Comprimé pelliculé
Remboursement sur ordonnance : 65%
Excipients : Noyau :, Calcium carbonate, Croscarmellose sodique, Cellulose microcristalline, Amidon de maïs, Polysorbate 80, Hydroxypropylcellulose, Silice colloïdale, Magnésium stéarate, Pelliculage :, Opadry blanc II 85F28751 :, Vinylique polyalcool, Titane dioxyde, Macrogol 3000, Talc
Ce médicament est indiqué pour : Prévention cardiovasculaire chez l'hypertendu ayant 3 facteurs de risque cardiovasculaire associés
Adulte de plus de 18 ans . Prévention cardiovasculaire chez l'hypertendu ayant 3 facteurs de risque cardiovasculaire associés (implicite)
1 comprimé 1 fois par jour approximativement à la même heure à avaler avec un verre d'eau.
Voie orale.
Contre-indiqué dans les cas suivants: Augmentation persistante et inexpliquée des transaminases > 3 LSN, Affection hépatique évolutive, Grossesse, Absence de contraception féminine efficace, Allaitement, Hypotension sévère, Choc, Choc cardiogénique, Obstruction à l'éjection du ventricule gauche, CPK musculaire > 5 N, Enfant de moins de 6 ans, Insuffisance cardiaque hémodynamiquement instable après infarctus du myocarde en phase aiguë, Enfant de 6 à 18 ans
La tolérance de CADUET a été évaluée au cours d'études en double aveugle, contrôlées versus placebo chez 1092 patients traités pour une hypertension et une dyslipidémie concomitantes. Au cours des essais cliniques avec CADUET, aucun événement indésirable particulier propre à cette association n'a été observé.
Les événements indésirables se sont limités à ceux rapportés antérieurement pour l'amlodipine et/ou l'atorvastatine (voir tableau des événements indésirables ci-dessous).
Au cours d'essais cliniques contrôlés, l'arrêt de traitement en raison d'événements indésirables cliniques ou d'anomalies biologiques a été observé chez 5,1 % des patients traités avec l'amlodipine et l'atorvastatine contre 4,0 % des patients prenant un placebo.
Les événements indésirables ci-dessous, listés selon la classification MedDRA par système-organe et par ordre de fréquences, concernent l'amlodipine et l'atorvastatine individuellement :
Très fréquents (³ 1/10) ; fréquents (³ 1/100 à < 1/10) ; peu fréquents (³ 1/1 000 à < 1/100) ; rares (³ 1/10 000 à < 1/1 000) ; très rares (< 1/10 000) ; fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
MedDRA Classes de système-organe |
Effets indésirables | Fréquence | |
Amlodipine | Atorvastatine | ||
Infections et infestations | Nasopharyngite | - | Fréquents |
Affections hématologiques et du système lymphatique | Leucopénie | Très rares | - |
Thrombocytopénie | Très rares | Rares | |
Affections du système immunitaire | Hypersensibilité
| Très rares | Fréquents |
Anaphylaxie | - | Très rares | |
Troubles du métabolisme et de la nutrition | Hypoglycémie | - | Peu fréquents |
Hyperglycémie* | Très rares | Fréquents | |
Prise de poids | Peu fréquents | Peu fréquents | |
Perte de poids | Peu fréquents | - | |
Anorexie | - | Peu fréquents | |
Affections psychiatriques | Insomnie | Peu fréquents | Peu fréquents |
Troubles de l'humeur (dont anxiété) | Peu fréquents | - | |
Cauchemars | - | Peu fréquents | |
Dépression | Peu fréquents | Fréquence indéterminée | |
Confusion | Rares | - | |
Affections du système nerveux | Somnolence | Fréquents | - |
Vertiges | Fréquents | Peu fréquents | |
Céphalées (surtout en début du traitement) | Fréquents | Fréquents | |
Tremblements | Peu fréquents | - | |
Hypoesthésies, paresthésies | Peu fréquents | Peu fréquents | |
Syncope | Peu fréquents | - | |
Hypertonie | Très rares | - | |
Neuropathie périphérique | Très rares | Rares | |
Amnésie | - | Peu fréquents | |
Dysgueusie | Peu fréquents | Peu fréquents | |
Syndrome extrapyramidal | Fréquence indéterminée | - | |
Affections oculaires | Vision floue | - | Peu fréquents |
Troubles visuels (dont diplopie) | Fréquents | Rares | |
Affection de l'oreille et du labyrinthe | Acouphène | Peu fréquents | Peu fréquents |
Perte de l'audition | - | Très rares | |
Affections cardiaques | Palpitations | Fréquents | - |
Arythmie (dont bradycardie, tachycardie ventriculaire et fibrillation auriculaire) | Peu fréquents | - | |
Angine de poitrine | Rares | - | |
Infarctus du myocarde | Très rares | - | |
Affections vasculaires | Bouffées vasomotrices | Fréquents | - |
Hypotension | Peu fréquents | - | |
Vascularite | Très rares | - | |
Affections respiratoires, thoraciques et mediastinales | Douleur pharyngolaryngée | - | Fréquents |
Epistaxis | - | Fréquents | |
Dyspnée | Fréquents | - | |
Rhinite | Peu fréquents | - | |
Toux | Peu fréquents | - | |
Pneumopathie interstitielle, en particulier lors de traitements à long terme | - | Fréquence indéterminée | |
Affections gastro-intestinales | Hyperplasie gingivale | Très rares | - |
Nausées | Fréquents | Fréquents | |
Douleurs abdominales hautes et basses | Fréquents | Peu fréquents | |
Vomissements | Peu fréquents | Peu fréquents | |
Dyspepsie | Fréquents | Fréquents | |
Modifications du transit intestinal (dont diarrhées et constipation) | Fréquents | - | |
Sécheresse buccale | Peu fréquents | - | |
Dysgueusie | Peu fréquents | - | |
Diarrhées, constipation, flatulence | - | Fréquents | |
Gastrite | Très rares | - | |
Pancréatite | Très rares | Peu fréquents | |
| Eructation | - | Peu fréquents |
Affections hépatobiliaires | Hépatite | Très rares | Peu fréquents |
Cholestase | - | Rares | |
Insuffisance hépatique | - | Très rares | |
Ictère | Très rares | - | |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané | Dermatose bulleuse dont érythème polymorphe | Très rares | Rares |
Œdème de Quincke | Très rares | - | |
Erythème polymorphe | Très rares | - | |
Alopécie | Peu fréquents | Peu fréquents | |
Purpura | Peu fréquents | - | |
Décoloration de la peau | Peu fréquents | - | |
Prurit | Peu fréquents | Peu fréquents | |
Eruption | Peu fréquents | Peu fréquents | |
Hyperhidrose | Peu fréquents | - | |
Exanthème | Peu fréquents | - | |
Urticaire | Peu fréquents | Peu fréquents | |
Œdème angioneurotique | Très rares | Rares | |
Dermatite exfoliative | Très rares | - | |
Photosensibilité | Très rares | - | |
Syndrome de Stevens-Johnson | Très rares | Rares | |
Nécrolyse épidermique toxique | Fréquence indéterminée | Rares | |
Affections musculo-squelettiques et du tissu conjonctif | Gonflement des articulations (dont gonflement des chevilles) | Fréquents | Fréquents |
Crampes musculaires, spasmes musculaires | Fréquents | Fréquents | |
Arthralgie, myalgie (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi) | Peu fréquents | Fréquents | |
Douleur dorsale | Peu fréquents | Fréquents | |
Douleur cervicale | - | Peu fréquents | |
Douleur des extrémités | - | Fréquents | |
Fatigue musculaire | - | Peu fréquents | |
Myosites (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi) | - | Rares | |
Rhabdomyolyse, myopathie (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi) | - | Rares | |
Rupture musculaire | - | Rares | |
Tendinopathies, dans de rares cas rupture de tendon | - | Rares | |
Syndrome lupoïde | - | Très rares | |
Myopathie nécrosante à médiation auto-immune | - | Fréquence indéterminée (voir la rubrique Mises en garde et précautions d'emploi) | |
Affections du rein et des voies urinaires | Trouble de la miction, nycturie, pollakiurie | Peu fréquents | - |
Affections des organes de reproduction et du sein | Impuissance | Peu fréquents | Peu fréquents |
Gynécomastie | Peu fréquents | Très rares | |
Troubles généraux et anomalies au site d'administration | Œdème | Très fréquents | Peu fréquents |
Œdème périphérique | - | Peu fréquents | |
Fatigue | Fréquents | Peu fréquents | |
Asthénie | Fréquents | Peu fréquents | |
Douleur thoracique | Peu fréquents | Peu fréquents | |
Douleur | Peu fréquents | - | |
Malaise | Peu fréquents | Peu fréquents | |
Fièvre | - | Peu fréquents | |
Investigations | Augmentation des enzymes hépatiques : alanine aminotransférase, aspartate aminotransférase (principalement en relation avec une cholestase) | Très rares | Fréquents |
Augmentation des CK sanguines (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi) | - | Fréquents | |
Leucocyturie | - | Peu fréquents |
* Diabète : La fréquence dépend de la présence ou non de facteurs de risques (glycémie à jeun ³ 5,6 mmol/l, IMC > 30 kg/m², augmentation du taux des triglycérides, antécédents d'hypertension artérielle).
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.
Insuffisance cardiaque
Les patients atteints d'insuffisance cardiaque doivent être traités avec précaution. Dans une étude à long terme contrôlée versus placebo menée chez des patients atteints d'insuffisance cardiaque sévère (classes NYHA III et IV), l'incidence rapportée des oedèmes pulmonaires a été supérieure dans le groupe traité par l'amlodipine par rapport au groupe placebo (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques). Les inhibiteurs calciques dont l'amlodipine doivent être utilisés avec précaution chez les patients atteints d'insuffisance cardiaque congestive parce qu'ils peuvent augmenter le risque d'évènements cardiovasculaires et de mortalité.
Effets hépatiques
Des épreuves fonctionnelles hépatiques doivent être réalisées avant le début du traitement, puis régulièrement après l'instauration de celui-ci, ainsi qu'en cas de signes ou symptômes évocateurs d'une altération hépatique. En cas d'élévation du taux sérique des transaminases, une surveillance s'impose jusqu'à normalisation.
Une augmentation persistante des ALAT ou des ASAT dépassant 3 fois la limite supérieure de la normale (LSN) doit conduire à l'arrêt du traitement.
La demi-vie de l'amlodipine est augmentée et son ASC (Aire Sous la Courbe) est plus grande chez les patients atteints d'insuffisance hépatique ; les recommandations posologiques n'ont pas été établies.
En raison de la présence d'atorvastatine, CADUET doit être utilisé avec prudence chez les patients consommant des quantités importantes d'alcool, chez les patients présentant une insuffisance hépatique et/ou des antécédents d'affection hépatique.
Effets musculaires
Comme les autres inhibiteurs de l'HMG-CoA réductase, l'atorvastatine peut affecter les muscles squelettiques et entraîner des myalgies, des myosites et des myopathies. Ces atteintes musculaires peuvent rarement évoluer vers une rhabdomyolyse, caractérisée par des taux élevés de créatine kinase (CK) (plus de 10 fois la LSN), une myoglobinémie et une myoglobinurie pouvant entraîner une insuffisance rénale, et être fatale dans certains cas.
Un dosage régulier des taux de CK ou d'autres enzymes musculaires n'est pas recommandé chez les patients asymptomatiques traités par statine. Cependant, le dosage des CK est recommandé avant toute initiation d'un traitement par une statine chez les patients présentant des facteurs prédisposant à une rhabdomyolyse ainsi que chez ceux présentant des symptômes musculaires pendant un traitement par une statine (voir ci-dessous).
De très rares cas de myopathies nécrosantes à médiation auto-immune (IMNM) ont été signalés pendant ou après le traitement par certaines statines. L'IMNM est caractérisée cliniquement par une faiblesse musculaire proximale et une élévation de la créatine kinase sérique, qui persistent malgré l'arrêt du traitement par la statine.
Avant initiation du traitement
CADUET doit être prescrit avec précaution chez les patients présentant des facteurs prédisposant à une rhabdomyolyse. Avant de débuter un traitement par une statine, le taux de créatine kinase (CK) doit être contrôlé dans les situations suivantes :
· Insuffisance rénale.
· Hypothyroïdie.
· Antécédent personnel ou familial de maladies musculaires génétiques.
· Antécédent personnel de toxicité musculaire lors d'un traitement par une statine ou un fibrate.
· Antécédents d'affection hépatique et/ou de consommation excessive d'alcool.
· Chez les patients âgés (> 70 ans), la nécessité de ces mesures doit être évaluée, en fonction de la présence d'autres facteurs prédisposant à une rhabdomyolyse.
· Situations où une augmentation des concentrations plasmatiques peut se produire, du fait des interactions (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions) et de l'utilisation dans des populations particulières incluant les polymorphismes génétiques (voir rubrique Propriétés pharmacocinétiques).
Dans ces situations, une réévaluation régulière du bénéfice/risque du traitement, de même qu'une surveillance clinique régulière sont recommandées.
Si le taux initial de CK est significativement élevé (plus de 5 fois la LSN), le traitement ne doit pas être débuté.
Mesure de la créatine kinase
La créatine kinase (CK) ne doit pas être mesurée après un exercice physique important ni en présence d'une autre cause possible d'augmentation de la CK, car cela rendrait difficile l'interprétation des résultats. En cas d'élévation significative de la CK (plus de 5 fois la LSN) avant le traitement, celle-ci devra être systématiquement recontrôlée dans les 5 à 7 jours pour confirmer les résultats.
Pendant le traitement
· Il est recommandé de demander aux patients de signaler rapidement toute douleur musculaire inexpliquée, crampe ou faiblesse musculaire, en particulier si elles s'accompagnent de malaise ou de fièvre.
· Si les symptômes apparaissent alors qu'un patient est sous traitement avec CADUET, un dosage de CK doit être effectué ; si le taux de CK est significativement élevé (plus de 5 fois la LSN), le traitement doit être interrompu.
· Si les symptômes musculaires sont sévères et provoquent une gêne quotidienne, l'arrêt du traitement doit être envisagé, même si le taux de CK ne dépasse pas 5 fois la LSN.
· Si les symptômes disparaissent et que le taux de CK redevient normal, la réintroduction de CADUET peut être envisagée à la dose la plus faible et sous étroite surveillance.
· Le traitement par CADUET doit être interrompu en cas d'augmentation cliniquement significative du taux de CK (> 10 fois la LSN) ou si une rhabdomyolyse est diagnostiquée ou suspectée.
L'amlodipine n'a pas d'effet sur les paramètres biologiques.
Associations avec d'autres médicaments
Comme avec les autres statines, le risque de rhabdomyolyse est majoré lorsque CADUET est administré en association avec certains médicaments qui peuvent augmenter la concentration plasmatique de l'atorvastatine, tels que les inhibiteurs puissants du CYP3A4 ou des transporteurs protéiques (par ex. ciclosporine, télithromycine, clarithromycine, délavirdine, stiripentol, kétoconazole, voriconazole, itraconazole, posaconazole, létermovir et les inhibiteurs de protéase du VIH incluant ritonavir, lopinavir, atazanavir, indinavir, darunavir, tipranavir/ritonavir, etc). Le risque de myopathie peut être également augmenté en association avec le gemfibrozil et les autres fibrates, les antiviraux utilisés dans le traitement de l'hépatite C (VHC) (par ex. bocéprévir, télaprévir, elbasvir/grazoprévir, lédipasvir/sofosbuvir), l'érythromycine, la niacine, l'ézétimibe ou, la colchicine. Des alternatives thérapeutiques (ne présentant pas ces interactions) devront être envisagées dans la mesure du possible.
Dans le cas où l'association de ces médicaments avec CADUET est nécessaire, le bénéfice/risque des traitements concomitants doit être soigneusement évalué et une surveillance clinique adaptée est recommandée (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
CADUET ne doit pas être administré simultanément à l'acide fusidique sous forme systémique, et jusque dans les 7 jours suivant l'arrêt d'un traitement par acide fusidique. Chez les patients où l'utilisation d'acide fusidique systémique est considérée comme essentielle, le traitement par statine doit être interrompu pendant toute la durée du traitement par l'acide fusidique. Des cas de rhabdomyolyses (dont certains fatals) ont été rapportés chez des patients recevant l'acide fusidique et une statine en association (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions). Les patients doivent être informés de la nécessité de consulter immédiatement un médecin s'ils présentent des symptômes de faiblesse musculaire, de douleur ou de sensibilité musculaire.
Le traitement par statine peut être réintroduit sept jours après la dernière dose d'acide fusidique.
Dans des circonstances exceptionnelles, lorsqu'un traitement prolongé par acide fusidique systémique est nécessaire, par exemple pour le traitement d'infections sévères, la nécessité d'une co-administration de CADUET et d'acide fusidique ne doit être envisagée qu'au cas par cas et sous surveillance médicale étroite.
Prévention des AVC par diminution agressive des taux de cholestérol (Etude SPARCL)
Dans une analyse a posteriori réalisée dans des sous-groupes de patients ayant fait un AVC ou un accident ischémique transitoire (AIT) récent mais ne présentant pas d'insuffisance coronarienne, une fréquence plus élevée d'AVC hémorragique a été observée chez les patients traités par 80 mg d'atorvastatine par rapport aux patients sous placebo.
Ce risque élevé est particulièrement observé chez des patients ayant déjà fait un AVC hémorragique ou un infarctus lacunaire à l'inclusion de l'étude.
Chez les patients ayant un antécédent d'AVC hémorragique ou d'infarctus lacunaire, la balance bénéfice/risque de l'atorvastatine 80 mg est incertaine. De ce fait, le risque potentiel de survenue d'AVC hémorragique devra être soigneusement évalué avant toute initiation de traitement (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques).
Pneumopathie interstitielle
Des cas de pneumopathie interstitielle ont exceptionnellement été rapportés avec certaines statines, particulièrement lors de thérapie de longue durée (voir rubrique Effets indésirables). Les symptômes peuvent inclure une dyspnée, une toux non-productive et une altération de l'état général (fatigue, perte de poids et fièvre). En cas de suspicion d'une pneumopathie interstitielle chez un patient, le traitement par statine devra être interrompu.
Diabète
Certaines données suggèrent que les statines en tant que classe pharmacologique, augmenteraient la glycémie. Chez certains patients à risque élevé de survenue d'un diabète, les statines peuvent entraîner une hyperglycémie nécessitant l'instauration d'un traitement antidiabétique. Ce risque est néanmoins compensé par la réduction du risque vasculaire sous statines et par conséquent il ne doit pas être un motif d'arrêt des statines. Les patients à risque (glycémie à jeun comprise entre 5,6 et 6,9 mmol/l, IMC > 30 kg/m², augmentation du taux des triglycérides, hypertension artérielle) devront faire l'objet d'une surveillance clinique et biologique conformément aux recommandations nationales.
Excipients
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c'est-à-dire qu'il est essentiellement « sans sodium ».
Code UCD7: 9290784
Code UCD13: 3400892907840
CIS: 63123849
Médicament T2A: Non
Laboratoire titulaire AMM: PFIZER PFE FRANCE
Laboratoire exploitant: PFIZER PFE FRANCE
Prix vente TTC: 12.62€
Base de Remboursement: 12.62€
Taux SS: 65%