XALKORI

Principes actifs : Crizotinib

Les gammes de produits

XALKORI 250 mg gélule

Remboursable

Sur prescription seulement

Cancer du poumon non à petites cellules avancé avec gène ALK positif
Cancer du poumon non à petites cellules avancé avec gène ROS positif
Lymphome anaplasique à grandes cellules ALK positif

Forme :

 Gélule

Catégories :

 Cancérologie et hématologie, Antinéoplasiques, Autres antinéoplasiques, Inhibiteurs des protéines kinases, Crizotinib

Principes actifs :

 Crizotinib

Posologie pour XALKORI 250 mg gélule

Indications

Cancer du poumon non à petites cellules avancé avec gène ALK positif, Cancer du poumon non à petites cellules avancé avec gène ROS positif, Lymphome anaplasique à grandes cellules ALK positif, Tumeur myofibroblastique inflammatoire (TMI) ALK positive

Posologie

Enfant de 6 ans à 18 ans . de surface corporelle de 0,81 à 1,16 m2. Lymphome anaplasique à grandes cellules ALK positif
1 gélule matin et soir à avaler avec un peu d'eau. Ne pas écraser, dissoudre ou ouvrir la gélule.

Enfant de 6 ans à 18 ans . de surface corporelle de 1,52 à 1,69 m2. Traitement en association à 200 mg. Lymphome anaplasique à grandes cellules ALK positif
1 gélule matin et soir à avaler avec un peu d'eau. Ne pas écraser, dissoudre ou ouvrir la gélule.

Enfant de 6 ans à 18 ans . de surface corporelle > = 1,7 m2. Lymphome anaplasique à grandes cellules ALK positif (implicite)
2 gélules matin et soir à avaler avec un peu d'eau. Ne pas écraser, dissoudre ou ouvrir la gélule.

Enfant de 6 ans à 18 ans . de surface corporelle > = 1,7 m2. Tumeur myofibroblastique inflammatoire (TMI) ALK positive
2 gélules matin et soir à avaler avec un peu d'eau. Ne pas écraser, dissoudre ou ouvrir la gélule.

Enfant de 6 ans à 18 ans . de surface corporelle de 0,81 à 1,16 m2. Tumeur myofibroblastique inflammatoire (TMI) ALK positive
1 gélule matin et soir à avaler avec un peu d'eau. Ne pas écraser, dissoudre ou ouvrir la gélule.

Enfant de 6 ans à 18 ans . de surface corporelle de 1,52 à 1,69 m2. Traitement en association à 200 mg. Tumeur myofibroblastique inflammatoire (TMI) ALK positive
1 gélule matin et soir à avaler avec un peu d'eau. Ne pas écraser, dissoudre ou ouvrir la gélule.

Adulte de plus de 18 ans . Cancer du poumon non à petites cellules (implicite)
1 gélule 2 fois par jour à avaler avec un peu d'eau. Ne pas écraser, dissoudre ou ouvrir la gélule.

Administration

Voie orale

Recommandations patient

AVERTIR immédiatement un médecin en cas de :
- Symptômes pulmonaires, notamment une difficulté à respirer, en particulier en cas d'association avec de la toux ou de la fièvre,
- Problèmes visuels (perte de la vision, difficultés à voir d'un oeil ou des deux yeux, vision d'éclairs de lumière, vision floue, sensibilité à la lumière, corps flottants et vision double).
- Sensations de fatigue, jaunissement de la peau et du blanc des yeux, urines devenant foncées ou marron (couleur du thé), nausées, vomissements ou diminution de l'appétit, douleurs du côté droit de l'estomac, démangeaisons ou apparition de bleus plus facilement que d'habitude.
- Etourdissement, évanouissement ou douleurs à la poitrine (signes d'une modification de l'activité électrique (visible à l'électrocardiogramme) ou rythme anormal du cœur.
- Fièvre ou infection.
- Difficultés à avaler, vomissements ou diarrhée chez l'enfant ou l'adolescent.
UTILISER UNE METHODE DE CONTRACEPTION pendant le traitement et au moins 90 jours après la dernière dose.
EVITER de boire du jus de pamplemousse ou de manger du pamplemousse ainsi que du millepertuis (Hypericum perforatum), plante utilisée pour traiter la dépression.
PRUDENCE en cas de conduite de véhicule ou de l'utilisation de machines (possibilité de troubles de la vision, de sensations de vertiges et de fatigue).
EVITER une exposition directe au soleil pendant le traitement.
 

 

 

 


Contre-indications pour XALKORI 250 mg gélule

  • Patient de moins de 6 ans
  • Allaitement
  • Absence de contraception masculine
  • Absence de contraception féminine efficace
  • Grossesse

Effets indésirables pour XALKORI 250 mg gélule

Niveau d’apparition des effets indésirables

Très fréquent

Anémie

Bradycardie

Constipation

Diarrhée

Douleur abdominale

Dyspepsie

Fatigue

Leucopénie

Oedème

Thrombopénie

Hypophosphatémie

Diminution de l'appétit

Dysgueusie

Neutropénie

Etourdissement

Augmentation des transaminases

Neuropathie

Vision floue

Nausée

Vomissement

Rash cutané

Trouble de la vision

Augmentation de la créatinémie

Elévation des taux sanguins de phosphatase alcaline

Photopsie

Corps flottants du vitré

Insuffisance cardiaque

Oesophagite

Syncope

Allongement de l'intervalle QT

Pneumopathie interstitielle

Kyste rénal

Trouble du nerf optique

Diminution de la testostérone

Insuffisance hépatique

Insuffisance rénale

Insuffisance rénale aiguë

Perte de la vision

Photosensibilité

Perforation gastro-intestinale

Elévation de la créatine phosphokinase

Bradycardie sinusale

Insuffisance cardiaque congestive

Névralgie

Névrite

Photophobie

Pneumopathie

Neuropathie périphérique

Douleur abdominale basse

Diplopie

Baisse de l'acuité visuelle

Arythmie

Anémie mégaloblastique

Atrophie musculaire

Oedème périphérique

Paresthésie

Sensation de brûlure

Faiblesse musculaire

Oedème pulmonaire

Trouble de l'équilibre

Oedème de la face

Présyncope

Atrophie optique

Oedème généralisé

Diminution des plaquettes

Gêne abdominale

Polyneuropathie

Hypo-esthésie

Oedème localisé

Hypotonie

Neuropathie sensitive périphérique

Abcès rénal

Dysesthésie

Fourmillement

Insuffisance ventriculaire gauche

Hyperesthésie

Ulcère de l'oesophage

Hépatotoxicité

Pneumopathie interstitielle diffuse

Anomalie du champ visuel

Diminution de l'hémoglobine

Oedème péri-orbitaire

Anémie macrocytaire

Sensation de brûlure cutanée

Syndrome de détresse respiratoire aiguë

Persistance d'image lumineuse

Anémie normochrome normocytaire

Anémie hypochrome

Diminution des neutrophiles

Neutropénie fébrile

Diminution de la clairance de la créatinine

Fonction hépatique anormale

Diminution de la fraction d'éjection

Douleur abdominale haute

Elévation de l'ASAT

Elévation de l'ALAT

Diminution des globules blancs

Sensibilité abdominale

Trouble de la marche

Halo visuel

Trouble sensoriel

Neuropathie motrice périphérique

Dysfonction motrice

Neurotoxicité

Gonflement localisé

Elévation de la gammaglutamyltransférase

Sensation vertigineuse posturale

Hypogonadisme

Alvéolite

Toxicité gastro-intestinale

Angioedème facial

Paralysie du nerf sciatique

Brillance visuelle

Hémorragie d'un kyste rénal

Infection de kyste rénal

Anémie microcytaire


Résumé du profil de tolérance chez les patients adultes atteints d'un CPNPC ALK-positif ou ROS1-positif avancé

Les données décrites ci-dessous reflètent l'exposition à XALKORI de 1 669 patients atteints de CPNPC ALK-positif avancé ayant participé à 2 études de phase 3 randomisées (Études 1007 et 1014) et à 2 études à bras unique (Études 1001 et 1005) et de 53 patients atteints de CPNPC ROS1-positif avancé ayant participé à l'étude à bras unique (Étude 1001) pour un total de 1 722 patients (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques). Ces patients ont reçu une dose orale initiale de 250 mg deux fois par jour en continu.

Dans l'étude 1014, la durée médiane du traitement était de 47 semaines chez les patients du bras crizotinib (N = 171) ; elle était de 23 semaines chez les patients qui sont passés du bras chimiothérapie au bras crizotinib (N = 109). Dans l'étude 1007, la durée médiane du traitement était de 48 semaines chez les patients du bras crizotinib (N = 172). Dans les études 1001 (N = 154) et 1005 (N = 1063), chez les patients atteints de CPNPC ALK-positif, la durée médiane du traitement était de 57 et 45 semaines respectivement. Dans l'étude 1001 (N = 53), chez les patients atteints de CPNPC ROS1-positif, la durée médiane du traitement était de 101 semaines.

Les effets indésirables les plus graves observés chez 1 722 patients présentant un CPNPC soit ALK-positif soit ROS1-positif avancé étaient : hépatotoxicité, PID, neutropénie et allongement de l'intervalle QT (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi). Les effets indésirables les plus fréquemment observés (≥ 25%) chez les patients présentant un CPNPC soit ALK-positif soit ROS1-positif étaient : troubles de la vision, nausées, diarrhée, vomissements, oedème, constipation, augmentation des transaminases, fatigue, diminution de l'appétit, étourdissement et neuropathie.

Les effets indésirables les plus fréquemment (≥ 3 %, quelle qu'en soit la cause) associés à une interruption du traitement étaient : neutropénie (11 %), augmentation des transaminases (7 %), vomissements (5 %) et nausées (4 %). Les effets indésirables les plus fréquemment (≥ 3 %, quelle qu'en soit la cause) associés à une diminution de la posologie étaient : augmentation des transaminases (4 %) et neutropénie (3 %). Des événements indésirables (toutes causes confondues) ont été responsables d'un arrêt définitif du traitement chez 302 patients (18 %), les plus fréquents (≥ 1 %) étant PID (1 %) et augmentation des transaminases (1 %).

Tableau des effets indésirables

Le tableau 7 présente les effets indésirables observés chez 1 722 patients atteints d'un CPNPC soit ALK-positif soit ROS1-positif avancé ayant reçu du crizotinib lors de 2 études de phase 3 randomisées (1007 et 1014) et de 2 études cliniques à bras unique (1001 et 1005) (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques).

Les effets indésirables sont présentés dans le tableau 7 par classe de système d'organes et par catégories de fréquence définie selon les conventions suivantes : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100 jusqu'à < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000 jusqu'à < 1/100), rare (≥ 1/10 000 jusqu'à < 1/1 000), très rare (< 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles). Dans chaque classe de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre décroissant de gravité.

Tableau 7.       Effets indésirables rapportés au cours des études cliniques (N = 1 722)

Les termes pour les événements qui représentent le même concept médical ou la même condition médicale ont été regroupés et rapportés comme un effet indésirable unique dans le Tableau 7. Les termes réellement rapportés au cours de l'étude jusqu'à la date d'analyse et contribuant à l'effet indésirable correspondant sont indiqués entre parenthèses ci-dessous.

* La créatine phosphokinase n'était pas un test de laboratoire standard dans les essais cliniques portant sur le crizotinib.

a. Neutropénie (neutropénie fébrile, neutropénie, diminution des neutrophiles)

b. Anémie (anémie, hémoglobine diminuée, anémie hypochrome)

c. Leucopénie (leucopénie, globules blancs diminués)

d. Neuropathie (sensation de brûlure, dysesthésie, fourmillements, troubles de la démarche, hyperesthésie, hypo- esthésie, hypotonie, dysfonction motrice, atrophie musculaire, faiblesse musculaire, névralgie, névrite, neuropathie périphérique, neurotoxicité, paresthésie, neuropathie motrice périphérique, neuropathie sensori- moteur périphérique, neuropathie périphérique sensitive, paralysie du nerf sciatique, polyneuropathie, trouble sensoriel, sensation de brûlure cutanée)

e. Trouble de la vision (diplopie, halo, photophobie, photopsie, vision floue, baisse de l'acuité visuelle, brillance visuelle, détérioration de la vision, persistance visuelle, corps flottants du vitré)

f. Étourdissement (trouble de l'équilibre, étourdissement, sensation vertigineuse posturale, présyncope)

g. Bradycardie (bradycardie, fréquence cardiaque diminuée, bradycardie sinusale)

h. Insuffisance cardiaque (insuffisance cardiaque, insuffisance cardiaque congestive, diminution de la fraction d'éjection, insuffisance ventriculaire gauche, oedème pulmonaire). Sur l'ensemble des études cliniques

(n=1 722), une insuffisance cardiaque tous grades confondus est survenue chez 19 (1,1 %) patients traités par le crizotinib, de grade 3 ou 4 chez 8 (0,5 %) patients et 3 (0,2 %) patients ont eu une évolution fatale.

i. Pneumopathie interstitielle (syndrome de détresse respiratoire aiguë, alvéolite, pneumopathie interstitielle diffuse, pneumopathie)

j. Douleur abdominale (gêne abdominale, douleur abdominale, douleur affectant la partie inférieure de l'abdomen, douleur affectant la partie supérieure de l'abdomen, sensibilité abdominale)

k. Œsophagite (oesophagite, ulcère de l'oesophage)

l. Perforation gastro-intestinale (perforation gastro-intestinale, perforation intestinale, perforation du gros intestin)

m. Augmentation des transaminases (augmentation de l'alanine aminotransférase, augmentation de l'aspartate aminotransférase, augmentation de la gamma-glutamyltransférase, augmentation des enzymes hépatiques, fonction hépatique anormale, test de la fonction hépatique anormal, augmentation des transaminases)

n. Kyste rénal (abcès rénal, kyste rénal, hémorragie d'un kyste rénal, infection de kyste rénal)

o.Augmentation de la créatininémie (augmentation de la créatininémie, diminution de la clairance de la créatinine rénale).

p. Œdème (oedème de la face, oedème généralisé, gonflement local, oedème localisé, oedème, oedème périphérique, oedème péri-orbitaire)

q. Diminution de la testostéronémie (diminution de la testostéronémie, hypogonadisme, hypogonadisme secondaire).

Résumé du profil de tolérance chez les patients pédiatriques

La population de l'analyse de sécurité inclut 110 patients pédiatriques (âgés de 1 à < 18 ans) atteints de tout type de tumeurs, dont 41 patients atteints d'un LAGC ALK-positif systémique récidivant ou réfractaire ou d'une TMI ALK-positive non résécable récidivante ou réfractaire, ayant reçu du crizotinib dans 2 études à bras unique, l'étude 0912 (n = 36) et l'étude 1013 (n = 5). Dans l'étude 0912, les patients ont reçu du crizotinib à la posologie initiale de 100 mg/m2, 130 mg/m2, 165 mg/m2, 215 mg/m2, 280 mg/m2 ou 365 mg/m2 deux fois par jour. Dans l'étude 1013, le crizotinib a été administré à la posologie initiale de 250 mg deux fois par jour. Au total, la population était composée de 25 patients pédiatriques atteints d'un LAGC ALK-positif âgés de 3 à < 18 ans et 16 patients pédiatriques atteints d'une TMI ALK-positive âgés de 2 à < 18 ans. L'expérience de l'utilisation du crizotinib dans les différents sous-groupes (âge, sexe et origine ethnique) de patients pédiatriques est limitée et ne permet pas de tirer des conclusions définitives. Les profils de tolérance étaient similaires dans les différents sous-groupes d'âge, de sexe et d'origine ethnique, même si les fréquences d'effets indésirables montraient de légères variations au sein de chaque sous-groupe. Les effets indésirables rapportés le plus fréquemment (≥ 80 %) dans l'ensemble des sous-groupes (âge, sexe et origine ethnique) ont été l'augmentation des transaminases, les vomissements, la neutropénie, les nausées, la diarrhée et la leucopénie. L'effet indésirable grave le plus fréquent (90 %) a été la neutropénie.

La durée médiane du traitement chez les patients pédiatriques atteints de tout type de tumeurs était de 2,8 mois. Un événement indésirable a entraîné l'arrêt définitif du traitement chez 11 patients (10 %). L'administration a été interrompue chez 47 patients (43 %) et la posologie a été diminuée chez 15 patients (14 %). Les effets indésirables les plus fréquents (> 60 %) ont été l'augmentation des transaminases, les vomissements, la neutropénie, les nausées, la diarrhée et la leucopénie. L'effet indésirable de grade 3 ou 4 le plus fréquent (≥ 40 %) a été la neutropénie.

La durée médiane du traitement chez les patients pédiatriques atteints d'un LAGC ALK-positif était de 5,1 mois. Un événement indésirable a entraîné l'arrêt définitif du traitement chez 1 patient (4 %). Onze patients atteints d'un LAGC ALK-positif sur 25 (44 %) ont arrêté définitivement le traitement par crizotinib en raison d'une greffe de cellules souches hématopoïétiques (GCSH). L'administration a été interrompue chez 17 patients (68 %) et la posologie a été diminuée chez 4 patients (16 %). Les effets indésirables les plus fréquents (≥ 80 %) ont été la diarrhée, les vomissements, l'augmentation des transaminases, la neutropénie, la leucopénie et les nausées. Les effets indésirables de grade 3 ou 4 les plus fréquents (≥ 40 %) ont été la neutropénie, la leucopénie et la lymphopénie.

La durée médiane du traitement chez les patients pédiatriques atteints d'une TMI ALK-positive était de 21,8 mois. Un événement indésirable a entraîné l'arrêt définitif du traitement chez 4 patients (25 %). L'administration a été interrompue chez 12 patients (75 %) et la posologie a été diminuée chez 4 patients (25 %). Les effets indésirables les plus fréquents (≥ 80 %) ont été la neutropénie, les nausées et les vomissements. L'effet indésirable de grade 3 ou 4 le plus fréquent (≥ 40 %) a été la neutropénie.

Le profil de tolérance du crizotinib chez les patients pédiatriques atteints d'un LAGC ALK-positif ou d'une TMI ALK-positive a globalement été similaire à celui précédemment établi chez les adultes atteints d'un CPNPC ALK-positif ou ROS1-positif avancé, malgré certaines variations de fréquence. Les cas de neutropénie, leucopénie et diarrhée de grade 3 ou 4 ont été plus fréquents (différence de ≥ 10 %) chez les patients pédiatriques atteints d'un LAGC ALK-positif ou d'une TMI ALK-positive que chez les adultes atteints d'un CPNPC ALK-positif ou ROS1-positif. Ces 2 populations se caractérisent par un âge, une comorbidité et des maladies sous-jacentes différentes, ce qui pourrait expliquer les différences de fréquence.

Les effets indésirables chez les patients pédiatriques atteints de tout type de tumeurs sont présentés dans le tableau 8 par classe de système d'organes et par catégories de fréquence définies selon les conventions suivantes : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100 jusqu'à < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000 jusqu'à < 1/100), rare (≥ 1/10 000 jusqu'à < 1/1 000), très rare (< 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles). Dans chaque classe de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre décroissant de gravité.

Tableau 8. Effets indésirables rapportés chez les patients pédiatriques (N = 110)


Date d'analyse : 3 sept. 2019.

Les termes employés pour les événements relevant du même concept médical ou de la même affection ont été regroupés et rapportés comme un effet indésirable unique dans le tableau 8. Les termes réellement rapportés au cours de l'étude jusqu'à la date d'analyse et contribuant à l'effet indésirable correspondant sont indiqués entre parenthèses ci-dessous.

a. Neutropénie (neutropénie fébrile, neutropénie, diminution des neutrophiles)

b. Leucopénie (leucopénie, diminution des globules blancs)

c. Anémie (anémie, anémie macrocytaire, anémie mégaloblastique, hémoglobine, diminution de l'hémoglobine, anémie hyperchrome, anémie hypochrome, anémie hypoplasique, anémie microcytaire, anémie normochrome normocytaire)

d. Thrombopénie (diminution des plaquettes, thrombopénie)

e. Neuropathie (sensation de brûlure, troubles de la démarche, faiblesse musculaire, paresthésie, neuropathie motrice périphérique, neuropathie périphérique sensitive)

f. Troubles de la vision (photophobie, photopsie, vision floue, baisse de l'acuité visuelle, dégradation de la vision, corps flottants du vitré)

g. Bradycardie (bradycardie, bradycardie sinusale)

h. Douleur abdominale (gêne abdominale, douleur abdominale, douleur affectant la partie inférieure de l'abdomen, douleur affectant la partie supérieure de l'abdomen, sensibilité abdominale)

i. Augmentation des transaminases (augmentation de l'alanine aminotransférase, augmentation de l'aspartate aminotransférase, augmentation de la gamma-glutamyltransférase)

j. Œdème (oedème de la face, oedème localisé, oedème périphérique, oedème péri-orbitaire)

Bien que tous les effets indésirables identifiés dans la population adulte n'aient pas été observés dans les essais cliniques conduits chez les patients pédiatriques, les mêmes effets indésirables pour les patients adultes doivent être considérés pour les patients pédiatriques. Les mêmes mises en garde et précautions pour les patients adultes doivent également être prises en compte pour les patients pédiatriques.

Description des effets indésirables sélectionnés

Hépatotoxicité

L'apparition d'une hépatotoxicité doit être surveillée, et les patients doivent être pris en charge conformément aux recommandations présentées aux rubriques Posologie et mode d'administration et Mises en garde spéciales et précautions d'emploi.

Patients adultes atteints d'un CPNPC

Des cas d'hépatotoxicité médicamenteuse, dont certaines d'évolution fatale, ont été rapportés chez 0,1 % des 1 722 patients adultes atteints d'un CPNPC traités par crizotinib lors des études cliniques. Des augmentations concomitantes des taux d'ALAT et/ou d'ASAT ≥ 3 × LSN et de bilirubine totale ≥ 2 × LSN sans augmentation significative de la phosphatase alcaline (≤ 2 × LSN) ont été observées chez moins de 1% des patients traités par crizotinib.

Des augmentations de grade 3 ou 4 des taux d'ALAT ou d'ASAT ont été observées chez 187 patients adultes (11 %) et 95 patients adultes (6 %), respectivement. Pour 17 patients (1 %), une augmentation du taux de transaminases a nécessité un arrêt définitif du traitement, ce qui suggère que les adaptations de la posologie telles que définies au tableau 3 (voir rubrique Posologie et mode d'administration) permettent de gérer ces évènements. Dans l'étude 1014 de phase 3 randomisée, des augmentations de grade 3 ou 4 des taux d'ALAT ou d'ASAT ont été observées chez 15 % et 8 % des patients traités par crizotinib, contre 2 % et 1 % des patients traités par chimiothérapie, respectivement. Dans l'étude 1007 de phase 3 randomisée, des augmentations de grade 3 ou 4 des taux d'ALAT ou d'ASAT ont été observées chez 18 % et 9 % des patients traités par crizotinib et chez 5 % et < 1 % des patients traités par chimiothérapie, respectivement.

Les augmentations des transaminases sont généralement apparues au cours des 2 premiers mois de traitement. Au cours des études conduites chez des patients adultes atteints d'un CPNPC ALK-positif ou ROS1-positif et traités par crizotinib, le délai médian de survenue d'une élévation du taux des transaminases de grade 1 ou 2 était de 23 jours et de 43 jours pour les élévations de grade 3 ou 4.

Ces augmentations du taux des transaminases de grade 3 et 4 étaient généralement réversibles à l'arrêt du traitement. Lors d'études portant sur le crizotinib chez des patients adultes atteints d'un CPNPC ALK-positif ou ROS1-positif (N = 1 722), les augmentations du taux des transaminases ont conduit à des réductions de posologie chez 76 patients (4 %) et à un arrêt définitif du traitement chez 17 patients (1 %).

Patients pédiatriques

Parmi les 110 patients pédiatriques ayant divers types tumoraux traités par crizotinib dans le cadre des études cliniques, 70 % et 75 % ont présenté une augmentation de l'ASAT et de l'ALAT, respectivement, l'augmentation étant de grade 3 et 4 chez 7 % et 6 % des patients, respectivement.

Effets gastro-intestinaux

Le traitement symptomatique doit inclure l'administration de médicaments antiémétiques. Pour de plus amples informations sur le traitement symptomatique chez les patients pédiatriques, voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi.

Patients adultes atteints d'un CPNPC

Chez les patients adultes atteints d'un CPNPC ALK-positif ou ROS1-positif, les événements gastro- intestinaux de toutes causes les plus fréquemment rapportés étaient des nausées (57 %), des diarrhées (54 %), des vomissements (51 %) et de la constipation (43 %). La majorité de ces événements était d'intensité légère à modérée. Le délai médian de survenue des nausées et des vomissements était de 3 jours et leur fréquence diminuait après 3 semaines de traitement. Le délai médian d'apparition des diarrhées et des constipations était de 13 et 17 jours respectivement. Le traitement symptomatique des diarrhées et constipations doit inclure l'administration de traitements de référence antidiarrhéiques et laxatifs, respectivement.

Dans les études cliniques portant sur des patients adultes atteints d'un CPNPC traités par crizotinib, des cas de perforation gastro-intestinale ont été rapportés. Après la mise sur le marché, des cas fatals de perforation gastro-intestinale ont été rapportés lors de l'utilisation du crizotinib (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

Patients pédiatriques

Dans les essais cliniques, les vomissements (77 %), la diarrhée (69 %), les nausées (71 %), la douleur abdominale (43 %) et la constipation (31 %) ont été les événements gastro-intestinaux, toutes causes confondues, rapportés le plus fréquemment chez 110 patients pédiatriques atteints de divers types de tumeurs traités par crizotinib. Chez les patients atteints d'un LAGC ALK-positif ou d'une TMI ALK- positive traités par crizotinib, les vomissements (95 %), la diarrhée (85 %), les nausées (83 %), la douleur abdominale (54 %) et la constipation (34 %) ont été les événements gastro-intestinaux, toutes causes confondues, rapportés le plus fréquemment (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi). Le crizotinib peut provoquer des toxicités gastro-intestinales sévères chez les patients pédiatriques atteints d'un LAGC ou d'une TMI (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

Allongement de l'intervalle QT

Un allongement de l'intervalle QT peut provoquer des arythmies et constitue un facteur de risque de mort subite. Un allongement de l'intervalle QT peut se manifester cliniquement par une bradycardie, des étourdissements et une syncope. Des perturbations électrolytiques, une déshydratation et une bradycardie peuvent augmenter davantage le risque d'allongement de l'intervalle QTc, et de ce fait, une surveillance périodique de l'ECG et des taux des électrolytes est recommandée chez les patients présentant une toxicité gastro-intestinale (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

Patients adultes atteints d'un CPNPC

Au cours des études conduites chez des patients adultes atteints d'un CPNPC soit ALK-positif soit ROS1-positif avancé, une valeur de l'intervalle QTcF (QT corrigé par la méthode de Fridericia) ≥ 500 msec a été observée chez 34 patients (2,1 %) sur les 1 619 ayant fait l'objet d'une évaluation par ECG lors d'au moins une visite de suivi, et une augmentation maximum de l'intervalle QTcF ≥ 60 msec par rapport à la valeur initiale a été observée chez 79 patients (5,0 %) sur les 1 585 ayant fait l'objet d'une évaluation par ECG à l'inclusion et lors d'au moins une visite de suivi. Des allongements de l'intervalle QT de grade 3 ou 4 quelle qu'en soit la cause ont été observés sur l'électrocardiogramme chez 27 patients (1,6 %) parmi les 1 722 traités au cours des essais cliniques (voir rubriques Posologie et mode d'administration, Mises en garde spéciales et précautions d'emploi, Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions et Propriétés pharmacocinétiques).

Dans une sous-étude à bras unique portant sur les ECG chez des patients adultes (voir rubrique Propriétés pharmacocinétiques), dans laquelle des mesures ECG étaient réalisées manuellement en aveugle, on a observé une augmentation de l'intervalle QTcF ≥ 30 à < 60 msec par rapport à la valeur initiale chez 11 patients (21 %) et une augmentation de l'intervalle QTcF ≥ 60 msec par rapport à la valeur initiale chez un patient (2 %). Aucun patient ne présentait un intervalle maximum QTcF ≥ 480 msec. L'analyse de tendance centralisée a indiqué que la variation moyenne la plus importante de l'intervalle QTcF par rapport à l'entrée dans l'étude était de 12,3 msec (IC 95 % 5,1 - 19,5 msec, moyenne des moindres carrés [MC] de l'analyse de la variance [ANOVA]) et se produisait 6 heures après la dose le Jour 1 du Cycle 2. Toutes les limites supérieures de l'IC à 90 % pour la variation moyenne des MC de l'intervalle QTcF par rapport à la valeur initiale étaient < 20 msec à tous les temps de mesure du Jour 1 du Cycle 2.

Patients pédiatriques

Un allongement de l'intervalle QT de l'électrocardiogramme a été rapporté chez 4 % des 110 patients pédiatriques atteints de divers types de tumeurs traités par crizotinib au cours des études cliniques.

Bradycardie

L'utilisation de médicaments concomitants entraînant une bradycardie doit être évaluée avec attention. Les patients développant une bradycardie symptomatique doivent être pris en charge conformément aux recommandations présentées dans les rubriques Ajustement de la posologie et Mises en garde spéciales et précautions d'emploi (voir rubriques Posologie et mode d'administration, Mises en garde spéciales et précautions d'emploi et Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).

Patients adultes atteints d'un CPNPC

Des bradycardies, toutes causes confondues, ont été rapportées chez 219 patients (13 %) parmi les 1 722 traités par crizotinib au cours des études conduites chez des patients adultes atteints d'un CPNPC soit ALK-positif, soit ROS1-positif avancé. La majorité des événements était d'intensité légère. Au total, 259 des 1 666 (16 %) patients pour lesquels au moins une évaluation des signes vitaux après le début du traitement était disponible avaient un pouls < 50 bpm.

Patients pédiatriques

Dans les études cliniques portant sur le crizotinib conduites chez 110 patients pédiatriques atteints de divers types de tumeurs, la bradycardie, toutes causes confondues, a été rapportée chez 14 % des patients ; 1 % des patients a présenté une bradycardie de grade 3.

Pneumopathie interstitielle

Les patients présentant des symptômes évocateurs de PID doivent faire l'objet d'une surveillance. D'autres causes potentielles de PID doivent être éliminées (voir rubriques Posologie et mode d'administration et Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

Patients adultes atteints d'un CPNPC

Des PID sévères, menaçant le pronostic vital ou d'évolution fatale peuvent survenir chez les patients adultes traités par crizotinib. Au cours des études conduites chez des patients atteints d'un CPNPC soit ALK-positif soit ROS1-positif (N = 1 722), 50 patients (3 %) recevant le crizotinib ont présenté une PID toutes causes confondues, tous grades confondus, parmi lesquels 18 patients (1 %) ont présenté une PID de grade 3 ou 4, et 8 patients (< 1 %) sont décédés. Après évaluation par un Comité de Revue Indépendant (CRI) des patients présentant un CPNPC ALK-positif (N = 1 669), 20 patients (1,2 %) ont présenté une PID, et 10 d'entre eux (< 1 %) sont décédés. Ces cas sont généralement survenus dans les 3 mois suivant l'instauration du traitement.

Patients pédiatriques

Dans les études cliniques portant sur le crizotinib conduites chez des patients pédiatriques atteints de divers types de tumeurs, une PID a été rapportée chez 1 patient (1 %) ; il s'agissait d'une pneumopathie de grade 1.

Effets visuels

Un examen ophtalmologique est recommandé si les troubles de la vision persistent ou s'aggravent. Des examens ophtalmologiques doivent être réalisés chez les patients pédiatriques avant et au cours du traitement par crizotinib (voir rubriques Posologie et mode d'administration et Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

Patients adultes atteints d'un CPNPC

Au cours des études cliniques portant sur le crizotinib conduites chez des patients adultes atteints d'un CPNPC soit ALK-positif soit ROS1-positif avancé (N = 1 722), une altération du champ visuel de Grade 4 avec perte de la vision a été rapportée chez 4 patients (0,2 %). Une atrophie optique et une atteinte du nerf optique ont été rapportées comme des causes possibles d'une perte de la vision (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

Des troubles de la vision, toutes causes et tous grades confondus, le plus fréquemment une détérioration de la vision, une photopsie, une vision floue et des corps flottants du vitré ont été observés chez 1 084 patients adultes (63 %) parmi les 1 722 traités par crizotinib. Chez les
1 084 patients ayant rencontré des troubles de la vision, les événements étaient d'intensité légère pour 95 % d'entre eux. La survenue d'un trouble de la vision a nécessité une interruption temporaire du traitement pour 7 patients (0,4 %) et une réduction de la posologie pour 2 (0,1 %). Aucun arrêt définitif du traitement n'a été associé à un trouble de la vision chez les 1 722 patients traités par crizotinib.

D'après les réponses obtenues au questionnaire d'évaluation des symptômes visuels (Visual Symptom Assessment Questionnaire, VSAQ-ALK), l'incidence des troubles visuels était plus élevée chez les patients adultes traités par crizotinib que chez les patients traités par chimiothérapie dans les études 1007 et 1014. Les troubles de la vision sont généralement apparus dans la première semaine du traitement. La majorité des patients du bras crizotinib des études de phase 3 randomisée 1007 et 1014 (> 50 %) ont indiqué dans le questionnaire VSAQ-ALK avoir ressenti des troubles visuels à une fréquence de 4 à 7 jours chaque semaine, d'une durée maximum de 1 minute et ayant eu un impact léger voire nul (scores de 0 à 3 sur une échelle de 10) sur leurs activités quotidiennes.

Une sous-étude ophtalmologique incluant des évaluations ophtalmologiques spécifiques à des moments précis a été menée sur 54 patients atteints d'un CPNPC qui ont reçu 250 mg de crizotinib 2 fois par jour. Trente-huit patients adultes sur 54 (70,4 %) ont présenté un évènement indésirable, toutes causes confondues, apparu sous traitement, répertorié dans la classe de systèmes d'organes

Affections oculaires ; parmi eux, 30 patients ont subi un examen ophtalmologique. Sur ces 30 patients, une anomalie ophtalmologique de tout type, a été signalée chez 14 patients (36,8 %) et aucune observation ophtalmologique n'a été constatée chez 16 patients (42,1 %). Les observations les plus fréquentes ont été constatées lors d'une biomicroscopie par lampe à fente (21,1 %), d'un examen du fond de l'oeil (15,8 %) et d'un examen d'acuité visuelle (13,2 %). Des anomalies ophtalmologiques pré-existantes ainsi que des pathologies concomitantes qui pourraient avoir contribué aux observations oculaires ont été constatées chez de nombreux patients ; et aucun lien de causalité au crizotinib n'a donc pu être déterminé. Il n'y a eu aucune observation reliée à la numération des cellules aqueuses et l'évaluation de l'humeur aqueuse de la chambre antérieure. Aucun trouble de la vision associé au crizotinib n'a semblé être lié aux modifications de la meilleure acuité visuelle corrigée, du corps vitré, de la rétine ou du nerf optique.

Le traitement par crizotinib doit être arrêté chez les patients adultes en cas d'apparition d'une perte de la vision de grade 4 et un examen ophtalmologique doit être réalisé.

Patients pédiatriques

Dans les études cliniques portant sur le crizotinib conduites chez 110 patients pédiatriques atteints de divers types de tumeurs, des troubles de la vision ont été rapportés chez 48 patients (44 %). Les symptômes visuels les plus fréquents ont été la vision floue (20 %) et la dégradation de la vision (11 %).

Dans les études cliniques portant sur le crizotinib conduites chez 41 patients atteints d'un LAGC ALK-positif ou d'une TMI ALK-positive, des troubles de la vision ont été rapportés chez 25 patients (61 %). Chez ces patients pédiatriques ayant présenté des troubles de la vision, un patient atteint de TMI a présenté un trouble du nerf optique de grade 3 lié à une myopie, alors qu'il était de grade 1 à l'inclusion. Les symptômes visuels les plus fréquents ont été une vision floue (24 %), une déficience visuelle (20 %), une photopsie (17 %) et des corps flottants du vitré (15 %). Tous étaient de grade 1 ou 2.

Effets sur le système nerveux

Patients adultes atteints d'un CPNCP

Des neuropathies, toutes causes confondues, telles que décrites dans le tableau 7, sont survenues chez 435 patients adultes atteints d'un CPNCP ALK-positif ou ROS1-positif avancé (25 %) parmi les 1 722 traités par crizotinib. Des dysgueusies, essentiellement de grade 1, ont également été très fréquemment rapportées dans ces études.

Patients pédiatriques

Dans les études cliniques portant sur le crizotinib conduites chez 110 patients pédiatriques atteints de divers types de tumeurs, la neuropathie et la dysgueusie ont été rapportées chez 26 % et 9 % des patients, respectivement.

Kystes rénaux

Une surveillance périodique avec examen radiologique et analyse d'urine doit être envisagée en cas d'apparition de kystes rénaux.

Patients adultes atteints d'un CPNPC

Des kystes rénaux complexes, toutes causes confondues, sont survenus chez 52 patients (3 %) parmi les 1 722 patients adultes atteints d'un CPNPC ALK-positif ou ROS1-positif avancé traités par crizotinib. Un envahissement local au-delà du rein a été observé chez certains patients.

Patients pédiatriques

Aucun kyste rénal n'a été rapporté dans les études cliniques portant sur le crizotinib conduites chez 110 patients pédiatriques présentant divers types de tumeurs.

Neutropénie et leucopénie

Une numération de la formule sanguine, incluant une numération différentielle des globules blancs, doit être réalisée si cliniquement indiquée, en répétant les tests plus fréquemment en cas d'anomalies de grade 3 ou 4, ou si de la fièvre ou une infection surviennent. Pour les patients qui développent des anomalies biologiques hématologiques, voir rubrique Posologie et mode d'administration.

Patients adultes atteints d'un CPNPC

Au cours des études conduites chez des patients adultes atteints d'un CPNPC soit ALK-positif soit ROS1-positif avancé (N = 1 722), des neutropénies de grade 3 ou 4 ont été observées chez 212 patients (12 %) traités par crizotinib. Le délai médian de survenue des neutropénies, tous grades confondus, était de 89 jours. Les neutropénies ont conduit à une réduction de posologie ou à un arrêt définitif du traitement chez 3 % et < 1 % des patients, respectivement. Moins de 0,5 % des patients ont développé une neutropénie fébrile lors des études cliniques menées avec le crizotinib.

Au cours des études conduites chez des patients adultes atteints d'un CPNPC soit ALK-positif soit ROS1-positif avancé (N = 1 722), des leucopénies de grade 3 ont été observées chez 48 patients (3 %) traités par crizotinib. Le délai médian de survenue des leucopénies, tous grades confondus, était de 85 jours.

Les leucopénies ont conduit à une réduction de dose chez < 0,5 % des patients, et aucun patient n'a nécessité d'arrêt définitif du traitement par crizotinib en raison d'une leucopénie.

Dans des études cliniques portant sur le crizotinib chez des patients adultes atteints d'un CPNPC soit ALK-positif soit ROS1-positif avancé, des diminutions du taux de leucocytes et de neutrophiles de grade 3 ou 4 ont été observées à une fréquence de 4 % et de 13 % respectivement.

Patients pédiatriques

Dans les études cliniques portant sur le crizotinib conduites chez 110 patients pédiatriques présentant divers types de tumeurs, une neutropénie a été rapportée chez 71 % des patients ; une neutropénie de grade 3 ou 4 a été observée chez 58 patients (53 %). Une neutropénie fébrile est survenue chez 4 patients (3,6 %). Une leucopénie a été rapportée chez 63 % des patients, et une leucopénie de grade 3 ou 4 a été observée chez 18 patients (16 %).

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration - voir Annexe V.

Voir plus


Grossesse et allaitement pour le XALKORI 250 mg gélule

Femmes en âge de procréer

Les femmes en âge de procréer doivent être incitées à ne pas débuter une grossesse au cours de leur traitement par XALKORI.

Contraception chez les hommes et les femmes

Une méthode de contraception adéquate doit être utilisée au cours du traitement, et pendant au moins 90 jours après l'arrêt du traitement (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).

Grossesse

XALKORI peut être nocif pour le fœtus s'il est administré à une femme enceinte. Des études chez l'animal ont montré une toxicité de la reproduction (voir rubrique Données de sécurité préclinique).

Il n'existe pas de données chez la femme enceinte traitée par le crizotinib. Ce médicament ne doit pas être utilisé pendant la grossesse, à moins que la situation clinique de la mère ne justifie le traitement. Les femmes enceintes ou tombant enceinte au cours du traitement par le crizotinib, ou les patients traités partenaires d'une femme enceinte, doivent être informés des risques potentiels pour le fœtus.

Allaitement

On ne sait pas si crizotinib et ses métabolites sont excrétés dans le lait maternel. En raison du risque potentiel pour le nourrisson, les mères doivent être averties qu'elles ne doivent pas allaiter pendant leur traitement par XALKORI (voir rubrique Données de sécurité préclinique).

Fertilité

Sur la base des données précliniques, la fécondité masculine et féminine pourraient être affectées par un traitement par XALKORI (voir rubrique Données de sécurité préclinique). Les hommes et les femmes devraient prendre des conseils relatifs à la préservation de la fertilité avant le traitement.


Mise en garde pour XALKORI 250 mg gélule

Mise en garde

Recherche du statut ALK et ROS1

Il est important de choisir une méthode robuste et validée pour la recherche du statut ALK ou ROS1 du patient afin d'éviter un résultat faux négatif ou faux positif.

Hépatotoxicité

Des cas d'hépatotoxicité médicamenteuse (y compris des cas d'évolution fatale chez des patients adultes) ont été rapportés chez des patients traités par crizotinib lors d'études cliniques (voir rubrique Effets indésirables). Un bilan de la fonction hépatique, incluant ALAT, ASAT et bilirubine totale, doit être réalisé une fois par semaine au cours des 2 premiers mois de traitement, puis une fois par mois et si cliniquement indiqué, et plus fréquemment en cas d'augmentation de grade 2, 3 ou 4. Pour les patients qui développent une augmentation des transaminases, voir rubrique Posologie et mode d'administration.

Pneumopathie interstitielle

Des pneumopathies interstitielles sévères, menaçant le pronostic vital ou d'évolution fatale peuvent survenir chez les patients traités par crizotinib. Les patients doivent faire l'objet d'une surveillance des symptômes pulmonaires évocateurs de PID. Le traitement par crizotinib doit être interrompu si une PID est suspectée. Une PID induite par le traitement doit être envisagée lors du diagnostic différentiel chez les patients présentant une pathologie similaire à une PID, telle que : pneumopathie, pneumopathie radique, pneumopathie d'hypersensibilité, pneumopathie interstitielle, fibrose pulmonaire, syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA), alvéolite, infiltration pulmonaire, pneumonie, oedème pulmonaire, bronchopneumopathie chronique obstructive, épanchement pleural, pneumopathie d'aspiration, bronchite, bronchiolite oblitérante et bronchectasie. D'autres causes potentielles de PID doivent être éliminées, et le crizotinib doit être définitivement arrêté chez les patients diagnostiqués avec une PID liée au traitement (voir rubriques Posologie et mode d'administration et Effets indésirables).

Allongement de l'intervalle QT

Des allongements de l'intervalle QTc ont été observés chez les patients traités par crizotinib dans les études cliniques (voir rubriques Effets indésirables et Propriétés pharmacocinétiques), pouvant conduire à une augmentation du risque de tachyarythmies ventriculaires (par ex, torsade de pointes) ou de mort subite. Les bénéfices et les risques potentiels du crizotinib doivent être pris en compte avant de commencer le traitement chez les patients qui présentent une bradycardie pré-existante ainsi que des antécédents ou une prédisposition à l'allongement de l'intervalle QTc, qui prennent des antiarythmiques ou d'autres médicaments connus pour allonger l'intervalle QT ainsi que chez les patients présentant des maladies cardiaques pré-existantes et/ou des perturbations électrolytiques. Le crizotinib doit être administré avec prudence chez ces patients et une surveillance périodique des électrocardiogrammes (ECG), des électrolytes et de la fonction rénale est nécessaire. Lors de l'administration de crizotinib, un ECG et un dosage des électrolytes (par ex, calcium, magnésium, potassium) doivent être réalisés dans un délai le plus court possible avant la première administration, et une surveillance périodique avec des ECG et dosages des électrolytes est recommandée, tout particulièrement en début de traitement en cas de vomissements, de diarrhée, de déshydratation ou de fonction rénale altérée. Si nécessaire, les taux d'électrolytes doivent être corrigés. Si un allongement supérieur ou égal à 60 msec par rapport à la valeur initiale est observé mais que l'intervalle QTc reste inférieur à 500 msec, le traitement par crizotinib doit être interrompu et l'avis d'un cardiologue doit être sollicité. Si un allongement de l'intervalle QTc supérieur ou égal à 500 msec est observé, l'avis d'un cardiologue doit être immédiatement sollicité. Pour les patients qui développent un allongement de l'intervalle QTc, voir rubriques Posologie et mode d'administration, Effets indésirables et Propriétés pharmacocinétiques.

Bradycardie

Des cas de bradycardie, toute étiologie confondue, ont été rapportés au cours des études cliniques chez 13 % des patients adultes atteints d'un CPNPC ALK-positif ou ROS1-positif et 17 % des patients pédiatriques atteints d'un LAGC ALK-positif ou d'une TMI ALK-positive traités par crizotinib. Une bradycardie symptomatique (par ex, syncope, étourdissements, hypotension) peut survenir chez les patients recevant du crizotinib. L'effet total du crizotinib sur le ralentissement de la fréquence cardiaque peut s'observer plusieurs semaines après le début du traitement. L'association de crizotinib et d'autres agents bradycardisants (par ex, bêta-bloquants, antagonistes calciques non-dihydropyridiniques tels que le vérapamil et le diltiazem, clonidine, digoxine) doit être évitée dans la mesure du possible en raison du risque accru de bradycardie symptomatique. La fréquence cardiaque et la tension artérielle doivent être surveillées régulièrement. Aucun ajustement posologique n'est nécessaire en cas de bradycardie asymptomatique. Pour la prise en charge des patients développant une bradycardie symptomatique, voir rubriques Ajustement de la posologie et Effets indésirables (voir rubriques Posologie et mode d'administration et Effets indésirables).

Insuffisance cardiaque

Au cours des essais cliniques avec crizotinib et lors de la surveillance après commercialisation chez les patients adultes, des effets indésirables d'insuffisance cardiaque sévères menaçant le pronostic vital ou d'évolution fatale ont été rapportés (voir rubrique Effets indésirables).
L'apparition de signes et symptômes d'insuffisance cardiaque (dyspnée, oedème, rapide prise de poids due à une rétention d'eau) chez les patients recevant du crizotinib, et présentant ou non des affections cardiaques préexistantes doit être surveillée. Des mesures adaptées telles qu'une interruption du traitement, une diminution des doses ou un arrêt du traitement, selon le cas, doivent être envisagées, si de tels symptômes sont observés.

Neutropénie et leucopénie

Lors des études cliniques conduites avec le crizotinib, chez des patients adultes atteints d'un CPNPC ALK-positif ou ROS1-positif, des cas de neutropénie de grade 3 ou 4 ont été très fréquemment rapportés (12%). Lors des études cliniques conduites avec le crizotinib chez des patients pédiatriques atteints d'un LAGC ALK-positif ou d'une TMI ALK-positive, des cas de neutropénie de grade 3 ou 4 ont été très fréquemment rapportés (68 %). Des cas de leucopénie de grade 3 ou 4 ont été fréquemment rapportés (3%) chez les patients atteints d'un CPNPC ALK-positif ou ROS1-positif et très fréquemment rapportés (24 %) chez les patients pédiatriques atteints d'un LAGC ALK-positif ou d'une TMI ALK-positive (voir rubrique Effets indésirables). Moins de 0,5% des patients adultes atteints d'un CPNPC ALK-positif ou ROS1-positif ont développé une neutropénie fébrile au cours des études cliniques avec le crizotinib. Chez les patients pédiatriques atteints d'un LAGC ALK-positif ou d'une TMI ALK- positive, une neutropénie fébrile a été rapportée chez un patient, correspondant à un effet fréquent (2,4 %). Une numération de la formule sanguine, incluant une numération différentielle des globules blancs, doit être réalisée si cliniquement indiquée, en répétant les tests plus fréquemment en cas d'anomalies de grade 3 ou 4, ou si de la fièvre ou une infection surviennent (voir rubrique Posologie et mode d'administration).

Perforation gastro-intestinale

Dans les études cliniques portant sur le crizotinib, des cas de perforation gastro-intestinale ont été rapportés. Après la mise sur le marché, des cas fatals de perforation gastro-intestinale ont été rapportés lors de l'utilisation du crizotinib (voir rubrique Effets indésirables).

Le crizotinib doit être utilisé avec prudence chez les patients à risque de perforation gastro-intestinale (par ex., antécédents de diverticulite, métastases au niveau du tractus gastro-intestinal, utilisation concomitante de médicaments présentant un risque connu de perforation gastro-intestinale).

Le traitement par crizotinib doit être interrompu en cas de survenue d'une perforation gastro- intestinale. Les patients doivent être avertis des premiers signes de perforation gastro-intestinale et il doit leur être conseillé de consulter rapidement en cas d'apparition de tels signes.

Effets rénaux

Une augmentation de la créatininémie et une diminution de la clairance de la créatinine ont été observées chez des patients traités par crizotinib lors d'essais cliniques. Des insuffisances rénales et des insuffisances rénales aiguës ont été rapportées chez des patients traités par crizotinib au cours d'études cliniques et après commercialisation. Des cas d'évolution fatale, des cas nécessitant une hémodialyse et des cas d'hyperkaliémie de grade 4 ont également été observés chez des patients adultes. Une surveillance de la fonction rénale, avant le début du traitement par crizotinib et pendant celui-ci, est recommandée. Une attention particulière doit être portée aux patients qui présentent des facteurs de risque ou un antécédent d'insuffisance rénale (voir rubrique Effets indésirables).

Insuffisance rénale

Si les patients présentent une insuffisance rénale sévère ne nécessitant pas de dialyse péritonéale ou d'hémodialyse, la posologie du crizotinib doit être ajustée (voir rubriques Posologie et mode d'administration et Propriétés pharmacocinétiques).

Effets visuels

Au cours des études cliniques portant sur le crizotinib conduites chez des patients adultes atteints d'un CPNPC ALK-positif ou ROS1-positif (N = 1 722), une altération du champ visuel de Grade 4 avec perte de la vision a été rapportée chez 4 patients (0,2 %). Une atrophie optique et une atteinte du nerf optique ont été rapportées comme des causes possibles d'une perte de la vision.

Dans des études cliniques sur le crizotinib menées chez des patients pédiatriques atteints d'un LAGC ALK-positif ou d'une TMI ALK-positive, une atteinte oculaire est survenue chez 25 sur 41 (61 %) patients (voir rubrique Effets indésirables).

Un examen ophtalmologique initial doit être réalisé avant l'instauration du traitement par crizotinib chez les patients pédiatriques atteints d'un LAGC ou d'une TMI. Un suivi ophtalmologique, comprenant un examen de la rétine, est recommandé dans le mois qui suit l'instauration du traitement par crizotinib, puis tous les 3 mois, ainsi qu'en cas d'apparition de nouveaux symptômes visuels. Les professionnels de santé doivent informer les patients, les parents et les aidants des symptômes de toxicité oculaire et du risque de perte de la vision. Dans le cas d'une atteinte oculaire de grade 2, les symptômes doivent être surveillés et communiqués à un ophtalmologue, qui pourrait envisager une diminution de la posologie. Dans le cas d'une atteinte oculaire de grade 3 ou 4, le traitement par crizotinib doit être suspendu le temps de l'évaluation et arrêté définitivement en cas d'atteinte oculaire sévère de grade 3 ou 4 en l'absence d'autre cause identifiée (voir rubrique Posologie et mode d'administration, tableau 6).

Le traitement par crizotinib doit être arrêté chez tout patients en cas d'apparition d'une perte de la vision sévère (meilleure acuité visuelle corrigée inférieure à 6/60 dans un oeil ou dans les deux yeux) (voir rubrique Posologie et mode d'administration). En cas d'apparition d'une perte de la vision ou d'autres symptômes visuels cliniquement justifiés, il convient de procéder à un examen ophtalmologique comportant : meilleure acuité visuelle corrigée, fonds d'oeil, champs visuels, tomographie par cohérence optique (TCO) et d'autres examens si indiqué (voir rubriques Posologie et mode d'administration et Effets indésirables). Les informations disponibles sont insuffisantes pour déterminer le risque de reprise du traitement par crizotinib chez les patients qui ont développé des symptômes visuels ou une perte de la vision. La décision de reprendre le traitement par crizotinib doit prendre en compte le bénéfice potentiel en fonction des risques pour le patient.

Un examen ophtalmologique est recommandé si les troubles de la vision persistent ou s'aggravent (voir rubrique Effets indésirables).

Photosensibilité

Une photosensibilité a été rapportée chez des patients traités par XALKORI (voir rubrique Effets indésirables). Il convient de conseiller aux patients d'éviter toute exposition prolongée au soleil pendant le traitement par XALKORI et, lorsqu'ils sont à l'extérieur, de prendre des mesures de protection (par exemple, utilisation de vêtements de protection et/ou d'un écran solaire).

Interactions médicamenteuses

L'utilisation concomitante de crizotinib avec des inhibiteurs ou des inducteurs puissants ou modérés du CYP3A4 doit être évitée (voir rubrique Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions).

L'utilisation concomitante de crizotinib avec des substrats du CYP3A4 ayant une marge thérapeutique étroite doit être évitée (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions). L'association de crizotinib et d'autres agents bradycardisants, de médicaments connus pour allonger l'intervalle QT et/ou d'antiarythmiques doit être évitée (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi Allongement de l'intervalle QT, Bradycardie et rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).

Interactions avec des aliments

Le pamplemousse ou le jus de pamplemousse doivent être évités pendant le traitement par crizotinib (voir rubriques Posologie et mode d'administration et Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).

Histologie autre qu'adénocarcinome

Les données disponibles sont limitées chez les patients présentant un CPNPC ALK-positif ou ROS1-positif et dont l'histologie n'est pas un adénocarcinome, y compris un carcinome épidermoïde (CE) (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques).

Sodium alimentaire

Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par gélule de 200 mg ou 250 mg, c'est- à-dire qu'il est essentiellement « sans sodium ».

Population pédiatrique

Toxicité gastro-intestinale

Le crizotinib peut causer des toxicités gastro-intestinales sévères chez les patients pédiatriques atteints d'un LAGC ALK-positif ou d'une TMI ALK-positive. Des vomissements et des diarrhées sont survenus chez respectivement 95 % et 85 % des patients pédiatriques atteints d'un LAGC ALK-positif ou d'une TMI ALK-positive.

L'utilisation d'antiémétiques avant et pendant le traitement par crizotinib est recommandée pour prévenir la survenue de nausées et de vomissements. Des traitements antiémétiques et antidiarrhéiques standard sont recommandés pour la prise en charge des toxicités gastro-intestinales. Si les patients pédiatriques développent des nausées de grade 3 durant 3 jours ou une diarrhée ou des vomissements de grade 3 ou 4 malgré un traitement médical maximal, il est recommandé d'interrompre le traitement par crizotinib jusqu'à résolution, puis de le reprendre à un palier de dose inférieur. Des traitements symptomatiques tels que l'hydratation, la supplémentation en électrolytes et le soutien nutritionnel sont recommandés si cliniquement indiqués (voir rubrique Posologie et mode d'administration).

Précautions d'emploi

Augmentation des transaminases

Pneumopathie interstitielle

Allongement de l'intervalle QT

Bradycardie

Antécédent de QT long

Risque d'allongement de l'intervalle QT

Maladie cardiaque pré-existante

Dyspnée

Oedème

Prise de poids oedémateuse

Perturbation électrolytique

Fièvre

Infection

Neutropénie

Leucopénie

Risque de perforation intestinale

Perforation gastro-intestinale

Risque rénal

Antécédent d'insuffisance rénale

Insuffisance rénale sévère non traitée par dialyse

Trouble de la vision

Perte de vision

Atteinte oculaire

Symptômes visuels

Exposition au soleil

Exposition aux UV

Patient de 6 à 18 ans

Insuffisance hépatique modérée à sévère

Patiente en âge de procréer

Homme fertile

Aptitude à conduire

XALKORI a une influence mineure sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. La prudence est de rigueur pour les patients qui conduisent ou utilisent des machines car les patients peuvent présenter une bradycardie symptomatique (par ex, syncope, étourdissements, hypotension), des troubles de la vision ou de la fatigue avec XALKORI (voir rubriques Posologie et mode d'administration, Mises en garde spéciales et précautions d'emploi et Effets indésirables).

Interaction avec d'autre médicaments

Interactions pharmacocinétiques

Agents susceptibles d'augmenter les concentrations plasmatiques de crizotinib

L'administration concomitante de crizotinib et d'inhibiteurs puissants du CYP3A peut augmenter les concentrations plasmatiques de crizotinib. L'administration concomitante d'une dose orale unique de 150 mg de crizotinib en présence de kétoconazole (200 mg deux fois par jour), inhibiteur puissant du CYP3A, a entraîné des augmentations de l'exposition systémique au crizotinib, avec des valeurs de l'aire sous la courbe des concentrations plasmatiques en fonction du temps de zéro à l'infini (AUC inf ) et de la concentration plasmatique maximale observée (Cmax) respectivement environ 3,2 fois et 1,4 fois celles observées lorsque le crizotinib était administré seul.

L'administration concomitante de doses répétées de crizotinib (250 mg une fois par jour) et de doses répétées d'itraconazole (200 mg une fois par jour), un inhibiteur puissant du CYP3A, a entraîné des augmentations de l'AUCtau et de la Cmax du crizotinib à l'état d'équilibre d'environ 1,6 fois et 1,3 fois, respectivement, celles observées lorsque le crizotinib était administré seul.

Par conséquent, l'administration concomitante d'inhibiteurs puissants du CYP3A (tels que mais non limités à l'atazanavir, le ritonavir, le cobicistat, l'itraconazole, le kétoconazole, le posaconazole, le voriconazole, la clarithromycine, la télithromycine et l'érythromycine) doit être évitée. À moins que le bénéfice potentiel pour le patient ne l'emporte sur le risque encouru, auquel cas les patients devront être étroitement surveillés en vue de détecter toute survenue d'événements indésirables liés au crizotinib (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

Les simulations pharmacocinétiques physiologiques (PBPK) on prédit une augmentation de 17% de l'AUC de crizotinib à l'état d'équilibre après traitement par des inhibiteurs modérés du CYP3A, le diltiazem ou le verapamil. La prudence est, par conséquent, recommandée en cas d'administration concomitante de crizotinib et des inhibiteurs modérés du CYP3A.

Le pamplemousse ou le jus de pamplemousse peuvent également augmenter les concentrations plasmatiques du crizotinib et doivent être évités (voir rubriques Posologie et mode d'administration et Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

Agents susceptibles de diminuer les concentrations plasmatiques de crizotinib

L'administration concomitante de doses répétées de crizotinib (250 mg 2 fois par jour) et de doses répétées de rifampicine (600 mg une fois par jour), un inducteur puissant du CYP3A4, a entraîné des diminutions respectives de 84 % et 79 % à l'état d'équilibre de l'AUCtau et de la Cmax du crizotinib comparativement aux valeurs observées lorsque le crizotinib était administré seul. L'utilisation concomitante d'inducteurs puissants du CYP3A, tels que mais non limités à, la carbamazépine, le phénobarbital, la phénytoïne, la rifampicine, et le millepertuis, doit être évitée (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

L'effet d'un inducteur modéré y compris mais non limité à l'efavirenz ou à la rifabutine n'est pas clairement établi ; en conséquence, leur administration concomitante en présence de crizotinib doit être évitée (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

Administration concomitante de médicaments augmentant le pH gastrique

La solubilité aqueuse du crizotinib est dépendante du pH, un pH faible (acide) augmentant la solubilité. L'administration d'une dose unique de 250 mg de crizotinib après un traitement par ésoméprazole à la dose de 40 mg une fois par jour pendant 5 jours a entraîné une diminution d'environ 10 % de l'exposition totale au crizotinib (AUCinf) et aucune modification de l'exposition maximale (Cmax) ; l'exposition totale n'a pas été modifiée à un degré cliniquement significatif. Par conséquent, aucun ajustement de la posologie initiale n'est nécessaire en cas d'administration concomitante de crizotinib et d'agents entraînant une augmentation du pH gastrique (tels que les inhibiteurs de la pompe à protons, les antagonistes des récepteurs H2 et les antiacides).

Agents dont les concentrations plasmatiques peuvent être modifiées par le crizotinib

Après l'administration pendant 28 jours de crizotinib à la dose de 250 mg deux fois par jour chez des patients atteints de cancer, l'AUCinf du midazolam par voie orale était 3,7 fois celle observée lorsque le midazolam était administré seul, suggérant que le crizotinib est un inhibiteur modéré du CYP3A. Par conséquent, l'administration concomitante de crizotinib et de substrats du CYP3A ayant une marge thérapeutique étroite, tels que mais non limités à, l'alfentanil, le cisapride, la ciclosporine, les dérivés de l'ergot de seigle, le fentanyl, le pimozide, la quinidine, le sirolimus et le tacrolimus doit être évitée (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi). Si l'association est nécessaire, un suivi clinique étroit doit être réalisé.

Des études in vitro ont montré que le crizotinib est un inhibiteur du CYP2B6. Par conséquent, le crizotinib peut potentiellement augmenter les concentrations plasmatiques des médicaments administrés de façon concomitante et qui sont métabolisés par le CYP2B6 (par ex. bupropion, éfavirenz).

Des études in vitro sur hépatocytes humains ont montré que le crizotinib pouvait être un inducteur des enzymes régulées par le récepteur pregnane X (PXR) et par le récepteur constitutif de l'androstane (constitutive androstane receptor ou CAR) (par ex. CYP3A4, CYP2B6, CYP2C8, CYP2C9, UGT1A1). Cependant, aucune induction in vivo n'a été observée quand le crizotinib était administré de façon concomitante avec le midazolam, substrat de référence du CYP3A4. La prudence est de rigueur lors de l'administration concomitante de crizotinib et de médicaments majoritairement métabolisés par ces enzymes. Il est à noter que l'efficacité de contraceptifs oraux administrés de façon concomitante peut être réduite.

Les études in vitro ont indiqué que le crizotinib est un inhibiteur faible de l'uridine diphosphate glucuronosyltransférase (UGT) 1A1 et de l'UGT2B7. Par conséquent, le crizotinib peut potentiellement augmenter les concentrations plasmatiques des médicaments administrés de façon concomitante et qui sont métabolisés principalement par l'UGT1A1 (par ex. raltégravir, irinotécan) ou l'UGT2B7 (morphine, naloxone).

Sur la base d'une étude in vitro, il est attendu que le crizotinib soit un inhibiteur de la glycoprotéine-P (P-gp) intestinale. Par conséquent, l'administration de crizotinib avec des médicaments substrats de la P-gp (par ex. digoxine, dabigatran, colchicine, pravastatine) pourrait augmenter leur effet thérapeutique et leurs effets indésirables. Une surveillance clinique rapprochée est recommandée lors de l'administration de crizotinib avec ces médicaments.

Le crizotinib est un inhibiteur de l'OCT1 et de l'OCT2 in vitro. Par conséquent, le crizotinib peut potentiellement augmenter les concentrations plasmatiques des médicaments administrés de façon concomitante et qui sont des substrats de l'OCT1 ou de l'OCT2 (par ex, metformine, procaïnamide).

Interactions pharmacodynamiques

Un allongement de l'intervalle QTc a été observé avec le crizotinib dans les études cliniques. Par conséquent, l'utilisation concomitante de crizotinib avec des médicaments connus pour allonger l'intervalle QT ou avec des médicaments pouvant induire des torsades de pointes (par ex, classe IA [quinidine, disopyramide] ou classe III [par ex, amiodarone, sotalol, dofétilide, ibutilide], méthadone, cisapride, moxifloxacine, antipsychotiques, etc) doit être envisagée avec précaution. Une surveillance de l'intervalle QT devra être réalisée en cas d'association de tels médicaments (voir rubriques Posologie et mode d'administration et Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

Une bradycardie a été rapportée au cours des études cliniques ; par conséquent, le crizotinib doit être utilisé avec précaution en raison du risque de bradycardie excessive en cas d'association avec d'autres agents bradycardisants (par ex. antagonistes calciques non-dihydropyridiniques tels que le vérapamil et le diltiazem, bêtabloquants, clonidine, guanfacine, digoxine, méfloquine, anticholinestérases, pilocarpine) (voir rubriques Posologie et mode d'administration et Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).


Informations complémentaires pour XALKORI 250 mg gélule

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Excipients

Contenu de la gélule : Silice colloïdale, Cellulose microcristalline, Calcium phosphate, Carboxyméthylamidon sodique, Magnésium stéarate, Enveloppe de la gélule : Gélatine, Titane dioxyde, Fer oxyde, Encre d'impression : Gomme laque, Propylène glycol, Potassium hydroxyde, Fer oxyde

Exploitant / Distributeur

PFIZER PFE FRANCE

23 - 25 avenue du Dr Lannelongue

75014

PARIS

Code UCD7 : 9389264

Code UCD13 : 3400893892640

Code CIS : 61506083

T2A médicament : Non

Laboratoire exploitant : PFIZER PFE FRANCE

Prix vente TTC : 4025.53€

Taux de TVA : 2.1%

TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Non

Base de remboursement : 4025.53€

Taux SS : 100%

Agréments collectivités : Oui

Code acte pharmacie : PH1

Date AMM : 23/10/2012

Rectificatif AMM : 28/10/2022

Marque : XALKORI

Gamme : Sans gamme

Code GTIN13 : 3400926762797

Référence LPPR : Aucune

Sources d'informations

AMM européennes : www.ema.europa.eu/en

AMM françaises : ansm.sante.fr/

Equivalences strictes

XALKORI 250 mg,gélule, boîte de 6 plaquettes de 10 (détails indisponibles)

Gélule