AMIODARONE

Principes actifs : Amiodarone chlorhydrate

Les gammes de produits

AMIODARONE BIOGARAN 200 mg cp séc

Remboursable

Sur prescription seulement

Tachycardie ventriculaire
Tachycardie supraventriculaire
Fibrillation ventriculaire

Forme :

 Comprimé sécable

Catégories :

 Cardiologie et angéiologie, Anti-arythmiques, Anti-arythmiques-Groupe III, Amiodarone

Principes actifs :

 Amiodarone chlorhydrate

Posologie pour AMIODARONE BIOGARAN 200 mg cp séc

Indications

Tachycardie ventriculaire, Tachycardie supraventriculaire, Fibrillation ventriculaire, Fibrillation auriculaire, Flutter auriculaire

Posologie

Adulte . Traitement d'attaque
3 comprimés par jour pendant 10 jours. Maximum 5 comprimés par jour.

Adulte . Traitement d'entretien (implicite)
2 comprimés par jour.

Administration

Voie orale

Recommandations patient

ARRETER IMMEDIATEMENT LE TRAITEMENT en cas de réaction sévère de la peau comme une éruption de bulles avec décollement de la peau pouvant rapidement s'étendre à tout le corps.
EVITER une exposition directe au soleil pendant toute la durée du traitement. 
EVITER de consommer du pamplemousse ou du jus de pamplemousse au cours du traitement.
CONSULTER IMMEDIATEMENT LE MEDECIN en cas d'apparition d'une toux sèche, un essoufflement, de la fièvre ou de la fatigue.
PREVENIR LE MEDECIN en cas de :
- Rythme cardiaque trop rapide ou anormalement lent.
- Difficultés à respirer.
- Diarrhée.
- Perte de poids.
- Douleurs musculaires.
- Baisse de la vue.
- Maux de tête.
PREVENIR L'ANESTHESISTE de la prise de ce médicament en cas d'intervention chirurgicale.




 


Contre-indications pour AMIODARONE BIOGARAN 200 mg cp séc

  • Bradycardie sinusale non appareillée
  • Bloc sino-auriculaire non appareillé
  • Maladie du sinus non appareillée
  • Troubles conductifs de haut degré non appareillés
  • Hyperthyroïdie
  • Grossesse à partir du 2ème trimestre
  • Allaitement
  • Enfant de moins de 6 ans
  • Transplantation cardiaque
  • Patient de moins de 15 ans
  • Intolérance au lactose

Effets indésirables pour AMIODARONE BIOGARAN 200 mg cp séc

Niveau d’apparition des effets indésirables

Très fréquent

Troubles digestifs

Elévation des transaminases

Photosensibilisation

Dépôt cornéen

T3 abaissée

Augmentation de T4

Bradycardie

Hyperthyroïdie

Hypothyroïdie

Ictère

Pleurésie

Cauchemars

Tremblement

Symptômes extrapyramidaux

Hépatopathie aiguë

Bronchiolite oblitérante organisée

Elévation de la TSH

Pneumopathie interstitielle diffuse

Trouble du sommeil

Pigmentations cutanées gris ardoisées

Pigmentations cutanées liliacées

Pneumopathie alvéolaire diffuse

Neuropathie périphérique sensitivomotrice

Myopathie

Trouble de la conduction

Hyponatrémie

Alopécie

Céphalée

Névrite optique

Thrombopénie

Hépatopathie chronique

Bronchospasme

Vascularite

Dermatite exfoliatrice

Hypertension intracrânienne bénigne

Atteinte rénale

Epididymite

Arrêt sinusal

SIADH

Syndrome de détresse respiratoire aiguë

Rash cutané

Sensation de brouillard

Perception de halos colorés en lumière éblouissante

Ataxie de type cérébelleux

Erythème au cours de radiothérapie

Atteinte hépatique

Bloc auriculoventriculaire

Bloc sino-auriculaire

Choc anaphylactique

Constipation

Eczéma

Fatigue

Hémoptysie

Pancréatite

Prise de poids

Thyréotoxicose

Torsades de pointes

Toux sèche

Urticaire

Agranulocytose

Altération de l'état général

Syndrome de Lyell

Hépatomégalie

Syndrome de Stevens-Johnson

Confusion

Amaigrissement

Délire

Baisse de la libido

Dysgueusie

Fibrose pulmonaire

Neutropénie

Pancréatite aiguë

Réaction anaphylactique

Somnolence

Syndrome lupique

Dermatite bulleuse

Sécheresse de la bouche

Détresse respiratoire aiguë

Apathie

Elévation de la créatinine

Perte d'appétit

Flou visuel

Réaction anaphylactoïde

Oedème papillaire

Nausée

Vomissement

Réaction cutanée sévère

Fébricule

Dyspnée d'effort

Baisse de la vision

Parosmie

Hémorragie pulmonaire

Parkinsonisme

Angioedème

Frilosité

Hallucination

Dysfonction primaire du greffon

Syndrome DRESS

Granulome de la moelle osseuse


Les effets indésirables ont été classés par système‑organe et par fréquence selon les conventions suivantes :

Très fréquemment (≥ 10 %) ; fréquemment (≥ 1 %, < 10 %) ; peu fréquemment (≥ 0,1 %, < 1 %) ; rarement (≥ 0,01 %, < 0,1 %) ; très rarement (< 0,01 %), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).

Affections oculaires

Très fréquemment :

·         micro‑dépôts cornéens, quasiment constants chez l'adulte, restant habituellement localisés à l'aire sous‑pupillaire et ne contre‑indiquant pas la poursuite du traitement. Exceptionnellement, ils peuvent s'accompagner de perception de halos colorés en lumière éblouissante, ou de sensation de brouillard. Constitués de dépôts lipidiques complexes, les micro‑dépôts cornéens sont toujours entièrement réversibles à l'arrêt du traitement.

Très rarement :

·         neuropathies optiques (névrite optique) avec flou visuel et baisse de la vision et oedème papillaire au fond d'oeil. L'évolution peut se faire vers une réduction plus ou moins sévère de l'acuité visuelle. La relation avec l'amiodarone n'apparaît pas actuellement établie. Il est cependant recommandé, en l'absence d'autre étiologie manifeste, de suspendre le traitement.

Affections de la peau et du tissu sous‑cutané

Très fréquemment :

·         photosensibilisation. Il est conseillé de ne pas s'exposer au soleil (et, de façon générale, aux rayons ultraviolets) en cours de traitement.

Fréquemment :

·         pigmentations cutanées, liliacées ou gris ardoisé, survenant pour des posologies quotidiennes élevées, prescrites pendant une longue période ; après arrêt du traitement, la disparition de ces pigmentations est lente (10 à 24 mois).

Très rarement :

·         érythème au cours de radiothérapies ;

·         rashs cutanés, généralement peu spécifiques ;

·         dermatite exfoliatrice, sans que la relation avec le produit paraisse nettement établie ;

·         alopécie.

Fréquence indéterminée :

·         eczéma ;

·         réactions cutanées sévères parfois fatales comme la nécrolyse épidermique toxique (syndrome de Lyell) et le syndrome de Stevens‑Johnson ;

·         dermatites bulleuses ;

·         syndrome DRESS (Drug Rash with Eosinophilia and Systemic Symptoms).

Affections endocriniennes

·         manifestations thyroïdiennes

Très fréquemment :

o   en dehors de tout signe clinique de dysthyroïdie, une hormonémie thyroïdienne "dissociée" (augmentation de T4, T3 normale ou légèrement abaissée) ne justifie pas l'arrêt du traitement.

Fréquemment :

o   les hypothyroïdies revêtent une forme classique : prise de poids, frilosité, apathie, somnolence ; l'élévation franche de la TSH signe le diagnostic. L'arrêt de l'administration entraîne le retour progressif à l'euthyroïdie dans un délai de 1 à 3 mois ; cet arrêt n'est pas impératif : si l'indication le justifie, l'amiodarone peut être poursuivie en associant une opothérapie substitutive à base de L‑thyroxine, la TSH constituant un guide posologique.

o   les hyperthyroïdies sont plus trompeuses : pauci‑symptomatiques (léger amaigrissement inexpliqué, atténuation de l'efficacité antiangoreuse et/ou antiarythmique) ; formes psychiatriques du sujet âgé, voire thyréotoxicose.

o   l'effondrement de la TSH ultrasensible permet d'affirmer le diagnostic. L'arrêt de l'amiodarone est impératif : il suffit habituellement à amorcer, dans un délai de 3‑4 semaines, la guérison clinique. Les cas graves pouvant entraîner le décès du patient, nécessitent une mise en route en urgence d'un traitement adapté.

o   lorsque la thyréotoxicose est préoccupante, en elle‑même ou du fait de son retentissement sur un équilibre myocardique précaire, l'efficacité inconstante des antithyroïdiens de synthèse conduit à préconiser une corticothérapie franche (1 mg/kg) et suffisamment prolongée (3 mois). Des cas d'hyperthyroïdies ont été rapportés jusqu'à plusieurs mois après l'arrêt de l'amiodarone.

·         autres affections endocriniennes

o   très rares cas de SIADH (sécrétion inappropriée d'hormone antidiurétique) particulièrement en cas d'association avec des médicaments potentiellement inducteur d'hyponatrémie. Voir également la rubrique « investigations ».

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Fréquemment :

·         des cas de pneumopathie interstitielle ou alvéolaire diffuse et de bronchiolite oblitérante organisée (BOOP), d'évolution parfois fatale, ont été rapportés. L'apparition d'une dyspnée d'effort ou d'une toux sèche, isolée ou associée à une altération de l'état général (fatigue, amaigrissement, fébricule) impose un contrôle radiologique et, le cas échéant, l'arrêt du traitement. Ces pneumopathies peuvent en effet évoluer en fibrose pulmonaire. L'arrêt précoce de l'amiodarone, associé ou non à une corticothérapie, entraîne la régression des troubles. Les signes cliniques disparaissent habituellement en 3 ou 4 semaines, l'amélioration radiologique et fonctionnelle est plus lente (plusieurs mois).

·         quelques cas de pleurésie, en règle générale associés aux pneumopathies interstitielles, ont été rapportés.

Très rarement :

·         bronchospasme plus particulièrement chez les patients asthmatiques ;

·         syndromes de détresse respiratoire aiguë, d'évolution parfois fatale, parfois immédiatement au décours d'un acte chirurgical (une possible interaction avec de fortes doses d'oxygène a été évoquée) (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles) :

·         des cas d'hémorragie pulmonaire se manifestant parfois par des hémoptysies ont été rapportés. Ces manifestations pulmonaires apparaissent souvent associées à une pneumopathie à l'amiodarone.

Affections du système nerveux

Fréquemment :

·         tremblements ou autres symptômes extra‑pyramidaux ;

·         troubles du sommeil dont cauchemars ;

·         neuropathies périphériques sensitives, motrices ou mixtes.

Peu fréquemment :

·         myopathies ;

·         les neuropathies périphériques sensitives, motrices ou mixtes et myopathies peuvent survenir seulement après quelques mois de traitement mais parfois après plusieurs années de traitement. Elles sont généralement réversibles à l'arrêt du traitement. Cependant, cette récupération peut être incomplète, très lente et ne se manifester que plusieurs mois après l'arrêt du traitement.

Très rarement :

·         ataxie cérébelleuse ;

·         hypertension intracrânienne bénigne, céphalées. L'apparition de céphalées isolées impose la recherche d'une pathologie sous‑jacente.

Fréquence indéterminée :

·         syndrome parkinsonien, parosmie.

Affections hépatobiliaires

Des cas d'atteintes hépatiques ont été rapportés ; ces cas ont été diagnostiqués par l'élévation des transaminases sériques. En effet, ont été rapportés :

Très fréquemment :

·         élévation des transaminases, isolée et généralement modérée (1,5 fois à 3 fois la normale) régressant après réduction posologique, voire spontanément.

Fréquemment :

·         atteinte hépatique aiguë avec hypertransaminasémie et/ou ictère, d'évolution parfois fatale, nécessitant l'arrêt du traitement.

Très rarement :

·         atteinte hépatique chronique lors de traitements prolongés. L'histologie est celle d'une hépatite pseudo‑alcoolique. La discrétion du tableau clinique et biologique (hépatomégalie inconstante, hypertransaminasémie entre 1,5 et 5 fois la normale) justifie la surveillance régulière de la fonction hépatique. Une hypertransaminasémie, même modérée, survenant après un traitement de plus de 6 mois doit faire évoquer le diagnostic d'atteinte hépatique chronique. Les troubles cliniques et biologiques régressent habituellement après arrêt du traitement. Quelques cas d'évolution irréversible ont été rapportés.

Affections cardiaques

Fréquemment :

·         bradycardie généralement modérée, dose‑dépendante.

Peu fréquemment :

·         troubles de la conduction (blocs sino‑auriculaires, blocs auriculo‑ventriculaires de différents degrés).

Très rarement :

·         bradycardie marquée, plus exceptionnellement arrêt sinusal, rapportés dans certains cas (dysfonctionnement sinusal, sujets âgés).

Fréquence indéterminée :

·         torsades de pointes (voir rubriques Mises en garde spéciales et précautions d'emploi et Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).

Affections gastro‑intestinales

Très fréquemment :

·         troubles digestifs bénins (nausées, vomissements, dysgueusie) habituellement contemporains du traitement d'attaque et disparaissant avec la réduction de posologie.

Fréquence indéterminée :

·         pancréatite/pancréatite aiguë, sécheresse de la bouche, constipation.

Affections des organes de reproduction et du sein

Très rarement :

·         épididymite. La relation avec le produit n'apparaît pas établie.

Affections vasculaires

Très rarement :

·         vascularite.

Investigations

Rarement :

·         rares hyponatrémies pouvant faire évoquer un SIADH.

Très rarement :

·         atteinte rénale avec élévation modérée de la créatinine.

Affections hématologiques et du système lymphatique

Très rarement :

·         thrombopénie.

Fréquence indéterminée :

·         neutropénie, agranulocytose.

Affections du système immunitaire

Fréquence indéterminée :

·         des cas d'angio‑oedème et/ou d'urticaire ont été rapportés ;

·         réaction anaphylactique/anaphylactoïde, voire choc.

Troubles généraux

Fréquence indéterminée :

·         granulome essentiellement rapporté au niveau de la moelle osseuse.

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Fréquence indéterminée :

·         diminution de l'appétit.

Affections psychiatriques

Fréquemment :

·         diminution de la libido.

Fréquence indéterminée :

·         état confusionnel, délire, hallucination.

Affections musculo‑squelettiques et systémiques

Fréquence indéterminée :

·         syndrome lupique.

Lésions, intoxications et complications liées aux procédures

Fréquence indéterminée:

·         dysfonctionnement primaire du greffon potentiellement mortel après transplantation cardiaque (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

Voir plus


Grossesse et allaitement pour le AMIODARONE BIOGARAN 200 mg cp séc

Grossesse

Les études chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène. En l'absence d'effet tératogène chez l'animal, un effet malformatif dans l'espèce humaine n'est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l'espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l'animal au cours d'études bien conduites sur deux espèces.

En clinique, il n'existe pas actuellement de données suffisamment pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif de l'amiodarone lorsqu'elle est administrée au premier trimestre de la grossesse.

La thyroïde foetale commençant à fixer l'iode à partir de 14 semaines d'aménorrhée, aucun retentissement sur la thyroïde foetale n'est attendu en cas d'administrations préalables.

Une surcharge iodée avec l'utilisation de ce produit passé ce terme, peut entraîner une hypothyroïdie foetale, biologique ou même clinique (goitre).

En conséquence, l'utilisation de ce médicament est contre‑indiquée à partir du 2ème trimestre.

Allaitement

L'amiodarone et son métabolite, ainsi que l'iode, passent dans le lait à des concentrations supérieures au plasma maternel. En raison du risque d'hypothyroïdie chez le nourrisson, l'allaitement est contre‑indiqué en cas de traitement par ce médicament.


Mise en garde pour AMIODARONE BIOGARAN 200 mg cp séc

Mise en garde

Effets cardiaques

·         Un ECG doit être pratiqué avant l'initiation du traitement.

·         Le ralentissement de la fréquence cardiaque peut être plus accentué chez les malades âgés.

·         Sous amiodarone, l'électrocardiogramme est modifié. Cette modification " cordaronique " consiste en un allongement de QT traduisant l'allongement de la repolarisation, avec éventuellement l'apparition d'une onde U ; c'est un signe d'imprégnation thérapeutique et non de toxicité.

·         La survenue sous traitement d'un bloc auriculo‑ventriculaire du 2ème ou 3ème degré, d'un bloc sino‑auriculaire ou d'un bloc bifasciculaire doit faire arrêter le traitement. Un bloc auriculo‑ventriculaire du 1er degré doit faire renforcer la surveillance.

·         La survenue d'un nouveau trouble du rythme ou l'aggravation d'un trouble du rythme préexistant et traité, a été rapportée (voir rubrique Effets indésirables).

·         Un tel effet arythmogène est possible en particulier en présence de facteurs favorisant l'allongement de l'intervalle QT tels que certaines associations médicamenteuses et/ou l'existence d'une hypokaliémie (voir rubriques Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions et Effets indésirables). Le risque d'induire des torsades de pointes sous amiodarone apparaît moindre à degré égal d'allongement de l'intervalle qu'avec d'autres anti‑arythmiques.

Manifestations thyroïdiennes

·         La présence d'iode dans la molécule fausse certains tests thyroïdiens (fixation de l'iode radioactif, PBI) ; néanmoins, un bilan thyroïdien est toujours possible (T3, T4, TSHus).

·         L'amiodarone peut entraîner des anomalies thyroïdiennes, particulièrement chez les patients ayant des antécédents de troubles thyroïdiens. Un dosage de la TSH est recommandé chez tous les patients avant le début du traitement puis régulièrement au cours du traitement et plusieurs mois après son arrêt et en cas de suspicion clinique de dysthyroïdie (voir rubrique Effets indésirables).

Manifestations pulmonaires

L'apparition d'une dyspnée ou d'une toux sèche isolée ou associée à une altération de l'état général, doit faire évoquer une toxicité pulmonaire telle qu'une pneumopathie interstitielle et impose un contrôle radiologique (voir rubrique Effets indésirables).

Manifestations hépatiques

La surveillance régulière de la fonction hépatique est recommandée en début de traitement puis de façon régulière au cours du traitement par l'amiodarone (voir rubrique Effets indésirables).

Manifestations neuromusculaires

L'amiodarone peut provoquer des neuropathies périphériques sensitives, motrices ou mixtes et des myopathies (voir rubrique Effets indésirables).

Manifestations oculaires

En cas de vision trouble ou de baisse de l'acuité visuelle, un examen ophtalmologique complet incluant un fond d'oeil doit être rapidement pratiqué. L'arrêt de l'amiodarone est requis en cas d'apparition d'une neuropathie ou névrite optique due à l'amiodarone en raison d'un risque potentiel d'évolution vers la cécité (voir rubrique Effets indésirables).

Réactions cutanées sévères

Des réactions cutanées comme le syndrome de Stevens-Johnson et le syndrome de Lyell (nécrolyse épidermique toxique) pouvant mettre en jeu le pronostic vital ou pouvant être d'évolution fatale peuvent survenir. Si des symptômes ou signes évocateurs de ces syndromes apparaissent (comme une éruption cutanée évolutive avec des bulles ou des lésions des muqueuses), le traitement par l'amiodarone doit être immédiatement arrêté.

Bradycardie sévère et troubles de la conduction

Des cas de bradycardie sévère et de troubles de la conduction mettant en jeu le pronostic vital ont été observés quand l'amiodarone est utilisée en association avec le sofosbuvir en association avec un autre antiviral (DAA) agissant directement sur le virus de l'hépatite C (HCV), tels que daclatasvir, siméprévir, ou lédipasvir.

La bradycardie s'est généralement produite dans un délai de quelques heures à quelques jours, mais des cas avec un délai d'apparition plus long ont été observés, pour la plupart jusqu'à 2 semaines après l'initiation du traitement anti-VHC.

L'amiodarone ne doit être utilisée chez les patients traités par des médicaments contenant du sofosbuvir qu'en cas d'intolérance ou de contre-indication aux autres traitements anti-arythmiques.

Si l'utilisation concomitante de l'amiodarone est jugée nécessaire, il est recommandé que les patients soient soumis à une surveillance cardiaque en milieu hospitalier pendant les 48 premières heures de co-administration, à la suite de quoi une surveillance en consultation externe ou une auto-surveillance du rythme cardiaque doit être effectuée quotidiennement pendant au moins les 2 premières semaines de traitement.

Compte tenu de la longue demi-vie de l'amiodarone, une surveillance cardiaque comme indiqué ci-dessus doit également être effectuée chez les patients qui ont arrêté l'amiodarone au cours des derniers mois et qui doivent débuter un traitement par des médicaments contenant du sofosbuvir seul ou en association avec d'autres DAA.

Tous les patients utilisant actuellement ou ayant récemment utilisé de l'amiodarone en association avec des médicaments contenant du sofosbuvir doivent être avertis des symptômes de bradycardie et de troubles de la conduction et ils doivent être informés de la nécessité de consulter un médecin en urgence s'ils ressentent ces symptômes.

Liées à l'amiodarone

L'association (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions) avec :

·         les bêta‑bloquants autres que le sotalol (association contre‑indiquée), et l'esmolol (association nécessitant des précautions d'emploi) ;

·         le vérapamil et le diltiazem ;

ne sera envisagée que dans la prévention des troubles du rythme ventriculaire menaçant le pronostic vital.

La prise d'amiodarone est déconseillée avec la ciclosporine, le diltiazem (voie injectable) et le vérapamil (voie injectable), certains antiparasitaires (halofantrine, luméfantrine et pentamidine), certains neuroleptiques (amisulpride, chlorpromazine, cyamémazine, dropéridol, flupentixol, fluphénazine, halopéridol, lévomépromazine, pimozide, pipampérone, pipotiazine, sertindole, sulpiride, sultopride, tiapride, zuclopenthixol), les fluoroquinolones (autres que lévofloxacine et moxifloxacine), les laxatifs stimulants, la méthadone, et le fingolimod (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).

Précautions d'emploi

·         Perturbations électrolytiques, en particulier hypokaliémie : il est important de prendre en compte les situations pouvant être associées à une hypokaliémie, cette dernière pouvant favoriser la survenue d'effets proarythmiques.

o   L'hypokaliémie sera corrigée avant l'administration d'amiodarone.

·         Les effets indésirables mentionnés ci‑dessous sont liés le plus souvent à une surcharge médicamenteuse ; on les évitera ou on minimisera leur importance en recherchant avec soin la posologie minimum d'entretien.

·         On conseillera, pendant le traitement, de ne pas s'exposer au soleil ou de s'en protéger.

·         Chez l'enfant, la tolérance et l'efficacité de l'amiodarone n'ont pas été évaluées par des essais cliniques contrôlés.

·         En raison de l'augmentation possible du seuil de défibrillation et/ou de stimulation des défibrillateurs cardiaques implantables ou des pacemakers, il est recommandé de contrôler ce seuil avant et à plusieurs reprises après la mise en route d'un traitement par amiodarone ainsi que lors de toute modification de la posologie.

Anesthésie

Avant chirurgie, l'anesthésiste doit être informé que le patient est traité par amiodarone.

Le traitement chronique par amiodarone est susceptible de s'additionner, en termes d'effets indésirables, au risque hémodynamique des anesthésiques généraux ou locaux. Ils concernent, en particulier, les effets bradycardisants et hypotenseurs, la baisse du débit cardiaque et des troubles de la conduction.

Par ailleurs, quelques cas de détresse respiratoire aiguë ont été observés dans les suites immédiates d'interventions chirurgicales chez les patients traités par amiodarone. En conséquence, une surveillance étroite est recommandée lors de la ventilation artificielle de ces patients (voir rubrique Effets indésirables).

Transplantation

Dans les études rétrospectives, l'utilisation d'amiodarone chez le receveur de greffe avant la transplantation cardiaque a été associée à un risque accru de dysfonctionnement primaire du greffon (DPI).

Le DPI est une complication potentiellement mortelle de la transplantation cardiaque qui se manifeste par un dysfonctionnement gauche, droit ou biventriculaire survenant dans les 24 premières heures de la greffe et pour lequel il n'y a pas de cause secondaire identifiable (voir rubrique Effets indésirables). Un DPI grave peut être irréversible.

Pour les patients figurant sur la liste d'attente d'une transplantation cardiaque, il convient d'utiliser un autre médicament antiarythmique dès que possible avant la greffe.

Liées aux excipients

Ce médicament contient du lactose. Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.

Précautions d'emploi

Sujet âgé

Bloc auriculoventriculaire

Bloc sino-auriculaire

Bloc bifasciculaire

Antécédent de troubles thyroïdiens

Surveillance TSH

Dysthyroïdie

Dyspnée

Toux sèche

Altération de l'état général

Surveillance fonction hépatique

Vision trouble

Baisse de l'acuité visuelle

Neuropathie optique

Hypersensibilité cutanée

Lyell

Stevens-Johnson

Lésion bulleuse

Lésion des muqueuses

Hypokaliémie

Exposition au soleil

Sujet porteur de pacemaker

Port de défibrillateur implantable

Anesthésie générale

Grossesse premier trimestre

Atteinte hépatique aiguë

Céphalée

Interaction avec d'autre médicaments

Médicaments antiarythmiques

De nombreux antiarythmiques sont dépresseurs de l'automatisme, de la conduction et de la contractilité cardiaques.

L'association d'antiarythmiques de classes différentes peut apporter un effet thérapeutique bénéfique, mais s'avère le plus souvent très délicate, nécessitant une surveillance clinique étroite et un contrôle de l'ECG. L'association d'antiarythmiques donnant des torsades de pointes (amiodarone, disopyramide, quinidiniques, sotalol…) est contre‑indiquée.

L'association d'antiarythmiques de même classe est déconseillée, sauf cas exceptionnel, en raison du risque accru d'effets indésirables cardiaques.

L'association à des médicaments ayant des propriétés inotropes négatives, bradycardisantes et/ou ralentissant la conduction auriculo‑ventriculaire est délicate et nécessite une surveillance clinique et un contrôle de l'ECG.

Médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes

Ce trouble du rythme cardiaque grave peut être provoqué par un certain nombre de médicaments, antiarythmiques ou non. L'hypokaliémie (voir médicaments hypokaliémiants) est un facteur favorisant, de même que la bradycardie (voir médicaments bradycardisants) ou un allongement préexistant de l'intervalle QT, congénital ou acquis.

Les médicaments concernés sont notamment des antiarythmiques de classe Ia et III, certains neuroleptiques. Pour le dolasétron, l'érythromycine, la spiramycine et la vincamine, seules les formes administrées par voie intraveineuse sont concernées par cette interaction.

L'utilisation d'un médicament torsadogène avec un autre médicament torsadogène est contre‑indiquée en règle générale.

Toutefois, certains d'entre eux, en raison de leur caractère incontournable font exception à la règle, en étant seulement déconseillés avec les torsadogènes. Il s'agit de la méthadone des antiparasitaires (halofantrine, luméfantrine, pentamidine) et des neuroleptiques.

Médicaments bradycardisants

De nombreux médicaments peuvent entraîner une bradycardie. C'est le cas notamment des antiarythmiques de classe Ia, des bêta‑bloquants, de certains antiarythmiques de classe III, de certains antagonistes du calcium, des digitaliques, de la pilocarpine, des anticholinestérasiques…etc.

Effets de l'amiodarone sur d'autres médicaments

L'amiodarone et/ou son métabolite, la deséthylamiodarone, inhibe le CYP1A, le CYP1A2, le CYP3A4, le CYP2C9, le CYP2D6 et la glycoprotéine P, et peut augmenter l'exposition de leurs substrats.

En raison de la longue durée d'action de l'amiodarone, ces interactions peuvent être observées pendant plusieurs mois après l'arrêt de l'amiodarone.

Effets d'autres médicaments sur l'amiodarone

Les inhibiteurs du CYP3A4 et CYP2C8 peuvent potentiellement inhiber le métabolisme de l'amiodarone et augmenter son exposition.

Il est recommandé d'éviter les inhibiteurs du CYP3A4 (par exemple le jus de pamplemousse et certains médicaments) au cours d'un traitement par amiodarone.

Associations contre‑indiquées

+ Médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes (sauf antiparasitaires, neuroleptiques et méthadone, voir associations déconseillées)

+ Antiarythmiques de classe Ia (quinidine, hydroquinidine, disopyramide)

+ Antiarythmiques de classe III (dofétilide, ibutilide, sotalol)

+ Autres médicaments tels que : arsénieux, bépridil, cisapride, citalopram, escitalopram, diphémanil, dolasétron IV, dompéridone, dronédarone, érythromycine IV, lévofloxacine, méquitazine, mizolastine, moxifloxacine, prucalopride, spiramycine IV, torémifène, vincamine IV

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

+ Télaprévir

Troubles de l'automatisme et de la conduction cardiaque avec risque de bradycardie excessive.

+ Cobicistat

Risque de majoration des effets indésirables de l'amiodarone par diminution de son métabolisme.

Associations déconseillées

+ Sofosbuvir

La co-administration d'amiodarone avec des traitements contenant du sofosbuvir peut entraîner une bradycardie symptomatique grave. N'utiliser que si aucun traitement alternatif n'est disponible. Une surveillance étroite est recommandée en cas de co-administration de ces médicaments (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

+ Substrats du CYP3A4

L'amiodarone, inhibiteur du CYP3A4, augmente les concentrations plasmatiques des substrats du CYP3A4, pouvant conduire à une possible augmentation de leur toxicité.

+ Ciclosporine

Augmentation des concentrations sanguines de ciclosporine, par diminution de son métabolisme hépatique, avec risque d'effets néphrotoxiques.

Dosage des concentrations sanguines de ciclosporine, contrôle de la fonction rénale et adaptation de la posologie de la ciclosporine pendant le traitement par l'amiodarone.

+ Diltiazem injectable

Risque de bradycardie et de bloc auriculo‑ventriculaire.

Si cette association ne peut être évitée, surveillance clinique étroite et ECG continue.

+ Fingolimod

Potentialisation des effets bradycardisants pouvant avoir des conséquences fatales. Les bêta‑bloquants sont d'autant plus à risque qu'ils empêchent les mécanismes de compensation adrénergique.

Surveillance clinique et ECG continu pendant les 24 heures suivant la première dose.

+ Vérapamil injectable

Risque de bradycardie et de bloc auriculo‑ventriculaire.

Si cette association ne peut être évitée, surveillance clinique étroite et ECG continue.

+ Antiparasitaires susceptibles de donner des torsades de pointes (halofantrine, luméfantrine, pentamidine)

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

Si cela est possible, interrompre l'un des deux traitements. Si l'association ne peut être évitée, contrôle préalable du QT et surveillance ECG monitorée.

+ Neuroleptiques susceptibles de donner des torsades de pointes (amisulpride, chlorpromazine, cyamémazine, dropéridol, flupentixol, fluphénazine, halopéridol, lévomépromazine, pimozide, pipampérone, pipotiazine, sertindole, sulpiride, sultopride, tiapride, zuclopenthixol)

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

+ Méthadone

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

+ Fluoroquinolones autres que lévofloxacine et moxifloxacine (associations contre‑indiquées)

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

+ Laxatifs stimulants

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes (l'hypokaliémie est un facteur favorisant).

Corriger toute hypokaliémie avant d'administrer le produit et réaliser une surveillance clinique, électrolytique et électrocardiographique.

+ Fidaxomicine

Augmentation des concentrations plasmatiques de la fidaxomicine.

Associations faisant l'objet de précautions d'emploi

+ Substrats de la P‑gp

L'amiodarone est un inhibiteur de la P‑gp. La co‑administration avec des substrats de la P‑gp peut entraîner une augmentation de leur exposition.

+ Digitaliques

Dépression de l'automatisme (bradycardie excessive) et troubles de la conduction auriculo‑ventriculaire.

En cas d'utilisation de la digoxine, augmentation de la digoxinémie par diminution de la clairance de la digoxine.

Surveillance clinique et ECG, et s'il y a lieu, contrôler la digoxinémie et adapter la posologie de la digoxine.

+ Dabigatran

Augmentation des concentrations plasmatiques de dabigatran, avec majoration du risque de saignement.

Dans l'indication post‑chirurgicale : surveillance clinique et adaptation de la posologie du dabigatran si nécessaire, sans excéder 150 mg/j.

+ Substrats du CYP2C9

L'amiodarone augmente les concentrations des substrats du CYP2C9 tels que les antivitamines K et la phénytoïne.

·         Antivitamines K

Augmentation de l'effet de l'antivitamine K et du risque hémorragique.

Contrôle plus fréquent de l'INR. Adaptation de la posologie de l'antivitamine K pendant le traitement par l'amiodarone et 8 jours après son arrêt.

·         Phénytoïne (et, par extrapolation, fosphénytoïne)

Augmentation des concentrations plasmatiques de la phénytoïne avec signes de surdosage, en particulier neurologiques (diminution du métabolisme hépatique de la phénytoïne).

Surveillance clinique, contrôle des concentrations plasmatiques de phénytoïne et adaptation éventuelle de sa posologie.

+ Substrats du CYP2D6

·         Flécaïnide

L'amiodarone augmente les concentrations plasmatiques de la flécaïnide par inhibition du cytochrome CYP2D6. La posologie de la flécaïnide doit être ajustée.

+ Substrats du CYP3A4

L'amiodarone, inhibiteur du CYP3A4, augmente les concentrations plasmatiques des substrats de ce cytochrome, pouvant conduire à une possible augmentation de leur toxicité.

·         Statines (simvastatine, atorvastatine, lovastatine)

Le risque de toxicité musculaire (ex. rhabdomyolyse) est augmenté lors de l'administration concomitante d'amiodarone avec les statines métabolisées par le CYP3A4. Il est recommandé d'utiliser une autre statine non concernée par ce type d'interaction.

+ Autres molécules métabolisées par le CYP3A4 (lidocaïne, sirolimus, tacrolimus, sildénafil, fentanyl, midazolam, dihydroergotamine, ergotamine, colchicine, triazolam)

L'amiodarone, inhibiteur du CYP3A4, augmente les concentrations plasmatiques de ces molécules pouvant conduire à une possible augmentation de leur toxicité.

+ Lidocaïne

Risque d'augmentation des concentrations plasmatiques de lidocaïne, avec possibilité d'effets indésirables neurologiques et cardiaques, par diminution de son métabolisme hépatique par l'amiodarone.

Surveillance clinique, ECG et éventuellement contrôle des concentrations plasmatiques de lidocaïne. Si besoin, adaptation de la posologie de la lidocaïne pendant le traitement par amiodarone et après son arrêt.

+ Tacrolimus

Augmentation des concentrations sanguines de tacrolimus par inhibition de son métabolisme par l'amiodarone.

Dosage des concentrations sanguines de tacrolimus, contrôle de la fonction rénale et adaptation de la posologie de tacrolimus pendant l'association et à l'arrêt de l'amiodarone.

+ Bêtabloquants (sauf esmolol et sotalol)

Troubles de l'automatisme et de la conduction (suppression des mécanismes sympathiques compensateurs).

Surveillance clinique et ECG.

+ Bêtabloquants dans l'insuffisance cardiaque (bisoprolol, carvédilol, métoprolol, nébivolol)

Troubles de l'automatisme et de la conduction cardiaque avec risque de bradycardie excessive.

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. Surveillance clinique et ECG régulière.

+ Esmolol

Troubles de la contractilité, de l'automatisme et de la conduction (suppression des mécanismes sympathiques compensateurs).

Surveillance clinique et ECG.

+ Diltiazem per os

Risque de bradycardie ou de bloc auriculo‑ventriculaire, notamment chez les personnes âgées.

Surveillance clinique et ECG.

+ Vérapamil per os

Risque de bradycardie ou de bloc auriculo‑ventriculaire, notamment chez les personnes âgées.

Surveillance clinique et ECG.

+ Certains macrolides (azithromycine, clarithromycine, roxithromycine)

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

Surveillance clinique et électrocardiographique pendant l'association.

+ Hypokaliémiants : diurétiques hypokaliémiants (seuls ou associés), amphotéricine B (voie IV), glucocorticoïdes (voie générale), tétracosactide

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes (l'hypokaliémie est un facteur favorisant).

Corriger toute hypokaliémie avant d'administrer le produit et réaliser une surveillance clinique, électrolytique et électrocardiographique.

+ Bradycardisants

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

Surveillance clinique et électrocardiographique.

+ Orlistat

Risque de diminution des concentrations plasmatiques de l'amiodarone et de son métabolite actif.

Surveillance clinique et, si besoin, ECG.

+ Tamsulosine

Risque de majoration des effets indésirables de la tamsulosine, par inhibition de son métabolisme hépatique.

Surveillance clinique et adaptation de la posologie de la tamsulosine pendant le traitement par l'inhibiteur enzymatique et après son arrêt, le cas échéant.

+ Voriconazole

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes, par possible diminution du métabolisme de l'amiodarone.

Surveillance clinique et ECG, et adaptation éventuelle de la posologie de l'amiodarone.

Associations à prendre en compte

+ Pilocarpine

Risque de bradycardie excessive (addition des effets bradycardisants).


Informations complémentaires pour AMIODARONE BIOGARAN 200 mg cp séc

Documents associés

REEVALUATION_ANTIARYTHMIQUES_16092020_RAPPORT_CTEVAL486

Télécharger le document

CORDARONE_16092020_AVIS_CT18389

Télécharger le document

REEVALUATION_ANTIARYTHMIQUES_09072020_TRANSCRIPTION_CTEVAL486

Télécharger le document

CORDARONE_16092020_SYNTHESE_CT16356&18389

Télécharger le document

Conservation des médicaments en cas de vague de chaleur

Télécharger le document

Mise au point sur le bon usage des médicaments en cas de vague de chaleur

Télécharger le document

Q/R « Vous et votre traitement en cas de vague de chaleur »

Télécharger le document

Médicaments susceptibles d'altérer l'adaptation de l'organisme à la chaleur

Télécharger le document

Risque d'arythmies cliniquement significatives avec Harvoni ou Sovaldi en association avec Daklinza lors de la co-administration avec l'amiodarone

Télécharger le document

Traitement de l'hépatite C : l'ANSM et l'EMA recommandent d'éviter l'association entre des antiviraux d'action directe et l'amiodarone - Point d'Information

Télécharger le document

Interaction médicaments et pamplemousse - Point d'information

Télécharger le document

Excipients

Lactose monohydraté, Amidon de maïs, Povidone, Silice colloïdale, Magnésium stéarate, Amidon

Exploitant / Distributeur

BIOGARAN

15 boulevard CHARLES DE GAULLE

92707

COLOMBES CEDEX

Code UCD7 : 9218870

Code UCD13 : 3400892188706

Code CIS : 67745624

T2A médicament : Non

Laboratoire titulaire AMM : BIOGARAN

Laboratoire exploitant : BIOGARAN

Prix vente TTC : 7.2€

Taux de TVA : 2.1%

TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Non

Base de remboursement : 7.2€

Taux SS : 65%

Agréments collectivités : Oui

Code acte pharmacie : PH7

Date AMM : 11/02/2000

Rectificatif AMM : 22/11/2021

Marque : AMIODARONE

Gamme : Sans gamme

Code GTIN13 : 3400930008386

Référence LPPR : Aucune

Sources d'informations

AMM européennes : www.ema.europa.eu/en

AMM françaises : ansm.sante.fr/

Equivalences strictes

AMIODARONE ALMUS 200 mg, comprimé sécable, boîte de 30

Comprimé sécable

AMIODARONE ARROW LAB 200 mg, comprimé sécable, boîte de 30

Comprimé sécable

AMIODARONE ARROW 200 mg, comprimé sécable, boîte de 30

Comprimé sécable

AMIODARONE ARROW LAB 200 mg, comprimé sécable, boîte de 50 (détails indisponibles)

Comprimé sécable