions d'emploi)+ Flucloxacilline
Des précautions doivent être prises lorsque le paracétamol est utilisé en même temps que la flucloxacilline, car une prise concomitante a été associée à une acidose métabolique à trou anionique
élevé due à une acidose pyroglutamique, en particulier chez les patients présentant des facteurs de risque (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Association nécessitant des précautions d'emploi
+ Antivitamine K
Risque d'augmentation de l'effet de l'antivitamine K et du risque hémorragique en cas de prise de paracétamol aux doses maximales (4 g/j) pendant au moins 4 jours.
Contrôle plus fréquent de l'INR. Adaptation éventuelle de la posologie de l'antivitamine K pendant le traitement par le paracétamol et après son arrêt.
Interactions avec les examens paracliniques
La prise de paracétamol peut fausser le dosage de la glycémie par la méthode à la glucose oxydase- peroxydase en cas de concentrations anormalement élevées.
La prise de paracétamol peut fausser le dosage de l'acide urique sanguin par la méthode à l'acide phosphotungstique.
LIEES A LA PRESENCE DE PSEUDOEPHEDRINE :
Associations contre-indiquées (voir rubrique Contre-indications Contre-indications)
+ IMAO irréversibles (iproniazide, phénelzine)
Hypertension paroxystique, hyperthermie pouvant être fatale. Du fait de la durée d'action de l'IMAO, cette interaction est encore possible 15 jours après l'arrêt de l'IMAO.
+ Autres sympathomimétiques indirects (bupropion, cafédrine, éphédrine, méthylphénidate, pseudoéphédrine, théodrénaline)
Risque de vasoconstriction et/ou de crises hypertensives.
+ Sympathomimétiques alpha (voies orale et/ou nasale) (etilefrine, midodrine, naphazoline, oxymetazoline, phenylephrine, synephrine, tetryzoline, tuaminoheptane))
Risque de vasoconstriction et/ou de poussées hypertensives.
Associations déconseillées (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi Mises en garde spéciales et précautionsd'emploi)
+ Alcaloïdes de l'ergot de seigle dopaminergiques (bromocriptine, cabergoline, lisuride)
Risque de vasoconstriction et/ou de poussées hypertensives.
+ Alcaloïdes de l'ergot de seigle vasoconstricteurs (dihydroergotamine, ergotamine, méthylergométrine) :
Risque de vasoconstriction et/ou de poussées hypertensives.
+ IMAO-A réversibles, y compris oxazolidinones et bleu de méthylène (bleu de méthylène, linézolide, moclobémide, tédizolide)
Risque de vasoconstriction et/ou de poussées hypertensives.
Association faisant l'objet de précautions d'emploi
+ Anesthésiques volatils halogénés (desflurane, halothrane, isoflurane, méthoxyflurane, sévoflurane)
Poussée hypertensive peropératoire.
En cas d'intervention programmée, il est préférable d'interrompre le traitement quelques jours avant l'intervention.
LIEES A LA PRESENCE DE TRIPROLIDINE :
Médicaments atropiniques
Il faut prendre en compte le fait que les substances atropiniques peuvent additionner leurs effets indésirables et entraîner plus facilement une rétention urinaire, une poussée aiguë de glaucome, une constipation, une sécheresse de la bouche, etc…
Les divers médicaments atropiniques sont représentés par les antidépresseurs imipraminiques, la plupart des antihistaminiques H1 atropiniques, les antiparkinsoniens anticholinergiques, les
antispasmodiques atropiniques, le disopyramide, les neuroleptiques phénothiaziniques ainsi que la clozapine.
Médicaments sédatifs
Il faut prendre en compte le fait que de nombreux médicaments ou substances peuvent additionner leurs effets dépresseurs du système nerveux central et contribuer à diminuer la vigilance. Il s'agit des dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitements de substitution), des neuroleptiques, des barbituriques, des benzodiazépines, des anxiolytiques autres que les benzodiazépines (par exemple, le méprobamate), des hypnotiques, des antidépresseurs sédatifs (amitriptyline, doxépine, miansérine, mirtazapine, trimipramine), des antihistaminiques H1 sédatifs, des antihypertenseurs centraux, du baclofène et du thalidomide.
Associations déconseillées (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi Mises en garde spéciales)
+ Alcool (boisson ou excipient)
Majoration par l'alcool de l'effet sédatif de ces substances. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuse la conduite de véhicules et l'utilisation de machine.
Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool.
+ Oxybate de sodium
Majoration de la dépression centrale.
L'altération de la vigilance peut rendre dangereuse la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
Associations à prendre en compte
+ Autres médicaments atropiniques (alimemazine, amitriptyline, amoxapine, atropine, azelastine, biperidene, brompheniramine, chlorphenamine, chlorpromazine, clidinium, clomipramine, clozapine, cyamemazine, cyclopentolate, cyproheptadine, darifenacine, dexchlorpheniramine, di(acefylline) diphenhydramine, dimenhydrinate, diphenhydramine, disopyramide, dosulepine, doxepine, doxylamine, fesoterodine, flavoxate, flunarizine, flupentixol, fluphenazine, glycopyrronium, homatropine, hydroxyzine, imipramine, ipratropium, isothipendyl, levomepromazine, loxapine, maprotiline, méclozine, mepyramine, mequitazine, metopimazine, nefopam, oxomemazine, oxybutynine, pheniramine, phenyltoloxamine, pimethixene, pipotiazine, pizotifene, promethazine, propericiazine, quetiapine, quinidine, scopolamine, solifenacine, tolterodine, trihexyphenidyle, trimipramine, triprolidine, tropatepine, tropicamide, trospium, uméclidinium, zuclopenthixol)Addition des effets indésirables atropiniques à type de rétention urinaire, constipation, sécheresse de la bouche...
+ Anticholinestérasiques
Risque de moindre efficacité de l'anticholinestérasique par antagonisme des récepteurs de l'acétylcholine par l'atropinique.
+ Autres médicaments sédatifs (agomelatine, alfentanil, alimemazine, alizapride, alprazolam, amisulpride, amitriptyline, aripiprazole, avizafone, azelastine, baclofene, bromazepam, brompheniramine, buprenorphine, captodiame, cénobamate, chlordiazepoxide, chlorphenamine, chlorpromazine, clobazam, clonazepam, clonidine, clorazepate, clotiazepam, clozapine, codeine, cyamemazine, cyproheptadine, dapoxétine, dexchlorpheniramine, dexmédétomidine, dextromethorphane, di(acefylline) diphenhydramine, diazepam, dihydrocodeine, dimenhydrinate, diphenhydramine, doxepine, doxylamine, droperidol, eskétamine, estazolam, eszopiclone, ethylmorphine, etifoxine, fenspiride, fentanyl, flunarizine, flupentixol, fluphenazine, flurazepam, gabapentine, haloperidol, hydromorphone, hydroxyzine, isothipendyl, ketotifene, levomepromazine, loflazépate, loprazolam, lorazepam, lormetazepam, loxapine, maprotiline, méclozine, mepyramine, mequitazine, methadone, methyldopa, metoclopramide, metopimazine, mianserine, midazolam, mirtazapine, morphine, moxonidine, nalbuphine, naloxone, nefopam, nitrazepam, nordazepam, noscapine, olanzapine, oxazepam, oxetorone, oxomemazine, oxybate de sodium, oxycodone, paliperidone, penfluridol, pérampanel, pethidine, pheniramine, phenobarbital, phenyltoloxamine, pholcodine, pimethixene, pimozide, pipamperone, pipotiazine, pizotifene, prazepam, pregabaline, primidone, promethazine, propericiazine, quetiapine, remifentanil, rilmenidine, risperidone, ropinirole, rupatadine, sodium (oxybate de), sufentanil, sulpiride, tapentadol, tetrabenazine, thalidomide, tiapride, tramadol, trimipramine, triprolidine, ziconotide, zolpidem, zopiclone, zuclopenthixol)
Majoration de la dépression centrale.
L'altération de la vigilance peut rendre dangereuse la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
+ Morphiniques
Risque important d'akinésie colique, avec constipation sévère.
Pseudoephedrine : fiche-patient
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Télécharger le documentDécongestionnants de la sphère ORL renfermant un vasoconstricteur : Mise en garde de l'ANSM - Point d'information
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Télécharger le documentDécongestionnants de la sphère ORL, renfermant un vasoconstricteur, administrés par voie orale ou nasale : information importante sur la sécurité d'emploi et l'usage - Point d'information
Télécharger le documentAmidon de maïs, Povidone, Crospovidone, Stéarique acide, Cellulose microcristalline, Silice colloïdale, Magnésium stéarate
KENVUE FRANCE
41 Rue Camille Desmoulins
92130
Issy-les-Moulineaux
Code UCD7 : 9232166
Code UCD13 : 3400892321660
Code CIS : 69928332
T2A médicament : Non
Laboratoire titulaire AMM : KENVUE FRANCE
Laboratoire exploitant : KENVUE FRANCE
Prix vente TTC : Non communiqué
Taux de TVA : 10%
TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Non
Base de remboursement : 0€
Taux SS : 0%
Agréments collectivités : Non
Code acte pharmacie : PHN
Date AMM : 18/12/2000
Rectificatif AMM : 24/04/2025
Marque : ACTIFED
Gamme : Rhume
Code GTIN13 : 3400935562937
Référence LPPR : Aucune
Pas d'information disponible
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