CARBAMAZEPINE

Principes actifs : Carbamazépine

Les gammes de produits

CARBAMAZEPINE MYLAN LP 400 mg cp LP séc

Remboursable

Sur prescription seulement

Epilepsie généralisée tonico-clonique
Epilepsie partielle
Névralgie du trijumeau

Forme :

 Comprimé sécable à libération prolongée

Catégories :

 Antalgiques, Traitements spécifiques des douleurs neuropathiques, Carbamazépine, Neurologie-psychiatrie, Anti-épileptiques, Anticonvulsivants non barbituriques, Dérivés de carboxamide, Carbamazépine, Neurologie-psychiatrie, Normothymiques, Carbamazépine

Principes actifs :

 Carbamazépine

Posologie pour CARBAMAZEPINE MYLAN LP 400 mg cp LP séc

Indications

Epilepsie généralisée tonico-clonique, Epilepsie partielle, Névralgie du trijumeau, Prévention d'épisode maniaque ou hypomaniaque de psychose maniaco-dépressive

Posologie

Adulte . Traitement initial. Epilepsie
½ comprimé par jour au cours ou après le repas.

Adulte . Traitement d'entretien. Epilepsie (implicite)
1½ comprimés matin et soir au cours ou après le repas.

Adulte . Névralgie du trijumeau
2 comprimés par jour au cours ou après le repas. Maximum 4 comprimés par jour.

Adulte . Traitement initial. Prévention d'épisode maniaque ou hypomaniaque de psychose maniaco-dépressive
1 comprimé 2 fois par jour au cours ou après le repas. Maximum 4 comprimés par jour.

Adulte . Traitement d'entretien. Prévention d'épisode maniaque ou hypomaniaque de psychose maniaco-dépressive
½ comprimé 3 fois par jour au cours ou après le repas. Maximum 4 comprimés par jour.

Enfant de 6 ans à 15 ans . Traitement initial. Epilepsie
½ comprimé le soir au cours ou après le repas.

Enfant de 6 ans à 10 ans . Traitement d'entretien (en complément du dosage à 200 mg). Epilepsie (implicite)
1 comprimé le soir au cours ou après le repas.

Enfant de 10 ans à 15 ans . Traitement d'entretien (implicite)
1 comprimé matin et soir au cours ou après le repas.

Enfant de 10 ans à 15 ans . Traitement d'entretien (en complément du dosage à 200 mg)
1½ comprimés le soir au cours ou après le repas.

Enfant de 5 ans à 6 ans . Traitement d'entretien (en complément du dosage à 200 mg). Epilepsie (implicite)
1 comprimé le soir au cours ou après le repas.

Enfant de 5 ans à 6 ans . Traitement initial. Epilepsie
½ comprimé le soir au cours ou après le repas.

Administration

Voie orale

Recommandations patient

ARRETER LE TRAITEMENT ET CONTACTER IMMEDIATEMENT UN MEDECIN en cas de réaction cutanée (éruption cutanée, ulcérations de la bouche, de la gorge, du nez et des organes génitaux, conjonctivite).

CONTACTER IMMEDIATEMENT LE MEDECIN en cas de :

- Pensées suicidaires ou autodestructrices.

- Signes d'infection (fièvre, frissons importants, mal de gorge, ulcères de la bouche).

- Fatigue, perte d'appétit, nausées, jaunissement de la peau.

PRUDENCE en cas de conduite de véhicules ou d'utilisation de machines (étourdissement, somnolence, vertiges, trouble de la coordination des mouvements, troubles visuels).

EVITER de s'exposer au soleil pendant le traitement.
NE PAS CONSOMMER de pamplemousses (jus et fruit), d'alcool et de préparations à base de plantes contenant du millepertuis (Hypericum perforatum) pendant le traitement.

CONTRACEPTION : la fiabilité des contraceptifs hormonaux peut être influencée négativement par la carbamazépine. UTILISER un autre moyen de contraception efficace pendant le traitement et pendant les 2 semaines suivant la dernière dose.


Contre-indications pour CARBAMAZEPINE MYLAN LP 400 mg cp LP séc

  • Hypoplasie médullaire
  • Bloc auriculoventriculaire
  • Antécédent de porphyrie hépatique
  • Absence de contraception efficace non hormonale
  • Enfant de moins de 5 ans
  • Grossesse
  • Allaitement
  • Consommation d'alcool

Effets indésirables pour CARBAMAZEPINE MYLAN LP 400 mg cp LP séc

Niveau d’apparition des effets indésirables

Très fréquent

Fatigue

Leucopénie

Urticaire

Ataxie

Somnolence

Sédation

Etourdissement

Réaction cutanée allergique

Nausée

Vomissement

Augmentation de la gammaglutamyltranspeptidase

Céphalée

Hyponatrémie

Oedème

Prise de poids

Thrombocytopénie

Elévation des phosphatases alcalines

Diplopie

Hyperéosinophilie

Sécheresse de la bouche

Trouble de l'accommodation

Rétention liquidienne

Diminution de l'osmolalité plasmatique

Appétit diminué

Agitation

Agressivité

Alopécie

Bloc auriculoventriculaire

Bradycardie

Constipation

Diarrhée

Etat dépressif

Hématurie

Insuffisance cardiaque congestive

Oligurie

Elévation des transaminases

Hallucinations auditives

Hypersudation

Arythmie

Confusion

Protéinurie

Dermatite exfoliative

Vascularite

Erythrodermie

Eruption cutanée allergique

Atteinte rénale

Prurit cutané

Manque d'énergie

Hypogammaglobulinémie

Aggravation de la symptomatologie coronaire

Anomalie des tests de la fonction hépatique

Trouble de la pensée

Pseudolymphome

Acouphène

Réaction d'hypersensibilité retardée

Vascularite d'hypersensibilité

Hépatosplénomégalie

Augmentation de l'azotémie

Augmentation de l'urée sanguine

Réactivation d'une psychose latente

Fièvre d'hypersensibilité

Polyadénopathie d'hypersensibilité

Arthralgie d'hypersensibilité

Trouble de la conduction

Mouvement anormal

Hallucination visuelle

Syndrome de disparition des voies biliaires

Carence en acide folique

Crampe

Douleur abdominale

Galactorrhée

Gynécomastie

Hépatite

Hypertension

Hypotension artérielle

Ictère

Insuffisance hépatique

Ostéomalacie

Rétention urinaire

Hyperleucocytose

Dyskinésie

Pollakiurie

Trouble mictionnel

Faiblesse musculaire

Lymphadénopathie

Perte d'appétit

Manie

Opacité du cristallin

Lupus érythémateux systémique

Acné

Anémie

Anémie hémolytique

Conjonctivite

Fièvre

Gingivite

Glossite

Hirsutisme

Hypercholestérolémie

Insuffisance rénale

Oedème de Quincke

Pancréatite

Pneumonie

Pneumopathie

Porphyrie aiguë intermittente

Stomatite

Thrombophlébite

Agranulocytose

Syndrome de Lyell

Myalgie

Augmentation de la pression intraoculaire

Purpura

Syndrome de Stevens-Johnson

Anémie mégaloblastique

Arthralgie

Dyspnée

Fibrose pulmonaire

Réaction anaphylactique

Syndrome malin des neuroleptiques

Trouble du goût

Erythème polymorphe

Hypoacousie

Anémie aplasique

Erythème noueux

Méningite aseptique

Pancytopénie

Néphropathie interstitielle

Photosensibilité

Augmentation de la prolactinémie

Accident thromboembolique

Augmentation des triglycérides

Réaction cutanée sévère

Phobie

Spasme musculaire

Pustulose exanthématique aiguë généralisée

Hyperacousie

Réticulocytose

Splénomégalie

Augmentation de la TSH

Anomalie des tests thyroïdiens

Augmentation du cholestérol HDL

Modification de la pigmentation de la peau

Erythroblastopénie

Porphyrie cutanée tardive

Collapsus circulatoire

Trouble sexuel

Toxicité rétinienne

Trouble de l'audition

Réaction pulmonaire d'hypersensibilité

Trouble du métabolisme osseux

Réaction d'hypersensibilité multisystémique

Diminution de la T3

Diminution de la T4

Porphyrie aiguë

Alvéolite

Bloc auriculoventriculaire avec syncope

Augmentation du cortisol sanguin

Aplasie médullaire

Dysurie

Fracture

Impuissance

Ostéoporose

Stérilité masculine

Tics

Colite

Neuropathie périphérique

Hépatite cytolytique

Paresthésie

Tremblement

Chute

Dystonie

Hépatite cholestatique

Nystagmus

Diminution de la libido

Syndrome de sécrétion inappropriée de l'hormone antidiurétique

Hépatite granulomateuse

Myoclonie

Léthargie

Hépatite mixte

Polyneuropathie

Dyskinésie buccofaciale

Trouble de l'élocution

Parésie

Diminution de la mobilité des spermatozoïdes

Anomalies neurologiques

Troubles choréo-athétosiques

Astérixis

Diminution du calcium

Trouble de la spermatogenèse

Diminution de la densité osseuse

Augmentation du taux de l'homocystéine

Diminution des taux plasmatiques de la vitamine B12

Diminution des taux plasmatiques de l'acide folique

Onychomadèse

Trouble oculomoteur

Ostéopénie

Kératose lichénoïde

Syndrome DRESS

Trouble mnésique

Diminution du nombre des spermatozoïdes

Réactivation d'une infection au virus de l'herpès humain de type 6


Les effets indésirables ci-après semblent être dose‑dépendants (dose initiale très élevée ou chez les patients âgés) et sont observés notamment en début de traitement. Ils peuvent céder spontanément en quelques jours ou après une réduction temporaire de la posologie : étourdissements, céphalées, ataxie, somnolence, fatigue, diplopie, nausées, vomissements et réactions allergiques cutanées.

Les effets indésirables liés à la dose diminuent (ou disparaissent) généralement après quelques jours, soit spontanément, soit après réduction temporaire de la dose. Les effets indésirables au niveau du système nerveux central peuvent être la manifestation d'un surdosage relatif ou d'une fluctuation significative du taux plasmatique. Dans ces cas, il est conseillé d'assurer un contrôle des taux plasmatiques et de fractionner la dose quotidienne en doses plus petites.

Les effets indésirables sont classés ci-dessous par système-organe et par fréquence. La classification selon la fréquence utilise la convention suivante : très fréquents (> 1/10), fréquents (> 1/100 - < 1/10), peu fréquents (> 1/1 000 - < 1/100), rares (> 1/10 000 - < 1/1 000) et très rares (< 1/10 000) et fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).

Infections et infestations

Fréquence indéterminée : réactivation d'une infection avec HHV-6 (herpès virus humain de type 6).

Affections hématologiques et du système lymphatique

Très fréquents : leucopénie.

Fréquents : éosinophilie, thrombocytopénie.

Rare : lymphadénopathie, leucocytose.

Très rare : agranulocytose, anémie aplasique, érythroblastopénie, anémie, anémie mégaloblastique, réticulocytose, anémie hémolytique, splénomégalie, pancytopénie.

Fréquence indéterminée : aplasie médullaire.

Selon les données publiées, le trouble le plus fréquemment décrit est une leucopénie bénigne, transitoire dans 10 % des cas, tandis que 2 % sont persistants.

Affections du système immunitaire

Peu fréquents : réaction d'hypersensibilité retardée systémique avec fièvre, éruptions cutanées, vascularite, adénopathies, pseudolymphome, articulations douloureuses (arthralgies), leucopénie, éosinophilie, hypogammaglobuliménie, hépatomégalie et splénomégalie ou anomalies des tests hépatiques et syndrome de disparition des voies biliaires, ces manifestations se combinant de diverses manières. D'autres organes tels que les poumons, les reins, le pancréas et le muscle cardiaque peuvent également être affectés.

Très rares : réaction allergique généralisée aiguë, réactions anaphylactiques, angio-oedème, hypogammaglobuliménie.

Fréquence indéterminée : rash dû à des médicaments avec éosinophilie et symptômes systémiques (DRESS).

Affections endocriniennes

Fréquents : gain de poids, hyponatrémie.

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Fréquents : rétention hydrique.

Rares : carence en acide folique, perte d'appétit.

Affections psychiatriques

Peu fréquents : confusion et agitation chez le patient âgé, état dépressif, agressivité, troubles de la pensée, hallucinations (visuelle et auditive), activation d'une psychose latente.

Rares : agitation, manie.

Très rares : phobies.

Affections du système nerveux

Très fréquents : étourdissements, somnolence, sédation, ataxie (troubles ataxiques et corticaux).

Fréquents : céphalées.

Peu fréquents : manque d'énergie, mouvements involontaires à type d'astérixis, tremblements, dystonie ou tics et nystagmus.

Rares : troubles dyskinétiques : notamment dyskinésie buccofaciale, troubles choréo-athétosiques, troubles oculomoteurs, troubles de l'élocution, paresthésies, neuropathie périphérique, polyneuropathie, parésie.

Très rares : troubles du goût, syndrome malin des neuroleptiques, méningite aseptique accompagnée de myoclonies et éosinophilie périphérique.

Indéterminée : troubles de la mémoire.

Affections oculaires

Fréquents : troubles de l'accommodation, diplopie.

Rare : opacités du cristallin.

Très rares : conjonctivite, toxicité rétinienne, cataracte.

Affections de l'oreille et du labyrinthe

Peu fréquent : acouphènes.

Très rares : troubles de la perception auditive, hypoacousie, hyperacousie.

Affections cardiaques

Peu fréquents : troubles de la conduction, bloc auriculo-ventriculaire, accompagné dans des cas isolés de syncope, bradycardie, arythmie, aggravation d'une coronaropathie, insuffisance cardiaque congestive.

Affections vasculaires

Peu fréquents : vascularite.

Rares : hypertension, hypotension.

Très rares : thrombophlébite, thrombo-embolie, collapsus circulatoire.

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Très rares : réactions pulmonaires d'hypersensibilité accompagnées de fièvre, dyspnée, pneumopathie ou pneumonie (alvéolite), fibrose pulmonaire.

Affections gastro-intestinales

Très fréquents : nausées, vomissements.

Fréquents : perte d'appétit, sécheresse buccale.

Peu fréquents : diarrhée, constipation.

Rares : douleurs abdominales.

Très rares : stomatite, gingivite, glossite, pancréatite.

Fréquence indéterminée : colite.

Affections hépatobiliaires

Rares : ictère, hépatite (cholestatique, cytolytique, granulomateuse, mixte), syndrome de disparition des voies biliaires, insuffisance hépatique.

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Très fréquents : réactions cutanées allergiques accompagnées ou non de fièvre, urticaire (pouvant être grave).

Peu fréquents : prurit, dermatite exfoliative, érythrodermie, alopécie, hypersudation.

Rares : lupus érythémateux systémique.

Très rares : réactions cutanées sévères : syndrome de Stevens-Johnson (SSJ), nécrolyse épidermique toxique (NET) (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi), modification de la pigmentation de la peau, acné, hirsutisme, photosensibilité, érythème exsudatif multiforme et noueux, purpura, pustulose exanthématique aiguë généralisée (AGEP).

Fréquence indéterminée : kératose lichenoïde, onychomadèse.

Des preuves de plus en plus nombreuses plaident en faveur de l'association de marqueurs génétiques et la survenue d'événements indésirables cutanés, notamment SSJ, NET, DRESS, AGEP et éruption maculopapuleuse. Chez les patients japonais et européens, ces réactions ont été associées à l'utilisation de la carbamazépine et à la présence de l'allèle HLA-A*3101. Il a été montré qu'un autre marqueur, l'allèle HLA-B*1502, était fortement associé au SSJ et à la NET chez les Chinois Han, les Thaïlandais et certaines autres populations d'origine asiatique (voir rubriques Posologie et mode d'administration et Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

Affections musculo-squelettiques et systémiques

Rares : faiblesse musculaire.

Très rares : arthralgie, myalgies, spasmes musculaires, troubles du métabolisme osseux.

Fréquence indéterminée : fracture.

Il a été rapporté une diminution de la densité minérale osseuse, une ostéopénie, une ostéoporose et des fractures chez les patients traités à long terme avec la carbamazépine. Le mécanisme par lequel la carbamazépine affecte le métabolisme osseux n'a pas été identifié.

La carbamazépine est susceptible d'augmenter le métabolisme du 25-OH-cholécalciférol, entraînant ainsi une diminution du taux de calcium qui peut, dans de rares cas, se traduire par une ostéomalacie, une arthralgie, une myalgie et des crampes musculaires.

Affections du rein et des voies urinaires

Peu fréquents : atteinte rénale à type de protéinurie, hématurie, oligurie, augmentation de l'urée sanguine/azotémie.

Rares : troubles mictionnels tels que dysurie, pollakiurie et rétention urinaire.

Très rares : insuffisance rénale, néphropathie interstitielle.

Affections des organes de reproduction et du sein

Rares : gynécomastie, galactorrhée.

Très rares : troubles sexuels à type d'impuissance, diminution de la libido, de stérilité masculine et/ou spermatogénèse anormale (avec diminution du nombre et/ou de la motilité des spermatozoïdes).

Affections congénitales, familiales et génétiques

Très rares : porphyrie aiguë (porphyrie aiguë intermittente et porphyrie mixte), porphyrie non aiguë (porphyrie cutanée tardive).

Troubles généraux et anomalies au site d'administration

Très fréquents : fatigue.

Fréquents : oedème.

Investigations

Très fréquents : augmentation des gamma-glutamyl-transpeptidases (due à une induction enzymatique), habituellement non pertinent sur le plan clinique.

Fréquent : augmentation des phosphatases alcalines dans le sang, diminution de l'osmolalité plasmatique liée à un syndrome de sécrétion inappropriée d'hormone antidiurétique, pouvant entraîner des cas isolés d'intoxication hydrique accompagnés de léthargie, vomissements, céphalées, confusion mentale, anomalies neurologiques.

Peu fréquents : augmentation des transaminases.

Très rares : hypercholestérolémie, y compris augmentation du cholestérol HDL et des triglycérides, augmentation de la pression intra-oculaire, anomalies des tests thyroïdiens : diminution de la L-thyroxine (thyroxine libre, thyroxine, tri-iodothyronime) et augmentation de la TSH, généralement sans manifestations cliniques, augmentation de la prolactine dans le sang, augmentation du cortisol sérique.

Lésions, intoxications et complications liées aux procédures

Fréquence indéterminée : chutes (en cas de traitement par cabamazépine en association, ataxie, étourdissement, somnolence, hypotension, état confus, sédation peuvent survenir (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi)).

La carbamazépine peut diminuer les taux plasmatiques de l'acide folique et de la vitamine B12 et peut augmenter le taux de l'homocystéine.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : https://signalement.social-sante.gouv.fr/.

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Grossesse et allaitement pour le CARBAMAZEPINE MYLAN LP 400 mg cp LP séc

Grossesse

Femmes en âge de procréer et contraception

En raison de l'interaction de la carbamazépine sur les médicaments contenant des oestrogènes et/ou de la progestérone, une méthode de contraception alternative devra être utilisée pendant le traitement par carbamazépine et pendant les deux semaines suivant la prise de la dernière dose (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).

Risque lié à l'épilepsie et aux médicaments antiépileptiques en général :

Il a été montré que dans la descendance des femmes épileptiques traitées le taux global de malformations est de 2 à 3 fois supérieur à celui (3 %) de la population générale. Une augmentation du nombre d'enfants malformés a été observée dans la population traitée par une polythérapie, la part respective des traitements et de la maladie n'a pas été réellement déterminée.

Les malformations le plus souvent rencontrées sont des fentes labiales et des malformations cardiovasculaires.

Risque lié à la carbamazépine :

L'expérimentation animale met en évidence un effet tératogène.

Dans l'espèce humaine, le nombre de femmes traitées par la carbamazépine pendant le premier trimestre dans les diverses études prospectives est encore trop limité pour qu'on puisse tirer une conclusion précise en ce qui concerne la réalité de ce risque malformatif. Cependant, quelques études suggèrent la possibilité d'augmentation des anomalies de fermeture du tube neural, par exemple spina bifida, myéloméningocèle (le risque atteint 1 %, ce qui correspond à un taux 10 fois supérieur à la normale), malformations pour lesquelles un diagnostic anténatal est possible ainsi que d'autres anomalies congénitales, p. ex. : des malformations crânio-faciales et cardiovasculaires, des hypospadias et des anomalies de divers systèmes corporels.

Compte tenu de ces données :

La carbamazépine ne peut être utilisée pendant la grossesse qu'après une évaluation soigneuse du rapport risque/bénéfice. Les femmes en âge de procréer doivent être averties de la nécessité de la planification et de la surveillance stricte de toute grossesse.

Si une femme est enceinte ou si une grossesse est envisagée :

·         ceci représente l'occasion de peser à nouveau l'indication du traitement ;

·         dans l'épilepsie, si c'est possible, la carbamazépine sera prescrite en monothérapie, à la dose minimale efficace, basée seulement sur la réponse clinique ;

·         la surveillance des taux plasmatiques de carbamazépine est recommandée (voir rubrique Posologie et mode d'administration).

Chez les femmes en âge de procréer, la carbamazépine doit, dans toute la mesure du possible, être prescrite en monothérapie, parce que l'incidence des anomalies congénitales dans la descendance des femmes recevant un traitement combinant plusieurs antiépileptiques est plus importante que chez celles qui sont traitées par une monothérapie.

Pendant la grossesse, un traitement antiépileptique efficace par la carbamazépine ne doit pas être interrompu, l'aggravation de la maladie étant préjudiciable à la fois à la mère et au foetus.

Surveillance et prévention :

La prévention par l'acide folique des anomalies du tube neural, chez les femmes enceintes traitées par la carbamazépine, n'est pas totalement étayée à ce jour ; toutefois, étant donné que la déficience en acide folique due à l'inhibition enzymatique provoquée par la carbamazépine peut contribuer aux anomalies foetales, il peut être bénéfique de prendre de l'acide folique 2 mois avant la conception et pendant la grossesse.

Les patients doivent être informés du risque augmenté des malformations ; un examen prénatal est indiqué. Un diagnostic anténatal spécifique doit être proposé même aux femmes supplémentées en acide folique.

Chez le nouveau-né :

Les inducteurs enzymatiques ont pu provoquer :

·         peu fréquemment, un syndrome hémorragique survenant dans les 24 premières heures de la vie chez le nouveau-né de mère traitée. Une prévention par la vitamine K1 per os chez la mère dans le mois précédant l'accouchement et un apport adapté au moment de la naissance chez le nouveau-né semblent appropriés ;

·         rarement, des perturbations du métabolisme phosphocalcique et de la minéralisation osseuse.

On a observé quelques cas de convulsions ou de dépressions respiratoires, ainsi que quelques cas de vomissements, de diarrhée et/ou de diminution de la prise de nourriture ont également été rapportés chez des nouveau-nés lorsque la mère avait pris des anticonvulsivants. Ces réactions peuvent être une manifestation d'un syndrome de privation néonatal.

Allaitement

La carbamazépine et son principal métabolite, l'époxycarbamazépine, sont tous les deux présents dans le lait maternel à des concentrations d'environ 25 à 60 % de la concentration plasmatique totale. Compte tenu de la possibilité d'apparition d'effets indésirables non dose‑dépendants, par précaution, l'allaitement n'est pas recommandé pendant le traitement. L'allaitement sera interrompu en cas de signes de sédation.

Des hépatites cholestatiques ont été rapportées chez les nouveau-nés exposés à la carbamazépine pendant la grossesse ou durant l'allaitement. C'est pourquoi, les nourrissons allaités dont les mères sont traitées par carbamazépine devront être étroitement surveillés pour déceler tout effet indésirable hépatobiliaire.

Fertilité

Dans de rares cas, on a rapporté une diminution de la fertilité chez l'homme et/ou une spermatogénèse anormale.


Mise en garde pour CARBAMAZEPINE MYLAN LP 400 mg cp LP séc

Mise en garde

Idées et comportements suicidaires

Des idées et comportements suicidaires ont été rapportés chez des patients traités par des antiépileptiques dans plusieurs indications. Une méta-analyse d'essais randomisés, contrôlés versus placebo portant sur des antiépileptiques a également montré une légère augmentation du risque d'idées et de comportements suicidaires. Les causes de ce risque ne sont pas connues et les données disponibles n'excluent pas la possibilité d'une augmentation de ce risque pour la carbamazépine.

Par conséquent, les patients doivent être étroitement surveillés pour tout signe d'idées et de comportements suicidaires et un traitement approprié doit être envisagé. Il doit être recommandé aux patients (et leur personnel soignant) de demander un avis médical en cas de survenue de signes d'idées et de comportements suicidaires.

Grossesse et femmes en âge de procréer

La carbamazépine peut être associée à des dommages foetaux lorsqu'elle est administrée chez la femme enceinte (voir rubrique Fertilité, grossesse et allaitement). CARBAMAZEPINE VIATRIS L.P. 400 mg, comprimé sécable à libération prolongée ne doit être utilisé pendant la grossesse que si le rapport bénéfice-risque le justifie.

En raison du risque tératogène potentiel pour le foetus, des conseils appropriés doivent être fournis sur les risques pendant la grossesse chez les femmes enceintes et les femmes en âge de procréer (voir rubrique Fertilité, grossesse et allaitement).

Les femmes en âge de procréer doivent utiliser une contraception efficace pendant le traitement par CARBAMAZEPINE VIATRIS L.P. 400 mg, comprimé sécable à libération prolongée et pendant les deux semaines suivant la dernière dose (voir rubriques Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions « Contraceptifs hormonaux » et Fertilité, grossesse et allaitement).

Réactions cutanées

Des réactions cutanées graves et menaçant dans certain cas le pronostic vital : nécrolyse épidermique toxique (NET) et syndrome de Stevens-Johnson (SSJ), ont été décrites avec l'utilisation de la carbamazépine. On estime que ces réactions se produisent chez 1 à 6 nouveaux utilisateurs sur 10 000 dans les pays comprenant principalement des populations caucasiennes, mais le risque dans certains pays asiatiques a été estimé à un niveau 10 fois plus élevé.

Des preuves de plus en plus nombreuses évoquent le rôle de différents allèles HLA dans la prédisposition des patients à des effets indésirables immunitaires (voir rubrique Posologie et mode d'administration).

Allèle HLA-B*1502 -dans la population chinoise Han, thaïlandaise et les autres populations asiatiques

Il a été observé que la présence du HLA-B*1502 chez les sujets d'origine thaïlandaise ou chinoise Han a été fortement associée au risque de réaction cutanée sévère de type SSJ ou NET lors d'un traitement par carbamazépine. La prévalence des porteurs de l'allèle HLA-B*1502 est d'environ 10 % dans les populations chinoise Han et thaïlandaise. Il est recommandé d'effectuer, dans la mesure du possible, une recherche de cet allèle chez ces sujets avant l'instauration d'un traitement par carbamazépine (voir rubrique Posologie et mode d'administration). Si le résultat de ce test est positif, la carbamazépine ne devrait pas être instaurée chez ces patients, à l'exception des situations où aucune autre alternative thérapeutique n'est envisageable. Les patients pour lesquels la recherche de l'allèle HLA-B*1502 est négative ont un risque faible de développer une réaction de type SSJ, mais ce risque ne doit pas être négligé.

Certaines données suggèrent un risque accru de survenue du syndrome de Stevens-Johnson ou NET graves associés à la carbamazépine dans d'autres populations asiatiques. À cause de la prévalence de cet allèle dans les autres populations asiatiques (par exemple, supérieur à 15 % aux Philippines et en Malaisie), les tests génétiques dans les populations présentant un risque d'être porteuses de l'allèle HLA-B*1502 peuvent être envisagés.

La prévalence de l'allèle HLA-B*1502 est négligeable notamment dans les populations d'ascendance européenne, africaine ou hispanique, ainsi que chez les sujets japonais et coréens (< 1 %).

Allèle HLA-A*3101 - Population d'ascendance européenne et population japonaise

Certaines données suggèrent que l'allèle HLA-A*3101 est associé à une majoration du risque d'événements indésirables cutanés induits par la carbamazépine, notamment SSJ ou NET, éruption médicamenteuse avec éosinophilie (DRESS) ou pustulose exanthémateuse généralisée aiguë (AGEP) et éruption maculo-papuleuse moins sévères (voir rubrique Effets indésirables) chez les personnes d'ascendance européenne et les Japonais.

La fréquence de l'allèle HLA-A*3101 varie largement entre les populations ethniques. L'allèle HLA-A*3101 montre une prévalence de 2 à 5 % dans les populations européennes et d'environ 10 % dans la population japonaise.

La présence de l'allèle HLA-A*3101 peut aggraver le risque d'événements indésirables cutanés induits par la carbamazépine (principalement moins sévères) de 5,0 % dans la population générale à 26,0 % chez les sujets d'ascendance européenne, tandis que son absence peut réduire le risque de 5,0 à 3,8 %.

Les données sont insuffisantes pour formuler une recommandation relative au dépistage de l'allèle HLA-A*3101 avant le début du traitement par la carbamazépine.

Si les patients d'ascendance européenne ou d'origine japonaise sont porteurs de l'allèle HLA-A*3101, l'administration de la carbamazépine peut être envisagée si les bénéfices peuvent prévaloir sur les risques.

Les patients doivent être informés des signes et symptômes et surveillés étroitement à la recherche de réactions cutanées. Le risque maximum de survenue d'un SSJ ou d'une NET se situe dans les premières semaines de traitement.

En cas de symptômes ou signes de SSJ ou d'une NET (p. ex., éruption cutanée progressive souvent accompagnée de cloques ou de lésions des muqueuses), le traitement par carbamazépine doit être interrompu.

Le traitement du SSJ et de la NET a d'autant plus de chances de succès que le diagnostic a été fait tôt et que le médicament suspect a été arrêté immédiatement. L'arrêt précoce est associé à un meilleur pronostic.

Si un patient a développé un SSJ ou une NET avec la carbamazépine, cette dernière ne doit jamais être reprise chez ce patient.

Limites du dépistage génétique

Les résultats d'un dépistage génétique ne peuvent jamais être remplacés par une vigilance clinique et une prise en charge appropriée du patient. De nombreux patients asiatiques qui sont positifs pour le HLA-B*1502 et qui sont traités par carbamazépine ne développeront pas de SSJ/NET, et les patients de n'importe quelle race négatifs pour le HLA-B*1502 peuvent toujours développer un SSJ / une NET.

De même, des patients qui sont positifs pour le HLA-A*3101 et qui sont traités par carbamazépine ne développeront pas de SSJ, NET, DRESS, AGEP ou une éruption maculo-papuleuse et des patients qui sont négatifs pour le HLA-A* 3101 de n'importe quelle race pourront néanmoins développer ce type de réactions cutanées sévères. Le rôle d'autres facteurs possibles dans le développement et la morbidité de ces effets indésirables cutanés sévères, tels que les antiépileptiques, la compliance, des médicaments supplémentaires, des comorbidités et le niveau de suivi dermatologique, n'a pas été étudié.

Autres réactions dermatologiques

Des réactions cutanées légères, par exemple un exanthème maculeux ou maculo-papuleux isolé, sont également possibles et le plus souvent transitoires et sans danger. Elles disparaissent habituellement en quelques jours ou semaines, pendant la poursuite du traitement tel quel ou après une diminution de la posologie. Comme il peut être difficile de distinguer les premiers signes d'une réaction cutanée légère transitoire de ceux d'une réaction plus grave, les patients doivent cependant être maintenus sous surveillance étroite, en arrêtant immédiatement le médicament si la réaction s'aggrave avec la poursuite du traitement.

Il a été constaté que l'allèle HLA-A*3101 est associé à des réactions indésirables cutanées moins sévères à la carbamazépine et permet de prédire leur risque de survenue, par exemple un syndrome d'hypersensibilité aux anticonvulsivants ou une éruption cutanée sans gravité (éruption maculo-papuleuse). Il n'est cependant pas avéré que l'allèle HLA-B*1502 permet de prédire le risque des réactions cutanées susmentionnées.

La prescription de carbamazépine exige que soient soigneusement examiné le rapport risque/bénéfice et nécessite la plus grande prudence dans les conditions suivantes :

·         anomalies hématologiques,

·         anomalies du métabolisme du sodium,

·         insuffisances cardiaque, hépatique et rénale sévères,

·         grossesse et allaitement,

·         dystrophie myotonique : risques de troubles de la conduction cardiaque chez ces patients.

Réactions hématologiques

L'agranulocytose et l'anémie aplasique ont été associées à la carbamazépine. Cependant, compte tenu de la très faible fréquence de ces troubles, il est difficile d'obtenir une estimation significative du risque. Le risque global dans la population générale non traitée a été estimé à 4,7 personnes par million et par an pour l'agranulocytose et à 2,0 personnes par million et par an pour l'anémie aplasique.

Avant toute instauration d'un traitement par la carbamazépine, un hémogramme, une numération des plaquettes et un bilan biologique avec dosage du fer et des électrolytes doivent être pratiqués. La formule sanguine doit être pratiquée une fois par mois au cours des cinq premiers mois, puis 2 à 4 fois par an. La surveillance clinique est primordiale pendant toute la durée du traitement. L'administration de carbamazépine doit être interrompue en cas d'apparition de leucopénie ou de thrombopénie sévères.

Une diminution temporaire ou durable du nombre de leucocytes ou de thrombocytes se produit fréquemment avec l'utilisation de la carbamazépine. Ces effets sont cependant de nature passagère dans la majorité des cas, et il est peu probable qu'ils soient le signe du développement d'une anémie aplasique ou d'une agranulocytose. Le traitement par carbamazépine doit cependant être interrompu en cas de survenue d'une leucopénie sévère (principalement une neutropénie) ou d'une thrombocytopénie accompagnée de manifestations cliniques, par exemple une fièvre ou un mal de gorge. La carbamazépine doit également être arrêtée en cas d'apparition de signes de dépression médullaire importante.

Tout patient prenant ce médicament doit être informé que l'apparition de fièvre, d'un mal de gorge, d'éruption cutanée, d'ulcérations buccales, d'apparition spontanée d'ecchymoses, de purpura ou de pétéchies, de nausées, d'ictère et d'hépatomégalie, impose d'avertir tout de suite le médecin traitant.

En présence d'affections cardiovasculaires, d'affections hépatiques ou rénales sévères et chez le sujet âgé, une surveillance rapprochée est nécessaire. La posologie doit être adaptée à chaque cas.

Crises d'épilepsie

La carbamazépine doit être utilisée avec précaution chez les patients présentant des crises de typologie mixte, y compris des crises d'absence typiques ou atypiques. Dans tous les cas, la carbamazépine peut aggraver les absences. En cas d'aggravation des absences, le traitement par carbamazépine doit être arrêté.

Comme avec d'autres antiépileptiques, la carbamazépine peut, dans certains cas, induire une augmentation de la fréquence des crises ou provoquer l'apparition de nouveaux types de crises. Ces phénomènes peuvent également résulter d'un surdosage, d'une diminution des concentrations plasmatiques de l'antiépileptique administré parallèlement ou d'un effet paradoxal.

Fonction hépatique

Des tests biologiques hépatiques doivent également être pratiqués avant toute instauration du traitement, puis à intervalles réguliers, en particulier chez les patients ayant des antécédents d'affection hépatique et chez les patients âgés. Les patients devront contacter leur médecin immédiatement si les symptômes d'une hépatite apparaissent : fatigue, perte d'appétit, nausées, jaunissement de la peau ou foie gonflé. L'apparition de signes et symptômes évoquant un dysfonctionnement hépatique impose l'interruption du traitement par la carbamazépine.

Fonction rénale

Il est conseillé de réaliser une analyse d'urine et un dosage de l'azote uréique sanguin (BUN) avant le début du traitement et à intervalles réguliers.

Réactions d'hypersensibilité

La carbamazépine peut provoquer des réactions d'hypersensibilité, y compris une éruption médicamenteuse avec éosinophilie (DRESS - Drug Rash with Eosinophilia and Systemic Symptoms), une réactivation d'un HHV-6 (herpès virus humain de type 6) associé au DRESS, une réaction d'hypersensibilité retardée multiviscérale pouvant affecter la peau, le foie (canaux hépatobiliaires compris), les organes hématopoïétiques et le système lymphatique ou d'autres organes, individuellement ou ensemble, dans le cadre d'une réaction systémique (voir rubrique Effets indésirables).

Il a été démontré que l'allèle HLA-A*3101 est associé à la survenue d'un syndrome d'hypersensibilité, y compris une éruption cutanée maculo-papuleuse.

Les patients qui ont présenté des réactions d'hypersensibilité à la carbamazépine doivent être informés qu'environ 25 à 30 % d'entre eux peuvent présenter des réactions d'hypersensibilité à l'oxcarbazépine. Une hypersensibilité croisée est possible entre la carbamazépine et les antiépileptiques aromatiques (ex : la phénytoïne, la primidone et le phénobarbital).

Si des signes ou symptômes d'une réaction d'hypersensibilité surviennent, le traitement par carbamazépine doit être arrêté immédiatement.

Hyponatrémie

Une hyponatrémie peut se produire lors de la prise de carbamazépine. Chez les patients souffrant de problèmes rénaux préexistants associés à une concentration sérique basse du sodium ou chez les patients recevant concomitamment des médicaments faisant diminuer la concentration sérique du sodium, par exemple les diurétiques, la natrémie doit être mesurée avant le traitement. Elle doit être contrôlée deux semaines plus tard, puis tous les mois pendant trois mois ou suivant la nécessité clinique. Les patients âgés sont particulièrement sensibles à ces facteurs de risque et, en cas de constatation d'une hyponatrémie, la restriction hydrique est une contre-mesure importante.

Hypothyroïdie

La carbamazépine peut diminuer la concentration des hormones thyroïdiennes via une induction enzymatique, ce qui requiert une augmentation de la dose de l'hormonothérapie substitutive (HTS) chez les patients hypothyroïdiens. Un contrôle de la fonction thyroïdienne est recommandé afin d'ajuster la dose de la HTS.

En raison du risque de photosensibilité, les patients traités par carbamazépine doivent éviter une exposition excessive au soleil pendant le traitement.

Contrôle des taux plasmatiques

Bien que les corrélations entre la posologie et les taux plasmatiques de la carbamazépine, d'une part, et entre les taux plasmatiques et l'efficacité clinique ou la tolérance, d'autre part, soient plutôt faibles, un contrôle des taux plasmatiques peut néanmoins s'avérer utile dans les situations suivantes : augmentation subite et importante du nombre de crises ; grossesse ; chez les enfants ou les adolescents ; en cas de suspicion de troubles de la résorption ; contrôle de la compliance ; en cas de suspicion d'un effet toxique lors de polymédication (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).

Réduction de la dose et arrêt du traitement

L'arrêt brutal d'un traitement par la carbamazépine peut accélérer les crises d'épilepsie. Les patients doivent être sevrés progressivement de la carbamazépine sur une période de plusieurs mois. Lorsqu'un traitement par la carbamazépine doit être interrompu subitement, le passage à un nouvel antiépileptique doit se faire sous couvert d'un médicament adapté (p. ex., benzodiazépines I.V. ou rectales, ou phénytoïne I.V.).

Effets endocrinologues

On a signalé un saignement utérin chez des femmes sous contraception hormonale qui prenaient de la carbamazépine ; la fiabilité des contraceptifs hormonaux peut être influencée négativement par la carbamazépine et il convient de conseiller aux femmes en âge de procréer d'utiliser d'autres contraceptifs lorsqu'elles prennent de la carbamazépine (voir rubrique Fertilité, grossesse et allaitement).

Précautions d'emploi

En cas de glaucome et de rétention urinaire, les patients doivent être informés des risques éventuels associés à l'activité faiblement anticholinergique de la carbamazépine. La pression intra-oculaire et la fonction rénale doivent être régulièrement contrôlées chez ces patients.

De fortes doses de carbamazépine peuvent être responsables de la réactivation d'une psychose latente et entraîner éventuellement agitation ou confusion chez le patient âgé.

Chutes

Le traitement par carbamazépine a été associé à des cas d'ataxie, étourdissements, somnolence, hypotension, état confus, sédation pouvant entraîner des chutes et, en conséquence des fractures ou autres blessures. Chez les patients atteints de maladies, dans un état ou dont le traitement peut exacerber ces effets, une évaluation complète du risque de chutes doit être effectuée régulièrement en cas de traitement à long-terme.

Alcool

La prise de boissons alcoolisées est formellement déconseillée, la carbamazépine risquant d'en majorer les effets.

CARBAMAZEPINE VIATRIS L.P. 400 mg, comprimé sécable à libération prolongée contient du sodium

Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c.-à-d. qu'il est essentiellement « sans sodium ».

Précautions d'emploi

Idée suicidaire

Comportement suicidaire

Sujet d'origine thaïlandaise

Sujet d'origine chinoise Han

Porteur de l'allèle HLA-B* 1502

Réaction cutanée

Syndrome de Lyell

Syndrome de Stevens-Johnson

Anomalie hématologique

Anomalie de la natrémie

Insuffisance cardiaque sévère

Insuffisance hépatique sévère

Insuffisance rénale sévère

Dystrophie myotonique

Surveillance NFS

Leucopénie sévère

Thrombopénie sévère

Fièvre

Mal de gorge

Ulcération buccale

Ecchymose spontanée

Purpura

Pétéchie

Nausée

Ictère

Hépatomégalie

Maladie cardiovasculaire

Sujet âgé

Absence épileptique

Surveillance fonction hépatique

Antécédent d'affection hépatique

Signes cliniques de dysfonctionnement hépatique

Surveillance fonction rénale

Réaction d'hypersensibilité

Affection rénale

Hyponatrémie

Hypothyroïdie

Photosensibilité

Exposition au soleil

Exposition aux UV

Patiente en âge de procréer

Glaucome

Rétention urinaire

Risque de chute

Carence en acide folique au cours de la grossesse

Nouveau-né de mère traitée

Aptitude à conduire

La carbamazépine agit de façon importante sur la capacité à conduire un véhicule ou à utiliser des machines. Les réactions du patient peuvent être influencées négativement par des étourdissements, une somnolence, de la fatigue, une ataxie, une diplopie, une vision trouble, en particulier en début de traitement. La capacité de réaction du patient peut être altérée encore plus en cas d'utilisation de doses élevées ou d'association de la carbamazépine à d'autres médicaments agissant sur le système nerveux central, ou à des boissons alcoolisées. Les patients devront être avertis des dangers que peuvent représenter la conduite de véhicules et/ou l'utilisation de machines.

Interaction avec d'autre médicaments

Inducteurs du Cytochrome P450 et inhibiteurs

Le cytochrome P450 3A4 (CYP 3A4) est la principale enzyme qui catalyse la formation du métabolite actif, la 10,11-époxycarbamazépine. L'administration simultanée d'inhibiteurs du CYP 3A4 peut augmenter les concentrations plasmatiques de carbamazépine et, de ce fait, accroître le risque d'effets indésirables. L'administration simultanée d'inducteurs du CYP 3A4 peut stimuler le métabolisme de la carbamazépine et conduire ainsi à une diminution possible des taux sériques de carbamazépine et de son effet thérapeutique. De la même manière, l'arrêt d'un inducteur du CYP 3A4 peut diminuer le degré de métabolisation de la carbamazépine et induire une augmentation des taux plasmatiques de carbamazépine.

La carbamazépine est un puissant inducteur du CYP3A4 et d'autres systèmes enzymatiques de phase I et II du foie. L'administration concomitante de carbamazépine peut augmenter le métabolisme et donc diminuer les concentrations plasmatiques des médicaments éliminés par métabolisation.

Une attention particulière doit être attirée sur le fait que la rifampicine est un puissant inducteur du CYP 450 et qu'elle diminue les taux plasmatiques de la carbamazépine.

L'époxyde hydrolase microsomique humaine a été identifiée comme étant l'enzyme responsable de la formation du dérivé 10,11-transdiol de la 10,11-époxycarbamazépine. L'administration simultanée d'inhibiteurs de l'époxyde hydrolase microsomique humaine pourrait se traduire par une augmentation des taux plasmatiques de la 10,11-époxycarbamazépine.

Inhibiteurs de la Monoamine -oxydase

Les inhibiteurs de la monoamine-oxydase (IMAO) sont, de par leur structure, apparentés aux antidépresseurs tricycliques. L'utilisation de la carbamazépine n'est pas recommandée en association avec les inhibiteurs de la monoamine-oxydase (IMAO). Les IMAO doivent être arrêtés au moins 2 semaines ou plus, si le tableau clinique le permet, avant d'administrer la carbamazépine (voir rubrique Contre-indications).

Médicaments pouvant diminuer la concentration plasmatique de la carbamazépine :

Une diminution du taux plasmatique de carbamazépine peut s'observer en cas d'association avec d'autres inducteurs enzymatiques tels que :

Antiépileptiques : phénobarbital, phénytoïne, primidone, felbamate (environ 25 %), méthosuximide, oxcarbazépine, fosphénytoïne, progabide, valpromide, acide valproïque, phensuximide et clonazépam.

Antipaludiques : méfloquine.

Bronchodilatateurs ou anti-asthmatiques : théophylline, aminophylline.

Antituberculeux : rifampicine.

Antinéoplasiques : cisplatine ou doxorubicine.

Médicaments cardiovasculaires : digoxine.

Médicaments dermatologiques : isotrétinoïne.

En raison des interactions potentielles dans le cadre d'une polythérapie antiépileptique, les taux plasmatiques doivent faire l'objet d'une étroite surveillance et la posologie doit être adaptée en conséquence. La mesure sanguine de leurs concentrations plasmatiques respectives peut varier d'un patient à l'autre et, de plus, elle est généralement bidirectionnelle.

Les taux sériques de la carbamazépine peuvent être diminués en cas d'administration concomitante de préparations contenant du millepertuis (Hypericum perforatum). Ceci est dû à l'effet inducteur sur les enzymes métabolisant le médicament, qui peut persister jusqu'à deux semaines après l'arrêt du traitement avec le millepertuis. Chez les patients prenant du millepertuis, les taux sériques de la carbamazépine doivent être surveillés et le traitement avec le millepertuis doit être arrêté. Les taux de carbamazépine peuvent augmenter après l'arrêt du millepertuis. La dose de carbamazépine devra alors être ajustée.

Médicaments qui peuvent augmenter les taux plasmatiques du métabolite actif 10,11-époxycarbamazépine

Les taux plasmatiques du métabolite actif 10,11-époxycarbamazépine peuvent être augmentés avec : la quétiapine, la progabide, la loxapine, la valnoctamide, le valpromide, l'acide valproïque, le felbamate (environ 50 %), la primidone, le clonazépam et la digoxine.

Médicaments pouvant augmenter la concentration plasmatique de carbamazépine :

L'augmentation des concentrations plasmatiques de carbamazépine peut entraîner l'apparition de symptômes assimilés à des effets secondaires (voir rubrique Effets indésirables - p. ex. vertiges, fatigue, instabilité à la marche, diplopie). Si nécessaire, il convient de contrôler les taux plasmatiques de carbamazépine et de réduire la posologie, lorsque la carbamazépine est utilisée en même temps que les substances ci-dessous :

Analgésiques, anti-inflammatoires : dextropropoxyphène, propoxyphène, ibuprofène.

Androgènes : danazol.

Antibiotiques : antibiotiques macrolides (p. ex., érythromycine, troléandomycine, josamycine, clarithromycine), ciprofloxacine.

Antidépresseurs : désipramine, fluoxétine, fluvoxamine, néfazodone, paroxétine, trazodone, viloxazine.

Antiépileptiques : felbamate, lamotrigine, phénobarbital, primidone, stiripentol, vigabatrine.

Antifongiques : azoles (p. ex., itraconazole, kétoconazole, fluconazole, voriconazole). Des antiépileptiques alternatifs peuvent être recommandés aux patients traités par itraconazole ou voriconazole.

Antihistaminiques : loratadine, terfénadine.

Antipsychotiques : olanzapine.

Antituberculeux : isoniazide.

Antiviraux : inhibiteurs de la protéase pour le traitement du VIH (p. ex., ritonavir).

Inhibiteurs de l'anhydrase carbonique : acétazolamide.

Médicaments cardiovasculaires : diltiazem, vérapamil.

Médicaments gastro-intestinaux : éventuellement cimétidine, oméprazole.

Relaxants musculaires : oxybutynine, dantrolène.

Neuroleptiques : loxapine, olanzapine, quétiadine

Inhibiteurs de l'agrégation plaquettaire : ticlopidine.

Autres interactions : jus de pamplemousse, nicotinamide (chez l'adulte et uniquement à forte posologie).

Effet de la carbamazépine sur les concentrations plasmatiques d'autres médicaments pris en association :

La carbamazépine peut faire baisser, diminuer ou supprimer l'activité de certains médicaments.

L'utilisation de la carbamazépine en association avec les substances médicamenteuses mentionnées ci-après peut nécessiter un ajustement de la posologie pour assurer la réponse clinique recherchée, notamment lors de l'instauration ou de l'interruption du traitement par la carbamazépine :

Analgésiques, anti-inflammatoires : fentanyl, méthadone, buprénorphine, paracétamol (l'administration à long terme du paracétamol et de la carbamazépine peut être associée à une hépatotoxicité), phénazone, tramadol.

Antibiotiques : doxycycline, rifabutine.

Anticoagulants : anticoagulants oraux (p. ex., warfarine, phenprocoumone, dicoumarol, acénocoumarol, rivaroxaban, dabigatran, apixaban et édoxaban).

Antidépresseurs : bupropion, citalopram, miansérine, sertraline, néfazodone, trazodone.

Antidépresseurs tricycliques : imipramine, amitriptyline, nortriptyline, clomipramine.

Anti-émétiques : aprépitant.

Antiépileptiques : clobazam, clonazépam, éthosuximide, felbamate, lamotrigine, eslicarbazépine, oxcarbazépine, phénytoïne, primidone, tiagabine, topiramate, acide valproïque, zonisamide.

Antifongiques : caspofungine, itraconazole, voriconazole. Des antiépileptiques alternatifs peuvent être recommandés aux patients traités par itraconazole ou voriconazole.

Anthelminthiques : albendrazole, praziquantel.

Antinéoplasiques : imatinib, cyclophosphamide, lapatinib, temsirolimus.

Antipsychotiques : clozapine, halopéridol, brompéridol, olanzapine, quétiapine, rispéridone, aripiprazole, palipéridone, ziprasidone.

Antiviraux : inhibiteurs de la protéase pour le traitement contre le VIH (p. ex., indinavir, ritonavir, saquinavir).

Anxiolytiques : alprazolam, midazolam, clobazam.

Bronchodilatateurs ou anti-asthmatiques : théophylline.

Contraceptifs : contraceptifs hormonaux (envisager d'autres méthodes contraceptives).

Médicaments cardiovasculaires : inhibiteurs des canaux calciques (groupe de la dihydropyridine, p. ex., félodipine), isradipine, digoxine, simvastatine, atorvastatine, lovastatine, cérivastatine, ivabradine.

Corticostéroïdes : prednisolone, dexaméthasone.

Médicaments contre les troubles érectiles : tadalafil.

Immunosuppresseurs : ciclosporine, évérolimus, tacrolimus, sirolimus.

Agents thyroïdiens : lévothyroxine.

Autres interactions médicamenteuses : quinidine, hydroquinidine, méthylphénidate, propranolol, flunarizine, produits contenant des oestrogènes et/ou de la progestérone (gestrinone, tibolone, torémifène).

Contraceptifs hormonaux

Pour les médicaments à base d'oestrogènes et/ou progestatifs, y compris les contraceptifs oraux et le traitement hormonal substitutif (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi), une autre méthode contraceptive fiable doit être utilisée. Chez les patientes prenant des contraceptifs, il peut apparaître brutalement des hémorragies de privation ou un spotting imputables à la diminution de l'activité du contraceptif. Ainsi, la carbamazépine peut annuler l'effet thérapeutique des médicaments contenant des oestrogènes et/ou des médicaments contenant de la progestérone.

La carbamazépine peut diminuer les concentrations plasmatiques du bupropion et augmenter celles de son métabolite l'hydrobupropion.

Autres associations médicamenteuses à prendre en compte

L'association de carbamazépine à d'autres médicaments psychotropes, p. ex. neuroleptiques, antidépresseurs, sédatifs, hypnotiques, antalgiques, antihistaminiques sédatifs, peut s'accompagner d'une augmentation de la fréquence des effets indésirables neurologiques.

L'association concomitante de carbamazépine à des anticoagulants oraux d'action directe (rivaroxaban, dabigatran, apixaban et édoxaban) peut entraîner une diminution des taux plasmatiques des anticoagulants oraux d'action directe. De plus amples détails sont mentionnés dans le tableau ci‑dessous :

Anticoagulants oraux d'action directe (AODs)

Recommandations en cas d'association de AODs et de carbamazépine

Apixaban

·         Pour la prévention des thromboembolismes veineux dans la chirurgie programmée pour une prothèse totale de hanche ou de genou, pour la prévention de l'AVC et de l'embolie systémique chez les patients atteints de fibrillation artérielle non-valvulaire, et pour la prévention de la récidive de thrombose veineuse profonde et de l'embolie pulmonaire, l'association doit être utilisée avec précaution

·         L'association doit être évitée en cas de traitement de la TVP et de l'EP.

Rivaroxaban

L'association doit être évitée à moins que le patient soit suivi en cas de signes et symptômes de thrombose.

Dabigatran

L'association doit être évitée.

Edoxaban

La prudence est recommandée en cas d'association.

Un risque augmenté de développer un syndrome de Stevens-Johnson existe en cas d'association aux neuroleptiques.

L'association de carbamazépine et de paracétamol peut diminuer la biodisponibilité du paracétamol (acétaminophène) et l'association à long terme peut être associée à une hépatotoxicité.

La combinaison de carbamazépine et de lithium ou de métoclopramide, d'une part, et celle de carbamazépine et de neuroleptiques (halopéridol, thioridazine), d'autre part, peut aggraver les effets indésirables neurologiques. Chez les patients prenant des neuroleptiques, la carbamazépine réduit les taux plasmatiques de ces médicaments et peut donc aggraver leur maladie. Un ajustement des doses de neuroleptiques peut être nécessaire.

Les risques d'effets neurotoxiques peuvent être augmentés lors de l'association de carbamazépine (ataxie) et de lithium (syndrome cérébelleux) même si les taux plasmatiques du lithium sont dans les limites de la normale (voir rubrique Posologie et mode d'administration). Les autres symptômes de neurotoxicité possibles sont les suivants : instabilité à la marche, nystagmus horizontal, hyper-réflexie, contractions musculaires. Ces effets neurologiques sont réversibles à l'arrêt du lithium.

L'hépatotoxicité de l'isoniazide peut être augmentée par la carbamazépine.

L'association de carbamazépine et de diurétiques hypokaliémiants (diurétiques de l'anse et thiazides), par exemple l'hydrochlorothiazide et le furosémide, peut induire une hyponatrémie (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

L'association de carbamazépine et anti-arythmiques, antidépresseurs cycliques ou érythromycine, augmente le risque d'anomalies de la conduction cardiaque.

La carbamazépine peut réduire l'action des myorelaxants tels que le pancuronium. Un bloc neuromusculaire peut donc être plus rapidement réversible. Les patients doivent être surveillés en conséquence et la posologie du myorelaxant peut être augmentée si nécessaire.

En cas de traitement concomitant avec l'isotrétinoïne (anti-acnéique), il convient de surveiller les concentrations plasmatiques de carbamazépine car des cas de modification imprévisible de la biodisponibilité de la carbamazépine et de son métabolite actif imputable à l'isotrétinoïne ont été signalés.

La carbamazépine semble augmenter l'élimination des hormones thyroïdiennes et par conséquent augmenter les besoins chez les patients atteints d'hypothyroïdie. Un bilan thyroïdien sera donc pratiqué au début et à l'arrêt du traitement par carbamazépine en cas d'hormonothérapie thyroïdienne substitutive. Un ajustement de la posologie de cette dernière peut s'avérer nécessaire.

L'administration concomitante de carbamazépine et de médicaments inhibiteurs la recapture de la sérotonine (p. ex., fluoxétine) peut entraîner un syndrome sérotoninergique toxique.

Les effets hématotoxiques graves de la clozapine peuvent être augmentés en cas d'association à la carbamazépine.

Lors d'utilisation combinée de la carbamazépine et du lévétiracétam, on a rapporté une toxicité accrue induite par la carbamazépine.

Une augmentation de l'hypersensibilité (p. ex., éruptions cutanées, hyperéosinophilie) peut apparaître en cas d'association à la procarbazine.

Comme les autres médicaments psycho-actifs, la carbamazépine peut réduire la tolérance à l'alcool. Les patients doivent donc s'abstenir de consommer de l'alcool pendant la durée du traitement.

Interférences avec les tests sérologiques

En raison de son interférence avec l'analyse par CLHP, la carbamazépine peut entraîner des faux positifs pour la concentration de la perphénazine. La carbamazépine et son métabolite 10,11-époxyde peuvent induire des concentrations faussement positives des antidépresseurs tricycliques avec la méthode du dosage immunologique par polarisation de fluorescence.


Informations complémentaires pour CARBAMAZEPINE MYLAN LP 400 mg cp LP séc

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Excipients

Triacétine, Talc, Cellulose microcristalline, Crospovidone, Silice colloïdale, Magnésium stéarate, Copolymère de méthacrylate d'ammonium : Sorbique acide, Sodium hydroxyde, Copolymères acide méthacrylique/acrylate ethyle : Sodium laurylsulfate, Polysorbate 80

Exploitant / Distributeur

MYLAN

117 allée des Parcs

69800

SAINT PRIEST

Code UCD7 : 9220594

Code UCD13 : 3400892205946

Code CIS : 66857620

T2A médicament : Non

Laboratoire titulaire AMM : MYLAN

Laboratoire exploitant : MYLAN

Prix vente TTC : 3.57€

Taux de TVA : 2.1%

TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Oui

Base de remboursement : 3.57€

Taux SS : 65%

Agréments collectivités : Oui

Code acte pharmacie : PH7

Date AMM : 17/12/1999

Rectificatif AMM : 17/03/2023

Marque : CARBAMAZEPINE

Gamme : Sans gamme

Code GTIN13 : 3400935305145

Référence LPPR : Aucune

Sources d'informations

AMM européennes : www.ema.europa.eu/en

AMM françaises : ansm.sante.fr/

Equivalences strictes

CARBAMAZEPINE GNR LP 400 mg, comprimé sécable à libération prolongée, boîte de 30 (détails indisponibles)

Comprimé sécable à libération prolongée

CARBAMAZEPINE GNR LP 400 mg, comprimé sécable à libération prolongée, boîte de 30 (détails indisponibles)

Comprimé sécable à libération prolongée

CARBAMAZEPINE SANDOZ L.P. 400 mg, comprimé pelliculé sécable à libération prolongée, boîte de 30

Comprimé pelliculé sécable à libération prolongée

TEGRETOL L.P. 400 mg, comprimé pelliculé sécable à libération prolongée, boîte de 30

Comprimé pelliculé sécable à libération prolongée