RIMIFON

Principes actifs : Isoniazide

Les gammes de produits

RIMIFON 150 mg cp

Remboursable

Sur prescription seulement

Tuberculose pulmonaire
Tuberculose extrapulmonaire
Primo-infection tuberculeuse symptomatique

Forme :

 Comprimé

Catégories :

 Infectiologie - Parasitologie, Antituberculeux, Antituberculeux non associés, Isoniazide

Principes actifs :

 Isoniazide

Posologie pour RIMIFON 150 mg cp

Indications

Tuberculose pulmonaire, Tuberculose extrapulmonaire, Primo-infection tuberculeuse symptomatique, Chimioprophylaxie tuberculeuse, Infection à Mycobactéries atypiques

Posologie

Adulte (implicite)
5 mg par kilo le matin à jeun, 30 minutes avant le repas. Maximum 300 mg par jour. ou 0.033333 comprimé par kilo le matin à jeun, 30 minutes avant le repas. Maximum 1.99 comprimés par jour.

Enfant de 6 ans à 15 ans (implicite)
15 mg par kilo le matin à jeun, 30 minutes avant le repas. Maximum 300 mg par jour. ou 0.099999 comprimé par kilo le matin à jeun, 30 minutes avant le repas. Maximum 1.99 comprimés par jour.

Administration

Voie orale

Recommandations patient

CONTACTER un médecin dans les plus brefs délais en cas de :

- Survenue de crises convulsives.

- Signes évoquant un dysfonctionnement du foie : jaunissement de la peau ou du blanc des yeux, ou urines plus foncées et selles plus pâles, faiblesse, fatigue, malaise, perte d'appétit, nausées ou vomissements.

- De graves lésions étendues de la peau à type de cloques (séparation de l'épiderme et des membranes superficielles des muqueuses).

- Une réaction au médicament qui provoque des éruptions cutanées, de la fièvre, une inflammation des organes internes, des anomalies hématologiques et une maladie systémique.

- Des douleurs des membres inférieurs ou fourmillements, engourdissements, ou picotements au niveau des mains et des pieds évoquant une atteinte nerveuse.

- Inflammation du pancréas, qui provoque une forte douleur dans l'abdomen et dans le dos.

- Troubles visuels pouvant évoquer une atteinte du nerf au niveau de l'œil.

Ne pas consommer d'alcool au cours du traitement.

En cas d'intervention programmée, arrêter par prudence, le traitement par l'isoniazide une semaine avant l'intervention et ne le reprendre que 15 jours après.

Prendre les topiques gastro-intestinaux ou les antiacides, adsorbants à distance de l'isoniazide (plus de 2 heures, si possible).


 


Contre-indications pour RIMIFON 150 mg cp

  • Insuffisance hépatique sévère
  • Enfant de moins de 6 ans
  • Consommation d'alcool
  • Syndrome de malabsorption du glucose
  • Syndrome de malabsorption du galactose
  • Déficit en lactase
  • Intolérance au galactose
  • Allaitement

Effets indésirables pour RIMIFON 150 mg cp

Niveau d’apparition des effets indésirables

Fréquent

Augmentation de la bilirubine

Augmentation des taux de transaminases

Hépatite

Nécrolyse épidermique toxique

Syndrome DRESS

Névrite optique

Atrophie optique

Accès maniaque

Acné

Agitation

Algodystrophie

Anémie

Anémie hémolytique

Anorexie

Convulsions

Fièvre

Gynécomastie

Ictère

Insomnie

Pancréatite

Thrombopénie

Urticaire

Dépression

Agranulocytose

Eruption cutanée

Myalgie

Arthralgie

Eosinophilie

Hyperactivité

Réaction d'hypersensibilité

Vascularite

Anémie aplasique

Euphorie

Encéphalopathie

Douleur épigastrique

Syndrome rhumatoïde

Dyscrasie sanguine

Lymphadénite

Délire aigu

Paresthésie distale

Erythème cutané

Nausée

Vomissement

Prurit cutané

Rash cutané

Anémie sidéroblastique

Antécédent de neuropathie périphérique


De nombreux effets toxiques sont liés à une hypersensibilité et (ou) à des doses élevées (supérieures à 10 mg/kg).

Les effets indésirables listés ci-dessous sont classés par fréquence et par classe de systèmes d'organes (SOC). Les groupes de fréquence sont définis selon la convention suivante : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100, < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1000, < 1/100), rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000), et très rare (< 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut pas être estimée à partir des données disponibles).

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

Voir plus


Grossesse et allaitement pour le RIMIFON 150 mg cp

Grossesse

Lorsque le traitement d'une tuberculose active est efficace, il ne doit pas être modifié par la survenue d'une grossesse. L'utilisation de l'isoniazide peut être envisagée au cours de la grossesse si besoin. En effet, en clinique, à ce jour, l'utilisation de l'isoniazide au cours d'un nombre limité de grossesses n'a révélé aucun effet malformatif ou foetotoxique, bien que les données animales aient mis en évidence un effet tératogène de l'isoniazide (voir rubrique Données de sécurité préclinique).

Une supplémentation maternelle en pyridoxine (vitamine B6) est recommandée au cours de la grossesse du fait de la survenue possible d'effets indésirables neurologiques chez le nouveau-né.

Allaitement

L'isoniazide passe dans le lait. L'allaitement est déconseillé du fait de la survenue possible d'effets indésirables neurologiques chez le nouveau-né allaité (voir rubrique Propriétés pharmacocinétiques).

Fertilité

Aucune donnée n'est disponible concernant les effets de l'isoniazide sur la fertilité chez l'Homme.


Mise en garde pour RIMIFON 150 mg cp

Mise en garde

Le patient doit être informé de l'importance de ne pas interrompre le traitement.

Crises convulsives

L'isoniazide seul peut provoquer des crises convulsives en cas de surdosage (acétyleurs lents) ou sur un terrain prédisposé. Une surveillance étroite et l'administration concomitante d'anticonvulsivants sont essentielles, en cas de risque.

Hépatotoxicité

La toxicité hépatique de l'isoniazide peut être observée en particulier au cours des trois premiers mois de traitement, et surtout en cas d'association avec la rifampicine et le pyrazinamide. L'hépatotoxicité peut être accrue en association avec d'autres médicaments (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).

L'hépatotoxicité doit entraîner une surveillance régulière de la fonction hépatique: bilan initial, dosage hebdomadaire le premier mois, puis mensuel les mois suivants des transaminases, ou d'autres tests de cytolyse.

L'utilisation de l'isoniazide doit être étroitement surveillée chez les patients présentant un dysfonctionnement hépatique, une maladie hépatique chronique dont l'alcoolisme.

Une élévation modérée du taux des transaminases (< 3 fois la limite supérieure de la normale) ne constitue pas en soi un motif d'interruption du traitement; la décision doit plutôt être prise après avoir répété les tests de la fonction hépatique, après avoir pris en compte l'évolution des taux et les avoir interprétés par rapport à l'état clinique du patient.

Si l'augmentation du taux des transaminases est plus importante (≥ 3 fois la limite supérieure de la normale), si des signes cliniques d'atteinte hépatique sont détectés (tels la fatigue, des malaises, une anorexie, des nausées ou des vomissements, un ictère), il est nécessaire d'arrêter immédiatement le traitement.

Il est important d'informer les patients de ces signes ou symptômes évocateurs.

Neuropathies périphériques

Il convient de pratiquer un examen clinique neurologique régulier.

Une attention particulière est requise chez les patients éthyliques.

L'apport en pyridoxine (vitamine B6) est à considérer chez les patients à risque de neuropathie ou ayant un déficit en pyridoxine. La pyridoxine doit être administrée selon les recommandations thérapeutiques.

Névrites optiques

Il a été rapporté des cas de névrites optiques chez les patients traités par isoniazide (voir rubrique Effets indésirables). Ce risque est d'autant plus à considérer en cas d'association avec l'éthambutol ou en cas d'association avec un anti-TNF alpha.

Hypersensibilité

Des cas de syndrome DRESS (syndrome d'hypersensibilité médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques) ont été signalés lors de traitements en association avec la rifampicine (voir rubrique Effets indésirables).

Associations médicamenteuses

L'isoniazide est déconseillé en association avec la carbamazépine et en association avec le disulfirame (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).

Alcool

Les patients traités par isoniazide doivent s'abstenir de consommer de l'alcool.

Excipient

Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactase de lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladies héréditaires rares).

Précautions d'emploi

Prédisposition aux convulsions

Phénotype acétyleur lent

Surveillance fonction hépatique

Surveillance transaminases

Trouble hépatique

Elévation des transaminases

Surveillance neurologique

Ethylique

Carence en vitamine B6

Risque de neuropathie

Insuffisant hépatique léger à modéré

Insuffisance rénale (30 < Clcr < 59 ml/mn)

Grossesse

Aptitude à conduire

RIMIFON n'a pas d'effet ou un effet négligeable sur l'aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines.

Interaction avec d'autre médicaments

Associations déconseillées

+ Carbamazépine

Augmentation des concentrations plasmatiques de carbamazépine avec signes de surdosage par inhibition de son métabolisme hépatique.

+ Disulfirame

Troubles du comportement et de la coordination.

Associations faisant l'objet de précautions d'emploi

+ Topiques gastro-intestinaux, antiacides et adsorbants

Diminution de l'absorption digestive de l'isoniazide.

Prendre les topiques gastro-intestinaux ou les antiacides, adsorbants à distance de l'isoniazide (plus de 2 heures, si possible).

+ Anesthésiques volatils halogénés

Potentialisation de l'effet hépatotoxique de l'isoniazide, avec formation accrue de métabolites toxiques de l'isoniazide.

En cas d'intervention programmée, arrêter par prudence, le traitement par l'isoniazide une semaine avant l'intervention et ne le reprendre que 15 jours après.

+ Glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone)

Décrit pour la prednisolone. Diminution des concentrations plasmatiques de l'isoniazide. Mécanisme invoqué : augmentation du métabolisme hépatique de l'isoniazide et diminution de celui de glucocorticoïdes.

Surveillance clinique et biologique.

+ Kétoconazole

Diminution des concentrations plasmatiques de kétoconazole.

Espacer les prises des deux anti-infectieux d'au moins 12 heures. Surveiller les concentrations plasmatiques du kétoconazole et adapter éventuellement la posologie.

+ Phénytoïne (et, par extrapolation, fosphénytoïne)

Surdosage en phénytoïne (diminution de son métabolisme).

Surveillance clinique étroite, dosage des concentrations plasmatiques de phénytoïne et adaptation éventuelle de sa posologie pendant le traitement par l'isoniazide et après son arrêt.

+ Pyrazinamide

Addition des effets hépatotoxiques.

Surveillance clinique et biologique.

+ Rifampicine

Augmentation de l'hépatotoxicité de l'isoniazide (augmentation de la formation de métabolites toxiques de l'isoniazide).

Surveillance clinique et biologique de cette association classique. En cas d'hépatite, arrêter l'isoniazide.

+ Stavudine

Risque majoré de survenue de neuropathies périphériques par addition d'effets indésirables.

Surveillance clinique et biologique régulière, notamment en début d'association.

Problèmes particuliers du déséquilibre de l'INR

De nombreux cas d'augmentation de l'activité des anticoagulants oraux ont été rapportés chez des patients recevant des antibiotiques. Le contexte infectieux ou inflammatoire marqué, l'âge et l'état général du patient apparaissent comme des facteurs de risque. Dans ces circonstances, il apparaît difficile de faire la part entre la pathologie infectieuse et son traitement dans la survenue du déséquilibre de l'INR. Cependant, certaines classes d'antibiotiques sont davantage impliquées: il s'agit notamment des fluoroquinolones, des macrolides, des cyclines, du cotrimoxazole et de certaines céphalosporines.


Informations complémentaires pour RIMIFON 150 mg cp

Documents associés

RIMIFON 30052018 AVIS CT16177

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Révision des posologies des antituberculeux standards chez l'enfant - Point d'Information

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Excipients

Lactose monohydraté, Amidon de maïs, Magnésium stéarate

Exploitant / Distributeur

EURODEP PHARMA

Code UCD7 : 9202248

Code UCD13 : 3400892022482

Code CIS : 69568222

T2A médicament : Non

Laboratoire titulaire AMM : PHARMHOLDING SA

Laboratoire exploitant : EURODEP PHARMA

Prix vente TTC : 44.03€

Taux de TVA : 2.1%

TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Non

Base de remboursement : 44.03€

Taux SS : 65%

Agréments collectivités : Oui

Code acte pharmacie : PH7

Date AMM : 29/11/2016

Rectificatif AMM : 13/12/2021

Marque : RIMIFON

Gamme : Sans gamme

Code GTIN13 : 3400934779787

Référence LPPR : Aucune

Sources d'informations

AMM européennes : www.ema.europa.eu/en

AMM françaises : ansm.sante.fr/

Equivalences strictes

Pas d'information disponible