MIKICORT
Les gammes de produits
Remboursable
Sur prescription seulement
Forme :
Gélule gastrorésistante
Catégories :
Gastro-Entéro-Hépatologie, Traitement des maladies inflammatoires de l'intestin, Corticoïdes par voie orale, Budésonide
Principes actifs :
Budésonide
Maladie de Crohn, Colite microscopique, Hépatite auto-immune
Adulte de plus de 18 ans . Traitement en 3 prises par jour. Maladie de Crohn (implicite)
1 gélule matin, midi et soir environ 1/2 h avant les repas avec un verre d'eau pendant 8 semaines.
A avaler sans croquer.
Adulte de plus de 18 ans . Traitement d'induction de la rémission. Hépatite auto-immune
1 gélule matin, midi et soir environ 1/2 h avant les repas avec un verre d'eau.
A avaler sans croquer.
Adulte de plus de 18 ans . Traitement d'entretien. Hépatite auto-immune
1 gélule matin et soir environ 1/2 h avant les repas avec un verre d'eau.
A avaler sans croquer.
Adulte de plus de 18 ans . Traitement en une prise par jour. Maladie de Crohn
3 gélules le matin environ 1/2 h avant les repas avec un verre d'eau pendant 8 semaines.
A avaler sans croquer.
Adulte de plus de 18 ans . Colite microscopique
3 gélules le matin environ 1/2 h avant les repas avec un verre d'eau pendant 8 semaines.
A avaler sans croquer.
Adulte de plus de 18 ans . Traitement à posologie réduite 1
1 gélule matin et soir environ 1/2 h avant les repas avec un verre d'eau pendant 1 semaine.
A avaler sans croquer.
Adulte de plus de 18 ans . Traitement à posologie réduite 2
1 gélule le matin environ 1/2 h avant les repas avec un verre d'eau pendant 1 semaine.
A avaler sans croquer.
Adulte de plus de 18 ans . Traitement d'entretien renforcé si réponse diminuée. Hépatite auto-immune
1 gélule matin, midi et soir environ 1/2 h avant les repas avec un verre d'eau.
A avaler sans croquer.
Adulte de plus de 18 ans . Traitement de maintien de la rémission : schéma 1. Colite microscopique
2 gélules le matin environ 1/2 h avant les repas avec un verre d'eau.
A avaler sans croquer.
Adulte de plus de 18 ans . Traitement de maintien de la rémission : schéma 2. Colite microscopique
2 gélules 1 fois par jour le matin en alternance avec 1 gélule par jour le matin, environ 1/2 h avant les repas avec un verre d'eau.
A avaler sans croquer.
*(Voir monographie).
Voie orale
EVITER tout contact avec des personnes atteintes de varicelle ou de zona en cas de non-immunisation. SIGNALER IMMEDIATEMENT AU MEDECIN tout contact avec le virus de la rougeole, de la varicelle/zona pendant le traitement.
CONSULTER IMMMEDIATEMENT LE MEDECIN en cas:
- D'infection, de maux de tête ou de modifications du comportement
ou effets psychiatriques comme dépression, irritabilité, euphorie.
- De vision floue ou d'autres troubles visuels.
EVITER la prise de jus de pamplemousse.
Anxiété
Ulcère duodénal
Ulcère gastrique
Hyperactivité psychomotrice
Agressivité
Cataracte
Ecchymose
Glaucome
Pancréatite
Vision floue
Ostéonécrose
Constipation
Fatigue
Hypertension intracrânienne
Malaise
Vascularite
Risque de thrombose
Retard de croissance chez l'enfant
Acné
Aménorrhée
Diabète
Hépatite auto-immune
Hypertension
Impuissance
Insuffisance rénale
Oedème
Sensation vertigineuse
Oedème papillaire
Nausée
Vomissement
Rétention sodée
Hyperacousie
Pilosité accrue
Perturbation des niveaux hormonaux
Stries rouges cutanées
Inactivité ou atrophie du cortex surrénal
Elévation de l'excrétion de potassium
Baisse de la tolérance du glucose
Obésité du tronc
Visage gonflé
Les conventions de fréquence suivantes sont utilisées dans l'évaluation des effets indésirables:
très fréquent : (≥ 1/10)
fréquent : (≥ 1/100 à < 1/10)
peu fréquent : (≥ 1/1,000 à < 1/100)
rare : (≥ 1/10,000 à < 1/1,000)
très rare : (< 1/10,000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
La plupart des effets indésirables mentionnés dans ce RCP peuvent aussi être attendus avec les traitements par d'autres glucocorticoïdes.
Occasionnellement, des événements indésirables typiquement associés aux glucocorticoïdes systémiques peuvent se manifester. Ces événements dépendent de la posologie, de la durée du traitement, de l'existence ou non d'un traitement antérieur ou concomitant par d'autres glucocorticoïdes et de la sensibilité individuelle.
Des études cliniques ont démontré que la fréquence des événements indésirables liés aux glucocorticoïdes est plus faible avec MIKICORT 3 mg oral qu'avec un traitement oral par des doses équivalentes de prednisolone.
Une exacerbation ou une réapparition des manifestations extra-intestinales (notamment au niveau de la peau et des articulations) peut survenir lorsque le patient passe d'un glucocorticoïde à action systémique au budésonide à action locale.
Effets indésirables observés au cours des essais cliniques dans la population pédiatrique
Maladie de Crohn
Au cours d'essais cliniques réalisés avec MIKICORT 3mg chez 82 patients pédiatriques atteints de la maladie de Crohn, les effets indésirables les plus fréquents ont été l'insuffisance surrénale et les céphalées. Des effets secondaires typiques des glucocorticoïdes ont été rapportés, ainsi que d'autres réactions rares telles que sensations vertigineuses, nausées, vomissements et hyperacousie (voir aussi rubrique Propriétés pharmacodynamiques).
Hépatite auto-immune
Des données de sécurité issues du sous-ensemble d'un total de 42 patients pédiatriques d'un essai clinique traitant de l'hépatite auto-immune ont révélé que les effets indésirables rapportés n'étaient ni différents ni plus fréquents que dans la population adulte de cet essai (voir aussi rubrique Propriétés pharmacodynamiques).
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet :signalement.social-sante.gouv.fr.
Voir plus
L'administration de ce médicament pendant la grossesse est à éviter, sauf s'il existe des raisons contraignantes d'administrer un traitement par MIKICORT 3 mg. Peu de données sont disponibles en ce qui concerne l'issue des grossesses après une administration orale de budésonide chez l'être humain. Même si les données concernant l'utilisation du budésonide inhalé dans un grand nombre de grossesses exposées n'ont pas mis en évidence d'effets indésirables, la concentration plasmatique maximale de budésonide pourra cependant être plus élevée lors du traitement par MIKICORT 3 mg par rapport au budésonide inhalé. Chez l'animal gravide, le budésonide, comme d'autres glucocorticoïdes, s'est avéré être à l'origine d'anomalies du développement foetal (voir rubrique Données de sécurité précliniques). Toutefois, la pertinence de ces résultats n'a pas été confirmée chez l'être humain.
Le budésonide est excrété dans le lait maternel (les données relatives à l'excrétion après une administration par inhalation sont disponibles).
Cependant, on prévoit uniquement des effets mineurs sur l'enfant allaité après la prise de MIKICORT 3mg aux doses thérapeutiques indiquées. Une décision doit être prise soit d'interrompre l'allaitement, soit d'interrompre/de ne pas prendre le traitement par budésonide en prenant en compte le bénéfice de l'allaitement pour l'enfant au regard du bénéfice du traitement pour la femme.
Il n'existe pas de données sur l'effet du budésonide sur la fertilité humaine. Dans les études animales, la fertilité n'était pas affectée après le traitement par budésonide (voir rubrique Données de sécurité précliniques)
Le traitement par MIKICORT 3mg entraîne des taux de corticoïdes systémiques inférieurs à ceux des traitements par glucocorticoïdes oraux conventionnels. Le changement de traitement glucocorticoïde peut entraîner l'apparition de symptômes liés à la modification des taux systémiques de stéroïdes.
La prudence est de rigueur chez les patients atteints de tuberculose, d'hypertension, de diabète sucré, d'ostéoporose, d'ulcère gastro-duodénal, de glaucome, de cataracte, qui présentent des antécédents familiaux de diabète et de glaucome, ou toute autre pathologie dans le cadre de laquelle les glucocorticoïdes pourront produire des effets indésirables.
Ce médicament n'est pas indiqué chez les patients souffrant d'une maladie de Crohn affectant la partie haute du tractus gastro-intestinal.
En raison du mode d'action local préférentiel du médicament, on ne peut attendre d'effets bénéfiques chez les patients présentant des symptômes extra-intestinaux (p. ex. touchant les yeux, la peau, les articulations).
Des effets systémiques des glucocorticoïdes peuvent apparaître, particulièrement quand la prescription est à forte dose et sur des durées prolongées. Ces effets peuvent être un syndrome de Cushing, une insuffisance surrénalienne, un retard de croissance, une diminution de la densité minérale osseuse, une cataracte, un glaucome et divers troubles psychiatriques et comportementaux (voir rubrique Effets indésirables).
Infection
La suppression de la réponse inflammatoire et de la fonction immune augmente la sensibilité aux infections et leur sévérité. Le risque d'aggravation des infections bactériennes, fongiques, amibiennes et virales pouvant survenir au cours d'un traitement par les glucocorticoïdes doit être étroitement surveillé. La présentation clinique peut être souvent atypique, et des infections graves comme la septicémie et la tuberculose peuvent être masquées et atteindre un stade avancé avant d'être reconnues.
Varicelle
La varicelle est particulièrement préoccupante car cette maladie normalement mineure peut être fatale chez les patients immunodéprimés. Il convient de conseiller aux patients sans antécédents nettement établis de varicelle d'éviter tout contact personnel étroit avec la varicelle ou le zona; en cas d'exposition, ils doivent consulter d'urgence un médecin. Si le patient est un enfant, les parents doivent recevoir les consignes ci-dessus.
L'immunisation passive avec des immunoglobulines zona-varicelle est nécessaire pour les patients exposés et non immunisés qui reçoivent des glucocorticoïdes systémiques ou qui les ont pris pendant les trois mois antérieurs; elle doit être administrée dans les 10 jours suivant l'exposition à la varicelle. Si le diagnostic de varicelle est confirmé, cette affection nécessite une prise en charge par un spécialiste et un traitement urgent. Les glucocorticoïdes ne devront pas être interrompus, et la dose pourra nécessiter d'être augmentée.
Rougeole
Les patients dont l'immunité est compromise et qui ont été en contact avec la rougeole doivent dans la mesure du possible recevoir des immunoglobulines normales dès que possible après l'exposition.
Vaccins
Les vaccins vivants ne doivent pas être administrés aux personnes utilisant des glucocorticoïdes de manière chronique. La formation d'anticorps en réponse à d'autres vaccins peut être diminuée.
Patients présentant des troubles de la fonction hépatique
D'après l'expérience acquise auprès de patients à un stade avancé de cirrhose biliaire primitive (CBP) avec une cirrhose hépatique, il faut s'attendre à un accroissement de la biodisponibilité systémique du budésonide chez tous les patients présentant une insuffisance hépatique sévère.
Toutefois, chez les patients atteints d'une affection hépatique sans cirrhose hépatique, le budésonide pris à des doses quotidiennes de 9 mg s'est avéré sans danger et bien toléré. Aucun élément n'indique qu'une recommandation posologique spécifique est nécessaire pour les patients atteints d'affections hépatiques non cirrhotiques ou atteints uniquement d'un léger trouble de la fonction hépatique.
Troubles visuels
Des troubles visuels peuvent apparaitre lors d'une corticothérapie par voie systémique ou locale. En cas de vision floue ou d'apparition de tout autre symptôme visuel apparaissant au cours d'une corticothérapie, un examen ophtalmologique est requis à la recherche notamment d'une cataracte, d'un glaucome, ou d'une lésion plus rare telle qu'une choriorétinopathie séreuse centrale, décrits avec l'administration de corticostéroïdes par voie systémique ou locale.
Autres
Les corticostéroïdes peuvent entraîner l'inhibition de l'axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien (HHS) et réduire la réponse au stress. Lorsque des patients sont soumis à une intervention chirurgicale ou à d'autres formes de stress, il est recommandé d'administrer un traitement systémique supplémentaire par glucocorticoïdes.
Un traitement concomitant par kétoconazole ou d'autres inhibiteurs du CYP3A4 doit être évité (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
MIKICORT 3 mg contient du lactose et du saccharose. Les patients présentant un des rares troubles héréditaires que sont l'intolérance au galactose ou au fructose, la malabsorption du glucose-galactose, le déficit en sucrase-isomaltase ou déficit total en lactase ne doivent pas prendre ce médicament.
Chez les patients atteints d'hépatite auto-immune, les taux sériques de transaminases (ALAT, ASAT) doivent être dosés à intervalles réguliers pour adapter la dose de budésonide en conséquence. Durant les premiers mois de traitement, les taux de transaminases sont à évaluer toutes les deux semaines, ensuite au moins tous les 3 mois.
Tuberculose
Hypertension artérielle
Diabète
Ostéoporose
Ulcère gastroduodénal
Glaucome
Cataracte
Antécédent familial de diabète
Antécédent familial de glaucome
Infection
Contact avec un sujet atteint de varicelle
Contact avec un sujet atteint de zona
Contact avec un sujet atteint de rougeole
Trouble visuel
Intervention chirurgicale
Stress
Aucune étude n'a été réalisée sur les effets du médicament sur la capacité à conduire ou à utiliser des machines.
Glycosides cardiaques
L'action du glycoside peut être renforcée par une carence en potassium.
Salidiurétiques
L'excrétion du potassium peut être augmentée.
Interactions pharmacocinétiques
Cytochrome P450
· Inhibiteurs du CYP3A4En cas d'administration concomitante, le kétoconazole à 200 mg une fois par jour per os augmente d'environ six fois les concentrations plasmatiques de budésonide (3 mg en dose unique). Lorsque le kétoconazole était administré 12 heures après le budésonide, les concentrations augmentaient d'environ 3 fois. Comme les données permettant des recommandations posologiques entre ces 2 médicaments sont limitées, l'association est à éviter.
D'autres inhibiteurs puissants du CYP3A4 tels que le ritonavir, l'itraconazole, la clarithromycine et le jus de pamplemousse risquent également d'augmenter de manière significative les concentrations plasmatiques de budésonide. La prise concomitante de budésonide doit par conséquent être évitée.
· Inducteurs du CYP3A4Des concentrations plasmatiques élevées et des effets plus marqués des glucocorticoïdes ont été observés chez les femmes recevant également des oestrogènes ou des contraceptifs oraux, mais cet effet n'a pas été observé avec les associations de contraceptifs oraux à faible dose.
Aux doses recommandées, la cimétidine, en association avec le budésonide, présente un effet léger, mais non significatif, sur la pharmacocinétique du budésonide. L'oméprazole est sans effet sur la pharmacocinétique du budésonide.
Topiques gastro-intestinaux, antiacides et adsorbants
Théoriquement, on ne saurait écarter le risque d'interactions possibles avec les résines synthétiques liant les stéroïdes comme la cholestyramine, et avec les antacides. En cas d'administration simultanée avec MIKICORT 3 mg, ces interactions pourraient entrainer une diminution de l'effet du budésonide. C'est pourquoi ces préparations ne doivent pas être prises simultanément, mais à au moins deux heures de distance.
La fonction surrénale pouvant être supprimée par le traitement au budésonide, un test de stimulation de l'ACTH pour le diagnostic d'une insuffisance surrénale peut présenter des résultats erronés (valeurs basses).
Mise au point sur le bon usage des médicaments en cas de vague de chaleur
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Télécharger le documentContenu de la gélule : Lactose, Microgranules neutres : Saccharose, Amidon de maïs, Enrobage : Povidone, Eau purifiée, Talc, Triéthylecitrate, Copolymère de : Méthacrylique acide, Méthyle méthacrylate, Copolymère de : Méthacrylique acide, Méthyle méthacrylate, Copolymère de : Méthacrylate ammonio, Copolymère de : Méthacrylate ammonio, Enveloppe de la gélule : Fer oxyde, Erythrosine, Gélatine, Fer oxyde, Sodium laurylsulfate, Titane dioxyde
LABORATOIRES MAYOLY SPINDLER
6, Avenue de l'Europe - BP 51
78401
CHATOU Cedex
Code UCD7 : 9293937
Code UCD13 : 3400892939377
Code CIS : 62052833
T2A médicament : Non
Laboratoire titulaire AMM : LABORATOIRES MAYOLY SPINDLER
Laboratoire exploitant : LABORATOIRES MAYOLY SPINDLER
Prix vente TTC : 47.36€
Taux de TVA : 2.1%
TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Non
Base de remboursement : 47.36€
Taux SS : 65%
Agréments collectivités : Oui
Code acte pharmacie : PH7
Date AMM : 31/05/2001
Rectificatif AMM : 16/01/2020
Marque : MIKICORT
Gamme : Sans gamme
Code GTIN13 : 3400935692610
Référence LPPR : Aucune
ENTOCORT 3 mg, microgranules gastro-résistants en gélule, boîte de 1 flacon de 45 gélules à microgranules gastrorésistants
ENTOCORT 3 mg, microgranules gastro-résistants en gélule, boîte de 1 flacon de 90 gélules à microgranules gastrorésistants
MIKICORT 3 mg, gélule gastro-résistante, boîte de 90