BOSULIF

Principes actifs : Bosutinib

Les gammes de produits

BOSULIF 500 mg cp

Remboursable

Sur prescription seulement

Leucémie myéloïde chronique chromosome Philadelphie positive en phase accélérée ou en crise blastique
Leucémie myéloïde chronique chromosome Philadelphie positive en phase chronique

Forme :

 Comprimé pelliculé

Catégories :

 Cancérologie et hématologie, Antinéoplasiques, Autres antinéoplasiques, Inhibiteurs des protéines kinases, Bosutinib

Principes actifs :

 Bosutinib

Posologie pour BOSULIF 500 mg cp

Indications

Leucémie myéloïde chronique chromosome Philadelphie positive en phase accélérée ou en crise blastique, Leucémie myéloïde chronique chromosome Philadelphie positive en phase chronique

Posologie

Adulte de plus de 18 ans . Traitement à posologie augmentée, en association au 100 mg
500 mg le matin au petit-déjeuner à avaler entier avec de l'eau. ou 1 comprimé le matin au petit-déjeuner à avaler entier avec de l'eau.

Adulte de plus de 18 ans (implicite)
500 mg le matin au petit-déjeuner à avaler entier avec de l'eau. ou 1 comprimé le matin au petit-déjeuner à avaler entier avec de l'eau.

Administration

Voie orale

Recommandations patient

INFORMER IMMEDIATEMENT LE MEDECIN en cas de :

- problèmes de foie, hépatite.

- Saignements, fièvre, apparition fréquente de bleus, infection
- démangeaison, coloration jaune de la peau ou des yeux, urines foncées, douleur ou gêne dans la région supérieure droite de l'estomac, fièvre.
- douleur ou brûlure d'estomac, diarrhée, constipation, nausées, vomissements.
- perte de conscience, battements de cœur irréguliers.
PRUDENCE en cas de conduite de véhicules ou d'utilisation de machines (étourdissements, fatigue, troubles de la vision).
EVITER la prise de pamplemousse et de millepertuis (Hypericum perforatum) pendant le traitement.

EVITER une exposition directe au soleil ou aux UV. UTILISER des mesures telles que des vêtements de protection et un écran solaire avec un filtre de protection solaire (SPF) élevé.

FEMMES EN ÂGE DE PROCRÉER : utiliser un moyen de contraception efficace afin d'éviter toute grossesse pendant le traitement par bosutinib et durant au moins 1 mois après l'administration de la dernière dose.Les vomissements ou diarrhées sont susceptibles de réduire l'efficacité des contraceptifs oraux en empêchant leur absorption complète.

Les hommes sont conseillés de se renseigner sur la conservation des spermatozoïdes avant le traitement en raison d'une possible diminution de la fertilité due au traitement par bosutinib.



Contre-indications pour BOSULIF 500 mg cp

  • Atteinte hépatique
  • Allaitement
  • Absence de contraception féminine efficace
  • Patient de moins de 15 ans
  • Adolescent de 15 à 18 ans
  • Grossesse

Effets indésirables pour BOSULIF 500 mg cp

Niveau d’apparition des effets indésirables

Très fréquent

Anémie

Asthénie

Céphalée

Diarrhée

Dorsalgie

Douleur abdominale

Fatigue

Fièvre

Oedème

Prurit

Thrombopénie

Toux

Rash

Arthralgie

Dyspnée

Neutropénie

Sensation vertigineuse

Nausée

Vomissement

Epanchement pleural

Augmentation du taux d'alanine aminotransférase

Augmentation des taux de lipase

Infection des voies respiratoires

Appétit diminué

Augmentation du taux d'aspartate-aminotransférase

Acné

Acouphènes

Altération de la fonction rénale

Bronchite

Déshydratation

Douleur

Douleur thoracique

Gastrite

Grippe

Hémorragie gastro-intestinale

Hyperkaliémie

Hypertension

Insuffisance rénale

Insuffisance rénale aiguë

Leucopénie

Pancréatite

Pneumonie

Urticaire

Hypophosphatémie

Myalgie

Dysgueusie

Epanchement péricardique

Hépatotoxicité

Augmentation de la bilirubinémie

Hypertension pulmonaire

Augmentation de l'amylasémie

Fonction hépatique anormale

Réaction de photosensibilité

Augmentation de la créatinémie

Hypersensibilité médicamenteuse

Gamma-glutamyl transférases augmentées

Augmentation de la créatine phosphokinase sanguine

Prolongation du segment QT à l'électrocardiogramme

Choc anaphylactique

Insuffisance respiratoire

Péricardite

Agranulocytose

Eruption cutanée médicamenteuse

Erythème polymorphe

Neutropénie fébrile

Syndrome de lyse tumorale

Oedème pulmonaire aigu

Rash exfoliatif

Lésion du foie

Hépatite

Hypertension artérielle essentielle

Insuffisance hépatique

Troubles hépatiques

Crise hypertensive

Douleur abdominale basse

Hépatite fulminante

Syndrome de Stevens-Johnson

Oedème périphérique

Pancréatite aiguë

Augmentation des enzymes hépatiques

Malaise

Oedème pulmonaire

Augmentation des transaminases

Rash maculopapuleux

Oedème de la face

Gêne abdominale

Augmentation de la pression artérielle

Oedème localisé

Hyperbilirubinémie

Nécrolyse épidermique toxique

Douleur gastro-intestinale

Rash généralisé

Diminution du nombre de globules blancs

Diminution de l'hémoglobine

Augmentation des tests fonctionnels hépatiques

Diminution du nombre des plaquettes

Hyperamylasémie

Douleur abdominale haute

Gêne thoracique

Baisse de la phosphorémie

Hémorragie intestinale

Augmentation du taux de potassium

Hyperlipasémie

Rash papuleux

Diminution du nombre de neutrophiles

Hémorragie gastro-intestinale basse

Hémorragie gastrique

Hémorragie du rectum

Pneumonie atypique

Rash maculeux

Rash accompagné de prurit

Réactivation de l'hépatite B

Augmentation de la pression artérielle pulmonaire

Syndrome du QT long

Augmentation de la pression artérielle systolique

Abdomen sensible

Hémorragie gastro-intestinale supérieur


Résumé du profil de sécurité d'emploi

Au total, 1 372 patients atteints de leucémie ont reçu au moins une dose unique de bosutinib en monothérapie. La durée médiane du traitement était de 23,9 mois (intervalle : 0,03 à 155,3 mois). Ces patients étaient soit atteints d'une LMC-PC nouvellement diagnostiquée, soit résistants ou intolérants aux traitements précédents d'une LMC en phase chronique ou accélérée, ou en crise blastique, ou encore atteints d'une leucémie aiguë lymphoblastique (LAL) Ph+. Parmi ces patients, 268 (dose d'initiation de bosutinib à 400 mg) et 248 (dose d'initiation de bosutinib à 500 mg) sont issus de 2 études de phase 3 menées sur des patients LMC n'ayant reçu aucun traitement antérieur, 60 (dose d'initiation de bosutinib à 400 mg) sont issus d'une étude de phase 2 menée sur des patients LMC n'ayant reçu aucun traitement antérieur, 570 et 63 (phase 2 : dose d'initiation de bosutinib à 500 mg) sont issus de 2 études de phase 1/2 menées sur des patients atteints de leucémies Ph+ précédemment traitées, et 163 (dose d'initiation de bosutinib à 500 mg) sont issus d'une étude de phase 4 menée sur des patients LMC précédemment traitées. La durée médiane du traitement était de 55,1 mois (intervalle : 0,3 à 60,1 mois), 61,6 mois (intervalle : 0,03 à 130,7 mois), 15,3 mois (intervalle : 0,3 à 21,9 mois), 11,1 mois (intervalle : 0,03 à 155,3 mois), 30,2 mois (intervalle : 0,3 à 85,6 mois) et 23,7 mois (intervalle : 0,2 à 42,2 mois) respectivement. Les analyses de sécurité ont inclus des données provenant d'une étude d'extension en cours.

Au moins un effet indésirable au médicament, tous grades de toxicité confondus, a été rapporté chez 1 358 (99,0 %) patients. Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés chez 20 % des patients étaient : diarrhée (80,2 %), nausées (41,2 %), thrombopénie (34,3 %), vomissements (33,6 %), rash (29,3 %), élévation de l'ALAT (27,7 %), anémie (26,8 %), fièvre (23,2 %), élévation de l'ASAT (22,3 %), douleur abdominale (21,8 %), fatigue (20,4 %), et céphalée (20,1 %). Au moins un effet indésirable au médicament de grade 3 ou 4 a été rapporté chez 1 058 (77,1 %) patients. Les effets indésirables de grade 3 ou 4 rapportés chez 5 % des patients étaient : thrombopénie (19,7 %), élévation de l'ALAT (14,4 %), neutropénie (10,6 %), diarrhée (10,5 %), anémie (10,3 %), élévation de la lipase (9,6 %) et élévation de l'ASAT (6,7 %).

Tableau des effets indésirables

Les effets indésirables suivants ont été rapportés au cours des essais cliniques menés sur bosutinib (tableau 2). Ils représentent une évaluation des données concernant les événements indésirables survenus chez 1 372 patients atteints soit de LMC-PC nouvellement diagnostiquée, de LMC en phase chronique ou accélérée ou en crise blastique résistante ou intolérante à des traitements antérieurs soit de LAL Ph+ ayant reçu au moins 1 dose unique de bosutinib en monothérapie. Ces effets indésirables sont présentés par classe de systèmes d'organes et par fréquence. Les catégories de fréquence sont définies comme suit : très fréquent (1/10), fréquent ( 1/100, <1/10), peu fréquent ( 1/1 000,

< 1/100), rare ( 1/10 000, < 1/1 000), très rare (< 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles). Dans chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont classés par ordre de gravité décroissante.

Tableau 2 - Effets indésirables de bosutinib

** Effet indésirable identifié après la commercialisation.

Description de certains effets indésirables

Les descriptions figurant ci-dessous sont basées sur un groupe de 1 372 patients traités ayant reçu au moins une dose de bosutinib pour traiter soit une LMC-PC nouvellement diagnostiquée, soit une LMC présentant une résistance ou une intolérance au traitement précédent qu'elle soit en en PC, PA ou CB, et aussi une LAL Ph+.

Affections hématologiques et du système lymphatique

Sur les 368 (27 %) patients ayant rapporté des événements indésirables d'anémie, 6 ont arrêté le traitement par bosutinib en raison d'une anémie. Chez ces patients, une toxicité maximale de Grade 1 ou 2 a été rapportée chez 227 (62 %) patients, de Grade 3 chez 112 patients (30 %) et de Grade 4 chez 29 (8 %) patients. Parmi ces patients, le délai médian d'apparition du premier événement était de29 jours (intervalle : 1 à 3 856 jours) et la durée médiane par événement était de 21 jours (intervalle : 1 à 3 682 jours).

Sur les 210 (15 %) patients ayant rapporté une neutropénie comme effet indésirable, 19 ont arrêté le traitement par bosutinib en raison de la neutropénie. Des événements de Grade 1 ou 2 au maximum ont été rapportés chez 64 (30 %) patients. Une neutropénie d'une toxicité maximale de Grade 3 a été rapportée chez 97 (46 %) patients et de Grade 4 chez 49 (23 %) patients. Le délai médian d'apparition du premier événement était de 56 jours (intervalle : 1 à 1 769 jours) et la durée médiane par événement de 15 jours (intervalle : 1 à 913 jours).

Sur les 471 (34 %) patients ayant rapporté une thrombopénie comme effet indésirable, 42 sujets ont arrêté le traitement par bosutinib en raison de la thrombopénie. Des événements de Grade 1 ou 2 au maximum ont été rapportés chez 201 (43 %) patients. Une thrombopénie d'une toxicité maximale de Grade 3 a été rapportée chez 172 (37 %) patients et de Grade 4 chez 98 (21 %) patients. Parmi les sujets ayant présenté une thrombopénie comme effet indésirable, le délai médian d'apparition du premier événement était de 28 jours (intervalle : 1 à 1 688 jours) et la durée médiane par événement de 15 jours (intervalle : 1 à 2 009 jours).

Affections hépatobiliaires

Parmi les patients ayant rapporté des élévations de l'ALAT ou de l'ASAT (tous grades confondus) comme effets indésirables, le délai médian d'apparition observé était de 29 jours, avec un intervalle d'apparition de 1 à3 605 jours pour l'ALAT et l'ASAT. La durée médiane d'un événement était de17 jours (intervalle : 1 à 1 001 jours), et de 15 jours (intervalle : 1 à 803 jours) pour l'ALAT et l'ASAT respectivement.

Dans le programme complet de développement, une élévation concomitante des transaminases ≥ 3 x LSN et de la bilirubine > 2 x LSN avec une phosphatase alcaline < 2 x LSN sans autres causes est survenue chez 2/1 711 (0,1 %) sujets ayant reçu bosutinib.

Réactivation d'hépatite B

Des cas de réactivation du virus de l'hépatite B ont été rapportés chez des patients traités par des inhibiteurs de la tyrosine kinase BCR-ABL. Certains de ces cas ont évolué vers une insuffisance hépatique aiguë ou une hépatite fulminante requérant une transplantation hépatique ou dont l'issue a été fatale (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

Affections gastro-intestinales

Sur les 1 101 (80 %) patients ayant présenté une diarrhée, 13 patients ont arrêté le traitement par bosutinib en raison de cet évènement. Des médicaments concomitants ont été administrés pour traiter la diarrhée chez 754 (69 %) patients. La toxicité maximale de la diarrhée était de Grade 1 ou 2 chez 957 (87 %) des patients, de Grade 3 chez 143 (13 %) des patients, 1 seul patient (< 0,1 %) ayant présenté un événement de Grade 4. Parmi les patients atteints de diarrhée, le délai médian d'apparition du premier événement était de 2 jours (intervalle : 1 à 2 702 jours) et la durée médiane de la diarrhée (tous grades confondus) de 2 jours (intervalle : 1 à 2 551 jours).

Parmi les 1 101 patients souffrant de diarrhée, 217 patients (20 %) ont été pris en charge par une interruption de leur traitement et 207 (95 %) d'entre eux ont repris ensuite le traitement par bosutinib. Parmi les patients ayant repris le traitement, 201 (97 %) n'ont pas constaté d'autre événement ni arrêté le traitement par bosutinib en raison d'un nouvel événement de diarrhée.

Affections cardiaques

Six patients (0,5 %) ont présenté un allongement de l'intervalle QTcF (supérieur à 500 ms).

Dix patients (0,8 %) ont présenté un allongement QTcF de 60 ms par rapport aux valeurs initiales. Les patients atteints d'une maladie cardiovasculaire non contrôlée ou significative, y compris un allongement du QTc, à l'inclusion ont été exclus des études cliniques (voir rubriques Propriétés pharmacodynamiques et Données de sécurité préclinique).

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration - voir Annexe V.

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Grossesse et allaitement pour le BOSULIF 500 mg cp

Femmes en âge de procréer/Contraception

Les femmes en âge de procréer doivent être informées de la nécessité d'utiliser un moyen de contraception efficace pendant le traitement par bosutinib et durant au moins 1 mois après l'administration de la dernière dose afin d'éviter toute grossesse pendant le traitement par bosutinib. En outre, elles doivent être averties que les vomissements ou diarrhées sont susceptibles de réduire l'efficacité des contraceptifs oraux en empêchant leur absorption complète.

Grossesse

Il existe des données limitées sur l'utilisation de bosutinib chez la femme enceinte. Les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction (voir rubrique Données de sécurité préclinique). Bosutinib n'est pas recommandé pendant la grossesse et chez les femmes en âge de procréer n'utilisant pas de contraception. Si bosutinib est administré pendant la grossesse ou si la patiente tombe enceinte pendant le traitement par bosutinib, elle doit être informée des risques potentiels pour le fœtus.

Allaitement

On ne sait pas si bosutinib et ses métabolites sont excrétés dans le lait maternel. Une étude avec bosutinib radiomarqué au [14C] chez des rats a démontré l'excrétion d'une radioactivité dérivée du bosutinib dans le lait maternel (voir rubrique Données de sécurité préclinique). Un risque pour les nourrissons allaités ne peut être exclu. L'allaitement doit être interrompu au cours du traitement avec bosutinib.

Fertilité

Sur base de résultats non cliniques, il est possible que bosutinib nuise à la fonction de reproduction et à la fertilité chez l'être humain (voir rubrique Données de sécurité préclinique).

Il est conseillé aux hommes traités par bosutinib de se renseigner sur la conservation des spermatozoïdes avant le traitement en raison d'une possible diminution de la fertilité due au traitement par bosutinib.


Mise en garde pour BOSULIF 500 mg cp

Mise en garde

Anomalies de la fonction hépatique

Le traitement par bosutinib est associé à une élévation des transaminases sériques (alanine aminotransférase [ALAT], aspartate aminotransférase [ASAT]).

Des élévations des transaminases ont généralement été observées en début de traitement (parmi tous les patients ayant présenté une élévation quelconque des transaminases, > 80 % ont connu leur premier événement au cours des 3 premiers mois). Les patients sous bosutinib doivent subir des tests de la fonction hépatique avant l'initiation du traitement et mensuellement au cours des 3 premiers mois du traitement ou quand cela est cliniquement indiqué.

Les patients présentant des élévations des transaminases doivent être pris en charge en interrompant temporairement le traitement par bosutinib (en envisageant une réduction de la dose après un retour au Grade 1 ou à la valeur de référence) et/ou en arrêtant définitivement bosutinib. Des élévations de transaminases, notamment dans le cadre d'élévations concomitantes de la bilirubine, peuvent être le signe précoce d'une lésion du foie induite par le médicament et ces patients doivent être pris en charge en conséquence (voir rubriques Posologie et mode d'administration et Effets indésirables).

Diarrhée et vomissements

Le traitement par bosutinib est associé à de la diarrhée et des vomissements ; par conséquent, les patients souffrant de troubles gastro-intestinaux cliniquement significatifs récents ou en cours doivent utiliser ce médicament avec prudence et uniquement si une évaluation approfondie du rapport bénéfice-risque a été menée, dans la mesure où les patients respectifs ont été exclus des études cliniques. Les patients souffrant de diarrhée et de vomissements doivent être pris en charge avec un traitement standard, comprenant un antidiarrhéique ou un antiémétique et/ou une réhydratation. La diarrhée et les vomissements peuvent également être pris en charge en interrompant temporairement, en réduisant la dose et/ou en arrêtant définitivement le traitement par bosutinib (voir rubriques Posologie et mode d'administration et Effets indésirables). Le dompéridone, utilisé comme antiémétique, peut entraîner un allongement de l'intervalle QT (QTc) et induire des arythmies de type torsades de pointes ; par conséquent, l'utilisation concomitante de dompéridone doit être évitée. Ce médicament ne doit être utilisé que si les autres médicaments ne sont pas efficaces. Dans ce cas, une évaluation du rapport bénéfice-risque individuelle doit impérativement être effectuée et les patients doivent être surveillés quant à la survenue d'allongement de l'intervalle QTc.

Myélosuppression

Le traitement par bosutinib est associé à une myélosuppression, définie comme une anémie, une neutropénie et une thrombopénie. Une numération de la formule sanguine complète doit être réalisée une fois par semaine pendant le premier mois du traitement et mensuellement par la suite, ou quand cela est cliniquement indiqué. La myélosuppression doit/peut être prise en charge en interrompant temporairement, en réduisant la dose et/ou en arrêtant définitivement le traitement par bosutinib (voir rubriques Posologie et mode d'administration et Effets indésirables).

Rétention liquidienne

Le traitement par bosutinib peut être associé à une rétention liquidienne avec épanchement péricardique, épanchement pleural, œdème pulmonaire et/ou œdème périphérique. Les patients doivent être surveillés et pris en charge à l'aide d'un traitement standard. La rétention liquidienne peut également être prise en charge en interrompant temporairement, en réduisant la dose et/ou en arrêtant définitivement le traitement par bosutinib (voir rubriques Posologie et mode d'administration et Effets indésirables).

Lipase sérique

Une élévation de la lipase sérique a été observée. La prudence est de rigueur chez les patients présentant des antécédents de pancréatite. Si les élévations de la lipase sont accompagnées de symptômes abdominaux, le traitement par bosutinib doit être interrompu et des mesures appropriées pour établir le diagnostic et exclure une pancréatite doivent être envisagées (voir rubrique Posologie et mode d'administration).

Infections

Bosutinib peut prédisposer les patients à des infections causées par des bactéries, des champignons, des virus, ou des protozoaires.

Potentiel pro-arythmique

Un allongement de l'intervalle QTc (mesuré automatiquement) sans arythmie a été observé. Bosutinib doit être administré avec prudence chez les patients présentant des antécédents ou une prédisposition à l‘allongement de l'intervalle QTc, souffrant d'une maladie cardiaque non contrôlée ou significative y compris un infarctus du myocarde récent, une insuffisance cardiaque congestive, un angor instable ou une bradycardie cliniquement significative, ou traités avec des médicaments ayant pour effet d'allonger le QTc (par ex. médicaments anti-arythmiques et autres substances susceptibles d'allonger le QTc [rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions]). La présence d'une hypokaliémie et d'une hypomagnésémie peut exacerber cet effet.

Il est conseillé de contrôler l'effet exercé sur le QTc et un électrocardiogramme (ECG) de référence est donc recommandé avant d‘initier le traitement par bosutinib et quand cela est cliniquement indiqué.

L'hypokaliémie ou l'hypomagnésémie doit être corrigée avant l'administration de bosutinib et doit être surveillée périodiquement pendant le traitement.

Atteinte de la fonction rénale

Le traitement par bosutinib peut entraîner un déclin cliniquement significatif de la fonction rénale chez les patients atteints de LMC. Un déclin dans le temps du débit de filtration glomérulaire estimé (DFGe) a été observé dans des études cliniques chez les patients traités par bosutinib. Chez les patients atteints de LMC en PC nouvellement diagnostiquée, traités par 400 mg, le déclin médian du DFGe par rapport à l'inclusion était de 11,1 ml/min/1,73 m2 à 1 an et de 14,1 ml/min/1,73 m2 à 5 ans pour les patients sous traitement. Les patients atteints de LMC naïfs de traitement et traités par 500 mg ont présenté un déclin médian du DFGe de 9,1 ml/min/1,73m 2 à 1 an, de 11,4 ml/min/1,73 m2 à 5 ans et de 16,1 ml/min/1,73 m2 à 10 ans pour les patients sous traitement. Les patients atteints de LMC pré- traitée et à un stade avancé et sous bosutinib 500 mg ont montré un déclin médian du DFGe de7,6 ml/min/1,73 m 2 à 1 an, de 12,3 ml/min/1,73 m2 à 5 ans et de 15,9 ml/min/1,73 m2 à 10 ans pour les patients sous traitement. Il est important d'évaluer la fonction rénale avant l'initiation du traitement et de la surveiller étroitement pendant le traitement par bosutinib, en particulier chez les patients présentant une altération préexistante de la fonction rénale ou des facteurs de risque de dysfonctionnement rénal, y compris en cas d'utilisation concomitante de médicaments potentiellement néphrotoxiques tels que les diurétiques, les inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine (IEC), les antagonistes des récepteurs de l'angiotensine (ARA-II) et les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS).

Lors d'une étude sur l'atteinte de la fonction rénale, les expositions au bosutinib ont augmenté chez les patients présentant une atteinte modérée ou sévère de la fonction rénale. Une diminution de la dose est recommandée chez les patients souffrant d'une atteinte modérée ou sévère de la fonction rénale (voir rubriques Posologie et mode d'administration et Propriétés pharmacocinétiques).

Les patients dont la créatinine sérique était >1,5 x LSN ont été exclus des études sur la LMC. Sur la base d'une analyse pharmacocinétique de population, une augmentation de l'exposition (ASC) au bosutinib a été observée, à l'initiation du traitement, chez les patients présentant une atteinte modérée ou sévère de la fonction rénale, au cours des études cliniques (voir rubriques Posologie et mode d'administration et Propriétés pharmacocinétiques).

Les données cliniques sont très limitées (n = 3) chez les patients atteints de LMC présentant une atteinte de la fonction rénale et ayant reçu une dose de bosutinib augmentée à 600 mg.

Population asiatique

D'après les analyses pharmacocinétiques de population, les Asiatiques ont présenté une clairance inférieure, ce qui a entraîné une exposition accrue. Par conséquent, ces patients doivent faire l'objet d'une surveillance étroite afin de détecter tout effet indésirable, notamment en cas d'augmentation de la dose.

Réactions cutanées sévères

Le bosutinib peut provoquer des réactions cutanées sévères telles qu'un syndrome de Stevens-Johnson ou une nécrolyse épidermique toxique. Le bosutinib doit être arrêté définitivement chez les patients présentant une réaction cutanée sévère au cours du traitement.

Syndrome de lyse tumorale

En raison de la survenue possible d'un syndrome de lyse tumorale (SLT), il est recommandé de corriger toute déshydratation cliniquement significative et de traiter l'hyperuricémie avant l'initiation du traitement par bosutinib (voir rubrique Effets indésirables).

Réactivation d'hépatite B

Des cas de réactivation du virus l'hépatite B (VHB) ont été rapportés chez des patients porteurs chroniques du virus et traités par des ITKs BCR-ABL. Certains de ces cas ont évolué vers uneinsuffisance hépatique aiguë ou une hépatite fulminante requérant une transplantation hépatique ou dont l'issue a été fatale.

Tous les patients doivent faire l'objet d'un dépistage d'une infection par le VHB avant l'initiation d'un traitement par bosutinib. Un médecin spécialisé en hépatologie doit être consulté avant instauration du traitement chez les patients porteurs de marqueurs sérologiques positifs (y compris ceux ayant une VHB active) et chez les patients dont la sérologie devient positive en cours du traitement. Les patients porteurs du VHB doivent être étroitement suivis tout au long du traitement par bosutinib et plusieurs mois après la fin du traitement (voir rubrique Effets indésirables).

Photosensibilité

Une exposition directe au soleil ou au rayonnement ultraviolet (UV) doit être évitée ou réduite en raison du risque de photosensibilité associé au traitement par bosutinib. Les patients doivent être informés qu'ils doivent utiliser des mesures telles que des vêtements de protection et un écran solaire avec un filtre de protection solaire (SPF) élevé.

Inhibiteurs du cytochrome P450 (CYP)3A

L'administration concomitante de bosutinib et d'inhibiteurs puissants ou modérés du CYP3A doit être évitée, car elle entraîne une élévation de la concentration plasmatique en bosutinib (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).

Il est recommandé, dans la mesure du possible, de s'orienter vers un autre traitement concomitant sans potentiel d'inhibition du CYP3A (ou avec un faible potentiel).

Si un inhibiteur du CYP3A puissant ou modéré doit être administré pendant le traitement par bosutinib une interruption ou une réduction de la dose de bosutinib doit être envisagée.

Inducteurs du CYP3A

L'administration concomitante de bosutinib et d'inducteurs puissants ou modérés du CYP3A doit être évitée, car elle entraîne une baisse de la concentration plasmatique en bosutinib (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).

Interactions alimentaires

Les produits à base de pamplemousse, y compris le jus de pamplemousse, et les autres aliments exerçant un effet inhibiteur du CYP3A doivent être évités (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).

Sodium alimentaire

Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé de 100 mg, 400 mg ou 500 mg. Les patients suivant un régime hyposodé doivent être informés que ce produit est essentiellement « sans sodium ».

Précautions d'emploi

Surveillance transaminases

Elévation des transaminases

Elévation de la bilirubine

Troubles gastro-intestinaux

Diarrhée

Vomissement

Myélosuppression

Surveillance NFS

Rétention liquidienne

Antécédent de pancréatite

Augmentation de la lipase

Risque d'allongement de l'intervalle QT

Affection cardiaque

Hypokaliémie

Hypomagnésémie

Surveillance kaliémie

Surveillance magnésémie

Surveillance fonction rénale

Sujet asiatique

Réaction cutanée sévère

Déshydratation

Hyperuricémie

Hépatite B

Exposition solaire

Exposition aux UV

Insuffisance rénale modérée à sévère

Sujet âgé

Patiente en âge de procréer

Aptitude à conduire

Bosutinib n'a aucun effet ou un effet négligeable sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. Cependant, si un patient sous bosutinib présente des étourdissements, de la fatigue, des troubles visuels ou d'autres effets indésirables susceptibles d'avoir un impact sur la capacité à conduire ou à utiliser des machines en toute sécurité, le patient doit renoncer à ces activités pendant toute la durée de manifestation des effets indésirables.

Interaction avec d'autre médicaments

Effets des autres médicaments sur bosutinib

Inhibiteurs du CYP3A

L'administration concomitante de bosutinib et d'inhibiteurs puissants du CYP3A (y compris, sans s'y limiter, itraconazole, kétoconazole, posaconazole, voriconazole, clarithromycine, télithromycine, néfazodone, mibéfradil, indinavir, lopinavir/ritonavir, nelfinavir, ritonavir, saquinavir, bocéprévir, télaprévir, produits à base de pamplemousse y compris le jus de pamplemousse) ou d'inhibiteurs modérés du CYP3A (y compris, sans s'y limiter, fluconazole, ciprofloxacine, érythromycine, diltiazem, vérapamil, amprénavir, atazanavir, darunavir/ritonavir, fosamprénavir, aprépitant, crizotinib, imatinib) doit être évitée, car elle entraîne une élévation de la concentration plasmatique du bosutinib.

La prudence est de rigueur en cas d'administration concomitante d'inhibiteurs faibles du CYP3A et de bosutinib.

Il est recommandé, dans la mesure du possible, de s'orienter vers un autre traitement concomitant sans potentiel d'inhibition de l'enzyme CYP3A (ou avec un faible potentiel).

Si un inhibiteur du CYP3A puissant ou modéré doit être administré pendant le traitement par bosutinib, une interruption ou une réduction de la dose de bosutinib doit être envisagée.

Dans une étude portant sur 24 sujets sains recevant 5 doses quotidiennes de 400 mg de kétoconazole (un inhibiteur puissant du CYP3A) en concomitance avec une dose unique de 100 mg de bosutinib à jeun, le kétoconazole a multiplié par 5,2 la Cmax de bosutinib et par 8,6 l'ASC de bosutinib dans le plasma, en comparaison avec l'administration de bosutinib seul.

Dans une étude portant sur 20 sujets sains, recevant une dose unique de 125 mg d'aprépitant (un inhibiteur modéré du CYP3A) en association avec une dose unique de 500 mg de bosutinib après un repas, l'aprépitant a multiplié par 1,5 la Cmax de bosutinib et par 2,0 l'ASC de bosutinib dans le plasma, en comparaison avec l'administration de bosutinib seul.

Inducteurs du CYP3A

L'administration concomitante de bosutinib et d'inducteurs puissants du CYP3A (y compris, sans s'y limiter, carbamazépine, phénytoïne, rifampicine, millepertuis) ou d'inducteurs modérés du CYP3A (y compris, sans s'y limiter, bosentan, éfavirenz, étravirine, modafinil, nafcilline) doit être évitée, car elle entraîne une baisse de la concentration plasmatique du bosutinib.

Etant donné l'importante diminution de l'exposition au bosutinib observée en cas de co-administration de bosutinib et de rifampicine, il est peu probable que l'augmentation de la dose de bosutinib lors de l'administration concomitante d'inducteurs puissants ou modérés du CYP3A compense suffisamment la perte d'exposition.

La prudence est de rigueur en cas d'administration concomitante d'inducteurs faibles du CYP3A avec bosutinib.

Après la co-administration d'une dose unique de Bosulif et de 6 doses quotidiennes de 600 mg de rifampicine chez 24 sujets sains après le repas, l'exposition au bosutinib (Cmax et ASC dans le plasma) a diminué de 14 % et 6 %, respectivement, par rapport aux valeurs enregistrées lors de l'administration de 500 mg de bosutinib seul.

Inhibiteurs de la pompe à protons (IPP)

La prudence est de rigueur lors de l'administration concomitante de bosutinib et IPPs. Des antiacides d'action rapide doivent être envisagés en remplacement des IPP. Les heures d'administration de bosutinib et des antiacides doivent être différentes dans la mesure du possible (par ex. prise de bosutinib le matin et des antiacides le soir). Bosutinib présente une hydrosolubilité dépendante du pH in vitro. Lorsqu'une dose unique de bosutinib (400 mg) par voie orale était co-administrée avec des doses multiples de lansoprazole (60 mg) par voie orale chez 24 sujets sains à jeun, la Cmax et l'ASC de bosutinib ont chuté à 54 % et 74 %, respectivement, par rapport aux valeurs obtenues lorsque bosutinib (400 mg) était administré seul.

Effets de bosutinib sur les autres médicaments

Dans une étude portant sur 27 sujets sains, recevant une dose unique de 500 mg de bosutinib en association avec une dose unique de 150 mg de mésilate de dabigatran étexilate (un substrat de la glycoprotéine P [P-gp]) après un repas, bosutinib n'a pas augmenté la Cmax ni l'ASC du dabigatran dans le plasma, en comparaison avec l'administration de mésilate de dabigatran étexilate seul. Les résultats de l'étude indiquent que bosutinib ne présente pas d'effets inhibiteurs de la P-gp cliniquement significatifs.

Une étude in vitro indique que les interactions médicamenteuses sont peu probables aux doses thérapeutiques en raison de l'induction par bosutinib du métabolisme de médicaments substrats du CYP1A2, du CYP2B6, du CYP2C9, du CYP2C19 et du CYP3A4.

Des études in vitro indiquent que les interactions médicamenteuses cliniques sont peu probables aux doses thérapeutiques en raison de l'inhibition par bosutinib du métabolisme de médicaments substrats du CYP1A2, du CYP2A6, du CYP2C8, du CYP2C9, du CYP2C19, du CYP2D6 ou du CYP3A4/5.

Des études in vitro indiquent que le bosutinib présente un faible potentiel d'inhibition de la protéine de résistance au cancer du sein (BCRP, systémique), du polypeptide de transport des anions organiques (OATP)1B1, OATP1B3, du transporteur des anions organiques (OAT)1, OAT3, du transporteur des cations organiques (OCT)2 à des concentrations cliniquement pertinentes, mais il est susceptible d'inhiber la BCRP dans le tractus gastro-intestinal et l'OCT1.

Anti-arythmiques et autres substances susceptibles d'allonger l'intervalle QT

Bosutinib doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant, ou susceptibles de développer, un allongement de l'intervalle QT, notamment les patients sous anti-arythmiques tels que l'amiodarone, le disopyramide, le procaïnamide, la quinidine et le sotalol, ou d'autres médicaments pouvant entraîner un allongement de l'intervalle QT tels que la chloroquine, l'halofantrine, la clarithromycine, le dompéridone, l'halopéridol, la méthadone et la moxifloxacine (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).


Informations complémentaires pour BOSULIF 500 mg cp

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Conservation des médicaments en cas de vague de chaleur

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Mise au point sur le bon usage des médicaments en cas de vague de chaleur

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INHIBITEUR DE LA TYROSINE KINASE BCR-ABL GLIVEC SPRYCEL TASIGNA BOSULIF ICLUSIG : dépistage du VHB

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Plan Cancer 2014-2019

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Excipients

Noyau du comprimé : Cellulose microcristalline, Croscarmellose sodique, Poloxamère, Povidone, Magnésium stéarate, Pelliculage : Polyvinylique alcool, Titane dioxyde, Macrogol 3350, Talc, Fer oxyde

Exploitant / Distributeur

PFIZER PFE FRANCE

23 - 25 avenue du Dr Lannelongue

75014

PARIS

Code UCD7 : 9393515

Code UCD13 : 3400893935156

Code CIS : 63150294

T2A médicament : Non

Laboratoire exploitant : PFIZER PFE FRANCE

Prix vente TTC : 2892.34€

Taux de TVA : 2.1%

TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Non

Base de remboursement : 2892.34€

Taux SS : 100%

Agréments collectivités : Oui

Code acte pharmacie : PH1

Date AMM : 27/03/2013

Rectificatif AMM : 22/07/2021

Marque : BOSULIF

Gamme : Sans gamme

Code GTIN13 : 3400926993757

Référence LPPR : Aucune

Sources d'informations

AMM européennes : www.ema.europa.eu/en

AMM françaises : ansm.sante.fr/

Equivalences strictes

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