IOPAMIRON

Principes actifs : Iopamidol

Les gammes de produits

IOPAMIRON 200 mg d'Iode/mL sol inj

Remboursable

Sur prescription seulement

Saccoradiculographie
Myélographie
Cisternographie computérisée

Forme :

 Solution injectable

Catégories :

 Produits diagnostiques ou autres produits thérapeutiques, Produits de contraste, Produits de contraste iodés, Produits de contraste iodés de basse osmolarité, hydrosolubles, à tropisme rénal, Iopamidol

Principes actifs :

 Iopamidol

Posologie pour IOPAMIRON 200 mg d'Iode/mL sol inj

Indications

Saccoradiculographie, Myélographie, Cisternographie computérisée, Discographie

Posologie

Tout âge . Voie sous-arachnoïdienne (implicite)
1 flacon en injection sous-arachnoïdienne. ou 10 ml en injection sous-arachnoïdienne.

Administration

Voie sous-arachnoïdienne

Recommandations patient

PREVENIR IMMEDIATEMENT LE MEDECIN en cas de :

- respiration sifflante

- difficultés à respirer

- gonflement des paupières, du visage ou des lèvres

- éruption cutanée ou des démangeaisons (surtout si cela concerne la totalité du corps).

APRES l'examen, rester allongé, la tête surélevée pendant au moins 8 heures et ne pas se pencher pendant 24 heures.


Contre-indications pour IOPAMIRON 200 mg d'Iode/mL sol inj

  • Antécédent de réaction immédiate majeure ou cutanée retardée à l'injection du produit de contraste iodé
  • Thyréotoxicose
  • Insuffisance hépatique sévère
  • Insuffisance rénale sévère
  • Grossesse

Effets indésirables pour IOPAMIRON 200 mg d'Iode/mL sol inj

Niveau d’apparition des effets indésirables

Très fréquent

Céphalée

Bouffée vasomotrice

Dorsalgie

Nausée

Vomissement

Douleur cervicale

Douleur aux extrémités

Sensation de pesanteur localisée

Eruption cutanée

Agitation

Choc

Convulsions

Hypertension

Hypotension

Nervosité

Oedème de Quincke

Paralysie

Tachycardie

Troubles circulatoires

Urticaire

Vertige

Coma

Bronchospasme

Syncope

Etat confusionnel

Cyanose

Diminution de la pression artérielle

Arythmie

Dyspnée

Paresthésie

Réaction anaphylactique

Sensation de chaleur

Vasodilatation

Arrêt cardiaque

Détresse respiratoire

Méningite aseptique

Anaphylaxie

Réaction anaphylactoïde

Désorientation

Hypersensibilité

Pyrexie

Méningite bactérienne

Perte de conscience

Altération de la conscience

Arrêt respiratoire

Syndrome méningé

Raideur de la nuque

Malaise vagal

Douleur radiculaire

Collapsus circulatoire

Rigidité

Cécité transitoire

Hypoesthésie


Les effets indésirables sont généralement transitoires et d'intensité légère à modérée. Cependant, de rares cas d'effets indésirables graves, mettant en jeu le pronostic vital et parfois d'issue fatale ont été rapportés.

Les réactions graves impliquant le système cardiovasculaire telles que vasodilatation avec hypotension prononcée, tachycardie, dyspnée, agitation, cyanose et perte de conscience pouvant aller jusqu'à l'arrêt respiratoire et ou l'arrêt cardiaque peuvent être fatales. Ces événements peuvent survenir rapidement et requièrent une réanimation cardiorespiratoire rapide et intensive.

Le collapsus circulatoire peut apparaître seul et/ou être le symptôme initial sans signe respiratoire ou sans autre signe ou symptôme décrits ci-dessus.

Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés dans le cadre des essais cliniques sont : des céphalées (1,5 %), des nausées (1,2 %), une sensation de chaleur (3,5 %) suite à une administration intravasculaire et des céphalées (18,9 %) après une administration intrathécale.

Administration intrathécale

Après une administration intrathécale, la plupart des effets indésirables surviennent dans un délai de quelques heures en raison de la lenteur de l'absorption au niveau du site d'administration et de la distribution dans l'organisme. Les réactions surviennent généralement dans les 24 heures suivant l'injection.

Patients adultes

Les effets indésirables sont présentés dans le tableau ci-dessous par Système Organe Classe et par fréquence en utilisant les catégories suivantes : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥1/100 à 1<1/10), peu fréquent (≥1/1 000 à 1<1/100), rare (≥1/10 000 à <1/1 000), très rare (<1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).

* L'encéphalopathie peut se manifester par les signes et symptômes décrits en rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi.

Une anaphylaxie (réaction anaphylactique/hypersensibilité) peut se manifester. Les réactions anaphylactoïdes accompagnées de troubles circulatoires tels qu'une diminution importante de la pression artérielle entraînant une syncope, un arrêt cardiaque et un choc mettant en jeu le pronostic vital sont beaucoup moins fréquentes en cas d'injection intrathécale qu'à la suite d'une administration intravasculaire. Les manifestations respiratoires (dyspnée ou détresse respiratoire sous forme de bronchospasme) et cutanéo-muqueuses (urticaire, oedème de Quincke et autres réactions de type éruptions cutanées) sont également moins nombreuses qu'après une d'administration intravasculaire.

Population pédiatrique

Le profil de tolérance du iopamidol est identique chez l'enfant et chez l'adulte.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

Voir plus


Grossesse et allaitement pour le IOPAMIRON 200 mg d'Iode/mL sol inj

La sécurité d'emploi de l'administration du iopamidol chez la femme enceinte n'a pas été établie. En tout état de cause, l'exposition aux rayons X devant être évitée au cours de la grossesse, qu'un agent de contraste soit utilisé ou non, le bénéfice d'un examen radiographique doit être évalué avec soin. Outre l'exposition du foetus aux radiations, l'évaluation du rapport bénéfices/risques associé à l'utilisation d'agents de contraste à base d'Iode doit tenir compte de la sensibilité de la thyroïde du foetus à l'iode (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

Grossesse

Embryotoxicité

Les études effectuées chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène.

En l'absence d'effet tératogène chez l'animal, un effet malformatif dans l'espèce humaine n'est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l'espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l'animal au cours d'études bien conduites sur deux espèces.

Foetotoxicité

La surcharge iodée ponctuelle consécutive à l'administration du produit à la mère peut entraîner une dysthyroïdie foetale si l'examen a lieu après 14 semaines d'aménorrhée.

Cependant, la réversibilité de cet effet et le bénéfice maternel attendu justifient de ne pas surseoir à l'administration ponctuelle d'un produit de contraste iodé dans le cas où l'indication de l'examen radiologique chez une femme enceinte est bien pesée.

Mutagénicité et fertilité

Les études toxicologiques réalisées sur la fonction de reproduction n'ont pas montré d'effet sur la reproduction, la fertilité ou le développement foetal et post natal.

Allaitement

Les produits de contraste iodés sont faiblement excrétés dans le lait maternel. Leur administration ponctuelle à la mère comporte donc un risque faible d'effets indésirables

Il n'est donc pas nécessaire de suspendre l'allaitement.


Mise en garde pour IOPAMIRON 200 mg d'Iode/mL sol inj

Mise en garde

Les procédures diagnostiques qui impliquent l'utilisation d'un agent radio-opaque doivent être réalisées sous la responsabilité d'un personnel ayant la formation requise et une connaissance approfondie de la procédure particulière à effectuer.

IOPAMIRON 200 (200 mg d'iode par mL), solution injectable contient du sodium. Le taux de sodium est inférieur à 1 mmol, c'est-à-dire sans « sodium ».

4.4.1. Mentions générales correspondant à l'ensemble des produits de contraste iodés

Quelles que soient la voie d'administration et la dose, un risque allergique existe.

Le risque d'intolérance n'est pas univoque quand il s'agit de spécialités administrées localement pour l'opacification de cavités corporelles :

a) l'administration sous arachnoïdienne (intrathécale) entraîne un passage systémique non négligeable des effets systémiques peuvent être observés.

b) Le mécanisme immuno-allergique est en revanche non dose-dépendant et toujours susceptible d'être observé, quelle que soit la voie d'administration.

Cette spécialité est réservée à la voie sous-arachnoïdienne et est donc peu absorbée à l'état normal.

4.4.1.1. Mises en garde

Tous les produits de contraste iodés peuvent être à l'origine de réactions mineures ou majeures, pouvant mettre en jeu le pronostic vital. Elles peuvent être immédiates (moins de 60 minutes), ou retardées (jusqu'à 7 jours). Elles sont souvent imprévisibles. Le risque de réaction majeure implique d'avoir à disposition immédiate les moyens nécessaires à une réanimation d'urgence.

Plusieurs mécanismes ont été évoqués :

·         toxicité directe sur l'endothélium vasculaire et les protéines tissulaires.

·         action pharmacologique modifiant la concentration de certains facteurs endogènes (histamine, fractions du complément, médiateurs de l'inflammation), plus fréquente avec les produits hyperosmolaires.

·         allergie immédiate de type IgE dépendante au produit de contraste (anaphylaxie).

·         réactions allergiques de mécanisme cellulaire (réactions cutanées retardées).

Les patients ayant déjà présenté une réaction lors d'une précédente administration d'un produit de contraste iodé ont un risque augmenté de nouvelle réaction en cas de réadministration du même, ou éventuellement d'un autre Produit de Contraste Iodé et sont donc considérés comme sujets à risque.

Produits de contraste iodés et thyroïde (voir aussi 4.Indications thérapeutiques.2.5.)

Il convient de s'assurer avant l'administration de produits de contraste iodés que le patient ne va pas bénéficier d'une exploration scintigraphique ou biologique de la thyroïde ou d'une administration d'Iode radioactif à visée thérapeutique.

En effet, l'administration, quelle qu'en soit la voie, de produits de contraste iodés perturbe les dosages hormonaux et la fixation d'Iode par la thyroïde ou les métastases de cancer thyroïdien jusqu'à la normalisation de l'iodurie.

4.4.1.2. Précautions d'Emploi

4.4.1.2.1. Intolérance au produit de contraste iodé

Avant l'examen :

·         identifier les sujets à risque par un interrogatoire précis sur les antécédents.

Les corticostéroïdes et les antihistaminiques H1 ont été proposés comme prémédication chez les patients présentant le plus grand risque de réaction d'intolérance (intolérants connus à un Produit de Contraste Iodé). Ils n'empêchent cependant pas la survenue d'un choc anaphylactique grave ou mortel.

Pendant la durée de l'examen il convient d'assurer :

·         une surveillance médicale.

·         le maintien d'une voie d'abord veineuse.

Après l'examen:

·         Après l'administration d'un produit de contraste, le patient doit rester en observation au moins 30 minutes, car la majorité des effets indésirables graves surviennent dans ce délai.

·         Le patient doit être prévenu de la possibilité de réactions retardées (jusqu'à 7 jours) (voir rubrique Effets indésirables - Effets indésirables).

4.4.1.2.2. Insuffisance rénale

Les produits de contraste iodés peuvent provoquer une altération transitoire de la fonction rénale ou aggraver une insuffisance rénale pré-existante. Les mesures préventives sont les suivantes :

·         identifier les patients à risque (voir la rubrique « hydratation »).

·         éviter d'associer des médicaments néphrotoxiques. (si une telle association est nécessaire, il faut renforcer la surveillance biologique rénale. Les médicaments concernés sont notamment les aminosides, les organoplatines, le méthotrexate à fortes doses, la pentamidine, le foscarnet, certains antiviraux (aciclovir, ganciclovir, valaciclovir, adéfovir, cidofovir, ténofovir), la vancomycine, l'amphotéricine B, les immunosuppresseurs tels que la ciclosporine ou le tacrolimus, l'ifosfamide)

·         respecter un intervalle d'au moins 48 heures entre deux explorations radiologiques avec injection de produit de contraste, ou différer tout nouvel examen jusqu'à la restauration de la fonction rénale initiale.

·         prévenir une acidose lactique chez le diabétique traité par la metformine (voir section Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).

Les patients hémodialysés peuvent recevoir des produits de contraste iodés, car ces derniers sont dialysables. Il convient de prendre l'avis préalable du service d'hémodialyse.

4.4.1.2.3. Hydratation

Le patient doit être bien hydraté et toute anomalie de l'équilibre hydro-électrolytique doit être corrigée avant et après l'utilisation du produit de contraste.

En particulier, les patients insuffisants rénaux, hépatiques ou cardiaques sévères, ceux souffrant de myélomatose ou autres paraprotéinémies, drépanocytose, diabète, polyurie, oligurie, hyperuricémie, les nourrissons, les personnes âgés et les patients souffrant de maladies systémiques sévères ne doivent pas être exposés à la déshydratation. Des précautions doivent être prises lors de l'hydratation des patients porteurs de pathologies sous-jacentes qui pourraient être aggravées par l'apport liquidien, en particulier l'insuffisance cardiaque congestive.

4.4.1.2.4. Asthme

L'équilibration de l'asthme est recommandée avant injection d'un Produit de Contraste Iodé.

Une attention particulière est nécessaire en cas de crise d'asthme déclarée dans les 8 jours avant l'examen, en raison du risque accru de survenue d'un bronchospasme.

4.4.1.2.5. Dysthyroïdie

A la suite de l'injection d'un produit de contraste iodé, en particulier chez les patients porteurs de goitre ou ayant des antécédents de dysthyroïdie, il existe un risque, soit de poussée d'hyperthyroïdie, soit d'induction d'une hypothyroïdie. Il existe également un risque d'hypothyroïdie chez le nouveau-né qui a reçu, ou dont la mère a reçu, un produit de contraste iodé.

4.4.1.2.6. Maladies cardiovasculaires sévères.

En cas d'insuffisance cardiaque avérée ou débutante, de coronaropathie, d'hypertension artérielle pulmonaire, ou de valvulopathie, les risques d'oedème pulmonaire, d'ischémie myocardique et de troubles du rythme, de troubles hémodynamiques sévères sont augmentés après l'administration du produit de contraste iodé.

4.4.1.2.7. Troubles du système nerveux central

Le rapport bénéfice/risque doit être estimé au cas par cas en raison du risque d'aggravation de la symptomatologie neurologique chez les patients présentant : des pathologies du système nerveux central et une altération de la perméabilité de la barrière hémato-encéphalique telles qu'une pression intracrânienne élevée, une suspicion de tumeur, d'abcès ou d'hémorragie intracrânienne, ou en cas d'hypercalcémie.

4.4.1.2.8. Phéochromocytome

Les patients atteints de phéochromocytome peuvent développer une crise hypertensive après administration intra-artérielle de produit de contraste. Un traitement prophylactique par des alpha- et bêta-bloquants est recommandé avant l'administration intra-artérielle d'un produit de contraste, sous le contrôle du médecin.

4.4.1.2.9. Myasthénie

L'administration de produit de contraste peut aggraver les symptômes de myasthénie.

4.4.1.2.10 Encéphalopathie induite par produit de contraste

Une encéphalopathie a été signalée avec l'utilisation d'iopamidol (voir rubrique Effets indésirables). Celle-ci peut se manifester par des symptômes et des signes de dysfonctionnement neurologique tels que céphalées, troubles visuels, cécité corticale, confusion, convulsions, perte de coordination, hémiparésie, aphasie, perte de connaissance, coma et oedème cérébral dans les minutes ou les heures qui suivent l'administration d'iopamidol, et se résout généralement en quelques jours. Les facteurs augmentant la perméabilité de la barrière hémato-encéphalique facilitent le passage du produit de contraste vers les tissus cérébraux et peuvent entraîner une possible réaction du SNC, telle que l'encéphalopathie.

Si une encéphalopathie de contraste est suspectée, iopamidol ne doit pas être ré-administré et une prise en charge médicale appropriée doit être mise en place.

4.4.1.2.11. Majoration des effets secondaires

Les manifestations des effets indésirables liés à l'administration de produit de contraste iodés peuvent être majorées par les états prononcés d'excitation, l'anxiété et la douleur.

Une prise en charge adaptée peut s'avérer nécessaire pouvant aller jusqu'à la sédation.

Populations particulières

Nouveau-nés, enfants :

Les nourrissons (âgés de moins d'1 an), notamment les nouveau-nés, sont particulièrement prédisposés aux déséquilibres électrolytiques et aux altérations hémodynamiques.

Une suppression transitoire des fonctions thyroïdiennes ou une hypothyroïdie a été observée chez l'enfant après exposition aux produits de contraste iodés. A la suite d'une procédure diagnostique, ceci a été plus fréquemment observé chez le nouveau-né et l'enfant prématuré ainsi qu'après une procédure mettant en oeuvre de fortes doses. Les nouveau-nés peuvent être également exposés à travers l'exposition maternelle. Chez le nouveau-né, en particulier le prématuré, qui a été exposé au iopamidol, soit à travers sa mère durant la grossesse, soit dans la période néonatale, il est recommandé de suivre la fonction thyroïdienne. Si une hypothyroïdie est décelée, la nécessité d'un traitement doit être évaluée et la fonction thyroïdienne surveillée jusqu'à normalisation.

Personnes âgées :

Les personnes âgées présentent un risque particulier de réactions compte tenu de la fragilité de leurs fonctions physiologiques, notamment en cas d'administration d'une dose élevée de produit de contraste.

4.4.2. Mises en garde et Précautions d'emploi propres à certaines voies d'administration avec diffusion systémique notable

4.4.2.1. Spécialité injectable par voie intrathécale

L'indication d'une myélographie doit être soigneusement pesée chez les malades ayant un risque épileptogène accru ou des antécédents épileptiques,

Les patients sous traitement anti-convulsivant ne doivent pas interrompre leur traitement. Dans certains cas, le traitement anticonvulsivant pourra être augmenté au cours des 48 heures précédant l'examen. Dans l'éventualité d'une crise convulsive au cours de la procédure, l'administration intraveineuse de diazépam ou de phénobarbital est recommandée.

L'administration concomitante d'un produit de contraste iodé et de corticostéroïdes peut accroître le risque de neurotoxicité et de méningite aseptique.

Une évaluation soigneuse du rapport bénéfice-risque doit être effectuée chez les patients ayant des pathologies du système nerveux central.

Les manipulations du malade pendant et après l'examen doivent être de faible amplitude.

Après l'examen, le malade doit rester allongé, la tête surélevée pendant au moins 8 heures. La surveillance du patient est attentive pendant 24 heures pendant lesquelles il est recommandé au patient de ne pas se pencher.

Il convient d'encourager le patient à boire et manger, s'il le peut.

Précautions d'emploi

Antécédent de réaction d'hypersensibilité

Exploration thyroïdienne

Déshydratation

Insuffisance rénale légère à modérée

Diabète

Hyperuricémie

Gammapathie monoclonale

Antécédent d'insuffisance rénale après administration de produits de contraste iodés

Enfant de moins d'un an

Déséquilibre hydro-électrolytique

Hémodialyse

Insuffisance hépatique légère à modérée

Asthme

Goitre

Dysthyroïdie

Nouveau-né de mère traitée

Insuffisance cardiaque

Coronaropathie

Hypertension artérielle pulmonaire

Valvulopathie

Athérosclérose

Hypertension

Accident ischémique transitoire

Infarctus cérébral aigu

Hémorragie intracrânienne

Oedème cérébral

Epilepsie

Maladie cérébrovasculaire

Lésion de la barrière hémato-encéphalique

Pression intracrânienne élevée

Tumeur intracrânienne

Hypercalcémie

Phéochromocytome

Myasthénie

Personne âgée

Patiente en âge de procréer

Antécédent épileptique

Présence de sang dans le LCR

Infection

Aptitude à conduire

Iopamiron n'a aucun effet ou un effet négligeable sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.

Interaction avec d'autre médicaments

4.5.1. Médicaments

+ Metformine

Afin d'éviter une acidose lactique chez le diabétique traité par metformine, ce médicament doit être arrêté avant l'administration intra-artérielle de produit de contraste avec premier passage rénal, ou chez les patients présentant une insuffisance rénale aiguë, et ne doit être repris qu'après 48 heures si la fonction rénale n'a pas été modifiée de façon significative (voir la rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

+ Radiopharmaceutiques

(voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi Mise en garde)

Les produits de contraste iodés perturbent pendant plusieurs semaines la capture de l'iode radioactif par le tissu thyroïdien pouvant entraîner d'une part un défaut de fixation dans la scintigraphie thyroïdienne et d'autre part une baisse d'efficacité du traitement par l'iode 131.

Lorsqu'une scintigraphie rénale réalisée par injection de radiopharmaceutique secrété par le tubule rénal est prévue, il est préférable de l'effectuer avant l'injection de produit de contraste iodé.

+ Béta-bloquants

Les béta-bloquants peuvent modifier la prise en charge du bronchospasme et la réponse à l'adrénaline.

+ Interleukine 2

Il existe un risque de majoration de réaction aux produits de contraste en cas de traitement récent par l'interleukine 2 (voie intraveineuse): éruption cutanée ou plus rarement hypotension, oligurie, voire insuffisance rénale.

+ Autres médicaments

Evaluer l'arrêt des médicaments diminuant le seuil épileptogène jusqu'à 24 heures après une injection intrathécale et chez les patients présentant des troubles de la barrière hémato-encéphalique (voir la rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

Des cas de thromboses artérielles ont été rapportés lors de l'administration concomitante de papavérine et de iopamidol.

4.5.2. Autres formes d'interactions

Des concentrations élevées de produit de contraste iodé dans le plasma et l'urine peuvent interférer avec les dosages in vitro de bilirubine, de protéines et de substances inorganiques (fer, cuivre, calcium et phosphate) ; il est recommandé de ne pas faire pratiquer ces dosages dans les 24 heures qui suivent l'examen.


Informations complémentaires pour IOPAMIRON 200 mg d'Iode/mL sol inj

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Médicaments susceptibles d'altérer l'adaptation de l'organisme à la chaleur

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IOPAMIRON 03122014 AVIS CT13949

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PRODUITS DE CONTRASTE IODÉS (PCI) administrés par voie vasculaire

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Excipients

Trométamol, Sodium calciédétate, Chlorhydrique acide, Eau pour préparations injectables

Exploitant / Distributeur

BRACCO IMAGING France

7 rue Léonard de Vinci

91300

MASSY

Code UCD7 : 9111008

Code UCD13 : 3400891110081

Code CIS : 64682720

T2A médicament : Non

Laboratoire titulaire AMM : BRACCO IMAGING France

Laboratoire exploitant : BRACCO IMAGING France

Prix vente TTC : 6.28€

Taux de TVA : 2.1%

TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Non

Base de remboursement : 6.28€

Taux SS : 65%

Agréments collectivités : Oui

Code acte pharmacie : PH7

Date AMM : 18/05/1981

Rectificatif AMM : 05/12/2022

Marque : IOPAMIRON

Gamme : Sans gamme

Code GTIN13 : 3400932458776

Référence LPPR : Aucune

Sources d'informations

AMM européennes : www.ema.europa.eu/en

AMM françaises : ansm.sante.fr/

Equivalences strictes

Pas d'information disponible