LAMOTRIGINE

Principes actifs : Lamotrigine

Les gammes de produits

LAMOTRIGINE SANDOZ 100 mg cp disp

Remboursable

Sur prescription seulement

Epilepsie partielle et généralisée
Syndrome de Lennox-Gastaut
Absence typique

Forme :

 Comprimé dispersible

Catégories :

 Neurologie-psychiatrie, Anti-épileptiques, Anticonvulsivants non barbituriques, Autres anti-épileptiques, Lamotrigine

Principes actifs :

 Lamotrigine

Posologie pour LAMOTRIGINE SANDOZ 100 mg cp disp

Indications

Epilepsie partielle et généralisée, Syndrome de Lennox-Gastaut, Absence typique, Trouble bipolaire de type I avec prédominance d'épisodes dépressifs

Posologie

Enfant de 6 ans à 13 ans . Traitement en monothérapie : Entretien. Absence typique
15 mg par kilo par jour à croquer, avaler ou dissoudre dans un peu d'eau. Maximum 200 mg par jour. ou 0.15 comprimé par kilo par jour à croquer, avaler ou dissoudre dans un peu d'eau. Maximum 2 comprimés par jour.

Enfant de 6 ans à 13 ans . Traitement avec le valproate : Entretien. Epilepsie partielle et généralisée (implicite)
5 mg par kilo par jour à croquer, avaler ou dissoudre dans un peu d'eau. Maximum 200 mg par jour. ou 0.05 comprimé par kilo par jour à croquer, avaler ou dissoudre dans un peu d'eau. Maximum 2 comprimés par jour.

Enfant de 6 ans à 13 ans . Traitement sans valproate et sans IGL : Entretien. Epilepsie partielle et généralisée
10 mg par kilo par jour à croquer, avaler ou dissoudre dans un peu d'eau. Maximum 200 mg par jour. ou 0.1 comprimé par kilo par jour à croquer, avaler ou dissoudre dans un peu d'eau. Maximum 2 comprimés par jour.

Enfant de 6 ans à 13 ans . Traitement sans valproate et avec IGL : Entretien. Epilepsie partielle et généralisée
15 mg par kilo par jour à croquer, avaler ou dissoudre dans un peu d'eau. Maximum 400 mg par jour. ou 0.15 comprimé par kilo par jour à croquer, avaler ou dissoudre dans un peu d'eau. Maximum 4 comprimés par jour.

Enfant de 6 ans à 13 ans . insuffisant hépatique modéré. Traitement en monothérapie : Entretien. Absence typique
7½ mg par kilo par jour à croquer, avaler ou dissoudre dans un peu d'eau. Maximum 100 mg par jour. ou 0.075 comprimé par kilo par jour à croquer, avaler ou dissoudre dans un peu d'eau. Maximum 1 comprimé par jour.

Enfant de 6 ans à 13 ans . insuffisant hépatique modéré. Traitement sans valproate et avec IGL : Entretien. Epilepsie partielle et généralisée
7½ mg par kilo par jour à croquer, avaler ou dissoudre dans un peu d'eau. Maximum 200 mg par jour. ou 0.075 comprimé par kilo par jour à croquer, avaler ou dissoudre dans un peu d'eau. Maximum 2 comprimés par jour.

Enfant de 6 ans à 13 ans . insuffisant hépatique modéré. Traitement sans valproate et sans IGL : Entretien. Epilepsie partielle et généralisée
5 mg par kilo par jour à croquer, avaler ou dissoudre dans un peu d'eau. Maximum 100 mg par jour. ou 0.05 comprimé par kilo par jour à croquer, avaler ou dissoudre dans un peu d'eau. Maximum 1 comprimé par jour.

Enfant de 6 ans à 13 ans . insuffisant hépatique sévère. Traitement sans valproate et avec IGL : Entretien. Epilepsie partielle et généralisée
3¾ mg par kilo par jour à croquer, avaler ou dissoudre dans un peu d'eau. Maximum 100 mg par jour. ou 0.0375 comprimé par kilo par jour à croquer, avaler ou dissoudre dans un peu d'eau. Maximum 1 comprimé par jour.

Enfant de 6 ans à 13 ans . insuffisant hépatique modéré. Traitement avec le valproate : Entretien. Epilepsie partielle et généralisée
2½ mg par kilo par jour à croquer, avaler ou dissoudre dans un peu d'eau. Maximum 100 mg par jour. ou 0.025 comprimé par kilo par jour à croquer, avaler ou dissoudre dans un peu d'eau. Maximum 1 comprimé par jour.

Enfant - Nourrisson de 2 ans à 6 ans . Traitement en monothérapie : Entretien. Absence typique
15 mg par kilo par jour à dissoudre dans un peu d'eau. Maximum 200 mg par jour. ou 0.15 comprimé par kilo par jour à dissoudre dans un peu d'eau. Maximum 2 comprimés par jour.

Enfant - Nourrisson de 2 ans à 6 ans . Traitement avec le valproate : Entretien. Epilepsie partielle et généralisée (implicite)
5 mg par kilo par jour à dissoudre dans un peu d'eau. Maximum 200 mg par jour. ou 0.05 comprimé par kilo par jour à dissoudre dans un peu d'eau. Maximum 2 comprimés par jour.

Enfant - Nourrisson de 2 ans à 6 ans . Traitement sans valproate et avec IGL : Entretien. Epilepsie partielle et généralisée
15 mg par kilo par jour à dissoudre dans un peu d'eau. Maximum 400 mg par jour. ou 0.15 comprimé par kilo par jour à dissoudre dans un peu d'eau. Maximum 4 comprimés par jour.

Enfant - Nourrisson de 2 ans à 6 ans . Traitement sans valproate et sans IGL : Entretien. Epilepsie partielle et généralisée
10 mg par kilo par jour à dissoudre dans un peu d'eau. Maximum 200 mg par jour. ou 0.1 comprimé par kilo par jour à dissoudre dans un peu d'eau. Maximum 2 comprimés par jour.

Enfant - Nourrisson de 2 ans à 6 ans . insuffisant hépatique modéré. Traitement en monothérapie : Entretien. Absence typique
7½ mg par kilo par jour à dissoudre dans un peu d'eau. Maximum 100 mg par jour. ou 0.075 comprimé par kilo par jour à dissoudre dans un peu d'eau. Maximum 1 comprimé par jour.

Enfant - Nourrisson de 2 ans à 6 ans . insuffisant hépatique modéré. Traitement sans valproate et avec IGL : Entretien. Epilepsie partielle et généralisée
7½ mg par kilo par jour à dissoudre dans un peu d'eau. Maximum 200 mg par jour. ou 0.075 comprimé par kilo par jour à dissoudre dans un peu d'eau. Maximum 2 comprimés par jour.

Enfant - Nourrisson de 2 ans à 6 ans . insuffisant hépatique modéré. Traitement sans valproate et sans IGL : Entretien. Epilepsie partielle et généralisée
5 mg par kilo par jour à dissoudre dans un peu d'eau. Maximum 100 mg par jour. ou 0.05 comprimé par kilo par jour à dissoudre dans un peu d'eau. Maximum 1 comprimé par jour.

Enfant - Nourrisson de 2 ans à 6 ans . insuffisant hépatique sévère. Traitement sans valproate et avec IGL : Entretien. Epilepsie partielle et généralisée
3¾ mg par kilo par jour à dissoudre dans un peu d'eau. Maximum 100 mg par jour. ou 0.0375 comprimé par kilo par jour à dissoudre dans un peu d'eau. Maximum 1 comprimé par jour.

Adulte de plus de 18 ans . Traitement en monothérapie (ou ss valproate/IGL) : Entretien. Trouble bipolaire de type I avec prédominance d'épisodes dépressifs (implicite)
1 comprimé 2 fois par jour à croquer, avaler ou dissoudre dans un peu d'eau.

Adulte de plus de 18 ans . insuffisant hépatique modéré. Traitement en monothérapie (ou ss valproate/IGL) : Entretien. Trouble bipolaire de type I avec prédominance d'épisodes dépressifs
1 comprimé 1 fois par jour à croquer, avaler ou dissoudre dans un peu d'eau.

Adulte de plus de 18 ans . Traitement en monothérapie (ou ss valproate/IGL) : Semaine 5. Trouble bipolaire de type I avec prédominance d'épisodes dépressifs
1 comprimé 1 fois par jour à croquer, avaler ou dissoudre dans un peu d'eau pendant 1 semaine.

Adulte de plus de 18 ans . Traitement avec le valproate : Entretien. Trouble bipolaire de type I avec prédominance d'épisodes dépressifs
1 comprimé 2 fois par jour à croquer, avaler ou dissoudre dans un peu d'eau. Maximum 2 comprimés par jour.

Adulte de plus de 18 ans . Traitement sans valproate et avec IGL : Semaine 5. Trouble bipolaire de type I avec prédominance d'épisodes dépressifs
1 comprimé 2 fois par jour à croquer, avaler ou dissoudre dans un peu d'eau pendant 1 semaine.

Adulte de plus de 18 ans . insuffisant hépatique modéré. Traitement sans valproate et avec IGL : Entretien. Trouble bipolaire de type I avec prédominance d'épisodes dépressifs
1 comprimé 2 fois par jour à croquer, avaler ou dissoudre dans un peu d'eau.

Adulte - Enfant de plus de 13 ans . Traitement en monothérapie : Entretien. Epilepsie partielle et généralisée (implicite)
1 comprimé 2 fois par jour à croquer, avaler ou dissoudre dans un peu d'eau.

Adulte - Enfant de plus de 13 ans . Traitement avec le valproate : Entretien. Epilepsie partielle et généralisée
1 comprimé 2 fois par jour à croquer, avaler ou dissoudre dans un peu d'eau.

Adulte - Enfant de plus de 13 ans . insuffisant hépatique modéré. Epilepsie partielle et généralisée
1 comprimé 1 fois par jour à croquer, avaler ou dissoudre dans un peu d'eau.

Adulte - Enfant de plus de 13 ans . Traitement sans valproate et avec IGL : Entretien. Epilepsie partielle et généralisée
1 comprimé 2 fois par jour à croquer, avaler ou dissoudre dans un peu d'eau.

Adulte - Enfant de plus de 13 ans . Traitement sans valproate et sans IGL : Entretien. Epilepsie partielle et généralisée
1 comprimé 2 fois par jour à croquer, avaler ou dissoudre dans un peu d'eau.

Administration

Voie orale

Recommandations patient

PREVENIR IMMEDIATEMENT LE MEDECIN en cas :
- de réaction cutanée inhabituelle, comme une rougeur ou une éruption,
- d'ulcères de la bouche, de la gorge, du nez ou des organes génitaux,
- d'irritation de la bouche ou des yeux,
- de température élevée (fièvre), des symptômes pseudo-grippaux ou une somnolence,
- de gonflement autour du visage, ou des ganglions gonflés au niveau du cou, de l'aisselle ou de l'aine,
- de bleus ou des saignements inattendus, ou les doigts qui deviennent bleus,
- de gorge douloureuse, ou plus d'infections que d'habitude (comme des rhumes).
- de pensées autodestructrices ou suicidaires.
CONSULTER UN MEDECIN DES QUE POSSIBLE OU SE RENDRE A L'HOPITAL LE PLUS PROCHE en cas de pensées ou de sentiments angoissants, ou de sentiment d'être plus mal.
CONSULTER UN MEDECIN DES QUE POSSIBLE si les crises d'épilepsie deviennent plus fréquentes ou en cas de crise grave.
PRUDENCE en cas de conduite de véhicules ou d'utilisation de machines (sensations vertigineuses, vision double).  

Contre-indications pour LAMOTRIGINE SANDOZ 100 mg cp disp

  • Enfant de moins de 2 ans
  • Allaitement

Effets indésirables pour LAMOTRIGINE SANDOZ 100 mg cp disp

Niveau d’apparition des effets indésirables

Très fréquent

Céphalée

Eruption cutanée

Arthralgie

Eruption maculopapuleuse

Agitation

Agressivité

Diarrhée

Douleur

Fatigue

Insomnie

Irritabilité

Sécheresse buccale

Somnolence

Tremblement

Sensation vertigineuse

Nausée

Vomissement

Douleur du dos

Alopécie

Diplopie

Ataxie

Vision floue

Conjonctivite

Syndrome de Stevens-Johnson

Méningite aseptique

Nystagmus

Anémie

Insuffisance hépatique

Leucopénie

Thrombopénie

Tics

Agranulocytose

Coagulation intravasculaire disséminée

Hallucinations

Confusion

Mouvements anormaux

Neutropénie

Syndrome extrapyramidal

Anémie aplasique

Instabilité

Pancytopénie

Oedème de la face

Anomalie hépatique (tests fonctionnels)

Anomalie hématologique

Nécrolyse épidermique toxique

Augmentation de la fréquence des crises épileptiques

Syndrome d'hypersensibilité

Défaillance multiviscérale

Fièvre d'hypersensibilité

Adénopathie d'hypersensibilité

Choréo-athétose

Réaction type lupus

Augmentation des valeurs des tests hépatiques

Aggravation de la maladie de Parkinson

Lymphohistiocytose hémophagocytaire

Fracture

Ostéoporose

Adénopathie

Cauchemars

Diminution de la densité minérale osseuse

Hypogammaglobulinémie

Ostéopénie


Les effets indésirables pour les indications d'épilepsie et de troubles bipolaires sont basés sur les données disponibles. Issues d'essais cliniques contrôlés et d'autres expériences cliniques et sont listés dans le tableau ci-dessous. Les catégories des fréquences proviennent des essais cliniques contrôlés (en monothérapie pour l'épilepsie (identifiées par une croix †) et pour les troubles bipolaires (identifiées par le symbole §)). Lorsque les catégories de fréquences diffèrent entre les données des essais cliniques de l'épilepsie et ceux des troubles bipolaires, la fréquence la plus élevée est mentionnée. Toutefois lorsqu'aucune donnée d'essais cliniques contrôlés n'est disponible, les catégories de fréquences étaient obtenues à partir d'autres essais cliniques.

La convention suivante a été utilisée pour la classification des effets indésirables : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100 à < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1000 à < 1/100), rare (≥ 1/10 000 à < 1/1000), très rare (< 1/10 000), indéterminée (ne peut être estimé à partir des données disponibles).


Description des effets indésirables sélectionnés :

1 Les anomalies hématologiques et les adénopathies peuvent être ou non associées à un syndrome d'hypersensibilité (voir Affections du système immunitaire).

2 Des éruptions cutanées ont également été rapportées dans le cadre d'un syndrome d'hypersensibilité associé à un tableau variable de symptômes systémiques incluant fièvre, adénopathies, oedèmes de la face et anomalies hématologiques et hépatiques. Le syndrome d'expression clinique variable peut, rarement, conduire à une coagulation intra vasculaire disséminée et à une défaillance multiviscérale.

Il est important de noter que des réactions précoces d'hypersensibilité (par exemple fièvre, adénopathies) peuvent être observées alors qu'une éruption cutanée n'est pas évidente. Si ces signes et symptômes surviennent, le patient doit alors être immédiatement examiné et LAMOTRIGINE SANDOZ interrompue si une autre étiologie ne peut être établie.

3 Ces effets ont été rapportés dans d'autres essais cliniques.

Des cas d'aggravation de symptômes parkinsoniens liés à la lamotrigine ont été rapportés chez des patients ayant une maladie de Parkinson préexistante, des effets extrapyramidaux et des choréoathétoses ont également été rapportés de façon isolée chez des patients n'ayant pas cette pathologie sous-jacente.

4 Un dysfonctionnement hépatique survient généralement en association avec des réactions d'hypersensibilité mais des cas isolés ont été rapportés sans signe manifeste d'hypersensibilité.

5 Dans des essais cliniques chez l'adulte, les éruptions cutanées sont survenues jusqu'à 8 à 12 % des patients prenant de la lamotrigine et chez 5 à 6 % des patients prenant un placebo. Les éruptions cutanées ont conduit à l'arrêt du traitement par la lamotrigine chez 2 % des patients. L'éruption, généralement maculopapuleuse en apparence, apparaît généralement dans les huit premières semaines de traitement et se résout à l'arrêt du traitement par LAMOTRIGINE SANDOZ (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).

Des éruptions cutanées graves pouvant mettre en jeu le pronostic vital, incluant le syndrome de Stevens-Johnson et la nécrolyse épidermique toxique (Syndrome de Lyell) et un syndrome d'hypersensibilité médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques (syndrome DRESS) ont été rapportées. Bien que la majorité guérisse à l'arrêt du traitement par la lamotrigine, quelques patients ont des séquelles irréversibles et il y a eu de rares cas de décès associés (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi). Le risque global d'éruptions cutanées, semble être fortement lié à :

· des doses initiales de lamotrigine élevées et dépassant le schéma d'escalade de dose recommandée (voir rubrique Posologie et mode d'administration),

· l'utilisation concomitante de valproate (voir rubrique Posologie et mode d'administration).

Des éruptions cutanées ont également été rapportées dans le cadre d'un syndrome d'hypersensibilité associé à un tableau variable de symptômes systémiques (voir Affections du système immunitaire.

Il a été rapporté des cas de diminution de la densité minérale osseuse, d'ostéopénie, d'ostéoporose et de fractures chez des patients traités au long terme avec de la lamotrigine. Le mécanisme par lequel la lamotrigine affecte le métabolisme osseux n'a pas été identifié.

Déclaration des effets indésirables suspectés


La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : signalement.social-sante.gouv.fr.

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Grossesse et allaitement pour le LAMOTRIGINE SANDOZ 100 mg cp disp

Grossesse

Risque lié aux anti-épileptiques en général

Un avis spécialisé doit être donné aux femmes épileptiques en âge de procréer. Le traitement par anti-épileptique doit être réévalué lorsqu'une femme envisage une grossesse. Chez les femmes traitées pour une épilepsie, un arrêt brutal du traitement par anti-épileptique doit être évité car cela peut entraîner la réapparition de crises dont les conséquences pour la mère et le foetus peuvent être graves.

La monothérapie doit être préférée à chaque fois que cela est possible car une polythérapie anti-épileptique peut être associée à un risque plus élevé de malformations congénitales qu'une monothérapie. Le risque de malformations congénitales lié à la polythérapie varie en fonction des anti-épileptiques co-administrés.

Risque lié à la lamotrigine

L'analyse d'un nombre élevé de données chez les femmes exposées à la lamotrigine en monothérapie pendant le premier trimestre de grossesse (plus de 8700) n'a pas mis en évidence d'augmentation substantielle du risque de malformations congénitales majeures y compris les fentes labio-palatines. Les études chez l'animal ont montré une toxicité sur le développement (voir rubrique Données de sécurité précliniques).

Si un traitement par LAMOTRIGINE SANDOZ est considéré comme nécessaire durant la grossesse, la dose thérapeutique la plus faible est recommandée.

La lamotrigine a un léger effet inhibiteur sur l'acide dihydrofolique réductase et pourrait par conséquent théoriquement conduire à un risque accru de préjudices embryo-foetaux par diminution des taux d'acide folique. La prise d'acide folique doit être envisagée lorsqu'une grossesse est prévue et durant le début de la grossesse.

Les changements physiologiques durant la grossesse peuvent modifier les concentrations de lamotrigine et/ou son effet thérapeutique. Des cas de diminution des taux plasmatiques de lamotrigine durant la grossesse ont été rapportés avec un risque potentiel de perte de contrôle des crises. Après la naissance, les taux de lamotrigine peuvent augmenter rapidement avec un risque d'effets indésirables dose-dépendants. Par conséquent les concentrations sériques de lamotrigine doivent être surveillées avant, pendant et après la grossesse, tout comme rapidement après la naissance. Si nécessaire, la dose doit être adaptée pour maintenir la concentration sérique de la lamotrigine au même niveau qu'avant la grossesse, ou adaptée à la réponse clinique. De plus, les effets indésirables dose-dépendants doivent être surveillés après la naissance.

Allaitement

Il a été rapporté que la lamotrigine passe dans le lait maternel à des concentrations fortement variables, entraînant chez les nourrissons des taux en lamotrigine totaux allant jusqu'à environ 50 % de ceux de la mère. Par conséquent, chez les nourrissons allaités, les concentrations sériques de lamotrigine peuvent atteindre des taux auxquels des effets pharmacologiques peuvent survenir.

Les bénéfices potentiels de l'allaitement doivent être évalués face au risque potentiel de survenue d'effets indésirables chez le nourrisson. Si une femme décide d'allaiter son enfant pendant qu'elle est traitée par lamotrigine, il faudra surveiller les effets indésirables chez le nourrisson, tels que la somnolence, une éruption cutanée ou une prise de poids insuffisante.

Fertilité

Des études effectuées chez l'animal n'ont révélé aucune altération de la fertilité par la lamotrigine (voir rubrique Données de sécurité précliniques).


Mise en garde pour LAMOTRIGINE SANDOZ 100 mg cp disp

Mise en garde

ECG typique du syndrome de Brugada

Des anomalies arythmogènes du segment ST-T et un tracé d'ECG typique du syndrome de Brugada ont été rapportés chez des patients traités par lamotrigine. L'utilisation de la lamotrigine devrait être envisagée avec précaution chez des patients atteints du syndrome de Brugada.

Lympho-histiocytose hémophagocytaire (LHH)

Des cas de LHH ont été rapportés chez des patients traités par lamotrigine (voir rubrique Effets indésirables). La LHH est caractérisée par des signes et des symptômes tels que de la fièvre, une éruption cutanée, des symptômes neurologiques, une hépatosplénomégalie, une lymphadénopathie, une cytopénie, une élévation du taux sérique de ferritine, une hypertriglycéridémie ainsi que des anomalies de la fonction hépatique et de la coagulation. Les symptômes surviennent généralement dans les 4 semaines suivant le début du traitement. La LHH peut menacer le pronostic vital.

Les patients doivent être informés des symptômes associés à la LHH et doivent consulter immédiatement un médecin s'ils présentent ces symptômes lors d'un traitement par lamotrigine.

Les signes et symptômes apparaissant chez les patients doivent être immédiatement évalués et le diagnostic d'une LHH doit être envisagé. Le traitement par lamotrigine doit être immédiatement interrompu à moins qu'une étiologie différente puisse être établie.

Eruption cutanée

Des effets indésirables cutanés ont été signalés, ils sont généralement survenus dans les 8 premières semaines après l'instauration du traitement par la lamotrigine.

Si la majorité des éruptions sont bénignes et transitoires, des éruptions cutanées graves nécessitant une hospitalisation et un arrêt de la lamotrigine ont également été rapportées. Cela inclut des éruptions pouvant mettre en jeu le pronostic vital, comme le syndrome de Stevens-Johnson (SSJ), le syndrome de Lyell (nécrolyse épidermique toxique (NET)) et le syndrome d'hypersensibilité médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques (syndrome DRESS) ; aussi appelé syndrome d'hypersensibilité médicamenteuse (voir rubrique Effets indésirables).

Chez les adultes recrutés dans les essais utilisant les recommandations posologiques actuelles de la lamotrigine, l'incidence des éruptions cutanées graves est d'environ 1 pour 500 patients épileptiques. Environ la moitié de ces cas a été rapportée comme étant des syndromes de Stevens-Johnson (1 pour 1000). Dans les essais cliniques chez les patients atteints de troubles bipolaires, l'incidence des éruptions cutanées graves est d'environ 1 pour 1000.

Ce risque d'éruptions cutanées graves est plus élevé chez l'enfant que chez l'adulte. Les données disponibles issues de nombreux essais cliniques suggèrent que l'incidence des éruptions ayant conduit à une hospitalisation chez des enfants soit de l'ordre de 1 pour 300 à 1 pour 100.

Chez les enfants, l'aspect initial d'une éruption cutanée peut faire penser à une infection, les médecins doivent envisager l'éventualité d'une réaction au traitement par la lamotrigine chez les enfants développant des symptômes d'éruptions cutanées et de fièvre durant les huit premières semaines de traitement.

De plus, le risque global d'éruptions semble être fortement lié à :

· des posologies initiales de lamotrigine élevées et dépassant le schéma d'escalade de dose recommandée du traitement par la lamotrigine (voir rubrique Posologie et mode d'administration),

· l'utilisation concomitante de valproate (voir rubrique Posologie et mode d'administration).

Des précautions sont également exigées lors du traitement de patients ayant des antécédents d'allergie ou d'éruptions avec d'autres AEs étant donné que la fréquence d'éruptions cutanées non sévères après un traitement par la lamotrigine a été environ trois fois plus élevée chez ces patients que chez ceux n'ayant pas de tels antécédents.

Tous les patients (adultes et enfants) qui développent une éruption doivent être rapidement évalués et LAMOTRIGINE SANDOZ doit être arrêtée immédiatement à moins que l'éruption ne soit clairement pas liée à la lamotrigine. Il est recommandé de ne pas réintroduire LAMOTRIGINE SANDOZ chez les patients l'ayant interrompu en raison d'une éruption associée à un traitement antérieur par la lamotrigine, à moins que le bénéfice potentiel ne dépasse clairement le risque.

Si le patient a développé un SSJ, une NET, ou un DRESS sous lamotrigine, le traitement avec de la lamotrigine ne devra jamais être repris chez ce patient.

L'éruption cutanée a également été rapportée dans le cadre d'un syndrome d'hypersensibilité associé à un tableau variable de symptômes systémiques incluant fièvre, adénopathies, oedèmes de la face et anomalies hématologiques et hépatiques et méningite aseptique (voir rubrique Effets indésirables). Le syndrome d'expression clinique variable peut, rarement, conduire à une coagulation intra-vasculaire disséminée (CIVD) et à une défaillance multiviscérale. Il est important de noter que des réactions précoces d'hypersensibilité (par exemple fièvre, adénopathies) peuvent être observées alors qu'une éruption cutanée n'est pas évidente. Si ces signes et symptômes surviennent le patient doit alors être immédiatement examiné et LAMOTRIGINE SANDOZ interrompu si une autre étiologie ne peut être établie.

La méningite aseptique était réversible à l'arrêt du traitement dans la majorité des cas, mais était récurrente dans un certain nombre de cas lors d'une réexposition à la lamotrigine. La réexposition entrainait la réapparition rapide des symptômes qui étaient fréquemment plus sévères. La lamotrigine ne doit pas être réintroduite chez des patients l'ayant interrompue en raison d'une méningite aseptique due au traitement par la lamotrigine.

Aggravation clinique et risque suicidaire

Des idées et comportements suicidaires ont été rapportés chez des patients traités par des AEs dans plusieurs indications. Une méta-analyse d'essais randomisés, contrôlés versus placebo portant sur des AEs a également montré une légère augmentation du risque d'idées et de comportements suicidaires. Les causes de ce risque ne sont pas connues et les données disponibles n'excluent pas la possibilité d'une augmentation de ce risque pour la lamotrigine.

Par conséquent les patients doivent être étroitement surveillés pour tout signe d'idées et de comportements suicidaires et un traitement approprié doit être envisagé. Il doit être recommandé aux patients (et à leur personnel soignant) de demander un avis médical en cas de survenue de signes d'idées et de comportements suicidaires.

Les patients atteints de troubles bipolaires peuvent avoir une aggravation de leurs symptômes dépressifs et/ou l'émergence d'idées ou comportements suicidaires qu'ils prennent ou non des médicaments pour les troubles bipolaires, y compris LAMOTRIGINE SANDOZ. De ce fait, les patients sous LAMOTRIGINE SANDOZ pour des troubles bipolaires doivent être étroitement surveillés pour toute aggravation clinique (incluant le développement de nouveaux symptômes) et pour des idées et comportements suicidaires, particulièrement à l'instauration du traitement, ou lors de modifications posologiques.

Certains patients, tels que ceux ayant des antécédents d'idées ou de comportements suicidaires, les jeunes adultes, et ceux exprimant un degré significatif d'idées suicidaires avant le début du traitement, peuvent être plus à risque de pensées suicidaires ou de tentatives de suicide, et doivent faire l'objet d'une surveillance attentive pendant le traitement.

Il faut envisager un changement du schéma posologique voire un éventuel arrêt du médicament, chez les patients ayant une aggravation clinique (incluant le développement de nouveaux symptômes) et/ou l'émergence d'idées/comportements suicidaires, particulièrement si ces symptômes sont sévères, surviennent brutalement ou ne faisaient pas partie des symptômes présentés par le patient.

Contraceptifs hormonaux

Effets des contraceptifs hormonaux sur l'efficacité de la lamotrigine

L'utilisation de l'association éthinylestradiol/lévonorgestrel (30 µg/150 µg) multiplie environ par 2 la clairance de la lamotrigine, entraînant une diminution des taux de lamotrigine (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions). Une diminution des taux de lamotrigine a été associée à une perte de contrôle des crises. Après titration, une augmentation de la posologie d'entretien de la lamotrigine (jusqu'à 2 fois la dose initiale) sera nécessaire dans la plupart des cas pour atteindre la réponse thérapeutique maximale.

Lors de l'arrêt d'un contraceptif hormonal, la clairance de la lamotrigine peut être réduite de moitié.

Des augmentations de taux de la lamotrigine peuvent être associées à des effets indésirables dose dépendants. Les patients doivent être suivis en conséquence.

Chez les femmes ne prenant pas encore d'inducteurs de la glucuronisation de la lamotrigine et prenant un contraceptif hormonal qui inclut une semaine de traitement inactif (par exemple « une semaine sans prise de pilule ») des augmentations progressives et transitoires des taux de lamotrigine surviendront durant la semaine de traitement inactif (voir rubrique Posologie et mode d'administration). Ce type de variations des taux de lamotrigine peut être associé à des effets indésirables. Dans ce cas, il faut envisager, en première intention, l'utilisation d'une contraception n'incluant pas une semaine sans prise de pilule (par exemple, contraceptif hormonal continu ou méthodes non hormonales).

Les interactions entre la lamotrigine et d'autres contraceptifs oraux ou traitements hormonaux substitutifs n'ont pas été étudiées, bien qu'ils puissent affecter de la même façon les paramètres pharmacocinétiques de la lamotrigine.

Effets de la lamotrigine sur l'efficacité des contraceptifs hormonaux

Une étude d'interaction chez 16 volontaires sains a montré une faible augmentation de la clairance du lévonorgestrel et des changements des taux de FSH et LH sériques (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions) lorsque la lamotrigine était administrée de façon concomitante à un contraceptif hormonal (association éthinylestradiol/lévonorgestrel). L'impact de ces changements sur l'activité ovulatoire ovarienne est inconnu. Cependant on ne peut exclure la possibilité que ces changements conduisent à une diminution de l'efficacité du contraceptif chez certaines patientes prenant des spécialités à base d'hormones avec un traitement par lamotrigine. Aussi les patientes doivent être informées de la nécessité de rapporter rapidement tout changement de leur cycle menstruel tel qu'un saignement imprévu.

Dihydrofolate réductase

La lamotrigine est un faible inhibiteur de la dihydrofolate réductase et pourrait donc interférer avec le métabolisme des folates lors d'un traitement à long terme (voir rubrique Fertilité, grossesse et allaitement).

Toutefois, dans le cadre d'une utilisation prolongée, la lamotrigine n'a pas induit de changements significatifs de la concentration en hémoglobine, du volume globulaire moyen, ou des concentrations en folates du sérum ou des hématies pendant un an, ni de changements significatifs de la concentration en folates des hématies pendant 5 ans.

Insuffisance rénale

Chez les insuffisants rénaux en stade terminal, des études en administration unique n'ont pas révélé de modifications significatives des concentrations plasmatiques en lamotrigine. Cependant une accumulation du métabolite glucuronoconjugué est à prévoir et des précautions d'emploi doivent donc être prises pour le traitement de ces patients.

Patients prenant d'autres spécialités contenant de la lamotrigine

LAMOTRIGINE SANDOZ ne doit pas être administré aux patients déjà traités par toute autre préparation contenant de la lamotrigine sans consultation médicale.

Développement chez les enfants

Il n'existe aucune donnée sur l'effet de la lamotrigine sur la croissance, la maturation sexuelle et les développements cognitifs, émotionnels et comportementaux des enfants.

Précautions relatives à l'épilepsie

Comme avec d'autres AEs, l'arrêt brutal de LAMOTRIGINE SANDOZ peut provoquer des crises par un effet rebond. La posologie de LAMOTRIGINE SANDOZ doit être progressivement réduite sur une période de deux semaines, sauf s'il s'agit de problèmes de tolérance (par exemple éruption cutanée) nécessitant un arrêt brutal du traitement.

D'après des données issues de la littérature, des crises convulsives sévères incluant l'état de mal peuvent conduire à une rhabdomyolyse, une défaillance multiviscérale et une coagulation intra-vasculaire disséminée pouvant parfois conduire au décès. Des cas similaires sont survenus en association avec l'utilisation de lamotrigine.

Une aggravation clinique significative de la fréquence des crises peut être observée au lieu d'une amélioration de celle-ci. Chez les patients présentant plusieurs types de crises, le bénéfice observé sur le contrôle d'un type de crise doit être pondéré face à une aggravation d'un autre type de crise.

Les crises myocloniques peuvent être aggravées par la lamotrigine.

Les données suggèrent que les réponses au traitement lors d'une association à des inducteurs enzymatiques sont moindres comparées à une association à des médicaments anti-épileptiques non inducteurs enzymatiques. La cause en est mal connue.

Chez les enfants prenant de la lamotrigine pour le traitement d'absences typiques, l'efficacité peut ne pas se maintenir chez tous les patients.

Précautions relatives aux troubles bipolaires

Enfants et adolescents de moins de 18 ans

Le traitement par anti-dépresseurs est associé à une augmentation des idées et comportements suicidaires chez les enfants et les adolescents atteints de troubles dépressifs majeurs et d'autres troubles psychiatriques.

Liées aux excipients

En raison de la présence de maltodextrine (source de glucose),  les patients présentant un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladie héréditaire rare) ne doivent pas prendre ce médicament.

Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé dispersible, c'est à dire qu ‘il est essentiellement « sans sodium ».

Précautions d'emploi

Syndrome de Brugada

Symptômes neurologiques

Hépatosplénomégalie

Cytopénie

Augmentation de la concentration en ferritine sérique

Hypertriglycéridémie

Anomalie de la coagulation

Lymphohistiocytose hémophagocytaire

Eruption cutanée

Antécédent d'allergie ou d'éruption avec d'autres AEs

Réaction d'hypersensibilité

Syndrome de Stevens-Johnson

Syndrome de Lyell

Syndrome DRESS

Fièvre

Adénopathie

Oedème de la face

Anomalie hématologique

Anomalie hépatique (tests fonctionnels)

Méningite aseptique

Idée suicidaire

Comportement suicidaire

Antécédent suicidaire

Patient de 15 à 25 ans

Insuffisance rénale

Surveillance croissance de l'enfant

Patient de 2 à 18 ans

Insuffisance hépatique modérée à sévère

Grossesse

Nouveau-né de mère traitée

Femme envisageant une grossesse

Patiente en âge de procréer

Aptitude à conduire

En raison de la variabilité de la réponse individuelle à tous les traitements par AE, les patients prenant LAMOTRIGINE SANDOZ pour traiter leur épilepsie doivent consulter leur médecin sur les questions particulières liées à la conduite et l'épilepsie.

Les effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines n'ont pas été étudiés. Deux études chez des volontaires ont montré que l'effet de la lamotrigine sur la coordination motrice visuelle fine, les mouvements oculaires, le balancement du corps et les effets sédatifs subjectifs ne sont pas différents par rapport au placebo. Dans les essais cliniques avec la lamotrigine les évènements indésirables à caractère neurologique tels que des sensations vertigineuses et une diplopie ont été rapportés. Par conséquent, les patients doivent voir dans quelle mesure le traitement par LAMOTRIGINE SANDOZ les affecte avant de conduire ou d'utiliser une machine.

Interaction avec d'autre médicaments

Les études d'interaction n'ont été réalisées que chez l'adulte.

Les Uridines 5'-diphospho (UDP)- glucuronyltransférases (UGT) ont été identifiées comme les enzymes responsables du métabolisme de la lamotrigine. Les médicaments qui induisent ou inhibent la glucuronisation peuvent, par conséquent, affecter la clairance apparente de la lamotrigine. Des inducteurs puissants ou modérés des enzymes du cytochrome P450 3A4 (CYP3A4), qui sont également connus pour induire les UGT, peuvent également renforcer le métabolisme de la lamotrigine.

Les médicaments dont il a été démontré qu'ils ont un impact cliniquement significatif sur le métabolisme de la lamotrigine sont décrits dans le tableau 6. Les recommandations posologiques spécifiques à ces médicaments sont fournies à la section 4.2.

Tableau 6 : Effets d'autres médicaments sur la glucuronisation de la lamotrigine

Médicaments qui inhibent significativement la glucuronisation de la lamotrigine

Médicaments qui induisent significativement la glucuronisation de la lamotrigine

Médicaments qui n'inhibent ni induisent significativement la glucuronisation de la lamotrigine

Valproate

Phénytoïne

Oxcarbazépine

 

Carbamazépine

Felbamate

 

Phénobarbital

Gabapentine

 

Primidone

Lévétiracétam

 

Rifampicine

Prégabaline

 

Lopinavir/ritonavir

Topiramate

 

Association éthinylestradiol/ lévonorgestrel**

Zonisamide

 

Atazanavir/ritonavir*

Lithium

 

 

Buproprion

 

 

Olanzapine

 

 

Aripiprazole

 

 

Lacosamide

 

 

Pérempanel

* Pour le schéma posologique (voir rubrique Posologie et mode d'administration)

**D'autres contraceptifs oraux et traitements hormonaux substitutifs n'ont pas été étudiés mais devraient affecter de façon similaire les paramètres pharmacocinétiques de la lamotrigine (voir rubriques Posologie et mode d'administration et Mises en garde et précautions d'emploi).

Il n'existe aucune preuve que la lamotrigine soit à l'origine d'une induction ou d'une inhibition cliniquement significative des enzymes du cytochrome P450. La lamotrigine peut induire son propre métabolisme mais l'effet est modeste et peu probable d'avoir des conséquences cliniques importantes.

Interactions impliquant les anti-épileptiques

Le valproate, qui inhibe la glucuronisation de la lamotrigine, réduit le métabolisme de la lamotrigine et augmente la demi-vie de la lamotrigine d'approximativement 2 fois. Chez les patients recevant un traitement concomitant avec le valproate, le schéma posologique approprié doit être appliqué (voir rubrique Posologie et mode d'administration).

Certains AEs (tels que la phénytoïne, la carbamazépine, le phénobarbital et la primidone) qui induisent les enzymes du cytochrome P450, induisent également les UGT et donc renforcent le métabolisme de la lamotrigine. Chez les patients recevant un traitement concomitant avec la phénytoïne, la carbamazépine, le phénobarbital ou la primidone, le schéma posologique approprié doit être appliqué (voir rubrique Posologie et mode d'administration).

Des évènements affectant le système nerveux central ont été rapportés incluant sensations vertigineuses, ataxie, diplopie, vision floue et nausée suite à l'introduction de la lamotrigine chez des patients prenant de la carbamazépine. Ces évènements se résolvent habituellement quand la dose de carbamazépine est réduite. Un effet similaire a été observé pendant une étude sur la lamotrigine et l'oxcarbazépine chez des volontaires sains adultes, mais la réduction de doses n'a pas été testée.

Des cas de diminution des taux de lamotrigine ont été rapportés dans la littérature lorsque la lamotrigine était donnée en association avec de l'oxcarbazépine. Cependant, dans une étude prospective chez des volontaires sains adultes prenant des doses de 200 mg de lamotrigine et de 1200 mg d'oxcarbazépine, l'oxcarbazépine n'a pas modifié le métabolisme de la lamotrigine et la lamotrigine n'a pas modifié le métabolisme de l'oxcarbazépine. Par conséquent, chez les patients recevant un traitement concomitant contenant de l'oxcarbazépine, il faut utiliser le schéma posologique de la lamotrigine en association sans le valproate et sans inducteur de la glucuronisation de la lamotrigine (voir rubrique Posologie et mode d'administration).

Dans une étude chez des volontaires sains, la co-administration de felbamate (1200 mg 2 fois par jour) avec de la lamotrigine (100 mg 2 fois par jour pendant 10 jours) n'a pas semblé avoir d'effets cliniquement significatifs sur la pharmacocinétique de la lamotrigine.

Sur la base d'analyse rétrospective des taux plasmatiques de patients ayant reçu de la lamotrigine à la fois avec et sans gabapentine, la gabapentine n'a pas semblé modifier la clairance apparente de la lamotrigine.

Les interactions potentielles entre le lévétiracétam et la lamotrigine ont été évaluées par l'examen des concentrations sériques des deux agents durant des essais cliniques contre placebo. Ces données indiquent que la lamotrigine n'influence pas la pharmacocinétique du lévétiracétam et que le lévétiracétam n'influence pas la pharmacocinétique de la lamotrigine.

Les concentrations plasmatiques de la lamotrigine à l'état d'équilibre n'ont pas été affectées par l'administration concomitante de prégabaline (200 mg, 3 fois par jour). Il n'y a aucune interaction pharmacocinétique entre la lamotrigine et la prégabaline.

Le topiramate n'a conduit à aucune modification des concentrations plasmatiques de lamotrigine. L'administration de la lamotrigine a conduit à une augmentation de 15 % des concentrations en topiramate.

Dans un essai chez des patients épileptiques, la co-administration de zonisamide (200 à 400 mg/jour) et de lamotrigine (150 à 500 mg/jour) pendant 35 jours n'a eu aucun effet significatif sur la pharmacocinétique de la lamotrigine.

Dans un essai clinique contrôlé contre placebo chez des patients souffrant de crises partielles, les concentrations plasmatiques de lamotrigine n'ont pas été affectées après administration concomitante de lacosamide (200, 400, ou 600 mg/jour).

L'analyse groupée de données de 3 essais contrôlés contre placebo ayant évalué le traitement en association avec pérampanel chez des patients souffrant de crises partielles et de crises généralisées tonico-cloniques, la dose la plus élevée de pérampanel qui a été évaluée (12 mg/jour) a augmenté la clairance de la lamotrigine de moins de 10 %. Un effet de cette amplitude n'est pas considéré comme cliniquement significatif.

Bien que des modifications des concentrations plasmatiques d'autres AEs aient été rapportées, des études contrôlées n'ont révélé aucune preuve que la lamotrigine affecte les concentrations plasmatiques des AEs concomitants. Des preuves issues d'études in vitro indiquent que la lamotrigine ne déplace pas les autres AEs de leurs sites de liaison aux protéines.

Interactions impliquant d'autres agents psycho-actifs

La pharmacocinétique du lithium après la prise de 2 g de gluconate de lithium anhydre deux fois par jour pendant six jours chez 20 sujets sains n'a pas été modifiée par la co-administration de 100 mg/jour de lamotrigine.

Des doses orales multiples de bupropion n'ont eu aucun effet statistiquement significatif sur la pharmacocinétique d'une dose unique de lamotrigine chez 12 sujets et n'ont donné qu'une légère augmentation de l'ASC du glucuronoconjugué de la lamotrigine.

Dans une étude chez des volontaires adultes sains, 15 mg d'olanzapine ont réduit l'ASC et la Cmax de la lamotrigine de valeurs moyennes respectives de 24 % et 20 %. Un effet de cette ampleur n'a généralement pas de pertinence clinique attendue. La lamotrigine à la dose de 200 mg n'a pas affecté la pharmacocinétique de l'olanzapine.

Des doses orales multiples de 400 mg de lamotrigine par jour n'ont eu aucun effet cliniquement significatif sur la pharmacocinétique d'une dose unique de 2 mg de rispéridone chez 14 adultes volontaires sains. Suite à la co administration de 2 mg de rispéridone avec de la lamotrigine, 12 des 14 volontaires ont rapporté une somnolence contre 1 sur 20 quand la rispéridone a été donnée seule, et aucun quand la lamotrigine a été administrée seule.

Dans une étude de 18 patients adultes atteints de trouble bipolaire de type I, recevant un traitement d'entretien de lamotrigine (100 - 400 mg/jour), des doses d'aripiprazole ont été augmentées de 10 mg/jour pour atteindre 30 mg/jour sur une période de 7 jours. Cette posologie a été poursuivie pendant les 7 jours suivants à raison d'une prise quotidienne. Une réduction moyenne d'environ 10 % de la Cmax et de l'ASC de la lamotrigine a été observée. Un effet de cette ampleur ne devrait pas avoir de conséquence clinique.

Des expériences in vitro ont indiqué que la formation du métabolite primaire de la lamotrigine, le 2-N-glucuronide, a été inhibée de façon minimale par la co-incubation avec de l'amitriptyline, du bupropion, du clonazépam, de l'halopéridol ou du lorazépam. Ces expériences ont également suggéré qu'il est peu probable que le métabolisme de la lamotrigine ait été inhibé par la clozapine, la fluoxétine, la phénelzine, la rispéridone, la sertraline ou la trazodone. De plus, une étude du métabolisme du bufuralol utilisant des préparations de microsomes hépatiques humains a suggéré que la lamotrigine ne réduirait pas la clairance des médicaments majoritairement métabolisés par le cytochrome CYP2D6.

Interactions impliquant les contraceptifs hormonaux

Effet des contraceptifs hormonaux sur la pharmacocinétique de la lamotrigine

Dans une étude chez 16 femmes volontaires, l'administration de 30 µg d'éthinylestradiol et 150 µg de lévonorgestrel associés dans une pilule contraceptive orale a provoqué approximativement un doublement de la clairance orale de la lamotrigine, conduisant à des réductions moyennes de l'ASC et de la Cmax respectivement de 52 % et 39 %. Les concentrations sériques de la lamotrigine ont augmenté au cours de la semaine de traitement inactif (incluant « la semaine sans prise de pilule »), avec des concentrations avant la prise à la fin de la semaine de traitement inactif, en moyenne, environ 2 fois plus élevées que pendant le traitement associé (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi). Aucun ajustement selon les lignes directrices sur l'escalade de dose recommandée de la lamotrigine ne devrait être nécessaire pour la seule raison de l'utilisation de contraceptifs hormonaux, mais la dose d'entretien de la lamotrigine devra être augmentée ou diminuée dans la plupart des cas lors de l'instauration ou de l'arrêt de contraceptifs hormonaux (voir rubrique Posologie et mode d'administration).

Effet de la lamotrigine sur la pharmacocinétique des contraceptifs hormonaux

Dans une étude chez 16 femmes volontaires, une dose de maintien de 300 mg de lamotrigine n'a eu aucun effet sur la pharmacocinétique de la composante éthinylestradiol dans l'association d'une pilule contraceptive orale. Il a été observé une légère augmentation de la clairance orale de la composante lévonorgestrel, conduisant à des réductions moyennes de l'ASC et de la Cmax respectivement de 19 % et 12 %. Les mesures des taux sériques de FSH, LH et d'oestradiol pendant l'étude ont indiqué quelques pertes de suppression de l'activité hormonale ovarienne chez quelques femmes, bien que la mesure de la progestérone sérique ait indiqué qu'il n'y a eu aucune preuve hormonale de l'ovulation chez aucun des 16 sujets. L'impact de la légère augmentation de la clairance du lévonorgestrel, et des modifications des taux sériques de FSH et de LH, sur l'activité ovulatoire ovarienne est inconnu (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi). Les effets des doses de lamotrigine autres que 300 mg/jour n'ont pas été étudiés et il n'y a pas eu d'études avec d'autres spécialités à base d'hormones féminines.

Interactions impliquant d'autres médicaments

Dans une étude chez 10 hommes volontaires, la rifampicine a augmenté la clairance de la lamotrigine et diminué la demi-vie de la lamotrigine par induction des enzymes hépatiques responsables de la glucuronisation. Chez les patients recevant un traitement concomitant avec la rifampicine, le schéma posologique approprié doit être appliqué (voir rubrique Posologie et mode d'administration).

Dans une étude chez des volontaires sains, l'association lopinavir/ritonavir a diminué environ de moitié les concentrations plasmatiques de la lamotrigine, probablement par induction de la glucuronisation. Chez les patients recevant un traitement concomitant avec l'association lopinavir/ritonavir, le schéma posologique approprié doit être appliqué (voir rubrique Posologie et mode d'administration).

Dans une étude chez des volontaires sains adultes, l'association atazanavir/ritonavir (300 mg/100 mg) administrée pendant 9 jours, a réduit l'ASC et la Cmax plasmatiques de la lamotrigine (dose unique de 100 mg) en moyenne de 32 % et 6 %, respectivement. Chez les patients recevant un traitement concomitant avec l'association atazanavir/ritonavir, le schéma posologique approprié doit être appliqué (voir rubrique Posologie et mode d'administration).

Des données in vitro montrent que la lamotrigine, mais pas le métabolite 2-N-glucuronide, est un inhibiteur du transporteur des cations organiques 2 (TCO2) à des concentrations potentiellement cliniquement significatives. Ces données démontrent que la lamotrigine est un inhibiteur du TCO2, avec une valeur de CI50 de 53,8 µM. La co-administration de la lamotrigine avec des médicaments excrétés par les reins qui sont des substrats du TCO2 (par exemple, la metformine, la gabapentine et la varénicline) peut entraîner une augmentation des taux plasmatiques de ces médicaments. La signification clinique n'a pas été clairement définie, toutefois une attention particulière devra être portée aux patients recevant de telles associations.


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Excipients

Cellulose microcristalline, L-hydroxypropylcellulose, Carboxyméthylamidon, Povidone, Saccharine sodique, Magnésium stéarate, Silice colloïdale, Arôme cassis : Maltodextrine

Exploitant / Distributeur

SANDOZ

49 avenue GEORGES POMPIDOU

92593

LEVALLOIS PERRET

Code UCD7 : 9278145

Code UCD13 : 3400892781457

Code CIS : 68403716

T2A médicament : Non

Laboratoire titulaire AMM : SANDOZ

Laboratoire exploitant : SANDOZ

Prix vente TTC : 9.17€

Taux de TVA : 2.1%

TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Non

Base de remboursement : 9.17€

Taux SS : 65%

Agréments collectivités : Oui

Code acte pharmacie : PH7

Date AMM : 12/08/2005

Rectificatif AMM : 08/09/2020

Marque : LAMOTRIGINE

Gamme : Sans gamme

Code GTIN13 : 3400936967816

Référence LPPR : Aucune

Sources d'informations

AMM européennes : www.ema.europa.eu/en

AMM françaises : ansm.sante.fr/

Equivalences strictes

LAMICTAL 100 mg, comprimé dispersible ou à croquer, boîte de 2 plaquettes de 15

Comprimé dispersible ou à croquer

LAMOTRIGINE ARROW LAB 100 mg, comprimé dispersible ou à croquer, boîte de 30

Comprimé dispersible ou à croquer

LAMOTRIGINE BIOGARAN 100 mg, comprimé dispersible, boîte de 30

Comprimé dispersible

LAMOTRIGINE EG 100 mg, comprimé dispersible ou à croquer, boîte de 30

Comprimé dispersible ou à croquer