BISOPROLOL HYDROCHLOROTHIAZIDE

Principes actifs : Bisoprolol fumarate

Les gammes de produits

BISOPROLOL/HYDROCHL ZENTIVA 10 mg/6,25 mg cp

Remboursable

Sur prescription seulement

Hypertension artérielle légère ou modérée

Forme :

 Comprimé pelliculé

Catégories :

 Cardiologie et angéiologie, Antihypertenseurs, Bêtabloquants, Bêtabloquants + Diurétiques, Bisoprolol + Hydrochlorothiazide

Principes actifs :

 Bisoprolol fumarate, Hydrochlorothiazide

Posologie pour BISOPROLOL/HYDROCHL ZENTIVA 10 mg/6,25 mg cp

Indications

Hypertension artérielle légère ou modérée

Posologie

Adulte . Hypertension artérielle légère ou modérée (implicite)
1 comprimé le matin à avaler sans mâcher avec un peu de liquide.

Administration

Voie orale

Recommandations patient

PRUDENCE en cas de conduite de véhicules ou d'utilisation de machines.
SPORTIF : substance dopante.
VERIFIER REGULIEREMENT L'ETAT DE LA PEAU afin de détecter toute nouvelle lésion ou modification de lésion existante et signaler à un médecin toute lésion cutanée suspecte. LIMITER L'EXPOSITION AU SOLEIL ET AUX RAYONS UV pendant le traitement et avoir une protection adéquate en cas d'exposition solaire.
PREVENIR L'ANESTHESISTE de ce traitement (par ex. en cas de chirurgie).
CONSULTER immédiatement un médecin en cas de :
- Essoufflement sévère ou difficultés à respirer après avoir pris le traitement.
- Réactions allergiques sévères, pouvant impliquer un gonflement au niveau du visage, du cou, de la langue, de la bouche ou de la gorge ou des difficultés respiratoires.
INFORMER immédiatement un médecin en cas d'une baisse soudaine de l'acuité visuelle ou de l'apparition d'une douleur oculaire dans les heures voire les semaines après l'initiation du traitement par ce médicament.


Contre-indications pour BISOPROLOL/HYDROCHL ZENTIVA 10 mg/6,25 mg cp

  • Insuffisance cardiaque aiguë
  • Insuffisance cardiaque non compensée
  • Choc cardiogénique
  • Bloc auriculoventriculaire du deuxième degré
  • Bloc auriculoventriculaire du 3ème degré
  • Maladie du sinus
  • Bloc sino-auriculaire
  • Bradycardie symptomatique
  • Asthme sévère
  • Bronchopneumopathie chronique obstructive sévère
  • Troubles occlusifs artériels périphériques sévères
  • Phénomène de Raynaud sévère
  • Phéochromocytome non traité
  • Insuffisance rénale sévère (Clcr < = 30 ml/mn)
  • Insuffisance hépatique sévère
  • Acidose métabolique
  • Hypokaliémie persistante
  • Patient de moins de 6 ans
  • Patient de 6 à 15 ans
  • Grossesse
  • Allaitement

Effets indésirables pour BISOPROLOL/HYDROCHL ZENTIVA 10 mg/6,25 mg cp

Niveau d’apparition des effets indésirables

Fréquent

Céphalée

Fatigue

Trouble gastro-intestinal

Sensation vertigineuse

Sensation de froid dans les extrémités

Sensation d'engourdissement des extrémités

Asthénie

Bradycardie

Crampe musculaire

Douleur abdominale

Hyperuricémie

Hypotension orthostatique

Dépression

Bronchospasme

Hyperglycémie

Glycosurie

Faiblesse musculaire

Augmentation de l'urée

Augmentation des triglycérides

Augmentation du cholestérol

Trouble du sommeil

Perte de l'appétit

Augmentation de la créatinine sérique

Aggravation d'une insuffisance cardiaque

Augmentation des amylases

Trouble de la conduction auriculoventriculaire

Trouble de l'équilibre électrolytique

Hépatite

Impuissance

Leucopénie

Rhinite allergique

Thrombocytopénie

Syncope

Cauchemars

Elévation des ALAT

Elévation des ASAT

Réaction d'hypersensibilité cutanée

Sécheresse lacrymale

Jaunisse

Trouble de la vision

Trouble de l'audition

Hallucination

Alcalose métabolique

Alopécie

Conjonctivite

Douleur thoracique

Lupus érythémateux cutané

Pancréatite

Psoriasis

Agranulocytose

Syndrome de Lyell

Réaction anaphylactique

Rash psoriasiforme

Syndrome de détresse respiratoire aiguë

Aggrave un psoriasis

Constipation

Diarrhée

Encéphalopathie hépatique

Glaucome à angle fermé

Hypercalcémie

Hypochlorémie

Hypokaliémie

Hyponatrémie

Urticaire allergique

Hypomagnésémie

Photosensibilisation

Nausée

Vomissement

Purpura allergique

Prurit cutané

Carcinome basocellulaire

Rash cutané

Myopie aiguë

Flush cutané

Maladie pulmonaire interstitielle

Carcinome épidermoïde cutané

Epanchement choroïdien


Les événements indésirables sont listés ci-dessous selon la classification MedDRA par système-organe et par ordre de fréquence. Les fréquences sont définies de la manière suivante : fréquent (≥ 1/100, < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100), rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000), très rare (< 1/10 000), fréquence inconnue (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).

Affections hématologiques et du système lymphatique

Rare : leucopénie, thrombocytopénie.

Très rare : agranulocytose.

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Peu fréquent : perte de l'appétit, hyperglycémie, hyperuricémie, troubles de l'équilibre hydro-électrolytique (en particulier hypokaliémie et hyponatrémie, également hypomagnésémie et hypochlorémie, ainsi que hypercalcémie).

Très rare : alcalose métabolique.

Affections psychiatriques

Peu fréquent : dépression, troubles du sommeil.

Rare : cauchemars, hallucinations.

Affections du système nerveux

Fréquent : sensations vertigineuses*, céphalées*.

Affections oculaires

Rare : sécheresse lacrymale (à prendre en compte chez les patients portant des lentilles), troubles de la vision.

Très rare : conjonctivite.

Fréquence inconnue : myopie aiguë, glaucome aigu à angle fermé, épanchement choroïdien.

Affections de l'oreille et du labyrinthe

Rare : troubles de l'audition.

Affections cardiaques

Peu fréquent : bradycardie, troubles de la conduction auriculo-ventriculaire, aggravation d'une insuffisance cardiaque préexistante.

Affections vasculaires

Fréquent : sensation de froid ou d'engourdissement des extrémités.

Peu fréquent : hypotension orthostatique.

Rare : syncope.

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Peu fréquent : bronchospasme chez les patients ayant de l'asthme ou des antécédents de troubles obstructifs des voies aériennes.

Rare : rhinite allergique.

Très rare : syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA) (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

Fréquence inconnue : maladie pulmonaire interstitielle.

Affections gastro-intestinales

Fréquent : troubles gastro-intestinaux tels que nausées, vomissements, diarrhées, constipation.

Peu fréquent : douleurs abdominales.

Très rare : pancréatite.

Affections hépatobiliaires

Rare : hépatite, jaunisse.

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Rare : réactions d'hypersensibilité telles que prurit, flush, rash, photosensibilisation, purpura, urticaire.

Très rare : alopécie, lupus érythémateux cutané. Les bêtabloquants peuvent provoquer ou aggraver un psoriasis ou induire un rash psoriasiforme, des réactions anaphylactiques, une nécrolyse épidermique toxique (syndrome de Lyell).

Fréquence indéterminée : cancer de la peau non mélanome (carcinome basocellulaire et carcinome épidermoïde)

Cancer de la peau non mélanome : D'après les données disponibles provenant d'études épidémiologiques, une association cumulative dose-dépendante entre l'HCTZ et le CPNM a été observée (voir aussi rubriques Mises en garde spéciales et précautions d'emploi et Propriétés pharmacodynamiques).

Affections musculo-squelettiques et systémiques

Peu fréquent : faiblesse musculaire, crampes.

Affections des organes de reproduction et du sein

Rare : impuissance.

Troubles généraux

Fréquent : fatigue*.

Peu fréquent : asthénie.

Très rare : douleurs thoraciques.

Investigations

Peu fréquent : augmentation des amylases, augmentation réversible de la créatinine sérique et de l'urée, augmentation des triglycérides et du cholestérol, glycosurie.

Rare : élévation des enzymes hépatiques (ASAT, ALAT).

*Ces symptômes apparaissent surtout en début de traitement. Ils sont généralement légers et disparaissent la plupart du temps en une à deux semaines.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : https://signalement.social-sante.gouv.fr/.   

Voir plus


Grossesse et allaitement pour le BISOPROLOL/HYDROCHL ZENTIVA 10 mg/6,25 mg cp

Grossesse

BISOPROLOL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ZENTIVA est déconseillé pendant la grossesse.

LIE AU BISOPROLOL

Le bisoprolol possède des propriétés pharmacologiques susceptibles d'entraîner des effets nocifs sur la grossesse et/ou le foetus/nouveau-né. D'une manière générale, les bêtabloquants diminuent la perfusion placentaire ; cet effet a été associé à des retards de croissance, des morts intra-utérines, des avortements ou un travail précoce. Des effets indésirables (par exemple hypoglycémie et bradycardie) peuvent survenir chez le foetus et le nouveau-né. Si le traitement par bêtabloquants est nécessaire, il faut préférer les bêta-1 sélectifs.

LIE A L'HYDROCHLOROTHIAZIDE

L'expérience sur l'utilisation de l'hydrochlorothiazide pendant la grossesse est limitée, particulièrement pendant le premier trimestre. Les études effectuées chez l'animal sont insuffisantes.

L'hydrochlorothiazide traverse le placenta. Sur la base du mécanisme d'action pharmacologique de l'hydrochlorothiazide, son utilisation pendant le deuxième et le troisième trimestre de grossesse peut compromettre la perfusion foeto-placentaire et peut entraîner des effets sur foetus ou des effets néonataux, tels que la jaunisse, une perturbation de l'équilibre électrolytique, et une thrombocytopénie

L'hydrochlorothiazide ne doit pas être utilisé dans le cas d'oedème gestationnel, d'hypertension gestationnelle ou de pré-éclampsie du fait du risque de diminution du volume du plasma et d'hypoperfusion placentaire, sans un effet bénéfique dans l'évolution de la maladie.

L'hydrochlorothiazide ne doit pas être utilisé dans le cas d'hypertension essentielle chez la femme enceinte, excepté dans de rares situations dans lesquels aucun autre traitement n'est possible.

Allaitement

BISOPROLOL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ZENTIVA est déconseillé pendant l'allaitement. L'hydrochlorothiazide peut inhiber la production de lait maternel.

Fertilité

On ne dispose d'aucune donnée concernant les effets de BISOPROLOL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ZENTIVA sur la fertilité chez l'être humain.


Mise en garde pour BISOPROLOL/HYDROCHL ZENTIVA 10 mg/6,25 mg cp

Mise en garde

Mises en garde

LIEES AU BISOPROLOL

Ne jamais interrompre brutalement le traitement chez les patients atteints d'une maladie des artères coronaires (angine de poitrine) ; l'arrêt brusque peut entraîner des troubles du rythme graves, un infarctus du myocarde ou une mort subite.

LIEES A L'HYDROCHLOROTHIAZIDE

BISOPROLOL/ HYDROCHLOROTHIAZIDE doit être utilisé avec précaution chez les patients présentant une insuffisance de la fonction rénale.

En cas d'atteinte hépatique, les diurétiques thiazidiques et apparentés peuvent induire une encéphalopathie hépatique. Dans ce cas, l'administration de diurétiques doit être immédiatement interrompue.

Ce traitement ne doit pas être pris pendant l'allaitement (voir rubrique Fertilité, grossesse et allaitement).

Épanchement choroïdien, glaucome aigu secondaire à angle fermé et/ou myopie aiguë :

L'hydrochlorothiazide, un sulfamide, peut provoquer une réaction idiosyncratique entraînant un épanchement choroïdien avec anomalie du champ visuel, une myopie aiguë transitoire et un glaucome aigu à angle fermé. Les symptômes comprennent l'apparition brutale d'une diminution de l'acuité visuelle ou une douleur oculaire et apparaissent généralement dans les heures voire les semaines après l'initiation du traitement. Un glaucome aigu à angle fermé non traité peut conduire à une perte définitive de la vision. Le traitement principal consiste à interrompre l'hydrochlorothiazide aussi rapidement que possible. Si la pression intraoculaire reste incontrôlée, un traitement médical ou chirurgical d'urgence doit être envisagé. Un antécédent d'allergie aux sulfamides ou à la pénicilline est à prendre en compte dans les facteurs de risque de développement d'un glaucome aigu à angle fermé.

Cancer de la peau non mélanome

Un risque accru de cancer de la peau non mélanome (CPNM) [carcinome basocellulaire (CB) et carcinome épidermoïde (CE)] avec une augmentation de la dose cumulative d'exposition à l'hydrochlorothiazide (HCTZ) a été observé dans deux études épidémiologiques issues du registre danois des cancers. Les actions photosensibilisantes de l'HCTZ pourraient constituer un mécanisme possible du CPNM.

Les patients prenant de l'HCTZ doivent être informés du risque de CPNM et être invités à vérifier régulièrement leur peau pour détecter toute nouvelle lésion et à signaler rapidement toute lésion cutanée suspecte. Des mesures préventives possibles telles qu'une exposition limitée au soleil et aux rayons UV et, en cas d'exposition, une protection adéquate devraient être conseillées aux patients afin de minimiser le risque de cancer de la peau. Les lésions cutanées suspectes doivent être examinées rapidement, y compris éventuellement par un examen histologique des biopsies. L'utilisation d'HCTZ peut également devoir être reconsidérée chez les patients ayant déjà présenté un CPNM (voir aussi rubrique Effets indésirables).

Toxicité respiratoire aiguë

De très rares cas graves de toxicité respiratoire aiguë, notamment de syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA), ont été rapportés après la prise d'hydrochlorothiazide. L'oedème pulmonaire se développe généralement quelques minutes à quelques heures après la prise d'hydrochlorothiazide. Au début, les symptômes comportent dyspnée, fièvre, détérioration pulmonaire et hypotension. Si un diagnostic de SDRA est suspecté, BISOPROLOL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ZENTIVA doit être retiré et un traitement approprié doit être administré. L'hydrochlorothiazide ne doit pas être administré à des patients ayant déjà présenté un SDRA à la suite d'une prise d'hydrochlorothiazide.

Précautions d'emploi

LIEES AU BISOPROLOL

Asthme et broncho-pneumopathies chroniques obstructives

Les bêtabloquants ne peuvent être administrés qu'en cas de formes légères d'asthme ou de broncho-pneumopathies chroniques obstructives en choisissant un bêta-1 sélectif à posologie initiale faible. Il est recommandé de faire pratiquer des épreuves fonctionnelles respiratoires avant la mise en route du traitement.

Un traitement broncho-dilatateur concomitant est conseillé chez les patients symptomatiques. Une augmentation de la résistance aérienne peut parfois se produire chez les patients atteints d'asthme ou de broncho-pneumopathie chronique obstructive, et il peut donc être nécessaire d'augmenter la dose de bêta-2 stimulants.

Insuffisance cardiaque

Chez l'insuffisant cardiaque compensé et en cas de nécessité, le bisoprolol sera administré à très faibles doses progressivement croissantes et sous surveillance médicale stricte.

Bloc auriculo-ventriculaire du premier degré

Etant donné leur effet dromotrope négatif, les bêtabloquants doivent être administrés avec prudence aux patients présentant un bloc auriculo-ventriculaire du premier degré.

Angor de Prinzmetal

Les bêtabloquants peuvent augmenter le nombre et la durée des crises chez les patients souffrant d'un angor de Prinzmetal. L'utilisation d'un bêtabloquant β1 sélectif est possible, dans leurs formes mineures et associées, à condition d'administrer conjointement un vasodilatateur.

Troubles occlusifs artériels périphériques

Chez les patients souffrant de troubles occlusifs artériels périphériques (TOAP) ou du syndrome de Raynaud, les bêtabloquants peuvent entraîner une aggravation de ces troubles. Dans ces situations, il convient de privilégier un bêtabloquant β1 sélectif.

Phéochromocytome

Chez les patients présentant un phéochromocytome, BISOPROLOL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ZENTIVA ne doit pas être administré avant le traitement alpha-bloquant.

La pression artérielle doit être étroitement surveillée.

Sujets âgés

Aucune adaptation posologique n'est normalement nécessaire. Cependant, les patients âgés doivent faire l'objet d'une surveillance accrue (voir paragraphe : équilibre hydro-électrolytique).

Sujet diabétique

Prévenir le malade des risques hypoglycémiques possibles et renforcer, en début de traitement l'autosurveillance glycémique. Les signes annonciateurs d'une hypoglycémie peuvent être masqués, en particulier tachycardie, palpitations et sueurs.

Psoriasis

Des aggravations de la maladie ayant été rapportées sous bêtabloquants, le bisoprolol ne doit être prescrit qu'en cas de réelle nécessité.

Réactions allergiques

Chez les patients susceptibles de faire une réaction anaphylactique sévère, quelle qu'en soit l'origine, en particulier lors de l'utilisation de produits de contraste iodés (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions) ou au cours de traitements d'immunothérapie spécifique (désensibilisation), le traitement bêtabloquant peut entraîner une aggravation de la réaction anaphylactique et une résistance à son traitement par l'adrénaline aux posologies habituelles.

Anesthésie générale

Chez les patients sous anesthésie générale, les bêtabloquants réduisent l'incidence des arythmies et de l'ischémie myocardique pendant l'induction de l'anesthésie et l'intubation, et la période post-opératoire. Il est actuellement recommandé de maintenir le traitement bêtabloquant pendant la période périopératoire. L'anesthésiste doit être prévenu de la prise du traitement bêtabloquant en raison des interactions potentielles avec d'autres médicaments, entraînant des bradyarythmies, une atténuation de la tachycardie réflexe et une diminution de la capacité réflexe de compensation en cas de perte sanguine. Si l'arrêt du traitement par bêtabloquant est jugé nécessaire avant l'intervention chirurgicale, l'arrêt doit être progressif et finalisé environ 48 heures avant l'anesthésie.

Thyrotoxicose

Les bêtabloquants peuvent masquer les signes cardiovasculaires de l'hyperthyroïdie.

Sportifs

L'attention des sportifs est attirée sur le fait que cette spécialité contient un agent pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.

Jeûne strict

BISOPROLOL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ZENTIVA doit être utilisé avec précaution chez les patients observant un jeûne strict.

Association avec le vérapamil, le diltiazem ou le bépridil

Une telle association ne doit se faire que sous surveillance clinique et ECG étroite, en particulier chez le sujet âgé et en début de traitement (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).

LIEES A L'HYDROCHLOROTHIAZIDE

Equilibre hydro-électrolytique

Au cours d'un traitement de longue durée par BISOPROLOL HYDROCHLOROTHIAZIDE, un contrôle périodique des électrolytes sériques (particulièrement le potassium, le sodium, le calcium), de la créatinine et de l'urée, des lipides sériques (cholestérol et triglycérides), de l'acide urique ainsi que de la glycémie est recommandé.

L'administration continue sur une longue durée de l'hydrochlorothiazide peut induire des troubles hydro-électrolytiques, en particulier une hypokaliémie et une hyponatrémie, ainsi qu'une hypomagnésémie, une hypochlorémie, et une hypercalcémie.

Natrémie

Elle doit être contrôlée avant la mise en route du traitement, puis à intervalles réguliers par la suite. Tout traitement diurétique peut en effet provoquer une hyponatrémie, aux conséquences parfois graves.

La baisse de la natrémie pouvant être initialement asymptomatique, un contrôle régulier est donc indispensable et doit être encore plus fréquent dans les populations à risque représentées par les sujets âgés et les cirrhotiques.

Kaliémie

La déplétion potassique avec hypokaliémie constitue le risque majeur des diurétiques thiazidiques et apparentés.

Le risque de survenue d'une hypokaliémie (< 3,5 mmol/l) doit être prévenu dans certaines populations à risque représentées par les sujets âgés et/ou dénutris et/ou polymédiqués, les coronariens, les insuffisants cardiaques. En effet, dans ce cas, l'hypokaliémie majore la toxicité cardiaque des digitaliques et le risque de troubles du rythme.

Les sujets présentant un espace QT long sont également à risque, que l'origine en soit congénitale ou iatrogénique. L'hypokaliémie (de même que la bradycardie) agit alors comme un facteur favorisant la survenue de troubles du rythme sévères, en particulier des torsades de pointes, potentiellement fatales.

Dans tous les cas, des contrôles plus fréquents de la kaliémie sont nécessaires. Le premier contrôle du potassium plasmatique doit être effectué au cours de la semaine qui suit la mise en route du traitement.

Calcémie

Les diurétiques thiazidiques et apparentés peuvent diminuer l'excrétion urinaire du calcium et entraîner une augmentation légère et transitoire de la calcémie. Une hypercalcémie franche peut être en rapport avec une hyperparathyroïdie méconnue. Interrompre le traitement avant d'explorer la fonction parathyroïdienne.

Association avec le lithium

Cette association doit être évitée du fait de la présence d'un diurétique (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).

Glycémie

Un contrôle de la glycémie chez les diabétiques est important, en particulier en présence d'hypokaliémie.

Acide urique

Chez les patients hyperuricémiques, la tendance aux accès de goutte peut être augmentée : la posologie sera adaptée en fonction des concentrations plasmatiques d'acide urique.

Fonctions rénales et diurétiques

Les diurétiques thiazidiques ne sont pleinement efficaces que lorsque la fonction rénale est normale ou peu altérée (créatininémie inférieure < 25 mg/l, soit 220 µmol/l pour un adulte).

La créatininémie doit être réajustée en fonction de l'âge, du poids et du sexe du patient, selon la formule de Cockroft-Gault, par exemple :

* ClCr = (140 - âge) x poids / 0.814 x créatininémie

avec : l'âge exprimé en années,

le poids en kg,

la créatininémie en µmol/l.

Cette formule permet de calculer la ClCr (clairance de la créatinine) pour les sujets de sexe masculin, et doit être corrigée pour les sujets de sexe féminin en multipliant le résultat par 0.85.

L'hypovolémie, secondaire à la perte d'eau et de sodium induite par le diurétique en début de traitement, entraîne une réduction de la filtration glomérulaire. Il peut en résulter une augmentation de l'urée sanguine et de la créatininémie.

Cette insuffisance rénale fonctionnelle transitoire est sans conséquence chez le sujet à fonction rénale normale mais peut aggraver une insuffisance rénale préexistante.

Associations antihypertensives

Il est conseillé de réduire la posologie en cas d'association avec un autre antihypertenseur, au moins dans un premier temps.

Photosensibilité

Des réactions de photosensibilité peuvent se produire avec les diurétiques thiazidiques dans de rares cas (voir rubrique Effets indésirables). Si une réaction de photosensibilité se produit au cours du traitement, il est recommandé d'arrêter le traitement. Si une nouvelle administration du traitement est jugée nécessaire, il est recommandé de protéger les zones exposées au soleil ou aux UVA artificiels.

Sportifs

L'attention des sportifs est attirée sur le fait que cette spécialité contient un agent pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.

Précautions d'emploi

Maladie des artères coronaires

Insuffisance rénale (30 < Clcr < 90 ml/mn)

Atteinte hépatique

Epanchement choroïdien

Myopie aiguë

Glaucome aigu par fermeture de l'angle

Douleur oculaire

Diminution de l'acuité visuelle

Antécédent d'hypersensibilté aux sulfamides

Antécédent d'hypersensibilité à la pénicilline

Lésion cutanée suspecte de malignité

Exposition au soleil

Exposition aux UVA

Antécédent de cancer cutané non mélanome

Syndrome de détresse respiratoire aiguë

Asthme

Bronchopneumopathie chronique obstructive

Insuffisance cardiaque compensée

Bloc auriculoventriculaire du premier degré

Angor de Prinzmetal

Troubles occlusifs artériels périphériques

Syndrome de Raynaud

Phéochromocytome traité

Sujet âgé

Diabète

Psoriasis

Patient susceptible de faire une réaction anaphylactique

Traitement désensibilisant

Anesthésie générale

Thyrotoxicose

Jeûne

Hyponatrémie

Cirrhotique

Sujet dénutri

Sujet polymédiqué

QT long

Hypercalcémie

Hyperuricémie

Photosensibilité avec les diurétiques thiazidiques

Aptitude à conduire

Selon la réaction du patient au traitement avec BISOPROLOL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ZENTIVA, l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines peuvent être diminuées. Ceci doit être particulièrement pris en compte en début de traitement et en association avec l'alcool.

Interaction avec d'autre médicaments

Associations déconseillées

+ Lithium

Bisoprolol Hydrochlorothiazide peut augmenter l'effet cardiotoxique et neurotoxique du lithium par une diminution de l'excrétion du lithium.

+ Antagonistes calciques de type vérapamil, ou de type diltiazem

Effet négatif sur la contractilité et la conduction auriculo-ventriculaire. L'administration intraveineuse de vérapamil chez les patients sous bêta-bloquants peut induire une hypotension sévère et un bloc auriculo-ventriculaire.

+ Anti-hypertenseurs d'action centrale

Diminution de la fréquence et du débit cardiaque, et de la vasodilatation. L'arrêt brutal du traitement peut augmenter le risque « d'hypertension rebond ».

Associations faisant l'objet de précautions d'emploi

+ Antagonistes calciques de type dihydropyridine

Une majoration du risque d'hypotension et le risque de détérioration de la fonction ventriculaire chez les patients souffrant d'insuffisance cardiaque ne peut être exclu.

+ Autres anti-hypertenseurs, ou autres médicaments pouvant induire une hypotension

Le risque d'hypotension peut être majoré.

+ Inhibiteurs de l'enzyme de conversion (IEC), antagonistes des récepteurs de l'angiotensine II

Risque d'hypotension artérielle brutale et/ou d'insuffisance rénale aiguë lors de l'instauration du traitement par un inhibiteur de l'enzyme de conversion en cas de déplétion sodée préexistante (en particulier chez les sujets porteurs de sténose de l'artère rénale).

Lorsqu'un traitement diurétique préalable peut avoir entraîné une déplétion sodée, il faut soit arrêter le diurétique 3 jours avant le début du traitement par l'IEC, soit administrer des doses initiales réduites de l'IEC.

+ Anti-arythmiques de classe I

L'effet sur le temps de conduction auriculo-ventriculaire peut-être potentialisé et l'effet inotropique négatif augmenté.

+ Anti-arythmiques de classe III

L'effet sur le temps de conduction auriculo-ventriculaire peut être majoré.

+ Médicaments antiarythmiques susceptibles de donner des torsades de pointes

L'hypokaliémie peut favoriser la survenue de torsades de pointes.

+ Médicaments non antiarythmiques susceptibles de donner des torsades de pointes

L'hypokaliémie peut favoriser la survenue de torsades de pointes.

+ Médicaments parasympathomimétiques

Le temps de conduction auriculo-ventriculaire et le risque de bradycardie peuvent être augmentés.

+ Bêtabloquants d'usage topique (par exemple, collyre pour le traitement des glaucomes)

Les effets généraux du bisoprolol peuvent être potentialisés.

+ Insuline et hypoglycémiants oraux

Majoration de l'effet hypoglycémiant. Le blocage des bêta-adrénorécepteurs est susceptible de masquer les signes d'hypoglycémie.

+ Anesthésiques

Diminution de la tachycardie réflexe et augmentation du risque d'hypotension.

+ Digitaliques

Augmentation du temps de conduction auriculo-ventriculaire, diminution de la fréquence cardiaque.

Si une hypokaliémie et/ou une hypomagnésémie se développe pendant le traitement avec BISOPROLOL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ZENTIVA, le myocarde peut présenter une sensibilité accrue aux glycosides cardiaques, conduisant à une augmentation des effets et des effets indésirables des glycosides.

+ Anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS)

L'action hypotensive du bisoprolol peut être diminuée.

Chez les patients développant une hypovolémie l'association avec les AINS peut provoquer une insuffisance rénale aigüe.

+ Médicaments β-sympathomimétiques

L'association avec le bisoprolol peut diminuer l'effet des deux médicaments.

+ Médicaments sympathomimétiques qui activent les récepteurs α et β-adrénergiques

L'association avec le bisoprolol peut conduire à une hypertension. Ces interactions sont considérées comme plus probables avec les bêta-bloquants non sélectifs.

+ Médicaments éliminant le potassium

Une augmentation des pertes en potassium peut se produire.

+ Méthyldopa

Des cas isolés d'hémolyse due à la formation d'anticorps de l'hydrochlorothiazide ont été décrits.

+ Médicaments hypo-uricémiants

L'effet de ces médicaments peut être diminué en association avec BISOPROLOL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ZENTIVA.

+ Choléstyramine, colestipol

Réduisent l'absorption de l'hydrochlorothiazide composant de BISOPROLOL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ZENTIVA.

Associations à prendre en compte

+ Méfloquine

Majoration du risque de bradycardie.

+ Corticostéroïdes

Réduction de l'effet anti-hypertenseur.


Informations complémentaires pour BISOPROLOL/HYDROCHL ZENTIVA 10 mg/6,25 mg cp

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L'ANSM interdit l'utilisation de 3 plantes et 26 substances actives dans les préparations à visée amaigrissante réalisées en pharmacie : Point d'information

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L'ANSM interdit l'utilisation de 3 plantes et de 26 substances actives dans les préparations à visée amaigrissante réalisées en pharmacie : Communiqué de presse

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Décision du 12/04/2012 portant interdiction d'importation, de préparation, de prescription et de délivrance de préparations magistrales, officinales et hospitalières définies à l'article L. 5121-1 du code de la santé pub lique,

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Excipients

Amidon de maïs, Cellulose microcristalline, Silice colloïdale, Calcium hydrogénophosphate, Magnésium stéarate, Pelliculage : Opadry blanc YS-1-7003H : Hypromellose, Polysorbate 80, Macrogol 400, Titane dioxyde

Exploitant / Distributeur

ZENTIVA FRANCE

35, Rue du Val de Marne

75214

PARIS CEDEX 13

Code UCD7 : 9345309

Code UCD13 : 3400893453094

Code CIS : 67076845

T2A médicament : Non

Laboratoire titulaire AMM : ZENTIVA FRANCE

Laboratoire exploitant : ZENTIVA FRANCE

Prix vente TTC : 11.49€

Taux de TVA : 2.1%

TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Oui

Base de remboursement : 11.49€

Taux SS : 65%

Agréments collectivités : Oui

Code acte pharmacie : PH7

Date AMM : 05/11/2009

Rectificatif AMM : 29/12/2021

Marque : BISOPROLOL HYDROCHLOROTHIAZIDE

Gamme : Sans gamme

Code GTIN13 : 3400939891415

Référence LPPR : Aucune

Sources d'informations

AMM européennes : www.ema.europa.eu/en

AMM françaises : ansm.sante.fr/

Equivalences strictes

BISOPROLOL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW 10 mg/6,25 mg, comprimé pelliculé, boîte de 30

Comprimé pelliculé

BISOPROLOL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW 10 mg/6,25 mg, comprimé pelliculé, boîte de 90

Comprimé pelliculé

BISOPROLOL/HYDROCHLOROTHIAZIDE BIOGARAN 10 mg/6,25 mg, comprimé pelliculé, boîte de 30

Comprimé pelliculé

BISOPROLOL/HYDROCHLOROTHIAZIDE BIOGARAN 10 mg/6,25 mg, comprimé pelliculé, boîte de 90

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