HALDOL
Les gammes de produits
Remboursable
Sur prescription seulement
Forme :
Solution buvable
Catégories :
Cancérologie et hématologie, Traitements adjuvants en cancérologie, Anti-émétiques, Anti-émétiques neuroleptiques, Halopéridol, Neurologie-psychiatrie, Neuroleptiques, Butyrophénones, Butyrophénones à activité immédiate, Halopéridol
Principes actifs :
Halopéridol
Schizophrénie, Psychose schizo-affective, Délire, Episode maniaque des troubles bipolaires de type I, Agitation psychomotrice, Agressivité persistante chez le patient présentant une démence d'Alzheimer modérée à sévère, Démence vasculaire, Tics, Syndrome de Gilles de la Tourette, Chorée de Huntington, Etat d'agressivité sévère chez l'enfant autiste, Troubles graves du comportement de l'enfant avec agitation et agressivité
Sujet âgé (implicite)
5 mg par jour pures ou diluées dans l'eau. Maximum 5 mg par jour.
ou 50 gouttes par jour pures ou diluées dans l'eau. Maximum 50 gouttes par jour.
Sujet âgé . Délire
5 mg par jour pure ou diluée dans un peu d'eau. Maximum 5 mg par jour.
ou 50 gouttes par jour pure ou diluée dans un peu d'eau. Maximum 50 gouttes par jour.
Sujet âgé . Episode maniaque des troubles bipolaires de type I
5 mg par jour pures ou diluées dans l'eau. Maximum 5 mg par jour.
ou 50 gouttes par jour pures ou diluées dans l'eau. Maximum 50 gouttes par jour.
Enfant de 6 ans à 11 ans . Traitement en cas d'échec thérapeutique. Etat d'agressivité sévère chez l'enfant autiste (implicite)
3 mg par jour pure ou diluée dans un peu d'eau pendant 6 semaines.
ou 30 gouttes par jour pure ou diluée dans un peu d'eau pendant 6 semaines.
Enfant de 6 ans à 11 ans . Traitement en cas d'échec thérapeutique. Troubles graves du comportement de l'enfant avec agitation et agressivité
3 mg par jour pure ou diluée dans un peu d'eau pendant 6 semaines.
ou 30 gouttes par jour pure ou diluée dans un peu d'eau pendant 6 semaines.
Adulte de plus de 18 ans . Traitement en cas d'échec thérapeutique. Agressivité persistante chez le patient présentant une démence d'Alzheimer modérée à sévère
5 mg par jour pure ou diluée dans un peu d'eau pendant 6 semaines.
ou 50 gouttes par jour pure ou diluée dans un peu d'eau pendant 6 semaines.
Adulte de plus de 18 ans . Traitement en cas d'échec thérapeutique. Démence vasculaire
5 mg par jour pure ou diluée dans un peu d'eau pendant 6 semaines.
ou 50 gouttes par jour pure ou diluée dans un peu d'eau pendant 6 semaines.
Adulte de 18 ans à 65 ans (implicite)
10 mg par jour pure ou diluée dans un peu d'eau.
ou 100 gouttes par jour pure ou diluée dans un peu d'eau.
Adulte de 18 ans à 65 ans . Délire
10 mg par jour pure ou diluée dans un peu d'eau. Maximum 10 mg par jour.
ou 100 gouttes par jour pure ou diluée dans un peu d'eau. Maximum 100 gouttes par jour.
Adulte de 18 ans à 65 ans . Tics
5 mg par jour pure ou diluée dans un peu d'eau.
ou 50 gouttes par jour pure ou diluée dans un peu d'eau.
Adulte de 18 ans à 65 ans . Episode maniaque des troubles bipolaires de type I
10 mg par jour pure ou diluée dans un peu d'eau. Maximum 10 mg par jour.
ou 100 gouttes par jour pure ou diluée dans un peu d'eau. Maximum 100 gouttes par jour.
Enfant de 13 ans à 17 ans . Traitement en cas d'échec thérapeutique. Schizophrénie (implicite)
3 mg par jour pure ou diluée dans un peu d'eau. Maximum 5 mg par jour.
ou 30 gouttes par jour pure ou diluée dans un peu d'eau. Maximum 50 gouttes par jour.
Enfant de 12 ans à 17 ans . Traitement en cas d'échec thérapeutique. Troubles graves du comportement de l'enfant avec agitation et agressivité (implicite)
5 mg par jour pure ou diluée dans un peu d'eau pendant 6 semaines.
ou 50 gouttes par jour pure ou diluée dans un peu d'eau pendant 6 semaines.
Enfant de 12 ans à 17 ans . Traitement en cas d'échec thérapeutique. Etat d'agressivité sévère chez l'enfant autiste
5 mg par jour pure ou diluée dans un peu d'eau pendant 6 semaines.
ou 50 gouttes par jour pure ou diluée dans un peu d'eau pendant 6 semaines.
Enfant de 10 ans à 17 ans . Traitement en cas d'échec thérapeutique. Tics (implicite)
3 mg par jour pure ou diluée dans un peu d'eau.
ou 30 gouttes par jour pure ou diluée dans un peu d'eau.
Voie orale
PREVENIR IMMEDIATEMENT LE MEDECIN en cas de :
- Forte fièvre, raideur musculaire sévère, confusion, perte de conscience.
- Problèmes de contrôle des mouvements du corps ou des membres (syndrome extrapyramidal) : mouvements de la bouche, de la langue, de la mâchoire ou des membres, agitation ou difficulté à rester assis sans bouger, amplification des mouvements du corps, mouvements du corps ralentis ou réduits, mouvements saccadés ou erratiques, tremblement ou raideur musculaire, incapacité à bouger, expression figée du visage pouvant faire penser à un masque.
- Gonflement du visage, des lèvres, de la bouche, de la langue ou de la gorge, difficultés à avaler ou à respirer, éruption cutanée avec démangeaisons.
- Gonflement, douleur ou rougeur au niveau de la jambe.
PRUDENCE en cas de conduite de véhicules ou d'utilisation de machines (somnolence, diminution de la vigilance).
EVITER la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool.
EVITER la prise de préparations à base de plantes contenant du millepertuis (Hypericum perforatum).
Constipation
Hypotension
Hypotension orthostatique
Prise de poids
Rétention urinaire
Dépression
Eruption cutanée
Dyskinésie
Dyskinésie tardive
Hypersialorrhée
Perte de poids
Somnolence
Tremblement
Sensation vertigineuse
Dystonie
Crise oculogyre
Hypokinésie
Akathisie
Bouche sèche
Bradykinésie
Nausée
Vomissement
Hypertonie
Trouble visuel
Anomalie du bilan hépatique
Trouble psychotique
Dysfonction érectile
Aménorrhée
Convulsions
Dysménorrhée
Galactorrhée
Hépatite
Hyperhidrose
Hyperthermie
Ictère
Leucopénie
Nervosité
Oedème
Tachycardie
Torticolis
Urticaire
Etat confusionnel
Dyspnée
Rigidité musculaire
Sédation
Diminution de la libido
Photosensibilité
Vision trouble
Hypersensibilité
Spasme musculaire
Prurit cutané
Douleur mammaire
Perte de la libido
Parkinsonisme
Trouble de la marche
Contractions involontaires des muscles
Gêne mammaire
Fasciculation musculaire
Hyperprolactinémie
Ménorragie
Bronchospasme
Allongement de l'intervalle QT
Syndrome malin des neuroleptiques
Trismus
Nystagmus
Trouble menstruel
Trouble sexuel
Dysfonction motrice
Arythmie ventriculaire
Cholestase
Extrasystole
Fibrillation ventriculaire
Gynécomastie
Hypoglycémie
Oedème laryngé
Priapisme
Tachycardie ventriculaire
Thrombose veineuse profonde
Torsades de pointes
Thrombo-embolie veineuse
Embolie pulmonaire
Agranulocytose
Thrombocytopénie
Laryngospasme
Neutropénie
Réaction anaphylactique
Dermatite exfoliative
Rhabdomyolyse
Pancytopénie
Oedème de la face
Réaction allergique
Syndrome de sevrage à la naissance
Hypothermie
Altération de la conscience
Mort subite
Insuffisance hépatique aiguë
Vascularite leucocytoclasique
Angioedème
Akinésie
Sécrétion inappropriée de l'hormone antidiurétique
Phénomène de roue dentée
Instabilité végétative
Faciès parkinsonien
La sécurité de l'halopéridol a été évaluée chez 284 patients traités par l'halopéridol dans le cadre de 3 études cliniques contrôlées contre placebo et chez 1 295 patients traités par l'halopéridol dans le cadre de 16 études cliniques en double aveugle contrôlées contre comparateur actif.
D'après les données de sécurité compilées issues de ces études cliniques, les effets indésirables les plus fréquemment signalés ont été : syndrome extrapyramidal (34 %), insomnies (19 %), agitation (15 %), hyperkinésie (13 %), céphalées (12 %), trouble psychotique (9 %), dépression (8 %), prise de poids (8 %), tremblement (8 %), hypertonie (7 %), hypotension orthostatique (7 %), dystonie (6 %) et somnolences (5 %).
Par ailleurs, la sécurité du décanoate d'halopéridol a été évaluée chez 410 patients dans le cadre de 3 études comparatives (1 comparant le décanoate d'halopéridol à la fluphénazine et 2 comparant la formulation sous forme de décanoate à l'halopéridol oral), de 9 études en ouvert et d'une étude dose-réponse.
Le tableau 4 présente les effets indésirables qui ont été :
· signalés au cours des études cliniques avec l'halopéridol ;
· signalés au cours des études cliniques avec le décanoate d'halopéridol en lien avec la fraction active ;
· identifiés dans le cadre de la surveillance post-commercialisation avec l'halopéridol et le décanoate d'halopéridol.
La fréquence des effets indésirables repose sur (ou estimée d'après) les essais cliniques ou les études épidémiologiques concernant l'halopéridol et classée suivant la convention ci-dessous :
Très fréquent : ≥ 1/10
Fréquent : ≥ 1/100, < 1/10
Peu fréquent : ≥ 1/1 000, < 1/100
Rare : ≥ 1/10 000, < 1/1 000
Très rare : < 1/10 000
Fréquence indéterminée : ne peut être estimée sur la base des données disponibles.
Les effets indésirables sont présentés par classe de système d'organes et par ordre décroissant de gravité au sein de chaque catégorie de fréquence.
Tableau 4 : effets indésirables
Des allongements de l'intervalle QT à l'électrocardiogramme, des arythmies ventriculaires (fibrillation ventriculaire, tachycardie ventriculaire), des torsades de pointes et des morts subites ont été signalés avec l'halopéridol.
Effets de classe des antipsychotiques
Des arrêts cardiaques ont été signalés avec les antipsychotiques.
Des cas de thromboembolie veineuse, y compris des cas d'embolie pulmonaire et de thrombose veineuse profonde, ont été signalés avec les antipsychotiques. La fréquence de ces événements n'est pas connue.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : signalement.social-sante.gouv.fr.
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Grossesse
Les nouveau-nés exposés aux antipsychotiques (y compris l'halopéridol) pendant le troisième trimestre de la grossesse courent un risque de réactions indésirables, notamment des symptômes extrapyramidaux et/ou des symptômes de sevrage, dont la sévérité et la durée peuvent varier, après l'accouchement. Des cas d'agitation, d'hypertonie, d'hypotonie, de tremblement, de somnolences, de détresse respiratoire et de troubles alimentaires ont été signalés. Par conséquent, il est recommandé de surveiller étroitement les nouveau-nés.
Allaitement
L'halopéridol est excrété dans le lait maternel. De faibles quantités d'halopéridol ont été détectées dans le plasma et l'urine de nouveau-nés allaités par des mères traitées par l'halopéridol. Il n'existe pas de données suffisantes concernant les effets de l'halopéridol chez les nouveau-nés allaités. Une décision doit être prise soit d'interrompre l'allaitement soit d'interrompre le traitement avec HALDOL en prenant en compte le bénéfice de l'allaitement pour l'enfant au regard du bénéfice du traitement pour la femme.
Fertilité
L'halopéridol augmente le taux de prolactine. L'hyperprolactinémie peut inhiber la GnRH hypothalamique, entraînant une réduction de la sécrétion de gonadotrophine par l'hypophyse. Ceci peut inhiber la fonction de reproduction en altérant la stéroïdogenèse gonadique chez les femmes comme chez les hommes (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).
Mortalité accrue chez les personnes âgées atteintes de démence
De rares cas de mort subite ont été signalés chez des patients atteints de troubles psychiatriques traités par des antipsychotiques, notamment par l'halopéridol (voir rubrique Effets indésirables).
Les patients âgés atteints de psychose liée à une démence et traités par des antipsychotiques sont exposés à un risque accru de mortalité. L'analyse de 17 études contrôlées contre placebo (d'une durée modale de 10 semaines), portant essentiellement sur des patients traités par des antipsychotiques atypiques, a révélé un risque de mortalité compris, chez les patients traités, entre 1,6 et 1,7 fois le risque correspondant chez les patients sous placebo. Sur la durée d'une étude contrôlée typique de 10 semaines, le taux de mortalité a été d'environ 4,5 % chez les patients traités par des antipsychotiques, contre 2,6 % environ dans le groupe placebo. Bien que les causes de mortalité aient été diverses, la plupart des décès sont apparus être d'origine cardiovasculaire (insuffisance cardiaque, mort subite, par exemple) ou infectieuse (pneumonie, par exemple). Les études observationnelles semblent indiquer que le traitement par l'halopéridol chez les patients âgés est également associé à une mortalité accrue. Cette association pourrait être plus importante avec l'halopéridol qu'avec les antipsychotiques atypiques ; elle est plus marquée pendant les 30 premiers jours suivant le début du traitement et persiste pendant au moins 6 mois. Il n'a pas été clairement établi dans quelle mesure cette association est imputable au médicament ou plutôt liée aux conditions du patient.
Effets cardiovasculaires
Outre les cas de mort subite, des allongements de l'intervalle QTc et/ou des arythmies ventriculaires ont été signalés avec l'halopéridol (voir rubriques Contre-indications et Effets indésirables). Le risque de survenue de ces événements semble être plus élevé à forte dose, à forte concentration plasmatique, chez les patients prédisposés ou en cas d'administration par voie parentérale, en particulier intraveineuse.
La prudence est conseillée chez les patients présentant une bradycardie, une maladie cardiaque, des antécédents familiaux d'allongement du QTc ou des antécédents de consommation importante d‘alcool. La prudence est également requise chez les patients susceptibles de présenter des concentrations plasmatiques élevées (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi, Métaboliseurs lents du CYP2D6).
Il est recommandé de réaliser un ECG à l'initiation traitement. La nécessité d'effectuer des ECG de contrôle pendant le traitement pour surveiller l'allongement de l'intervalle QTc et les arythmies ventriculaires doit être évaluée chez tous les patients. En cas d'allongement du QTc en cours de traitement, il est recommandé de réduire la dose, mais la prise d'halopéridol doit être interrompue si le QTc dépasse 500 ms.
Les déséquilibres électrolytiques tels que l'hypokaliémie et l'hypomagnésémie augmentent le risque d'arythmies ventriculaires et doivent donc être corrigés avant de commencer le traitement par l'halopéridol. Par conséquent, un bilan initial des électrolytes suivi de contrôles réguliers est recommandé.
Des cas de tachycardie et d'hypotension (notamment d'hypotension orthostatique) ont également été signalés (voir rubrique Effets indésirables). La prudence est recommandée lors de l'administration d'halopéridol chez des patients enclins à l'hypotension ou à l'hypotension orthostatique.
Événements vasculaires cérébraux
Lors des études cliniques randomisées, contrôlées contre placebo, menées chez des patients atteints de démence, une augmentation d'un facteur 3 environ du risque d'événements vasculaires cérébraux indésirables a été observée avec certains antipsychotiques atypiques. Les études observationnelles qui ont comparé le taux d'Accident Vasculaire Cérébral (AVC) chez les patients âgés exposés à des antipsychotiques, tous types confondus, au taux d'AVC chez ceux non exposés à des médicaments de ce type ont constaté que le taux d'AVC était plus élevé parmi les patients exposés. Cette majoration pourrait être plus importante avec l'ensemble des butyrophénones, y compris l'halopéridol. Le mécanisme à l'origine de cette augmentation du risque n'est pas connu. Une augmentation du risque ne peut être exclue chez les autres populations de patients. HALDOL doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant des facteurs de risque d'AVC.
Syndrome malin des neuroleptiques
L'halopéridol a été associé à des cas de syndrome malin des neuroleptiques, une réaction idiosyncrasique rare caractérisée par une hyperthermie, une rigidité musculaire généralisée, une instabilité du système nerveux autonome, des troubles de la conscience et une augmentation des taux sériques de créatine phosphokinase. L'hyperthermie est souvent un signe précoce de ce syndrome. Le traitement antipsychotique doit être immédiatement interrompu et un traitement symptomatique approprié doit être mis en place, ainsi qu'une surveillance rapprochée.
Dyskinésie tardive
Une dyskinésie tardive peut apparaître chez certains patients traités au long cours ou après l'arrêt du médicament. Le syndrome est principalement caractérisé par des mouvements répétitifs involontaires de la langue, du visage, de la bouche ou de la mâchoire. Les manifestations peuvent être permanentes chez certains patients. Le syndrome peut être occulté par la réinstauration du traitement, l'augmentation de la dose ou le passage à un antipsychotique différent. Si des signes et symptômes de dyskinésie tardive apparaissent, l'arrêt de tous les antipsychotiques, y compris d'HALDOL, doit être envisagé.
Symptômes extrapyramidaux
Des symptômes extrapyramidaux peuvent survenir (par exemple, tremblement, rigidité, hypersalivation, bradykinésie, akathisie, dystonie aiguë). L'utilisation d'halopéridol a été associée à l'apparition d'une akathisie, caractérisée par une sensation subjective d'agitation désagréable ou éprouvante et un besoin de bouger, souvent accompagnés d'une incapacité à rester assis ou debout sans bouger. Cet effet survient le plus souvent pendant les premières semaines du traitement. Chez les patients développant ces symptômes, une augmentation de la dose peut être délétère.
Une dystonie aiguë peut survenir pendant les premiers jours du traitement par HALDOL, mais son apparition a également été signalée plus tardivement et à la suite d'augmentations de la dose. Les symptômes dystoniques peuvent comprendre le torticolis, les grimaces faciales, le trismus, la protrusion linguale et les mouvements oculaires anormaux, notamment la crise oculogyre (liste non exhaustive). Le risque de survenue de ces réactions est plus important chez les patients de sexe masculin et les plus jeunes. En cas de dystonie aiguë, il peut être nécessaire d'arrêter la prise du médicament.
Si nécessaire, il est possible de prescrire des médicaments antiparkinsoniens de type anticholinergique pour corriger les symptômes extrapyramidaux, mais il est recommandé de ne pas les prescrire de façon systématique à titre préventif. Lorsqu'un traitement concomitant par un antiparkinsonien est requis, il peut être nécessaire de le poursuivre après l'arrêt d'HALDOL, s'il est excrété plus rapidement que l'halopéridol, afin d'éviter l'apparition ou l'aggravation de symptômes extrapyramidaux. Le risque d'augmentation de la pression intra-oculaire doit être pris en compte lorsque des médicaments anticholinergiques, y compris des médicaments antiparkinsoniens, sont administrés en concomitance avec HALDOL.
Crises épileptiques/convulsions
La survenue de crises épileptiques déclenchées par l'halopéridol a été signalée. La prudence est requise chez les patients atteints d'épilepsie ou présentant des prédispositions aux crises épileptiques (sevrage alcoolique et lésions cérébrales, par exemple).
Sécurité hépatobiliaire
L'halopéridol étant métabolisé par le foie, il est conseillé d'ajuster la dose et de procéder avec prudence chez les patients atteints d'insuffisance hépatique (voir rubriques Posologie et mode d'administration et Propriétés pharmacocinétiques). Des cas isolés d'anomalies de la fonction hépatique ou d'hépatite, le plus souvent cholestatique, ont été signalés (voir rubrique Effets indésirables).
Sécurité endocrinienne
La thyroxine peut favoriser l'apparition d'effets toxiques de l'halopéridol. Chez les patients atteints d'hyperthyroïdie, le traitement antipsychotique ne devra être utilisé qu'avec précaution et devra toujours être accompagné d'un traitement visant à rétablir l'euthyroïdie.
Les effets hormonaux des antipsychotiques comprennent l'hyperprolactinémie, laquelle peut entraîner une galactorrhée, une gynécomastie et une oligoménorrhée ou une aménorrhée (voir rubrique Effets indésirables). Les études de cultures tissulaires semblent indiquer que le développement des cellules au sein des tumeurs mammaires humaines pourrait être stimulé par la prolactine. Bien qu'aucune association claire n'ait été démontrée entre l'administration d'antipsychotiques et les tumeurs mammaires humaines lors des études cliniques et épidémiologiques, la prudence est recommandée en présence d'antécédents médicaux pertinents. HALDOL doit être utilisé avec précaution chez les patients présentant une hyperprolactinémie préexistante ou de possibles tumeurs prolactino‑dépendantes (voir rubrique Données de sécurité précliniques).
Des cas d'hypoglycémie et de syndrome de sécrétion inappropriée d'hormone antidiurétique ont été signalés avec l'halopéridol (voir rubrique Effets indésirables).
Thromboembolie veineuse
Des cas de thromboembolie veineuse (TEV) ont été signalés avec les antipsychotiques. Étant donné que les patients traités par des antipsychotiques présentent souvent des facteurs de risque acquis de TEV, tous les facteurs de risque éventuels de TEV doivent être identifiés avant et pendant le traitement par HALDOL et des mesures préventives doivent être prises.
Réponse au traitement et sevrage
Dans le cadre de la schizophrénie, la réponse au traitement antipsychotique peut être différée.
Si les antipsychotiques sont arrêtés, la réapparition des symptômes liés à la pathologie sous-jacente peut ne pas être perceptible pendant plusieurs semaines ou mois.
Dans de très rares cas, des symptômes de sevrage aigus (incluant des nausées, des vomissements et des insomnies) ont été signalés après l'arrêt brutal d'antipsychotiques à haute dose. Un arrêt progressif est conseillé par mesure de précaution.
Patients atteints de dépression
Il est recommandé de ne pas utiliser HALDOL seul lorsque la dépression est l'affection prédominante chez un patient. Le médicament peut être associé à des antidépresseurs pour traiter les patients chez lesquels coexistent une dépression et une psychose (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Passage d'une phase maniaque à une phase dépressive
Lors du traitement des épisodes maniaques chez les patients atteints de troubles bipolaires, il existe un risque de passage de la phase maniaque à une phase dépressive. Il est important de surveiller ce passage à un épisode dépressif et les risques associés, tels qu'un comportement suicidaire, afin de pouvoir intervenir le cas échéant.
Métaboliseurs lents du CYP2D6
HALDOL doit être utilisé avec précaution chez les patients connus pour être des métaboliseurs lents du cytochrome P450 (CYP) 2D6 et recevant en parallèle un inhibiteur du CYP3A4.
Population pédiatrique
Les données de sécurité disponibles concernant la population pédiatrique indiquent un risque de survenue de symptômes extrapyramidaux, notamment une dyskinésie tardive, et d'une sédation. Les données de sécurité disponibles concernant l'usage à long terme sont limitées.
Excipients d'HALDOL
HALDOL, solution buvable contient du parahydroxybenzoate de méthyle et peut provoquer des réactions allergiques (éventuellement retardées).
Bradycardie
Maladie cardiaque
Antécédent familial de QT long
Antécédent de consommation d'alcool importante
Surveillance ECG
Hypokaliémie
Hypomagnésémie
Surveillance électrolytique
Prédisposition à l'hypotension
Risque d'accident vasculaire cérébral
Syndrome malin des neuroleptiques
Hyperthermie
Dyskinésie tardive aux neuroleptiques
Akathisie
Homme
Dystonie aiguë
Epilepsie
Facteur prédisposant aux convulsions
Insuffisance hépatique
Hyperthyroïdie
Hyperprolactinémie
Tumeur prolactinodépendante
Risque thrombo-embolique veineux
Etat dépressif
Patient métaboliseur lent CYP2D6
Nouveau-né de mère traitée
Sujet âgé
Insuffisance rénale
Consommation d'alcool
Les études d'interaction n'ont été réalisées que chez l'adulte.
Effets cardiovasculaires
L'utilisation d'HALDOL est contre-indiquée en association avec les médicaments connus pour allonger l'intervalle QTc (voir rubrique Contre-indications), par exemple :
· les anti-arythmiques de classe IA (p. ex., disopyramide, quinidine).
· les anti-arythmiques de classe III (p. ex., amiodarone, dofétilide, dronédarone, ibutilide, sotalol).
· certains antidépresseurs (p. ex., citalopram, escitalopram).
· certains antibiotiques (p. ex., azithromycine, clarithromycine, érythromycine, lévofloxacine, moxifloxacine, télithromycine).
· d'autres antipsychotiques (p. ex., dérivés de la phénothiazine, sertindole, pimozide, ziprasidone).
· certains antifongiques (p. ex., pentamidine).
· certains antipaludéens (p. ex., halofantrine).
· certains traitements gastro-intestinaux (p. ex., dolasétron).
· certains médicaments utilisés pour le traitement du cancer (p. ex., torémifène, vandétanib).
· certains autres médicaments (p. ex., bépridil, méthadone).
Cette liste n'est pas exhaustive.
La prudence est conseillée lorsque HALDOL est utilisé en association avec des médicaments connus pour provoquer un déséquilibre électrolytique (voir rubriqueMises en garde et précautions d'emploi).
Médicaments pouvant augmenter les concentrations plasmatiques de l'halopéridol
L'halopéridol est métabolisé par plusieurs voies (voir rubrique Propriétés pharmacocinétiques). Les principales voies sont la glucurono-conjugaison et la réduction cétonique. Le système enzymatique du cytochrome P450 est également impliqué, en particulier le CYP3A4 et, dans une moindre mesure, le CYP2D6. L'inhibition de ces voies de métabolisation par un autre médicament ou la réduction de l'activité enzymatique du CYP2D6 peuvent conduire à une augmentation des concentrations de l'halopéridol. Les effets de l'inhibition du CYP3A4 et de la réduction de l'activité enzymatique du CYP2D6 peuvent être cumulatifs (voir rubrique Propriétés pharmacocinétiques). D'après les informations limitées et parfois contradictoires qui sont disponibles, l'augmentation potentielle des concentrations plasmatiques de l'halopéridol, lors de l'administration concomitante d'un inhibiteur du CYP3A4 et/ou du CYP2D6, peut être comprise entre 20 % et 40 % bien que, dans certains cas, des augmentations allant jusqu'à 100 % aient été rapportées. Les médicaments susceptibles de provoquer une augmentation des concentrations plasmatiques de l'halopéridol (d'après l'expérience clinique ou le mécanisme d'interaction médicamenteuse) comprennent, par exemple :
· les inhibiteurs du CYP3A4 :alprazolam, fluvoxamine, indinavir, itraconazole, kétoconazole, néfazodone, posaconazole, saquinavir, vérapamil, voriconazole.
· les inhibiteurs du CYP2D6 : bupropion, chlorpromazine, duloxétine, paroxétine, prométhazine, sertraline, venlafaxine.
· les inhibiteurs combinés du CYP3A4 et du CYP2D6 : fluoxétine, ritonavir.
· des médicaments dont le mécanisme est incertain : buspirone.
Cette liste n'est pas exhaustive.
L'augmentation des concentrations plasmatiques de l'halopéridol peut entraîner une majoration du risque d'effets indésirables, notamment d'allongement du QTc (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi). Des allongements du QTc ont été observés lorsque l'halopéridol a été administré avec une association des inhibiteurs métaboliques que sont le kétoconazole (400 mg/jour) et la paroxétine (20 mg/jour).
Chez les patients prenant de l'halopéridol en concomitance avec des médicaments de ce type, il est recommandé de surveiller les signes ou symptômes d'une majoration ou d'une prolongation des effets pharmacologiques de l'halopéridol et de réduire la dose d'HALDOL si nécessaire.
Médicaments pouvant réduire les concentrations plasmatiques de l'halopéridol
L'administration concomitante d'halopéridol et d'inducteurs enzymatiques puissants du CYP3A4 peut entraîner une diminution progressive des concentrations plasmatiques de l'halopéridol au point d'en réduire potentiellement l'efficacité, par exemple :
· Carbamazépine, phénobarbital, phénytoïne, rifampicine, millepertuis (Hypericum perforatum).
Cette liste n'est pas exhaustive.
Une induction enzymatique peut être observée au bout de quelques jours de traitement. L'induction enzymatique atteint généralement son niveau maximal en l'espace de 2 semaines environ et peut ensuite persister pendant une durée similaire après l'arrêt du traitement par le médicament. En cas de traitement concomitant par des inducteurs du CYP3A4, il est recommandé de maintenir les patients sous surveillance et d'augmenter la dose d'HALDOL si nécessaire. Après l'arrêt de l'inducteur du CYP3A4, la concentration de l'halopéridol peut augmenter progressivement et il peut donc être nécessaire de réduire la dose d'HALDOL.
Le valproate de sodium est connu pour inhiber la glucurono-conjugaison mais n'altère pas les concentrations plasmatiques de l'halopéridol.
Effets de l'halopéridol sur les autres médicaments
L'halopéridol peut amplifier la dépression du SNC induite par l'alcool ou par les médicaments dépresseurs du SNC, notamment les hypnotiques, les sédatifs ou les analgésiques puissants. Une majoration de l'effet sur le SNC a également été rapportée en association avec la méthyldopa.
L'halopéridol peut antagoniser l'action de l'adrénaline et des autres médicaments sympathomimétiques (stimulants tels que les amphétamines, par exemple) et inverser les effets hypotenseurs des antagonistes adrénergiques tels que la guanéthidine.
L'halopéridol peut antagoniser les effets de la lévodopa et des autres agonistes de la dopamine.
L'halopéridol est un inhibiteur du CYP2D6. L'halopéridol inhibe le métabolisme des antidépresseurs tricycliques (imipramine, désipramine, par exemple), ce qui conduit à une augmentation des concentrations plasmatiques de ces médicaments.
Autres formes d'interactions
Dans de rares cas, les symptômes suivants ont été signalés lors de l'utilisation concomitante de lithium et d'halopéridol : encéphalopathie, symptômes extrapyramidaux, dyskinésie tardive, syndrome malin des neuroleptiques, syndrome cérébelleux aigu et coma. La plupart de ces symptômes ont été réversibles. Il n'a pas été clairement établi s'il s'agit là d'une entité clinique distincte.
En cas de traitement concomitant par le lithium et par HALDOL, il est néanmoins conseillé d'arrêter immédiatement le traitement si des symptômes de ce type apparaissent.
Un antagonisme des effets de la phénindione, un anticoagulant, a été rapporté.
HALDOL 25072018 AVIS CT17220
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JANSSEN CILAG
1 rue Camille Desmoulins TSA 91003
92787
ISSY LES MOULINEAUX CEDEX
Code UCD7 : 9395193
Code UCD13 : 3400893951934
Code CIS : 62237643
T2A médicament : Non
Laboratoire titulaire AMM : JANSSEN CILAG
Laboratoire exploitant : JANSSEN CILAG
Prix vente TTC : 1.56€
Taux de TVA : 2.1%
TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Non
Base de remboursement : 1.56€
Taux SS : 65%
Agréments collectivités : Oui
Code acte pharmacie : PH7
Date AMM : 26/09/1990
Rectificatif AMM : 10/07/2019
Marque : HALDOL
Gamme : Sans gamme
Code GTIN13 : 3400926921149
Référence LPPR : Aucune
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