ANANDRON
Les gammes de produits
Remboursable
Sur prescription seulement
Forme :
Comprimé
Catégories :
Cancérologie et hématologie, Thérapeutique endocrine, Antihormones et apparentés, Anti-androgènes, Nilutamide, Endocrinologie, Hormones sexuelles, Anti-androgènes, Nilutamide
Principes actifs :
Nilutamide
Cancer de la prostate métastasé
Adulte Homme . Traitement d'attaque. Cancer de la prostate métastasé
2 comprimés par jour pendant 4 semaines.
Adulte Homme . Traitement d'entretien. Cancer de la prostate métastasé (implicite)
1 comprimé par jour.
Voie orale
PREVENIR IMMEDIATEMENT le médecin traitant en cas de :
- Toux et/ou de difficultés à respirer inexpliquées.
- Insuffisance respiratoire ou aggravation de la gêne respiratoire.
- Signes d’atteinte hépatique (nausées ou vomissements, urines foncées, jaunisse, démangeaisons, douleurs abdominales, fatigue, troubles digestifs, signes évoquant une grippe : douleurs articulaires, douleurs musculaires, sensation de malaise).
EVITER la prise d'alcool pendant ce traitement (risque d'apparition de manifestations d'intolerance à l'alcool telles que maladie et bouffées vasomotrices.
PRUDENCE en cas de conduite de véhicules ou d'utilisation de machines (troubles de l'accommodation à l'obscurité (difficulté de vision en cas de changement d'éclairage lors de la traversée de tunnel), troubles de la vision des couleurs).
Alopécie
Hypersudation
Bouffées vasomotrices
Fibrose pulmonaire
Pneumopathie interstitielle
Malaise
Intolérance à l'alcool
Cécité nocturne
Hépatite cytolytique
Hépatite mixte
Insuffisance respiratoire aiguë
Hépatite fulminante
Anémie aplasique
Douleur thoracique
Fièvre
Gynécomastie
Toux
Dyspnée
Anomalie radiologique pulmonaire alvéolo-interstitielle
Anomalie radiologique pulmonaire interstitielle
Allongement de l'espace QT
Les fréquences des effets indésirables rapportés ci-dessous sont classées comme très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100 à < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100), rare (≥ 1/10 000 à < 1/1000), très rare (< 1/10 000) ou indéterminé (ne peut pas être estimée à partir des données disponibles).
Affections oculaires :
· Très fréquents : Troubles de l'accommodation à l'obscurité et de la vision des couleurs (environ 25 % des malades traités), nécessitant rarement l'arrêt du traitement.
Ces troubles, qui peuvent diminuer malgré la poursuite du traitement, sont peu graves et toujours réversibles à l'arrêt du traitement. Ils peuvent être améliorés par le port de verres teintés.
· Fréquents : Cécité nocturne.
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales :
· Fréquents : Maladie interstitielle pulmonaire (incluant pneumopathie interstitielle et fibrose pulmonaire pouvant être fatale).
Des cas de pneumopathies interstitielles ont été rapportés avec une incidence de 1 à 2 % au cours des essais cliniques. L'apparition survient habituellement au cours des 3 premiers mois de traitement. Typiquement, les patients présentent une dyspnée progressive parfois accompagnée de toux, de douleurs thoraciques et/ou de fièvre. La radiographie pulmonaire montre des anomalies interstitielles ou alvéolo-interstitielles.
· Très rares : La pneumopathie s'installe brutalement avec une insuffisance respiratoire aiguë ou évolue vers une insuffisance respiratoire aiguë (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Un arrêt précoce de l'ANANDRON, avec ou sans corticothérapie, entraîne habituellement la régression des symptômes.
Affections hépatobiliaires :
· Très fréquents : Augmentation des transaminases pouvant être transitoire.
· Rares : Possibilité d'hépatite cytolytique ou mixte, exceptionnellement hépatite fulminante (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi). Ces atteintes surviennent principalement pendant les 6 premiers mois de traitement.
Atteintes de la peau et des tissus sous-cutanés :
· Fréquents : Hypersudation, alopécie.
Affections hématologiques et du système lymphatique :
· Très rares : Anémie aplasique.
Affections gastro-intestinales :
· Très fréquents : Nausées, vomissements.
Affections du système de reproduction et des seins :
· Très fréquents : Impuissance.
· Fréquence indéterminée : Gynécomastie.
Affections psychiatriques :
· Très fréquents : Baisse de la libido.
Affections vasculaires :
· Très fréquents : Bouffées de chaleur.
Troubles du métabolisme et de la nutrition :
· Fréquents : Intolérance à l'alcool : Malaise avec bouffées vasomotrices.
Affections cardiaques :
· Indéterminée : Allongement de l'intervalle QT (voir rubriques Mises en garde spéciales et précautions d'emploi et Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.
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Mises en garde spéciales
Un contrôle des transaminases doit être pratiqué avant la mise en route du traitement. Le malade sera informé de la nécessité d'avertir immédiatement le médecin traitant en cas d'apparition de symptômes ou de signes pouvant faire suspecter une atteinte hépatique (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Ce contrôle devra être répété périodiquement lors des bilans de contrôle ultérieurs. Une élévation de l'activité sérique des transaminases au-delà de 3 fois la limite supérieure de la normale doit faire arrêter le traitement.
L'examen approfondi des patients présentant une apparition aiguë et/ou une aggravation inexpliquée de symptômes pulmonaires (dyspnée, toux, fièvre) est nécessaire afin d'écarter le diagnostic d'affection pulmonaire interstitielle. Le traitement par ANANDRON doit être interrompu pendant l'exploration de ces symptômes et un traitement médical approprié de la dyspnée doit être initié.
Le traitement par privation androgénique peut allonger l'intervalle QT.
Chez les patients avec un antécédent ou des facteurs de risques d'allongement de l'intervalle QT et chez les patients recevant concomitamment des médicaments qui pourraient allonger l'intervalle QT (voir rubriques Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions), les médecins doivent évaluer le rapport bénéfice/risque y compris le risque de torsades de pointes avant d'initier ANANDRON.
En cas d'allongement de l'intervalle QT, le traitement doit être arrêté (voir rubriques Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions et Effets indésirables).
Précautions d'emploi :
· Avant traitement :
La fonction hépatique et l'état respiratoire du malade doivent être évalués et le malade sera informé de la nécessité de signaler tout signe clinique faisant suspecter une atteinte hépatique ou respiratoire.
· En cours de traitement :
La découverte d'une pneumopathie interstitielle doit faire arrêter définitivement le traitement afin de réduire le risque de progression vers une fibrose pulmonaire.
L'administration de corticoïdes peut être envisagée chez les patients ayant des gaz du sang fortement perturbés.
En cas de signes cliniques faisant suspecter une hépatite (nausées ou vomissements, douleurs abdominales, ictère ou urines foncées, prurit, asthénie, anorexie, syndrome pseudo-grippal), il est recommandé de faire doser immédiatement les transaminases.
Une élévation des transaminases supérieure à 3 fois la limite supérieure à la normale doit faire définitivement interrompre le traitement.
La prise d'alcool doit être évitée si des manifestations d'intolérance telles que malaise et bouffées vasomotrices apparaissent.
Le syndrome de sevrage aux Antiandrogènes : Chez les patients ayant progressé sous traitement par un anti-androgène, l'arrêt de l'antiandrogène peut provoquer un syndrome de sevrage. Dans un sous-groupe de patients, l'arrêt du traitement anti-androgène diminue les valeurs du PSA et améliore l'état clinique ; cependant le mécanisme n'est pas clairement défini et on ne sait pas si cela se traduit par une survie prolongée.
Ce médicament contient du lactose et du sodium
Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par dose, c.-à-d. qu'il est essentiellement « sans sodium ».
Surveillance transaminases
Atteinte hépatique
Transaminases > 3 LSN
Symptômes pulmonaires
Affection pulmonaire interstitielle
Dyspnée
Antécédent de QT long
Risque d'allongement de l'intervalle QT
QT long
Surveillance pulmonaire
Gaz du sang anormaux
Hépatite
Nausée
Vomissement
Douleur abdominale
Ictère
Urines foncées
Prurit
Asthénie
Anorexie
Syndrome pseudogrippal
Consommation d'alcool
L'attention est attirée, chez les conducteurs de véhicules et chez les utilisateurs de machines, sur les possibilités de troubles oculaires et d'effet antabuse (voir rubrique Effets indésirables).
Le nilutamide, en agissant peut-être sur certains mécanismes enzymatiques microsomaux, peut réduire le métabolisme hépatique de certaines substances telles que : antivitamines K, phénytoïne, propranolol, chlordiazépoxide, diazépam et théophylline, dont l'élimination peut ainsi être retardée et les taux sanguins augmentés.
La posologie de ces médicaments, ou d'autres ayant un métabolisme semblable, peut nécessiter un ajustement lorsqu'ils sont coadministrés avec le nilutamide.
En cas de traitement conjoint par les antivitamines K, il est recommandé de contrôler attentivement la coagulation (taux de prothrombine, INR) et de réduire, le cas échéant, la posologie des antivitamines K durant le traitement par le nilutamide.
Puisqu'un traitement par privation androgénique peut allonger l'intervalle QT, le traitement par ANANDRON doit être évalué avec prudence en cas d'utilisation concomitante avec des médicaments connus pour allonger l'intervalle QT ou des médicaments pouvant induire des torsades de pointes tels que les médicaments antiarythmiques de la classe IA (ex : quinidine, disopyramide) ou de la classe III (ex : amiodarone, sotalol, dofétilide, ibutilide), la méthadone, la moxifloxacine, les antipsychotiques, etc… En cas d'association avec de tels médicaments, l'intervalle QT doit être étroitement surveillé (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Une intolérance à l'alcool peut apparaître pendant le traitement par le nilutamide (malaise et bouffées vasomotrices).
Mise au point sur le bon usage des médicaments en cas de vague de chaleur
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Télécharger le documentConservation des médicaments en cas de vague de chaleur
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Télécharger le documentAmidon de maïs, Lactose, Polyvidone, Sodium docusate, Magnésium stéarate, Talc
CHEPLAPHARM France
105 Rue Anatole France
92300
Levallois-Perret
Code UCD7 : 9170330
Code UCD13 : 3400891703306
Code CIS : 69060099
T2A médicament : Non
Laboratoire titulaire AMM : CHEPLAPHARM ARZNEIMITTEL
Laboratoire exploitant : CHEPLAPHARM France
Prix vente TTC : 119.84€
Taux de TVA : 2.1%
TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Non
Base de remboursement : 119.84€
Taux SS : 100%
Agréments collectivités : Oui
Code acte pharmacie : PH1
Date AMM : 05/04/1990
Rectificatif AMM : 08/03/2022
Marque : ANANDRON
Gamme : Sans gamme
Code GTIN13 : 3400933264529
Référence LPPR : Aucune
Pas d'information disponible